Depuis son lancement en 2017, TikTok est devenue l'un des réseaux sociaux les plus puissants, avec plus de 1 milliard d'utilisateurs à travers le monde, dont plus de 20 millions en France. Parmi eux, beaucoup de jeunes. Pour s'imposer dans les usages, l'application s'est appuyée sur un algorithme de recommandation à la finesse inédite, donnant le fil ultra-personnalisé « Pour Toi », dans lequel des vidéos s'enchaînent sans fin. Regarder le fil de quelqu'un d'autre devient ainsi une expérience quasi intime. Car TikTok n'identifie pas simplement les centres d'intérêts de chacun, mais aussi ses peurs et ses obsessions. Pourtant, on sait peu de choses des rouages de cet algorithme.En donnant la parole aux utilisateurs, aux créateurs de contenus, mais aussi à d'anciens salariés, à des chercheurs, des psychologues, et en s'immergeant elle-même dans l'application, Océane Herrero décortique la manière dont TikTok forme le rapport au monde des jeunes, en instaurant un mélange décomplexé entre le privé et le public. Ce qui n'est pas sans danger. Les usages de la plateforme, révélateurs des codes de ceux qui vont entrer dans l'âge adulte, peuvent dire beaucoup de la société qu'ils contribuent à façonner.Une enquête fouillée sur les mécanismes et les mystères de ce réseau et de l'entreprise qui se cache derrière, afin de permettre à chacun de mesurer l'impact des bouleversements qui sont en cours.
Journaliste économique, Océane Herrero a travaillé pour Le Figaro avant de rejoindre Politico. Elle signe ici son premier livre.
D'où viennent les initiales « J. W. » du prénom du docteur Muller ? Qui a donné son étrange nom à Didi ? Qui a réellement inspiré Haddock, Nestor, Rackham le Rouge, le marquis di Gorgonzola ou Aristide Filoselle ? D'où viennent le scénario de L'Étoile mystérieuse, les épisodes de la fausse noyade de Tintin et de la mise en quarantaine du Pachacamac dans Le Temple du soleil, la devise syldave « J'y suis, j'y reste », ou encore les pastilles explosives de L'or noir ?... Voici quelques-unes des dernières révélations inédites dévoilées ici.En se livrant à un véritable travail d'archiviste sur la totalité des magazines auxquels Hergé collaborait, Bob Garcia a découvert un véritable gisement d'informations à portée de main et encore jamais exploité. À la lumière des rubriques et articles parus dans Le Petit Vingtième, Le Soir jeunesse ou le Journal Tintin (soit environ 80 000 pages), il relit donc toutes les bandes dessinées achevées de Tintin, depuis Les Soviets jusqu'aux Picaros, puis les aventures de Jo, Zette et Jocko, et enfin les gags de Quick et Flupke, et révèle les sources qui ont inspiré le dessinateur.Ces recherches lui permettent en outre de restituer les opinions d'Hergé (et/ou de ses proches collaborateurs, souvent sous sa responsabilité en tant que rédacteur en chef) sur de nombreux sujets : la guerre, le racisme, l'antisémitisme, la religion, les femmes... Une façon de redécouvrir certaines vérités - et de mettre à mal quelques affirmations rapides - concernant le créateur de Tintin.
Passionné de littérature populaire, de musique et de bande dessinée, Bob Garcia a publié une dizaine de romans policiers et de nouvelles, des essais et des articles sur le monde du jazz, et des études sur Tintin, parmi lesquelles Tintin, le Diable et le Bon Dieu (2018) ; Tintin, du cinéma à la BD (2019) ; et Tintin et l'Histoire (2022).
Des drames multiples frappent notre terre... Réchauffement climatique, misère qui s'aggrave, guerres, pandémies. Nombreux sont ceux qui désespèrent. Depuis un demi-siècle, du fond de Madagascar, pays du bout du monde, le père Pedro se bat avec un peuple de déshérités devenus frères.
À tous, il nous dit ce mot simple : RÉSISTE !
RÉSISTE au nom de la fraternité !
RÉSISTE au nom de l'espérance !
RÉSISTE au nom des enfants un peu partout dans le monde !
