Un éclairage à contre-courant sur les questions internationales qui agitent le débat public.
Tel un virus, les idées reçues circulent largement et rapidement. Nous pouvons tous être contaminés, parfois sans en être conscients. Elles ont l'apparence de l'évidence, mais elles masquent la réalité.
En interrogeant les idées reçues les plus répandues concernant les relations internationales et la géopolitique, Pascal Boniface remet les réalités du monde contemporain en perspective. Grâce à une vision globale et un sens de la pédagogie, il déconstruit les jugements à l'emporte-pièce, qui ne résistent pas à un examen scrupuleux des rivalités géopolitiques.
Cette édition 2023 apporte des éclairages supplémentaires sur la guerre en Ukraine, l'indépendance stratégique de l'Europe, les enjeux du changement climatique ou encore l'impact de la révolution numérique sur notre société.
« Le patriarcat a toujours associé l'amour à une affaire de femmes, vulgaire besogne indigne d'intérêt. Il n'a prêté aucune importance au fait que les femmes étaient en train d'échouer dans leur apprentissage de l'amour car les hommes sexistes ont été les premiers à vouloir substituer à l'amour le soin de l'autre, au respect, la soumission. Nous n'avions pas besoin d'un mouvement féministe pour nous apprendre que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de se soucier des relations avec autrui, des liens qui nous unissent et du collectif. Le patriarcat nous forme à ce rôle. Mais nous avons besoin d'un mouvement féministe pour nous rappeler infatigablement que l'amour n'a pas sa place dans un contexte de domination, et que l'amour que nous cherchons demeurera introuvable tant que nous ne serons pas libérées de nos chaînes. » Communion rend compte de ce combat pour connaître l'amour. Là où All About Love était une discussion d'ordre général sur le sens et la pratique de l'amour dans nos vies, Communion s'intéresse plus spécifiquement au rapport des femmes à l'amour. Analysant sa propre quête de l'amour véritable, bell hooks, intime et visionnaire, observe comment la vie des femmes a été chamboulée en profondeur par les avancées du mouvement féministe, sans qu'il soit certain que les libertés nouvellement acquises aient changé la nature de nos relations amoureuses. Les témoignages de sagesse des femmes au mitan de leur vie, découvrant que le secret de notre quête amoureuse est d'abord à trouver dans l'amour de soi, nous lancent à toutes - mères, filles, soeurs, amies et amantes de toutes les générations - le défi de redonner à l'amour la noble et juste place qui lui revient.
« Convaincant et libérateur... À la fois histoire et manifeste féministes, confession personnelle, ouvrage d'inspiration new age et ode à l'amour authentique... On en sort avec la vision exaltante d'un monde dans lequel le pouvoir de l'amour peut supplanter l'amour du pouvoir. » Time Out New York « Quand bell hooks, écrivaine exacte et diseuse de vérités, nous fait le cadeau d'un nouveau livre, j'aime être à la première heure devant la porte des librairies. » Maya Angelou
À travers une question simple et percutante, Eddy Chevalier sonde la société américaine en rebroussant le chemin de l'histoire. Mouvement Black Lives Matter, femmes noires, ségrégation, esclavage : comment et pourquoi l'Amérique a-t-elle toujours mis les Noirs de côté ? L'auteur démythifie les symboles américains, postule une âme blanche de l'Amérique et ausculte autant sa société que ses phénomènes culturels littéraires et cinématographiques.
Du scandale provoqué par la publication de Peyton Place en 1956 ) l'émergence des héros noirs de Black Panther en 2018, Eddy Chevalier dresse un panorama aux juxtapositions inédites - La Petite Sirène, Toni Morrison, Jordan Peele - pour une redécouverte de l'Amérique, entre histoire, société et patrimoine culturel.
Traduit de l'anglo-américain, le concept de genre s'est progressivement imposé en France au cours des quinze dernières années. Il recouvre désormais un corpus incluant d'autres concepts qui l'ont précédé, tels que « rapports sociaux de sexe » ou « domination masculine ». L'objectif de ce manuel est de mieux cerner la polysémie du genre et d'introduire aux recherches prolifiques qui sont rassemblées sous sa bannière.
