La traduction française de ce premier traité de stratégie au monde, écrit il y a plus de 2 500 ans par le sage Sun Tzu, accompagnée de calligraphies en pleine page. Ce traité militaire dépasse la seule application guerrière et apporte des conseils pour régler ses différents du quotidien, apaiser les tensions psychologiques ou les relations professionnelles.
NOUVEAUT Lettres / Sciences humaines ????????????????
Prsentation de l'ouvrage Les chapitres : ils forment un rcit, reprenant les grands thmes et les chronologies (dmographie, production, institutions, culture...).
L'atelier de l'historien : le lecteur dcouvre la manire de travailler de l'historien. Cet atelier met en lumire les sources historiques et les dbats d'historiens que la priode a engendrs. Un atout majeur.
Les annexes : indispensables pour comprendre le travail de l'historien, elles reprennent les repres chronologiques, les notices biographiques, la bibliographie par chapitre, la table des rfrences iconographiques, les sources des textes, cartes et graphiques et l'index.
Prsentation de l'auteur Pierre-Yves Beaurepaire est professeur d'histoire moderne l'Universit de Sophia-Antipolis. Directeur du centre de la mditerrane moderne et contemporaine, il coordonne depuis 2009 le programme CITERE (Circulation, Territoires et Rseaux en Europe de l'ge classique aux Lumires).
Points forts - La nouvelle collection de rfrence sur l'Histoire de France - Plus de 30 000 exemplaires vendus de la version prestige - Dans la mme collection ???????????????????????????????????????????????????
Aimez-vous le vert ? À cette question les réponses sont partagées. En Europe, une personne sur six environ a le vert pour couleur préférée ; mais il s'en trouve presque autant pour détester le vert, tant chez les hommes que chez les femmes. Le vert est une couleur ambivalente, sinon ambiguë : symbole de vie, de sève, de chance et d'espérance d'un côté, il est de l'autre associé au poison, au malheur, au Diable et à ses créatures. Le livre de Michel Pastoureau retrace la longue histoire sociale, artistique et symbolique du vert dans les sociétés européennes, de la Grèce antique jusqu'à nos jours. Il souligne combien cette couleur qui a longtemps été difficile à fabriquer, et plus encore à fixer, n'est pas seulement celle de la végétation, mais aussi et surtout celle du Destin. Chimiquement instable, le vert a symboliquement été associé à tout ce qui était instable : l'enfance, l'amour, la chance, le jeu, le hasard, l'argent. Ce n'est qu'à l'époque romantique qu'il est définitivement devenu la couleur de la nature, puis celle de la santé, de l'hygiène et enfin de l'écologie. Aujourd'hui, l'Occident lui confie l'impossible mission de sauver la planète.
L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les grecs et les romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'oeil : c'est une couleur barbare.
Or aujourd'hui, partout en europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).
L'ouvrage de michel pastoureau raconte l'histoire de ce renversement. en mettant l'accent sur les pratiques sociales de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques.
Puis il suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du moyen age et de l'époque moderne. il insiste notamment sur les enjeux esthétiques, moraux et religieux liés à cette couleur, du xiie au xviiie siècle. enfin il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir.
Parler du bleu c'est nécessairement être conduit à parler aussi des autres couleurs.
Celles-ci ne sont donc pas absentes du livre : le vert et le noir, auxquels le bleu fut parfois assimilé ; le blanc et le jaune, auxquels il a fréquemment été associé ou opposé ; et surtout le rouge, son contraire, son complice et son rival depuis le moyen age.
Fernand de Magellan, grand navigateur portugais du XVIe siècle, a une intuition géniale : on doit pouvoir contourner la barrière de l'Amérique et percer le passage du détroit antarctique pour rejoindre les très convoitées îles aux épices, les Moluques. Persuasif, il gagne la confiance du roi d'Espagne, Charles Quint, obtient cinq navires en piteux état, embarque une cohorte cosmopolite de 237 hommes et lève l'ancre le 20 septembre 1519. Tempêtes, mutineries, tensions à bord, épreuve du froid jalonneront l'épopée de ces navires.
Magellan passe dans l'étroit boyau du détroit qui porte désormais son nom, et sort enfin de l'enfer pour entrer dans cet océan inconnu qu'il baptisera Pacifique.
Il mourra victorieux 150 jours plus tard, dans l'eau tiède d'un récif des Philippines, percé de flèches, avant d'avoir rejoint le sud de l'Espagne.
Publié huit ans après les autres, en 1588, le Troisième Livre donne corps au travail de réflexion caractéristique de l'essai, latent jusqu'alors dans l'armature des chapitres : la pensée présente se situe par rapport à l'écrit du passé et, sans le désavouer, le remet en question.
Dès lors, et jusqu'à sa mort en 1592, Montaigne conduit ses investigations à partir de traces antérieures, par retours, croisements ou ramifications de " routes par ailleurs ". Sur l'Exemplaire de Bordeaux, document autographe d'une future édition, il inscrit méthodiquement les additions marginales à incorporer, et les marques du " langage coupé " qu'il invente pour accentuer les articulations insolites des propos.
