Jusqu'à une époque très récente, les femmes françaises ont été contraintes par des lois, des principes et des normes sociales entravant leurs ambitions, leur visibilité, leur liberté. Pourtant, loin de n'être qu'assujetties, beaucoup d'entre elles ont su imposer la prise en compte de leur magie, de leurs désirs, de leurs volontés, se taillant des espaces de liberté, voire de réelles positions de puissance parmi leurs contemporains.Le grand historien Robert Muchembled nous emmène à la rencontre de toutes ces insoumises:des guérisseuses paysannes du XVI? siècle aux féministes d'aujourd'hui, en passant par les mystiques et «possédées» du XVII?, mais aussi les favorites, courtisanes ou comédiennes des XVIII? et XIX? siècles adulées comme des reines et ayant plus de pouvoir qu'elles. Sans oublier un grand nombre de femmes de toutes conditions qui trouvaient divers moyens de contourner les interdits érigés par les hommes. Une histoire à rebours des idées reçues.
Que savons-nous de la transmission des maladies ? Qu'est-ce que l'épidémiologie ? C'est l'esclavage ainsi que le système colonial qui ont créé les conditions du développement de cette science médicale au cours du XIXe siècle. Des cargaisons d'esclaves à préserver - moins par humanité que pour leur valeur économique - au réservoir presque illimité de cobayes fournis par ce commerce, cet ouvrage retrace les origines douloureuses d'une avancée médicale qui porta ses fruits dès la grande épidémie de choléra de 1856. Il raconte la naissance de l'épidémiologie dans les cales des bateaux d'esclaves, les cellules des prisons ou encore sur le front, et s'appuie sur des rapports de nombreux médecins de l'époque.
Cet atlas permet d'appréhender l'histoire des immigrations sur le temps long et les visages multiples de la France au XXI? siècle :
- Du XIX? siècle à nos jours, des ouvriers aux réfugiés politiques, des combattants coloniaux aux secondes générations : une histoire complexe et riche.
- Étudiants, travailleurs, réfugiés, ultramarins, sans-papiers, sportifs, élus : un regard neuf et global sur les immigrations d'aujourd'hui.
- Logement, éducation, intégration, religion, démographie, culture, mémoires, identités : des outils pour aller au-delà des idées reçues.
Loin des fantasmes et des non-dits, les 120 cartes et infographies de cet atlas éclairent cette question dans sa complexité et sa diversité. Un livre pour une histoire globale, entre passé et présent, pour un regard inédit sur les immigrations qui font désormais partie de notre histoire commune.
Dans cette sixième édition, l'auteur souligne la nécessité de toujours penser un monde qui repose sur les mobilités.
- Pauvreté, conflits, catastrophes environnementales, travail, études, tourisme : quels sont les facteurs réels des migrations ?
- Entre accueil et rejet, quelles sont les réponses politiques possibles : fermeture des frontières, expulsions, droit d'asile, naturalisations ?
- Si l'Europe fait face à une crise migratoire sans précédent, les enjeux des migrations dans les pays émergents sont tout aussi nombreux.
- La crise sanitaire mondiale bouleversera-t-elle la mobilité de tous et la vision de l'Autre ?
Plus de 100 cartes et infographies entièrement mises à jour éclairent les phénomènes migratoires et interrogent nombre d'idées reçues.
Après l'élection de Barack Obama, certains ont proclamé l'avènement d'une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d'un racisme structurel persistant d'autant plus sournois qu'il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l'injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l'imaginaire collectif, les institutions et les entreprises.
Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d'identité raciale? Pourquoi la simple idée d'un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vientelle à se persuader qu'en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n'est pas une question de valeur morale, mais d'exercice du pouvoir. Entretenir la légende d'une égalité universelle n'aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l'étendue du privilège blanc.