Tous les travaux de la sociologie du genre ont en commun une problématique : la construction sociale de la différence hiérarchisée des sexes et/ou des sexualités ; une histoire, commencée dans les années 1970, ancrée dans une critique féministe de la sociologie de l'époque qui voyait dans la classe sociale le seul clivage pertinent pour analyser les relations sociales ; une ambition : faire la preuve, enquête après enquête, de la transversalité des rapports de sexe et de sexualité dans le monde social, et convaincre de la nécessité de leur prise en compte dans l'élaboration de n'importe quel objet sociologique.
Passant en revue plus de deux cents ans de pensée féministe, ce titre audacieux propose une lecture du mouvement à la lumière d'éclairages philosophiques. Parmi les figures bien connues des bibliothèques françaises, on retrouve bien sûr Simone de Beauvoir, mais aussi Michel Foucault, Pascal ou Hubertine Auclert. Carol Hay revient sur la diversité des courants féministes, passés et actuels, leurs origines, leurs idées clés, et démêle leurs débats les plus récents, proposant des pistes de réflexion autour des questions fondamentales que sont l'origine des rôles genrés ou les liens entre le sexisme et d'autres formes d'oppression. À une époque où le mot féminisme déclenche toutes sortes de réactions, souvent contradictoires et mal informées, la philosophe donne à lire un examen clair et inspirant de ce que signifie être féministe aujourd'hui, sans se contenter d'analyses conceptuels mais proposant aussi des solutions à notre portée pour rendre les sociétés plus justes.
Carol Hay est professeure de philosophie à l'université du Massachusetts Lowell (USA), spécialiste de l'éthique kantienne et de l'étude du féminisme dans la tradition politique libérale. Elle est l'auteure entre autres du titre de philosophie politique primé Kantianism, Liberalism, and Feminism : Resisting Oppression. Elle écrit régulièrement pour le New York Times et le Boston Globe.
Depuis la fin du XIXe siècle, la famille soutient (idéalement) le développement personnel de chacun de ses membres, tout en contribuant à la reproduction des inégalités sociales. Dans cette 7e édition actualisée, ce long processus est schématisé en trois étapes :
- Jusqu'aux années 1960, la famille moderne un s'est imposée avec le mariage amoureux, une grande division du travail entre les sexes, le repli sur le bonheur familial, et le soutien de l'État-providence.
- À partir des années 1960, la famille moderne deux est apparue, avec le droit au divorce, la reconnaissance de nouvelles formes familiales, l'individualisation croissante de la femme et de l'enfant, ainsi que le maintien de la domination masculine visible dans les violences conjugales et du primat de l'engagement professionnel des hommes.
- Depuis le XXIe siècle, naissent des familles modernes trois, caractérisées par une critique du couple hétérosexuel, une déconnexion entre vie conjugale et vie parentale, une ouverture à de nouveaux membres (amis, animaux familiers).
L'existence des femmes de lettres dans la littérature française, jusque dans les années 1950, est soumise à ce type de questions : peut-on définir une « littérature féminine » ? Existe-t-il un langage propre aux femmes ? Comment se situe une femme écrivain à l'intérieur de la représentation collective d'une pratique, d'un métier qui ne s'énonce pas au féminin ? Cet essai d'histoire littéraire rompt avec l'image galvaudée de « l'écriture femme », montrant que l'écriture n'a pas de sexe mais que la situation sociale des femmes a entravé l'épanouissement de leur création littéraire.
Pourquoi les femmes sont-elles restées en marge de l'histoire littéraire, oubliées des manuels, des éditeurs, classées sous des prénoms, des pseudonymes masculins ou des patronymes conjugaux qu'on leur reprochait de déshonorer par leurs publications ? En invitant à lire des oeuvres d'écrivaines françaises du Moyen Âge au XXe siècle, en leur restituant la force de leur engagement, de leur volonté et de leur originalité, l'autrice montre qu'on peut aborder cette littérature selon une perspective différente de celle qui prône une image de la femme, un mythe de la féminité ou la vision d'une totalité femme.