Il textualise ainsi son dialogue intérieur et en ratifie les doutes aussi bien que les plus énergiques témoignages, à l'adresse d'un lecteur qui, selon la formule de Jean-Yves Pouilloux, voudrait avec lui " commencer à penser véritablement ".
Les chapitres : ils forment un récit, reprenant les grands thèmes et les chronologies (démographie, production, institutions, culture.).
L'atelier de l'historien : le lecteur découvre la manière de travailler de l'historien. Cet atelier met en lumière les sources historiques et les débats d'historiens que la période a engendrés. Un atout majeur.
Les annexes : indispensables pour comprendre le travail de l'historien, elles reprennent les repères chronologiques, les notices biographiques, la bibliographie par chapitre, la table des références iconographiques, les sources des textes, cartes et graphiques et l'index.
Parcourant le monde à travers de magnifiques cartes de toutes provenances et de toutes époques, l'écrivain de voyage Francisca Mattéoli raconte une vingtaine d'histoires étonnantes sur la géographie des lieux pour comprendre comment les endroits les plus magiques de la planète ont été révélés au plus grand nombre. De la route 66 avec les premiers colons, en passant par la découverte tardive de Petra ou des Maldives, c'est un voyage dans le temps et dans l'espace pour mieux appréhender le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui et la place que nous y avons.
Pour la première fois, ici, le grand philosophe c.
G. jung explique lui-même au profane ce qui a été sa contribution majeure à la connaissance de l'esprit humain : sa théorie des symboles.
Ce livre est né d'un rêve de jung. mais il fallut encore que john freeman - qui nous rapporte ce rêve dans son introduction - persuadât le philosophe qu'il pouvait, qu'il devait exposer ses découvertes à un large public, même peu instruit des questions psychologiques.
Jung avait 83 ans quand il établit le plan complet de ce livre et demanda à quatre de ses disciples les plus proches d'en traiter chacun une partie. il consacra les derniers mois de sa vie à revoir l'ensemble et à rédiger le chapitre qu'il s'était lui-même assigné. il y mit le point final dix jours avant sa mort.
A travers cet ouvrage, jung insiste sur un fait capital : l'homme ne peut s'accomplir que s'il a une connaissance consentie de sa vie inconsciente, par l'intermédiaire de ses rêves et de leurs symboles.
Chaque rêve est un message qui s'adresse directement et personnellement au rêveur; il utilise des symboles communs à l'humanité, mais toujours d'une manière différente pour chacun, et il ne peut être interprété qu'à l'aide d'un "code" individuel.
Plus de 500 illustrations fournissent un commentaire visuel de la pensée de jung. elles montrent la nature et le fonctionnement des rêves, elles explorent la signification symbolique de l'art moderne et révèlent le sens psychologique des expériences de la vie quotidienne.
Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres.
On y voit naître, au rythme des enceintes successives, l'éclairage public, l'enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses des cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des «branchés», on assiste aux migrations de la mode, à l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, de Rubempré et de l'autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau ou d'Anna Karina.
Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l'art d'empiler les magiques pavés, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloître Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, à Belleville en mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, démontrant chaque fois - et plaignons ceux qui croient la série close - la force de rupture de Paris.
Des Gaulois à aujourd'hui, ce livre retrace l'histoire politique, économique, sociale et culturelle de la France dans des textes synthétiques et amusants, en insistant sur les erreurs commises par certains grands hommeou le ridicule de certaines situations.
Plus de huit siècles d'histoire découpés en 27 chapitres, enrichis chacun d'une chronologie et d'un lexique des noms des personnages rencontrés. Les textes, truffés de jeux de mots évocateurs et amusants, sont accompagnés de citations souvent humoristiques et d'encadrés sur la vie quotidienne de nos ancêtres.
Une découverte de la grande histoire de France à travers ses moments clés mais aussi des anecdotes, révélant des façons de voir et de se comporter qui aujourd'hui, rétrospectivement, nous paraissent drôles ou ridicules.
Parler de racisme, c'est parler d'une histoire-monde, celle de la xénophobie, de l'antisémitisme, des préjugés, de l'esclavage ou celle de la ségrégation. Mais c'est aussi parler d'images : la caricature, les objets, l'affiche politique ou de propagande, la publicité ou le tract, la photographie ou la peinture... Nombreux sont les supports qui ont véhiculé la représentation de l'« autre » comme un être inférieur, stigmatisé dans sa différence, que celle-ci soit ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle. Ils relèvent d'une culture visuelle qui a contribué pendant des siècles à façonner des relations tronquées, marquées par une violence pouvant aller jusqu'à l'extermination ou au génocide. En analysant près de 250 images, l'historien Pascal Blanchard et l'anthropobiologiste Gilles Boëtsch décryptent les différentes strates de cette haine de l'autre dans une perspective à la fois historique, culturelle et thématique. Car comprendre la construction de ce discours racial sur le temps long, c'est participer à sa déconstruction. Les auteurs donnent aussi la parole à une quinzaine de personnalités : chacune livre ici un éclairage à hauteur de sa propre expérience, de ses convictions et de ses engagements. Une saisissante histoire visuelle et mondiale du racisme pour en maîtriser désormais tous les codes et représentations.