Figure phare des «Années folles», la garçonne a gravé dans l'imaginaire collectif sa silhouette androgyne et ses cheveux courts. Symbole d'une émancipation controversée, elle cristallise les tensions d'une société ébranlée par la guerre, partagée entre fièvre de liberté et retour à l'ordre moral.En nous propulsant au coeur d'une décennie fantasmée, Christine Bard analyse une révolution des représentations. Elle en saisit les déclinaisons, de l'univers de la mode à la scène lesbienne en passant par la littérature et le célèbre roman de Victor Margueritte. La garçonne incarne avec force l'ambivalence d'un monde en plein bouleversement.L'essai réunit la culture des apparences, l'histoire politique et l'histoire sociale pour mieux cerner la puissance de cette figure entre subversion et modernité.
En 2020, la mort de George Floyd, homme noir qui succombe lors de son arrestation aux cris de «I can't breathe» bouleverse le monde. En 2014 déjà, Eric Garner décédait dans les mêmes circonstances et en prononçant les mêmes paroles.Ces neuf essais pétris d'une rage calme exposent l'omniprésence du racisme aux États-Unis, qu'il soit diffus, tapi dans des détails qui n'en sont pas, ou sidérant, énorme, invraisemblable. Du marketing des poupées d'enfants à l'absence de plaque commémorant les victimes de l'esclavage, Brit Bennett désigne de façon saisissante les manifestations de ce racisme qui n'en finit pas de tuer, et qui prospère aussi sur la bonne conscience des «gentils Blancs». Portée par le désir d'aller de l'avant, elle rend hommage aux auteurs qui, de Toni Morrison à Ta-Nehisi Coates en passant par Jesmyn Ward, ouvrent la voie au changement en donnant à voir une expérience à nulle autre pareille.
Ecrire une thèse, c'est vivre sa passion pour la recherche : vrai, mais pas que.
Si certains vivent avec bonheur l'aventure du doctorat, nombreux sont ceux pour qui ces 1470 jours (moyenne) constituent un réel enfermement psychologique, physique, relationnel et professionnel. Isolement, harcèlement, précarité sont aussi le lot de ceux dont l'activité n'est considérée ni comme un emploi, ni comme des études. A la clef de ce non-statut ? souffrance, impunité et culture du silence. AC partage les témoignages de jeunes chercheurs confrontés à ces abus couverts par une impunité de longue date, éclairés par les 2000 témoignages qu'elle a recueillis via l'enquête "Vie de theses".
Réputées plus égalitaires que les matières littéraires, les disciplines scientifiques sont celles dont on attend qu'elles rétablissent l'égalité des chances entre les enfants, sans considération de leur bagage culturel ou de leur milieu social. Pourtant les filles, bonnes élèves à l'école, disparaissent des filières scientifiques à mesure qu'elles progressent dans leurs études. Valable aussi pour les jeunes issus des classes populaires ou des minorités ethno-racisées, ce constat appelle une réflexion sans fard sur la place des sciences dans notre système scolaire et dans notre société - sous peine d'en faire, avec la meilleure volonté qui soit, un vecteur de discrimination plus injuste encore.
Effet Pygmalion, autodépréciation, prophéties autoréalisatrices, menace du stéréotype : cet essai documenté explore comment, loin de la neutralité sociale qu'on leur prête, les sciences attisent les inégalités dans le cercle scolaire aussi bien que familial, mettant en jeu nos représentations à tous les niveaux. Au gré de cette enquête passionnante, l'autrice met au jour des initiatives déjà en place ou à encourager, pour avancer sur le chemin d'une égalité réelle dans le monde des sciences.
Au-delà des définitions médicales, la santé se joue d'abord dans les populations et sur les territoires. La géographie de la santé permet ainsi d'appréhender les dynamiques sanitaires et leurs enjeux à toutes les échelles, mondiale autant que locale.
- Comprendre les concepts et méthodes mobilisés :
Vulnérabilité des populations, viabilité des systèmes de soins, définition des politiques publiques...