La pandémie de Covid-19 a mis en évidence à quel point les processus de propagation affectent nos vies en profondeur. Mais elle révèle également l'existence conjointe d'une propagation d'un tout autre ordre : celle des informations, des consignes, des données, des rumeurs. Si ce paradigme de la propagation est déjà utilisé dans de nombreuses disciplines (des sciences naturelles ou sociales), il n'a cependant pas obtenu un statut spécifique.
Cet ouvrage, en faisant le tour d'horizon de tous les travaux qui adoptent ce point de vue, a pour ambition de montrer la fécondité d'une approche des sociétés sous l'angle de la propagation, à côté de l'analyse traditionnelle des structures sociales et des préférences individuelles.
En s'appuyant sur les méthodes du Big Data offertes par le numérique et la traçabilité généralisée de nos comportements, il propose une nouvelle façon de quantifier le social, comme processus de propagation, et non plus seulement à partir des recensements et des sondages. Cette première théorie sociale de la propagation, illustrée par de nombreux exemples (coronavirus et réseaux sociaux, ligue du Lol, mème Pepe the frog, MeToo, etc.) propose ainsi aux étudiants, aux chercheurs mais aussi aux décideurs et au public cultivé une nouvelle grille de lecture de la société : celle où l'individu est parcouru par des propagations diverses et variées qui vont l'habiter et le construire.
ECOUTEZ Dominique BOULLIER, invité de TV5 MONDE : 7 jours sur la planète Japon, premier manga créé par une intelligence artificielle :
(replay à partir de 12'14) : https://revoir.tv5monde.com/toutes-les-videos/info-societe/7-jours-sur-la-planete-afghanistan-iran-suisse-haute-mer-liberia-manga
Comment la société construit-elle les individus ? Quels sont les processus sociaux à travers lesquels nous devenons ce que nous sommes ? C'est toute la question de la socialisation.
Cet ouvrage en dresse un panorama d'ensemble, des écrits des fondateurs de la discipline aux recherches les plus récentes, et propose une grille d'analyse de la façon dont la société nous forme et nous transforme.
L'auteure montre comment, au fil du cycle de vie, s'articulent les actions socialisatrices respectives de la famille (et à travers elles de la structure sociale et des rapports sociaux de sexe), des professionnels de l'éducation et des normes éducatives, de l'école, des groupes de pairs, de la vie en couple, du travail, du passage par diverses institutions ou de la participation à diverses interactions.
Chacun pourra ainsi mieux mesurer la puissance des processus de socialisation, et leurs enjeux.
L'usage du terme « race » en sciences sociales se démarque très fortement de son acception dans l'idéologie raciste et est mobilisé pour penser les rapports sociaux : la race est définie comme une construction sociale et non une donnée naturelle et immuable, mais une production sociale historiquement située, et mouvante . L'ouvrage met en évidence le fait que des groupes sociaux sont racisés, c'est-à-dire placés en position subordonnée ou privilégiée dans de nombreux domaines sociaux, juridiques, politiques, économiques.
Il mobilise le concept d'intersectionnalité forgé à la fin des années 1980 qui désigne l'interaction entre les identités raciales et celles que dessinent la classe, la religion, le genre, l'âge, la manière dont elles se cumulent ou parfois se compensent.
Dans un premier temps l'ouvrage revient sur l'histoire du concept, de ses premiers usages, et de l'utilisation de la race en tanyt que construction sociale et non de réalité biologique. Puis est abordé le concept de race par ses controverses. Pour finir, l'ouvrage analyse ce que la race comme objet d'analyse fait à la sociologie comme analyse des faits et rapports sociaux.
Qui sont ces femmes et ces hommes qui ont pour mandat de poursuivre et de juger leurs concitoyens ? Fonctionnaires atypiques, les magistrat.es sont au coeur de nombreux débats, au sein d'une société en demande perpétuelle de justice mais connaissant très mal ceux et celles qui en sont les acteurs principaux. Craints par les citoyens comme par les élites - politiques ou économiques -, ils sont omniprésents dans la fiction comme dans l'espace médiatique, mais n'en restent pas moins l'objet de malentendus et d'incompréhensions.