RÉSISTE au nom de cette conviction : « C'est l'esprit qui fait la personne humaine ! »
Maxime Blasco a trouvé la mort le 24 septembre 2021. 52e soldat français tué au combat contre les djihadistes du Mali, il avait 34 ans. Maxime Blasco s'était illustré plusieurs fois en opex, mais il réfutait le qualificatif de héros. Il se voulait simple soldat, servant son pays. Un hommage national lui a été rendu aux Invalides, au cours duquel il a été fait officier de la Légion d'honneur.Dans ce récit bouleversant, Dorothée Olliéric revient sur la vie de ce tireur d'élite, ancien pâtissier qui avait choisi l'armée, et plus particulièrement les chasseurs alpins. Grâce aux témoignages des compagnons d'armes de Maxime, mais aussi de ses parents et de sa compagne, elle trace au plus près le portrait intime d'un homme engagé, qu'elle avait pu rencontrer et interroger lorsqu'il avait sauvé en 2019, sous le feu de l'ennemi, deux camarades après le crash de leur hélicoptère dans le désert du Sahel.Un an après sa disparition, nulle mieux que Dorothée Olliéric ne pouvait raconter, et donner à lire, le destin fulgurant et tragique de ce soldat exceptionnel qui était au coeur de son documentaire : Nuit d'enfer.
Journaliste et grand reporter à France TV, Dorothée Olliéric a couvert tous les conflits, depuis plus de vingt ans, en Bosnie, République centrafricaine, Mali, Afghanistan et aujourd'hui en Ukraine. Son credo : raconter la guerre, à hauteur « d'hommes et de femmes », au grand public.
Dans la famille de Maya, originaire du Mali et vivant dans une HLMde banlieue parisienne, les filles sont élevées dans la traditionpatriarcale, les coups pleuvent souvent et les interdictions sontnombreuses. À 6 ans, lors de ses premières vacances à Bamako, elle subit une excision. Rapidement, elle comprend que cettemutilation est voulue par ses parents, qu'elle doit taire sa douleur, prendre sur elle. Seule la voix de Céline Dion lui donne un peude courage.Mais surtout, à l'adolescence, un professeur de français l'ouvreà d'autres cultures, d'autres mondes. L'école la sauve, l'arrachantà sa cité Rimbaud où elle étouffe, à son foyer où l'on veut lapréparer à devenir une femme exemplaire, c'est-à-dire mariée,mère de famille et gardienne des coutumes.« La liberté s'acquiert par la connaissance » devient sa maxime.Face au poids des rites et des croyances, Maya oppose sa force,sa rage, refusant de se résigner à son sort, sans pour autant renierses deux identités.
Un récit inspiré de la vie de l'auteur et de ses rencontres.Bouleversant.
Née en France de parents sénégalais, Halimata Fofana a été exciséeà l'âge de 5 ans. Elle se consacre aujourd'hui à l'écriture et à la réalisation.Les mutilations sexuelles faites aux femmes sont devenues son combat.
Elles sont surveillantes de prison, étudiantes en lettres, éducatrices spécialisées ou encore infirmières. Elles sont parfois mariées, ont des enfants, aiment les chats, ont des idéaux. Et elles sont tombées amoureuses d'hommes lourdement condamnés. Passionnées et discrètes, elles témoignent rarement de leurs relations hors norme. Par le récit de leurs romances avec des criminels - de la rencontre jusqu'à la construction d'une vie à deux, en passant par les interrogations, les déceptions ou encore le regard des autres - elles se dévoilent, laissant entrevoir l'explication de leur attachement pour ces hommes, parfois monstrueux. L'aimé meurtrier est une plongée fascinante et bouleversante dans l'intimité de couples pas comme les autres, et dans l'âme de ces femmes qui aiment à en perdre la raison.
Rarement un pays a autant focalisé les attentions et déchaîné les passions. La Turquie, pourtant, reste méconnue, souvent résumée à sa religion majoritaire (l'islam), à des interprétations historiques (l'héritage de l'Empire ottoman) et à un homme, son dirigeant depuis 2003 : Recep Tayyip Erdogan.