- Définir les grandes fractures et inégalités territoriales face à l'offre de soins ou à l'accès aux traitements.
- Déterminer les défis sanitaires actuels, de la malbouffe aux épidémies.
Face à l'émergence de nouvelles maladies - impact du changement climatique, antibiorésistances... -, et alors que la planète affronte une pandémie inédite, cet atlas, richement illustré par plus de 110 cartes et documents, fait le point sur un sujet brûlant.
Annoncer, militer, célébrer, revendiquer, dénoncer...
La banderole s'infiltre partout. À la fois document et geste, on l'aperçoit dans les gradins des stades, agitée par les supporters, ou brandie par des fidèles dans des processions religieuses. Mais de Nancy à Santiago, de Londres à Gdansk, la banderole et sa puissance graphique sont surtout mises au service des villes en révolte.
Quel pouvoir peut avoir une parole silencieuse ? Comment cet instrument politique est-il mis en scène ? Quel avenir peut-on imaginer pour la banderole à l'heure où les formes de l'écrit se renouvellent ?
En explorant la plasticité incroyable des messages contestataires, Philippe Artières démontre qu'en filigrane de l'histoire de la banderole se dessine celle, captivante, des luttes sociales aux XXe et XXIe siècles.
« Vous avez le droit de me poser les questions que vous voulez, de me faire les remarques que vous voulez, il n'y a pas de tabou ici. » Depuis cinq ans, plusieurs fois par semaine, j'ai cet échange avec les spectateurs de la pièce que j'ai écrite, Djihad, qui tourne à travers toute la France, la Belgique et la Suisse, le plus souvent à l'initiative des professeurs de français. Dans des collèges, des lycées, des prisons, des salles des fêtes, je prolonge la représentation par un dialogue avec le public. Lors de ces milliers de conversations, j'en ai entendu de toutes les couleurs : un véritable arc-en-ciel de craintes, de méfiance, de préjugés, tant chez des musulmans que chez des non-musulmans, dans les deux sens. Parce que moi, musulman né en Belgique de parents marocains, je suis convaincu que ce qui compte, c'est avant tout de se parler et de s'écouter, j'ai choisi de susciter la parole, de répondre quand je le pouvais, de partager mes hésitations, parfois. Ces échanges, les voici. Cette France de mille nuances, défiances et croyances, en voici le pouls.
"Deux cent cinquante ans d'esclavage.
Quatre-vingt-dix ans de lois discriminatoires.
Soixante ans de ségrégation légale.
Trente-cinq ans d'une politique du logement raciste.
Tant que nous n'aurons pas admis notre dette morale écrasante, l'Amérique ne sera jamais unie".
Dans cet essai implacable et nécessaire qui a reçu le prestigieux George Polk Award, Ta-Nehisi Coates interpelle son pays et le somme de prendre ses responsabilités face aux erreurs du passé.
Cet ouvrage propose d'analyser les pratiques culturelles des jeunes comme ressort de bien vivre territorial dans une petite ville.La notion de bien vivre permet de questionner la qualité de ce qui est vécu, individuellement et collectivement, et les liens créés à la fois entre les habitants et à l'égard du territoire. Chef-lieu de l'Ariège, Foix se révèle être une étude de cas particulièrement intéressante par l'attention de longue date portée par les politiques publiques à la culture et à la jeunesse.Les Carnets de Territoires visent à révéler la diversité des territoires, des dynamiques d'acteurs et des enjeux de l'action publique locale, sous la forme de résultats de recherche ou d'études de terrain.