L'intérêt de cet ouvrage est de proposer de manière inédite une analyse du corps de la magistrature et de sa morphologie dans son ensemble. Comment la magistrature s'est-elle construite au XXe siècle pour former le corps que l'on connaît aujourd'hui ? Qui sont les magistrat.es et quelles sont leurs origines ? Comment se différencient leurs carrières ? Dans quelles conditions se déroulent leurs activités au quotidien ? L'ouvrage permet de revenir sur des débats récurrents qui agitent la profession, et bien au-delà : la question de l'origine sociale et de la formation des membres du corps, l'enjeu de sa féminisation, les conditions de travail vécues, les perceptions du « corporatisme » des magistrats.
Cette enquête fouillée croise de multiples sources et s'appuie sur une bibliographie exhaustive des études sur la justice et la haute fonction publique, ainsi que sur une connaissance fine de l'histoire du corps et de son fonctionnement contemporain.
Cet ouvrage, désormais un classique, permet de découvrir les auteurs et les textes fondateurs de la sociologie qui ne s'affirme comme discipline constituée et autonome qu'à la fin du XIXe siècle. Il est d'abord consacré à la façon dont le « vivre ensemble » a été analysé par les penseurs et philosophes de l'Antiquité jusqu'au siècle des Lumières. Il analyse ensuite l'émergence de la thématique socialiste et des différentes écoles sociologiques qui se développent au XIXe siècle. Enfin, il présente deux auteurs majeurs : Émile Durkheim et Max Weber.
La présente édition a été mise à jour et revue, compte tenu notamment des avancées historiographiques récentes. Une suite chronologique et thématique est proposée dans l'ouvrage du même auteur intitulé : Histoire des idées sociologiques. De Parsons aux contemporains.
Ce manuel propose un apprentissage guidé pour être en mesure de réaliser une enquête, par questionnaires et entretiens de qualité, dans le cadre des études en sciences sociales. Avec cet ouvrage à la fois complet et accessible, construit en quatre parties, « Préparer », « Questionner », « Récolter », « Analyser », vous avancerez pas à pas dans l'enquête, en apprenant successivement :
- à choisir une stratégie et définir les contenus ;
- élaborer les questions d'entretien ou de questionnaire ;
- tirer parti des données recueillies.
Les exposés de chaque chapitre présentent la méthode de l'enquête. Ils sont immédiatement suivis d'exercices d'application concrète de niveaux de difficulté variée, avec leurs corrigés détaillés permettant de s'approprier la méthode, d'acquérir des savoir-faire, de réfléchir sur ses pratiques et de disposer de modèles utilisables.
De la discussion politique à la manifestation de rue, du vote à la consommation engagée, de la grève des urnes à celle de l'impôt ou à l'Internet militant, cet ouvrage porte un regard novateur sur une question centrale en démocratie : la participation politique. Une participation foisonnante, multiforme, contournant les canaux institutionnels, débordant les frontières de l'État nation, mais toujours inégalitaire. Il présente les grands modèles explicatifs et leurs applications concrètes, les auteurs marquants, les concepts clés de la sociologie politique contemporaine, tant française qu'étrangère, ainsi que les principaux débats qui la traversent.
S'appuyant sur les grandes enquêtes tant hexagonales (Cevipof) qu'internationales (ESS, Enquêtes valeurs, ISSP) depuis les années 60, l'auteur resitue le cas français dans une perspective historique, comparative et interdisciplinaire.
Autant d'atouts qui font de ce livre un outil indispensable pour penser la redéfinition des frontières du politique, et la référence pour aborder la crise de la représentation que traversent toutes les démocraties occidentales.
Contrairement à une légende tenace, la « punition » à l'école est fréquente, et ce livre en donne les vrais chiffres, impressionnants. L'inflation punitive entraîne plus de difficultés - voire de violence - qu'elle n'en résout. Il faut d'autres solutions pour une discipline réelle, respectueuse de tous et de toutes dans les écoles, les collèges et les lycées. C'est vrai au niveau de l'établissement, mais aussi de la classe elle-même. Or les enseignants sont particulièrement démunis, manquant totalement de formation à cet égard.