La Turquie est un paradoxe. Un pays pétri de contradictions, loin des oppositions binaires. Une société parcourue de lignes de fracture, loin du bloc monolithique qu'on imagine parfois. Une réforme adoptée en 2017 semble, sur le papier, rendre tout-puissant le chef de l'État. Mais à l'approche d'un nouveau scrutin et du centenaire de la République, Recep Tayyip Erdogan paraît plus fragile et son opposition mieux mobilisée que jamais. Les libertés se réduisent à vue d'oeil, mais la société civile reste vivace et les citoyens, quelles que soient leurs convictions politiques, demeurent attachés au vote. Une majorité d'entre eux continue par ailleurs de soutenir le projet d'adhésion à l'Union européenne. La « Turquie d'Erdogan », qui souffre en Occident d'une si mauvaise image, ne se réduit donc pas à ce qui dit, fait ou veut son président.
La journaliste Anne Andlauer, qui vit en Turquie depuis 2010, réalise une enquête fouillée, loin des clichés et des excès, sur les évolutions récentes d'un pays qui fascine ou qui inquiète, mais qui surprend continuellement.
Même si je vis en France depuis vingt ans et que je suis sans conteste la plus française des petites Anglaises, je me sens plus britannique que jamais. Vous me pensez nostalgique de la cup of tea ou du gigot à la menthe ? Pas du tout ! C'est la reine qui me manque ! Pour moi, comme pour la grande majorité de mes compatriotes, Elizabeth II est l'antidépresseur par excellence, notre potion magique à nous.
Moi, fille de Liverpool, et sujet convaincu de la Couronne, j'ai décidé de vous expliquer, avec un humour tout britannique, pourquoi nous, les Anglais, aimons tant notre Queen. Je vous emmène en voyage au pays de cette femme hors norme, dont nous célébrons cette année les soixante-dix ans de règne ? le plus long de la monarchie britannique. Ainsi, en refermant ce livre, qui mêle anecdotes, révélations et témoignages, peut-être comprendrez-vous pourquoi nous chanterons encore longtemps : God Save the Queen.
Journaliste franco-américaine, Anne Toulouse porte un regard unique sur un phénomène qu'elle observe depuis plus de vingt ans aux États-Unis et qu'elle a vu avec perplexité contaminer la France.
Avec une pointe d'humour, l'auteur nous fait vivre les très riches heures du wokisme et de la cancel culture qui imprègnent le quotidien des Américains, mais elle explore aussi leurs racines à travers les vagues successives d'immigration, l'esclavage, la ségrégation et le puritanisme.
Les Gaulois réfractaires se plieront-ils à ce mouvement communautariste venu d'outre-Atlantique ? Quel rôle Trump, Biden ou Obama ont-ils joué dans le wokisme et son importation dans la culture française ? Comment les Américains jugent-ils le principe d'intégration et de laïcité français ? L'idéologie woke influencera-t-elle les élections françaises ?
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France », écrivait le général de Gaulle au début de ses Mémoires de guerre.
Pour sonder les coeurs et les intelligences sur « l'idée » que l'on se fait de la France en ce premier quart de XXIe siècle, sur son passé, son présent et son avenir, Yves Thréard a interrogé, dans le cadre de Grands Entretiens sur La Chaîne parlementaire (LCP), douze personnalités très différentes. Essayistes, journalistes, écrivains, comédiens, réalisateurs, historiens, hauts fonctionnaires... Hommes ou femmes, jeunes ou plus âgés, de droite ou de gauche, voire sans parti pris affiché, tous ont accepté l'exercice, sans filet ni reprise.
Ils s'expriment donc librement, forts de leur réflexion et de leurs références culturelles, de leur mémoire et de leurs souvenirs personnels. Seul le thème leur est imposé : avez-vous une certaine idée de la France ?
Aujourd'hui, 80 % des Français souhaitent vieillir chez eux. Comment faire face à la perte d'autonomie ? À quelles difficultés faut-il se préparer, notamment pour les aidants ? Et lorsque le maintien à domicile n'est plus possible, l'entrée en maison de retraite est-elle inévitable ?
