La guerre des boutons Tome 1 : le trésor (d'après l'oeuvre de Louis Pergaud)

(Scénario), (Couleurs)

À propos

Longeverne et Velran... Deux villages dans lesquels, depuis des générations, on est élevé dans le mépris du camp adverse. ET l'on y commence très tôt. Dès qu'une rencontre est possible, l'armée de Longeverne vient défier celle de Velran. La lutte est âpre, les combats éprouvants, les guerriers, valeureux... même s'ils sont hauts comme trois pommes. Depuis peu, la bataille prend un nouveau tournant : sur les vêtements des vaincus, on coupe tout ce qui dépasse : les bretelles, les lacets, les ceintures, et bien sûr, les boutons !

Quatrième de couverture C'est un beau titre, La Guerre des boutons, pour un joli livre. L'histoire des gosses de deux villages qui se font la guerre, comme au Moyen Age entre voisins. On oublie vite pourquoi. Ils sont susceptibles, les mômes. Et puis surtout, ils ont besoin de s'occuper, de s'entraîner. Comme ils n'ont pas de chevaux, ces moujingues (un mot de l'époque) qui se prennent pour des Chevaliers, et qu'on leur a pas encore appris à tuer, ils piquent les boutons, tout simplement... que les falzars dégringolent... L'humiliation ! La honte... Piquer les bretelles, les boutons ! Pour prendre moins de risques et jouer le jeu jusqu'au bout, ils se battent à loilpem... les couilles à l'air. Grande hardiesse en 1912... la date du livre ! Et puis les gros mots... Alors ? Un ouvrage " pour enfants ", La Guerre des boutons ?... Faut voir... Un certain malentendu... On le colle, à présent, dans les anthologies scolaires. Ce qui est sûr, c'est qu'il est un livre de nostalgie. Nostalgie de l'enfance... de la terre natale... du langage aussi. Un livre délibérément franc-comtois, avec des tas de mots qu'on ne connaît pas, expliqués en bas de page. C'est ça qui m'amuse aussi. Ni de l'argot ni du patois... Des mots de tous les jours, au ras des mottes, entendus à table, dans la ferme, parmi les labours et les jachères. Pergaud, il s'en goberge ! Nous aussi. Qu'est-ce que c'est un livre " pour enfants " ? Pinocchio ?... Poil de Carotte ? Alice ? Pantagruel ? Voire, disait Panurge, justement. Louis Pergaud, je pense, l'a écrit pour son plaisir. Un bon critère! Et la guerre, la vraie, est arrivée. Il y est allé, Pergaud... Il avait écrit aussi des histoires de bêtes, De Goupil à Margot, la pie, le renard... On lui a donné un flingue. Qu'il aille défendre la patrie, loin de la Franche-Comté... là-bas dans la Meuse. En 1915, il s'est fait étendre. Mort pour la France. Etait-ce bien utile... indispensable ? A ce roman début de siècle qui a tout le charme rétro qu'on veut, mais pas une ride, les dessins de Florence Cestac donnent un sacré coup de jeune. Ils ont un comique propre, une dynamique d'humour exceptionnelle. Les personnages, avec leurs gueules bien expressives de tapir, leurs yeux ronds et leurs bouches ouvertes, rendent tout à fait le mouvement du récit et son ambiance. A se tordre !


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  • Auteur(s)

    Mathieu Gabella, Valérie Vernay

  • Éditeur

    Petit A Petit

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    02/09/2005

  • EAN

    9782849490211

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    30 Pages

  • Longueur

    30.5 cm

  • Largeur

    21.5 cm

  • Épaisseur

    0.9 cm

  • Poids

    429 g

  • Lectorat

    à partir de 7 ANS

  • Série

    la guerre des boutons

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

Mathieu Gabella

Rouen, le 29 Juillet 1976. Des fées font un sprint pour aller se pencher sur le berceau d'un jeune garçon. Science Fiction et Fantasy gagnent haut la main. Mathieu Gabella n'avait pas prévu de voir Star Wars et Tron avant Blanche Neige, ni de lire Asimov et Sturgeon avant Charles Perrault. Il en restera marqué à vie.Deux décennies plus tard, il croit découvrir l'âge adulte, en comprenant qu'il ne pourra pas devenir Actarus, prince de l'espace. Mais construire Goldorak lui paraît toujours envisageable. Il fait donc de solides études d'ingénieur.Hélas, le monde de l'industrie ne veut pas de robots géants. La déconvenue est de taille. Heureusement, un ami dessinateur sauve le malheureux Mathieu du naufrage en lui proposant d'écrire une histoire pour lui.C'est ainsi qu'il démarre sa carrière de scénariste. Il fait ses armes sur des collectifs de chansons et de contes en bandes dessinées, aux éditions Petit-à-Petit. Il passe ensuite à ses premiers albums grand format, dont une adaptation de La Guerre des Boutons, de Louis Pergaud, avec Vernay et Khaz.Aux éditions Delcourt, il revient à ses premières amours, publiant une trilogie sur des superhéros bien français, Idoles, avec Emem. Il est aussi le scénariste de La Licorne, thriller médiéval fantastique, avec Anthony Jean; il a participé à la collection 7, avec 7 Prisonniers, en collaboration avec Tandiang, et publiera le premier tome d'une série consacrée au Capitaine Nemo début 2010.Dans le même temps, il écrit aussi pour l'audiovisuel : deux courts métrages, plusieurs épisodes de la série Mikido, et il développe une bible de série d'animation avec des camarades...Aux éditions Drugstore, il publie 3 Souhaits, avec Paolo Martinello, série explorant un univers qui lui est cher, et qu'il a encore trop rarement vu en bande dessinée adulte : les Mille et Une Nuits... 

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