Ce livre présente des solutions alternatives, qui ne se veulent pas modèles universels, mais qui ont été réellement expérimentées sur des terrains parfois difficiles : pédagogie coopérative, discipline positive, approche de Palo Alto, développement des compétences psychosociales, Communication NonViolente, justice restaurative.
Éric DEBARBIEUX dirige cet ouvrage qui, outre sa contribution, réunit celles de : Armelle MARTIN, Benjamin MOIGNARD, Marie QUARTIER, Béatrice SABATÉ, Sandrine SANCHEZ-LAMÉTAIRIE, Catherine SCHMIDER, Hélène VAN DIJK.
La population âgée change de visage. Les « vieillards » d'autrefois sont devenus des « retraités ». L'image des jeunes « seniors » pleins de vitalité, mais exclus précocement de l'emploi cohabite avec celle des « personnes âgées dépendantes », cibles des politiques sociales.
Face aux réalités mouvantes et complexes de la vieillesse, le regard sociologique se révèle très précieux. L'auteur explore ici la manière dont cet âge de la vie s'est trouvé mis en forme dans les sociétés occidentales, en mettant l'accent sur le rôle joué par les politiques publiques. Synthétisant ensuite les données de nombreuses enquêtes, il dresse le portrait de la population âgée, insistant sur son hétérogénéité. Il éclaire, enfin, le processus et l'expérience du vieillissement individuel après la retraite.
Ce manuel présente de façon concrète les différentes étapes permettant de mener à bien un entretien compréhensif et d'élaborer un cadre d'interprétation. La démarche consiste à s'appuyer sur les catégories de pensée des informateurs, tant pour conduire les entretiens de façon efficace que pour formuler des hypothèses. Elle peut s'appliquer au-delà de l'entretien en face à face, dans les nouveaux espaces d'enquête offerts par Internet. Jusqu'où et comment est-il possible de théoriser en partant du terrain ? Cette 4e édition expose les apports les plus récents sur cette question cruciale.
Cette 6e édition, totalement réactualisée, d'un manuel devenu « la » référence sur le monde de l'école, des élèves et des enseignants, explore le domaine de manière systématique et objective, et sous des aspects divers : place de l'école dans la société (politiques scolaires, inégalités de carrière, enjeux de la réussite scolaire, évolution des analyses théoriques), mais aussi acteurs et pratiques (profession enseignante, programmes, pratiques éducatives des familles, métiers d'élève).
L'ouvrage propose ainsi de nombreux éléments sur les effets des politiques éducatives, la construction et les effets de ségrégation scolaire, ou encore les changements introduits par le renouvellement des enseignants et des élèves eux-mêmes. Les auteurs rendent compte de la profusion et de la diversité des recherches conduites ces dernières années dans ce champ qui demeure l'un des plus riches de la sociologie, en prise directe avec l'actualité et les préoccupations des familles, des enseignants et des élèves.
Ce manuel exhaustif intéressera les étudiants en sciences sociales, en sciences de l'éducation, les enseignants, les responsables des politiques éducatives et des associations de parents d'élèves.
Les recherches dans le domaine de la santé recourent de plus en plus fréquemment à des approches qualitatives visant à comprendre des phénomènes sociaux, tels que des représentations, des pratiques, des organisations ou des politiques, à partir de l'étude de discours, d'actions et d'interactions. La connaissance y est envisagée comme une construction, liée à des approches théoriques et empiriques rigoureuses. Leur enseignement a donc un rôle essentiel à jouer dans le développement actuel de la recherche en santé.
Ce manuel est à la fois théorique et pratique. Il rappelle l'ancrage historique et disciplinaire des recherches qualitatives en santé et présente ensuite les méthodes de recherche qualitative en exposant leurs fondements, leurs principes, leurs outils et leurs pratiques appliqués à la santé. Il aborde également des questions centrales pour les recherches en santé : les enjeux éthiques, l'interdisciplinarité, les recherches participatives ou encore les manières d'écrire un protocole et de publier ses résultats. Enfin, il illustre la mise en oeuvre de ces méthodes à travers des exemples détaillés de recherches qualitatives en santé menées dans différents domaines et selon des approches variées. Il donne ainsi les moyens d'élaborer, selon son niveau, un travail de recherche qualitative.