Élise Richard est partie à la rencontre des personnes âgées, des professionnels, des familles mais aussi des politiques qui s'intéressent à l'accompagnement du grand âge. Au cours de cette vaste enquête, elle a découvert les failles de tout un système, que la crise de la Covid-19 a révélées au grand jour : pénurie de personnel, cadences infernales, embauche de soignants sans diplôme et maltraitance institutionnelle.
Face à ce constat, l'auteure nous présente des solutions et des alternatives qui mériteraient d'être développées, telles l'accueil familial ou l'habitat inclusif, offrant aux personnes âgées la possibilité d'être accompagnées dans une structure à taille humaine.
Une investigation nécessaire, sur un sujet délicat qui nous concerne tous.
En 2015, la guerre en Syrie entre dans sa quatrième année.
Face à la montée des périls en Orient, de jeunes volontaires ont répondu à l'appel : porter secours là où les chrétiens sont en danger. Alexandre Goodarzy est l'un d'entre eux. En 2014, ce jeune professeur d'histoire-géographie rejoint l'association SOS Chrétiens d'Orient.
D'une révolution contre la dictature, la guerre en Syrie s'est transformée très vite en guerre religieuse où les chrétiens sont en première ligne, pris en tenaille entre un régime qui se durcit et des groupes islamistes de plus en plus sanguinaires.
De Damas à Alep, des villes chrétiennes de Mhardeh aux portes de Palmyre, du krak des Chevaliers au Kurdistan, Alexandre Goodarzy va découvrir une autre Syrie. Une Syrie qui refuse la mainmise de Daech et d'Al-Nosra, qui se bat contre les Frères musulmans et leurs bailleurs de fonds, la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite.
Avec son équipe, Alexandre Goodarzy va multiplier les projets de développement sur place avant d'élargir leur mission à d'autres pays : Éthiopie, Pakistan, Irak, Arménie, Jordanie...
Partout où les chrétiens sont en danger.
Jusqu'à ce jour de janvier 2020, où Alexandre Goodarzy et trois de ses collègues sont enlevés à Bagdad...
Peut-on imaginer, en France, qu'à la suite d'un échange de mails entre enseignants, dans une société déjà traumatisée par l'assassinat de Samuel Paty, un professeur se trouve accusé de « fascisme » et d'« islamophobie » par un syndicat étudiant ? C'est la singulière mésaventure dont a été victime, le 4 mars 2021, Klaus Kinzler, professeur d'allemand à l'IEP de Grenoble depuis vingt-six ans. Du jour au lendemain, sa vie tranquille d'enseignant alliant dans ses cours rigueur et fantaisie a changé : déferlement de haine sur les réseaux sociaux, menaces de mort, protection policière au quotidien, enquête ouverte pour « injure publique », intervention gouvernementale, absence de soutien de la direction de l'IEP, etc. Mais aussi des centaines, et plus encore, de messages de soutien.
La « faute » de Kinzler ? Avoir osé discuter la notion d'islamophobie, en la remettant dans une perspective historique. Un an après ce « tourbillon », aussi violent que médiatique, dont il n'est pas sorti indemne, Klaus Kinzler revient, dans un récit où profondeur de réflexion et humour se mêlent, sur cette « affaire de Grenoble », cas d'école qui en dit long sur l'état de la liberté d'expression aujourd'hui. Et par-delà ce qu'il a vécu, il nous livre un salvateur et brillant manifeste pour la démocratie.
Dans un monde en manque de repères, nostalgique de grandes figures comme l'abbé Pierre, mère Teresa ou soeur Emmanuelle, le père Pedro apparaît comme leur successeur. On connaît le combat qu'il mène depuis près de trente ans contre la pauvreté à Madagascar à travers son association Akamasoa. On connaît sa bonté, sa générosité, son amour mais aussi son caractère volcanique, son franc-parler, ses saintes colères.Voici un manifeste et un livre de réflexions sur des sujets qui lui tiennent à coeur - l'école pour tous, la question des réfugiés, la guerre sainte et la mort, la décadence des politiques, la place des femmes, la démocratie, etc. -, dans lequel le père Pedro conjugue ses interrogations, ses convictions, ses indignations.Le message fort d'un insurgé qui réveille nos consciences.Pierre Lunel est écrivain, auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont beaucoup sont consacrés à de grandes figures de la fraternité comme l'abbé Pierre et soeur Emmanuelle : Insurgez-vous ! est le troisième ouvrage consacré au père Pedro et à Akamasoa, paru aux éditions du Rocher.
