Le château de ma mère

À propos

Le plus beau livre sur l'amitié enfantine : un matin de chasse dans les collines. Marcel rencontre le petit paysan, Lili des Bellons. Ses vacances et sa vie entière en seront illuminées.
Un an après La Gloire de mon père, Marcel Pagnol pensait conclure ses Souvenirs d'enfance avec ce Château de ma mère (1958), deuxième volet de ce qu'il considérait comme un diptyque, s'achevant sur la scène célèbre du féroce gardien effrayant la timide Augustine. Le petit Marcel, après la tendresse familiale, a découvert l'amitié avec le merveilleux Lili, sans doute le plus attachant de ses personnages. Le livre se clôt sur un épilogue mélancolique, poignante élégie au temps qui a passé. Pagnol y fait vibrer les cordes d'une gravité à laquelle il a rarement habitué ses lecteurs.
Je ris un garçon de mon âge qui me regardait sévèrement. "Il ne faut pas toucher les pièges des autres, dit-il. Un piège, c'est sacré ! - Je n'allais pas le prendre, dis-je. Je voulais voir l'oiseau. " Il s'approcha : c'était un petit paysan. Il était brun, avec un fin visage provençal, des veux noirs et de longs cils de fille.

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  • Auteur(s)

    Marcel Pagnol

  • Éditeur

    Fallois

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    25/08/2004

  • Collection

    Fortunio

  • EAN

    9782877065085

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    220 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    11.2 cm

  • Épaisseur

    1.5 cm

  • Poids

    140 g

  • Support principal

    Poche

Marcel Pagnol

1895-1974
Marcel Pagnol débute au théâtre, à Aubagne, en collaborant avec Paul Nivoix et abandonne une carrière de professeur d'anglais. Il rejoint le naturalisme avec Topaze, une comédie de moeurs. La consécration populaire vient vite avec la triologie Marius, Fanny et César: les histoires marseillaises conviennent à l'humour gai des joueurs de belote et de pétanque.
Pagnol se consacre alors au cinéma et réalise ses meilleurs films, comme La femme du Boulanger. Il entre à l'Académie française en 1946 et publie ses souvenirs d'enfance et de jeunesse dans un style qui allie la poésie à l'humour.
Il est enterré dans le cimetière de Treille et l'on peut lire sur sa tombe cette épitaphe, empruntée à Virgile, qui résume sa vie et son oeuvre:
"Fontes, amicos, uxorem delexit": "Il a aimé les sources, ses amis, sa femme"

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