La jeunesse est une catégorie aux contours incertains. À quel âge débute-t-elle, à quel âge finit-elle ? La sociologie montre que la jeunesse est avant tout un passage dont les frontières et la définition ont évolué au cours de l'histoire et se modulent selon les situations sociales.
L'affaiblissement des rites de passage, l'allongement des transitions professionnelles et la prolongation du temps des expériences qui tendent à repousser toujours plus tard l'accès à un plein statut adulte font que la jeunesse se décompose désormais en plusieurs phases - de l'adolescence au statut de jeune adulte - que ce livre tente de décrire.
Devenu un « classique » du sujet depuis sa parution initiale en 1991, l'ouvrage repère et explique les évolutions significatives entraînées par ce mouvement général de recomposition sociale que la jeunesse subit parfois douloureusement.
Cette 7e édition actualise les travaux récents sur l'entrée dans la vie adulte, les valeurs des jeunes, les comportements sexuels et la culture adolescente.
Cet ouvrage de référence dresse le seul panorama complet des grandes théories de la communication et offre un tableau précis des travaux et réflexions motivés par l'évolution des technologies et des pratiques. Il met en évidence l'apport majeur de la sociologie dans la compréhension de la communication et des médias sur les plans organisationnels, identitaires, culturels, politiques et symboliques.
Revenant sur plus d'un siècle d'approche sociologique de la communication, il aborde : le déterminisme technologique, les courants critiques et empiriques, la sociologie de la domination et de la réception, les liens entre sémiologie/sémiotique et sociologie, les professions et logiques de production, le journalisme et la construction de l'opinion publique, les théories de l'espace public. Enfin, il défend l'intérêt d'une ouverture plus affirmée sur les Cultural Studies et propose la constitution d'une nouvelle sociologie des médias.
Outil pédagogique, mais aussi ouvrage de réflexion, cette nouvelle édition enrichie vient compléter l'analyse du « supermédia » Internet et ses implications sociales et politiques, tout en répertoriant ses mutations.
Connaître l'histoire des pensées sociologiques est une étape essentielle pour tous ceux qui souhaitent aborder cette vaste discipline qu'est la sociologie. C'est en se familiarisant avec les modèles scientifiques et les théories concurrentes que l'on peut saisir l'originalité des discours sur le social et dépasser les clivages caricaturaux ou leurs apparentes contradictions : individu vs société, autonomie des acteurs vs déterminisme des structures sociales, prétention des sociologues à l'objectivité vs reconnaissance de la subjectivité des connaissances, visée critique ou émancipatoire des pensées scientifiques vs visée pratique et utile.
Le présent ouvrage, véritable référence depuis sa première édition, dresse le panorama des grandes pensées qui ont fondé la sociologie et des débats sur leur actualité. Il est en cela guidé par plusieurs démarches : une présentation détaillée des auteurs, des analyses et des outils qu'ils ont conçus ; un retour aux textes originaux ; une trame historique et un regroupement par familles de pensée afin de situer les principaux courants théoriques et les débats récents.
Cette nouvelle édition a été complétée d'une présentation des principales évolutions de la sociologie au XXIe siècle.
Cet ouvrage répond à deux questions indissociables : à quoi servent les enquêtes par questionnaire ? Comment produire de « bons chiffres » ?
Grâce à de nombreuses enquêtes, il permet d'acquérir une double compétence : d'une part, celle de la sociologie explicative, avec la recherche des déterminants sociaux des comportements ; d'autre part, celle des règles de la formulation des questions, le choix de l'échantillon, le codage et surtout les principes de lecture des tableaux statistiques. Tous ces actes mêlent réflexion théorique sur l'objet étudié et décision empirique. Et ce sont ces allers et retours entre les deux niveaux qui forment le raisonnement sociologique.
Réactualisé dans cette 5e édition, l'ouvrage s'adresse aux étudiants en sciences sociales, aux chargés d'études, aux travailleurs sociaux et aux cadres des collectivités locales.
Etude historique, littéraire et philosophique de l'humanisme en Occident, puisant sa réflexion dans la culture antique et les trois monothéismes.