La petite fille aux allumettes ; Thérèse Raquin adaptées en pièces de théâtre

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À propos

L'OUVRAGE :Deux mondes aux mystérieuses correspondances. Quatre thèmes communs, quatre évidences.La notion d'hallucination. Dans Thérèse Raquin, une fois le meurtre de Camille commis, Laurent va constamment voir réapparaître son cadavre verdâtre. Dans La Petite Fille aux allumettes, chaque craquement, et donc chaque étincelle, vont donner lieu à une apparition illusoire. La solitude (la misère) sociale. Dans Thérèse Raquin, Thérèse et Mme Raquin ont une petite mercerie, dans une impasse pluvieuse. Tout cela ne respire pas le luxe, mais bien au contraire une précarité sociale. Dans La Petite Fille aux allumettes, évidemment celle-ci est obligée de vendre des allumettes à des clients indifférents pour d'une part, ne pas se faire battre par son père et d'autre part, gagner quelques sous pour se nourrir. Des êtres qui se consument. Thérèse est emportée dans l'ivresse de la passion physique et cette passion-là va la perdre, la consumer. Pour La Petite Fille aux allumettes, la métaphore est brutale puisque lorsque toutes les allumettes auront été consumées, elle sera morte. La fatalité du destin. Et Zola, et Andersen nous disent à leur manière qu'on n'échappe pas à son destin. Dès que Thérèse rencontre Laurent, son destin sera inéluctable et la pauvre petite fille aux allumettes si pauvre, si seule, mourra de cette pauvreté et de cette solitude.


Rayons : Littérature > Théâtre > Tragédie > Tragédie classique


  • Auteur(s)

    Hans Christian Andersen, Philippe Faure, Emile Zola

  • Éditeur

    La Passe Du Vent

  • Distributeur

    La Passe Du Vent

  • Date de parution

    15/10/2008

  • EAN

    9782845621411

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Poids

    257 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Philippe Faure

  • Naissance : 1-1-1959
  • Age : 65 ans

Né en 1959, Philippe Fauré est architecte, ingénieur et urbaniste. Après une enfance altérée par des épreuves familiales et le projet d'une carrière cycliste, Philippe Fauré mène de brillantes études à l'université de Londres, puis à l'université de McGill (Montréal), tout en travaillant pour financer ses études. Un MBA en finances et management élargit ses horizons. Son expérience personnelle de terrain puis professionnelle en tant qu'enseignant à l'université de Mc Gill, au sein de bureaux d'architectes renommés (Norman Foster, Richard Rogers, Claude Vasconi) et actuellement dans le secteur spatial européen, l'a conduit à cette observation «?politique?» de notre société.

Emile Zola

Fils d'un ingénieur italien naturalisé, Emile Zola naît à Paris d'une mère originaire de la Beauce. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières. En 1862, Emile Zola échoue au bacchalauréat et entre chez Hachette comme commis. Vite remarqué, il écrit son premier ouvrage et collabore aux rubriques littéraires de plusieurs journaux. Dès 1866, il a pour amis Manet, Picasso et fait la connaissance des Goncourt. Il conçoit le projet des Rougon-Macquart qu'il termine en 1893. Entretemps, il s'est lié avec Flaubert et Daudet. Il a rencontré Céard, Huysmans, Alexis, Hennique et Maupassant qui deviendront les fidèles des soirées de Médan : c'est en 1878 qu'il les réunit dans sa petite maison de campagne, près de Poissy. Le volume collectif de ces Soirées paraîtra deux ans plus tard.
La publication de La Terre soulève de vives critiques :"le Manifeste des Cinq" se révolte contre l'esthétique naturaliste.
En 1898, Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus et publie dans l'Aurore sa fameuse Lettre au Président de la République, donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Un procès en diffamation le condamne à un an d'emprisonnement et il part en exil en Angleterre. De retour, il publie dans "La Vérité en marche" ses articles sur l'affaire. Le 29 septembre 1902, il meurt mystérieusement, chez lui. Et Dreyfus est réhabilité en 1906.
Ses cendres sont transférées au Panthéon le 4 juin 1908.
Zola connut auprès du grand public un immense succès dès L'Assommoir. A partir de 1880, son oeuvre est diffusée en Europe et on trouve des traductions en danois, grec, italien, suédois, etc. Même si les protestations s'élèvent contre le matérialisme de la nouvelle école, celle-ci suscite partout l'intérêt. Le naturalisme introduit surtout dans le roman des sujets nouveaux comme l'influence de l'environnement ou encore l'injustice sociale. Les meilleures pages de Zola restent pourtant celles où le théoricien cède la place à l'écrivain, comme il le souhaitait lui-même: "Le romancier intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions dont il reste le maître".

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