Christian Laborde cette fois choisit l'abécédaire. Et, du A d'Anquetil au Z de Zaaf, du B de Louison Bobet ou de Joséphine Baker au H de Bernard Hinault, du F de Christopher Froome au P de Parasol, du R de Robic au V de Ventoux, et du V de Ventoux à celui de Vodka, le Tour passe en toutes lettres. Le Tour de France de Laborde est un roman d'aventures où le savoir et la saveur se disputent la vedette. Laborde, qui se souvient de Joseph Habierre, casseur de cailloux disputant le Tour de France en 1909, a bel et bien une mémoire d'éléphant. Il est surtout un fabuleux conteur. Les exploits, les duels, les grands cols, les paysages, les coups tordus, les abandons, les chutes, les tragédies, les larmes, les maillots, les vélos, l'accordéon, la caravane, les spectateurs, leur enthousiasme et leurs chapeaux de fortune : Laborde n'oublie rien, magnifie tout, fait le Tour de la question dans un style flamboyant. La légende des cycles brille d'un éclat neuf.
Poète, romancier, pamphlétaire, chroniqueur à La Nouvelle République des Pyrénées, journal le plus lu par les ours, Christian Laborde, quand il n'écrit pas, monte sur scène ou sur son vélo.
Nos enfants ont besoin d'être au contact avec la Nature pour s'épanouir. Et... la Nature a elle aussi bien besoin d'une nouvelle génération qui la connaisse et qui la défende !
Frédéric Plénard a accompagné des groupes d'enfants et de jeunes pour des immersions à travers toute la France. Lors de cette grande aventure, il a assisté à leur redécouverte émerveillée de la Nature. Dans ce livre, il partage avec parents et éducateurs des outils simples pour recréer le lien perdu avec l'environnement, les animaux et l'univers qui nous entoure. Une méthode innovante pour faire de la transition écologique une réalité.
Chaque chapitre présente :
Le récit de l'exploration de la nature par les enfants.
Des activités à reproduire en groupe ou en famille.
Un contenu adapté aux différents espaces naturels.
Dans nos campagnes désertées, l'heure du sursaut a sonné. Face à des commerces qui ferment, des services publics qui se raréfient, agriculteurs, ouvriers, employés, enseignants, retraités... résistent. Ils investissent le champ politique et pensent la ruralité de demain. Dans cette France oubliée, des initiatives, des projets, émergent, souvent hérités de l'ère paysanne et du mouvement des Gilets jaunes.
C'est le retour de l'autogestion : relocaliser, favoriser les enjeux écologiques et le circuit-court, regrouper les atouts de communes voisines, créer des services ambulants (dans le domaine alimentaire, médical ou culturel), reprendre les écoles fermées par l'État, réinventer une démocratie locale...
Pour mener à bien son enquête, Anthony Cortes a sillonné la France et interrogé Annie, Didier, Marine, Mickaël... sur leur vision de la ruralité, leur engagement et leurs espoirs.
Un reportage passionnant qui met en lumière les actions de ces combattants pour redynamiser leurs territoires.
Venue d'outre-Atlantique, la « cancel culture » menace de saper les fondements de notre civilisation : statues déboulonnées, auteurs classiques rayés des programmes scolaires, livres mis à l'index. Face à cela, il est urgent de faire oeuvre de transmission, en sortant de l'oubli ou en mettant en lumière des oeuvres fondatrices.