«Et dans les bas-fonds de ces quartiers, entre l'alcool et la drogue, des gens tâchaient d'élever des enfants. L'un d'eux était ma mère.»Grandir dans la pauvreté, c'est grandir sur la défensive. Né dans les quartiers pauvres de Glasgow, Darren McGarvey raconte de l'intérieur ce qu'est la vie dans la misère, comment elle ronge, détruit et étouffe sous une chape de stress permanent. Au coeur des foyers, à l'école, dans la rue, en prison, partout, la pauvreté rend malade, violent, alcoolique, accro, toxico, et il est primordial de le savoir pour comprendre la complexité du fléau. Être pauvre n'est pas le sort des paresseux ou des mauvais gestionnaires, c'est un engrenage dont il est très difficile de sortir. Mais c'est possible.Unique en son genre, phénomène au Royaume-Uni, ce témoignage est aussi un essai informé et engagé sur la possibilité d'échapper à son destin et de se réapproprier sa liberté. Fort de son histoire personnelle et de son engagement, l'auteur renvoie dos à dos les politiciens de gauche comme de droite, et remet chacun face à sa responsabilité individuelle, sans aucune complaisance.Apparenté à la fois à Hillbilly Elegy, Pourquoi êtes-vous pauvres ? et Une colère noire, ce texte percutant éclaire d'un jour cru la colère des laissés-pour-compte.
Chaque gouvernement charrie avec lui son lot de remèdes miracles pour réformer l'École : dédoublement des classes, méthode syllabique, semaine de quatre jours, réforme du baccalauréat, rétablissement de l'autorité, etc.
Pêle-mêle, on invoque les neurosciences et les évaluations internationales, le bon sens de Descartes et la pédagogie de Maria Montessori.
Afin d'y voir plus clair, Philippe Meirieu s'interroge : quels enfants voulons-nous former? Pour quel monde? Et comment faire en sorte que l'École de la République tienne sa promesse de justice et de solidarité?
On se pose tous la question : mais comment ça se passe ailleurs? École, transports, vacances, santé, politique, pollution... Les autres pays du monde ont-ils une longueur d'avance sur nous?
Alors... C'est comment l'agriculture à Chicago? C'est comment la vie politique en Norvège ou au Rwanda? Le recyclage du plastique au Kenya? La Sécu aux États-Unis? L'obésité au Japon? Le tour cycliste du Burkina Faso? Les rythmes scolaires en Corée du Sud?
Un atlas mondial pour découvrir, en plus de 60 thèmes illustrés, des questions graves, insolites, surprenantes ou amusantes.
Ne vous méprenez pas : Nicotine n'est pas un guide pour arrêter de fumer, mais une analyse minutieuse, teintée d'un génial humour noir, des mécanismes de l'addiction et des rapports ambigus que l'on peut entretenir à la cigarette.Car chaque cigarette a une fonction : elle peut être remontant ou tranquillisant, accessoire ou fétiche, instrument de communication ou objet de méditation. Parfois, elle est même tout cela à la fois.De la révélation de la première bouffée à la toute dernière clope, Gregor Hens retrace les origines de sa longue relation à la nicotine et détaille ses multiples tentatives pour s'en défaire.
Un nouvel élan de liberté sexuelle semble parcourir le monde arabe : les soulèvements populaires, l'émancipation des femmes et l'évolution des moeurs bouleversent les schémas culturels les plus rigides et les plus ancrés. C'est une autre révolution, intime et souterraine, qui s'annonce. Au Maroc, en Égypte et jusqu'au Liban, la domination masculine reste de rigueur, mais les femmes, souvent plus éduquées, gagnent plus d'argent. Des mères de famille, souvent premières gardiennes de l'ordre patriarcal, militent pour l'éducation sexuelle de leurs enfants : question de santé, mais aussi d'apprentissage du plaisir qui garantit la paix sociale. Au Caire, et dans les milieux ruraux du sud de l'Égypte, l'obsession de la virginité avant le mariage marque le pas, alors que le commerce de la lingerie explose.
La révolution sexuelle dans le monde arabe aura-t-elle lieu ? Entre l'acte et la parole, entre le poids souvent oppressant de la tradition et les nouvelles aspirations, cette enquête inédite permet d'observer au plus près les signes avant-coureurs du changement.
