À propos

« Immergé dans un milieu qu'il tient généralement à distance, André Mérian donne une représentation du paysage par une lecture de l'architecture et de l'environnement réduite à un ensemble de signes et d'objets.
Never Mind dépasse le constat de l'expansion urbaine mais n'évoque pas moins l'urbanisation et l'émergence d'immeubles figurées par une mise en scène de livres ou par des carreaux de faïence en damier. Dans les espaces photographiés des éléments naturels demeurent : une cascade d'eau, une végétation aride, des bambous, des arbres mais la végétation est découpée par une route devenue un no man's land couverte de signes et d'objets délaissés, les bambous sont sectionnés, les arbres sont desséchés ou masqués par des installations laissant présager leur disparition. Si l'enjeu de Never Mind est d'énoncer et de dénoncer la dislocation d'un monde, la grande habileté d'André Mérian est de signifier son effondrement sans en exposer la ruine ».
Isabelle Tessier


Rayons : Arts et spectacles > Arts de l'image > Photographie > Biographies / Monographies


  • Auteur(s)

    André Mérian, Isabelle Tessier

  • Éditeur

    Filigranes

  • Distributeur

    Pollen

  • Date de parution

    27/06/2017

  • EAN

    9782350464220

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    80 Pages

  • Longueur

    23 cm

  • Largeur

    16.5 cm

  • Épaisseur

    3 cm

  • Poids

    501 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

André Mérian

André Mérian est né en 1955 en Bretagne, il vit et
travaille à Marseille. Ses travaux photographiques
sont régulièrement exposés en France et à
l'étranger (expositions personnelles et collectives),
et font parties de collections publiques et privées.
Différentes monographies lui sont consacrées, il est
représenté par les Douches La Galerie à Paris. En
2009, il est exposé, et nominé Prix découverte
aux RIP d'Arles. Depuis une dizaine d'années, il se
consacre aux paysages péri-urbains en France et à
l'étranger. L'oeuvre photographique d'André Mérian
montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour
notre paysage. Qu'il saisisse des zones
périphériques, des centres commerciaux, des
architectures de l'organisation humaine, des
espaces habités, des chantiers ou des écrans
lumineux disposés dans l'environnement public, ses
photographies tentent de figer ce qui se
dresse autour de chacun, comme le décor
moyen, banal du quotidien. Passée la frontière
des villes, l'architecture prend une dimension
nouvelle, où le factice, le provisoire et le
démontable prennent le dessus. Le résultat est
déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui
s'universalisent sur le sort réservé à l'homme dans
cette esthétique du chaos, ses travaux nous
questionnent sur la limite de l'objectivité et de la
subjectvité.

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