Dans un premier volume, la Bibliothèque du jeune Européen, Alain de Benoist et Guillaume Travers présentaient 200 essais pour « apprendre à penser ». Ce second volume est tout entier consacré aux oeuvres de fiction, des récits mythologiques à la poésie, en passant évidemment par le roman ou la bande dessinée. Plus de 400 oeuvres sont présentées et analysées, offrant un précieux guide de lecture pour tous les âges. Le panorama ainsi offert, de l'Antiquité à nos jours, des pays latins à la Scandinavie, de l'Irlande à la Russie, donne à voir la richesse de l'univers esthétique européen. Les sensibilités qui s'y incarnent, les styles qui nous élèvent, les émotions dont on s'enivre par les grandes oeuvres, dessinent par petites touches la vaste fresque de notre héritage culturel propre.
Géolocalisation, réponses automatiquesaux mails, propositions d'achats ciblant les goûts du consommateur... L'intelligenceartificielle est déjà à l'oeuvre dans notre quotidien. Et sa place ne cesse degrandir, de s'affirmer à chaque seconde. « Pour notre bien »,assurent les GAFA et autres géants du numérique. Pourtant, l'intelligence artificiellen'est pas une technologie comme les autres ni un simple progrès technique. Ellecontient une philosophie, une vision de la vie et de l'Homme inquiétante.Promouvant en effet une équivalence entre l'humain et la machine, elle permetd'imaginer une pensée sans sujet qui nie la subjectivité. En imitant l'homme, elle le défie (et parfoisle surpasse) dans des domaines essentiels de la vie en société : lajustice, la médecine ou l'organisation du travail.... L'Homme risque ainsi de se retrouver passif,les rapports humains détruits, la démocratie sapée dans ses fondements. Pourquel bénéfice ? De nouveaux services, parfois utiles, certes efficaces maisqui viennent enrichir essentiellement les GAFA en déstabilisant dangereusementnos sociétés.Tout en expliquant clairement l'évolution des diversestechnologies, cet ouvrage dissèque les défis que la machine lance aujourd'hui àl'Homme et s'inscrit en faux contre lediscours dominant : Non, l'Intelligence artificielle n'est pas un progrès« comme les autres », un « sens de l'Histoire »irrévocable.
Cédric Sauviat et Marie David sont ingénieurs diplômés del'Ecole Polytechnique. Cédric Sauviat, chef d'entreprise, milite depuisplusieurs années pour l'émergence d'un débat sur les conséquences del'intelligence artificielle et intervient régulièrement dans les médias à cesujet. Marie David a dirigé plusieurs équipes dédiées au Big Data et à l'IAdans le secteur de la banque et de l'assurance.
La transmission est en crise. Pour les Européens de notre temps, la tentation est grande de se laisser bercer par les écrans, les slogans publicitaires et le conformisme ambiant. De suspendre tout jugement critique. De cesser de penser.Par une sélection de 200 oeuvres marquantes dans l'histoire des idées, cet ouvrage pose des jalons essentiels pour quiconque veut penser le monde. Les textes présentés sont presque exclusivement des essais, auxquels ont été adjoints certains écrits fondateurs des mythologies européennes et de rares oeuvres de fiction ayant laissé une image indélébile dans l'imaginaire européen. Les oeuvres retenues sont d'une grande diversité, couvrant de nombreuses familles de pensée et la quasi-totalité des sciences humaines et naturelles. À qui veut aiguiser sa pensée, ce livre donne une vision du monde, tout en permettant d'explorer des voies transversales, nouvelles.Fruit du travail d'une quarantaine d'auteurs, cette bibliothèque idéale est la meilleure porte d'entrée pour accéder au patrimoine intellectuel de notre continent. Tous les grands thèmes traversant les sols d'Europe depuis plusieurs millénaires y sont traités avec clarté et rigueur.
Alain de Benoist, essayiste, philosophe, est l'auteur d'une centaine de livres portant sur la philosophie politique et l'histoire des idées. Il a récemment publié Les démons du bien (2013), Au-delà des droits de l'homme (2016), Le moment populiste, Ce que penser veut dire (2017), Décroissance ou toujours plus ? (2018) et Contre le libéralisme (2019).
Guillaume Travers est universitaire et collaborateur à la revue Éléments. Il a récemment publié Pourquoi tant d'inégalités ? et Économie médiévale et société féodale (2020).