Les métropoles rayonnent sur des territoires de plus en plus vastes. Cette influence grandissante est ambivalente. D'un côté, elle dynamise petites villes et campagnes, au travers de ce qu'on appelle la périurbanisation.D'un autre, pour beaucoup de ménages, l'extension des aires métropolitaines s'accompagne d'un éloignement entre lieu d'emploi et résidence. Les dépenses énergétiques qui résultent des déplacements ainsi imposés précarisent certaines familles modestes.Cette question sociale est aujourd'hui centrale pour les politiques d'aménagement du territoire.Les cahiers POPSU rassemblent les connaissances produites au fil des travaux de recherche-action menés par la Plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) dans le cadre du programme «Métropoles».
Aimantes, étouffantes, négligentes, admirables... Idéalisées autant que critiquées, les mères seraient à l'origine de tous nos maux aussi bien que la source d'un amour - forcément - inconditionnel. Mais peut-on tant demander aux mères?
De Médée à Elena Ferrante, en passant par Courtney Love, Toni Morrison et Simone de Beauvoir, de l'illusion de la mère parfaite à la stigmatisation des mères célibataires, Jacqueline Rose déconstruit les mythes entourant la maternité. Dans cet essai puissant, aussi intime qu'universel, elle propose une relecture inédite et politique de cette histoire complexe - l'histoire d'une angoisse et d'un bonheur infinis.
Lucrèce le considérait comme un ami « au coeur fidèle ». Descartes en a fait une machine. Dans les mythes, il est tantôt serviteur du Mal, tantôt serviteur de Dieu. Mais de qui parle-t-on, au juste ? Du chien, bien sûr !
Depuis que les philosophes de l'Antiquité ont évoqué la question de l'âme des animaux, une vaste querelle est ouverte : faut-il ranger les chiens dans la catégorie des choses, ou dans celle des personnes ? Si le code napoléonien de 1804 indiquait que le canis familiaris n'était ni plus ni moins qu'une table, une loi a permis, en 2015, de faire reconnaître sa dimension affective. Alors, le chien est-il enfin devenu quelqu'un ?
De la pratique de la vivisection au voyage de Laïka dans l'espace en passant par l'anthropocentrisme religieux, cette longue bataille pour la reconnaissance d'une « personne animale » mérite bien une histoire.
Enquête sociologique menée auprès d'anciens détenus, de détenus et de proches de détenus sur le maintien des liens avec les proches et la famille, pendant une incarcération de courte ou de longue durée, du début de la peine à la période de réinsertion.
Alors que la jupe a longtemps été subie et vécue comme l'attribut d'une féminité imposée, elle est aujourd'hui reconquise par les femmes, mais aussi par les hommes.
Symbole des stéréotypes de genre pour les uns, symbole d'une libération nouvelle pour les autres. Le Girl Power, Ni putes ni soumises, le Printemps de la jupe et du respect sont autant de manifestations d'une mutation à l'oeuvre : la jupe est-elle forcément le signe de la soumission à l'ordre masculin ? Pour résister à la stigmatisation et au sexisme, pourquoi certaines filles choisissent-elles la jupe, et d'autres le pantalon ? Que penser des pressions diverses pour contrôler, voire réglementer le vêtement à l'école, au travail ou dans l'espace public? Et que dire de la jupe pour homme? Provocation pure et simple, ou désir d'égalité entre les sexes ? Identités, transgressions, résistances...
La jupe est à l'évidence au coeur des débats sur les identités de genre. Vêtus d'un tailleur, d'une mini, d'une jupe punk ou d'un kilt, les enfants et petits-enfants de Mai 68, garçons et filles, qu'ils soient hétéros, homosexuels ou transgenres, réinventent le port de la jupe, pour séduire, provoquer, pour cacher ou pour montrer...