Ce livre s'applique à exhiber et analyser les conséquences politiques, culturelles, anthropologiques, et métaphysiques, d'une réalité qui projette les hommes dans une ère nouvelle, les réseaux sociaux. Leur montée en puissance est une volte des temps. Léviathan nouveau, ils entrent en guerre, en émissaire des GAFAM, contre le Léviathan traditionnel, l'État, pour exercer un pouvoir planétaire.
Leur effet anthropologique tient dans la déprivatisation de l'homme, dont la domotique est l'un des instruments.
Ils signent la fin de l'opinion publique, ce socle de la démocratie. L'auteur ausculte également les idéologies qui accompagnent les réseaux sociaux dans cette guerre, en particulier le mythe de la nature. oeuvre de philosophe, ce livre sans équivalent propose au public les analyses et les concepts pour comprendre et critiquer l'univers des réseaux sociaux, ainsi que lui résister.
« Entre 2015 et 2017, un auteur sévissant sous le pseudonyme de Hyacinthe Léonide rédigeait sous la forme d'un abécédaire un ensemble de propositions présentant toutes les bonnes raisons de refuser l'accueil des migrants. L'homme s'est donné la mort après avoir achevé son ouvrage et exigé qu'il me soit transmis, sachant que mes écrits me situent pourtant du côté de la gauche bien-pensante sentimentalo-bobo.
Hyacinthe Léonide n'est plus, mais son esprit hante la France et l'Europe, comme un mauvais génie qui sème la peur de l'étranger bien au-delà des partis xénophobes - à travers la sainte trinité Migrant-Musulman-Islamiste, et ses très diverses déclinaisons. » Dans cet abécédaire parodique, à la fois drôle et glaçant, Yves Cusset traque allègrement nos peurs enfouies et nos fantasmes. Il s'appuie pour cela sur les propos très réels de nombreuses personnalités publiques, dont l'écho dépasse les limites de la droite anti-migrants - dans l'espoir qu'un rire salvateur, jaune ou de toute autre couleur, nous permettra de les exorciser.
Voilà trois siècles que « La Famille », une étrange communauté religieuse, vit au coeur de Paris dans le plus grand secret. Ses quelque 4 000 membres, issus de huit patronymes différents, se marient uniquement entre eux depuis plusieurs générations. Coupés du monde, ces fondamentalistes chrétiens, descendants de jansénistes convulsionnaires sectaires, cultivent un mysticisme d'un autre temps, entre rites datés et interdits rigoristes. Dans une France en quête d'identité, ce modèle d'ultraconservatisme, prônant la pauvreté, la solidarité et les valeurs familiales, aurait de quoi séduire.
Mais cet entre-soi, où la consanguinité fait loi, a aussi brisé quelques vies sans que les autorités ne soient alertées par les victimes, sous le joug de l'omerta. Dans cette micro-société, dont les adeptes admettent avoir « 50 ans de retard », l'avenir des plus jeunes est bien souvent bridé, les femmes réduites au rôle de mères et d'épouses silencieuses.
Étienne Jacob, qui a rencontré ces « Mormons de Paris », nous livre une enquête fascinante et fouillée.
Les quartiers « sensibles » font en permanence la Une desmédias : trafics de drogue, règlements de compte, rixes entrebandes. Dans quelle mesure sont-ils réellement des «zones denon-droit » ? Comment y vit-on ? Quelles en sont les règles et lesvaleurs ? Quel est leur avenir ?Le journaliste Stanislas Poyet est allé rencontrer les habitantsde ces quartiers compliqués, marqués par la violence, la drogue,la pauvreté. Une vision « à hauteur d'homme et de femme » deleur quotidien, de Roubaix à Marseille, en passant par Toulouse, Rennes ou Venissieux... Il donne la parole aux habitants, ceuxqu'on entend peu : les mères de familles, les jeunes, les gardiens de résidence, les dealers, mais aussi à ceux qui façonnent ces quartiers : policiers, bailleurs HLM, travailleurs sociaux...À travers cette immersion là où, nous dit-on, l'État n'a plus le droitd'entrer, Stanislas Poyet nous dévoile une France méconnue.Journaliste, Stanislas Poyet écrit pour Le Figaro. Défense d'entrer ? estson premier livre.