Encombrement des espaces, netteté de la peau, intimité sensible, les critères anciens du propre et du sale ne sont plus ceux d'aujourd'hui. Des faits apparemment identiques ne déclenchent au fil du temps ni les mêmes appréciations ni les mêmes réactions : la transpiration collant à la peau, le cheveu supportant la vermine, l'odeur émanant des corps. La propreté de nos pères, celle de l'Europe classique par exemple, n'était pas la nôtre : elle pouvait exister sans le recours à l'eau, en favorisant quasi exclusivement l'apparence extérieure, l'habit. L'histoire du propre et du sale est ainsi celle d'un lent raffinement. Elle montre comment se fabriquent les seuils du goût et du dégoût. Leurs différences avec les nôtres réveillent la conscience de notre propre sensibilité. Cette histoire est aussi davantage. Elle montre encore comment s'enracinent au plus près des repères corporels, des différences marquantes entre les groupes sociaux. La dentelle blanche de l'aristocrate du Grand Siècle n'a aucun rapport avec le chanvre écru du laboureur. Non que cette différence soit celle de l'ustensile ou de l'accessoire. Elle est d'abord celle du corps. Elle révèle combien la distance sociale, devenue abîme, tient au sentiment de ne pas avoir le même corps. Cette histoire enfin plonge au coeur de la sensibilité culturelle. Le propre et le sale orchestrent un ordre immédiat du monde. Avec leurs changements temporels bascule, tout simplement, l'horizon des matérialités.
Qu'ils soient joueurs ou hautains, contemplatifs ou curieux, qu'ils ronronnent de plaisir ou aient le poil hérissé, qu'ils soient assoupis ou prêts à bondir sur leur proie, les chats rassemblés dans ce recueil séduiront les amoureux de la gent féline.
Kwong Kuen Shan, artiste chinoise, présente ici ses plus belles aquarelles. Élégantes et intemporelles, elles sont associées à des proverbes asiatiques, des extraits de poèmes de la dynastie Tang, des enseignements de la tradition zen ou à des citations de Confucius, Mencius et Lao Tseu.
Depuis l'embryon lové dans le ventre de sa mère, jusqu'aux métropoles qui couvrent la Terre de leurs lumières permanentes, les humains ont inventé de nombreuses façons d'habiter.
Mais les animaux et, plus étonnant, les végétaux avaient déjà exploré de nombreux modes d'habitat. Michel Serres nous dévoile les secrets de ces architectures séduisantes et multiples, nous en montre le sens et les mots, et esquisse ainsi le monde de demain.
«Après la mort de son maître Socrate (399 av. J.-C.), Aristoclès s'exile pendant dix ans puis se rend en Sicile où il rencontre le pythagoricien Archytas. De retour à Athènes, il fonde l'Académie dont les jardins s'ornent de platanes : il prend peut-être alors le nom de Platon. Si le contenu de son enseignement oral ne nous est connu qu'indirectement, il nous reste fort heureusement les Dialogues, forme supérieure de divertissement intellectuel, que Platon compose comme autant d'images d'un album-souvenir, à feuilleter dans sa vieillesse. Il s'y montre à la fois rigoureux dialecticien, poète inventif créateur de mythes, et surtout metteur en scène de spirituels entretiens. Car il aimait tant le théâtre qu'à sa mort, on trouva sous son oreiller une édition de petites comédies en prose, les Mimes de Sophron.» Jean-Paul Dumont.
«Spinoza naît en 1632 dans la communauté juive d'Amsterdam avec laquelle il rompra. Malgré ses liens avec le monde actuel et politique, il incarne le type du philosophe solitaire. La plus grande partie de son oeuvre est publiée en 1677, l'année de sa mort, par ses proches. Tout un XVIIIe siècle s'est fait peur avec Spinoza, qualifié de matérialiste et d'athée, de destructeur du libre arbitre et de la morale. Il a fallu attendre l'idéalisme allemand, Schelling et Hegel, pour que soit abordé le contenu spéculatif du spinozisme : le rapport de la totalité et de l'unité, de l'infinité et de la négation, de l'absolu, de la substance et de la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre.
Ce livre est autre chose qu'une biographie classique. C'est tout le règne qu'il embrasse dans une vision générale de la société du Grand Siècle, renouvelant le sujet, mettant à mal bien des clichés et des vieilles lunes grâce à une documentation considérable, dont de nombreuses études étrangères peu accessibles, grâce tout autant à une analyse remarquable, originale, juste, du pouvoir, de ses serviteurs, de ses moyens d'action et de propagande, de sa grandeur, mais aussi de ses limites et de ses contradictions. Alliant la recherche, la vie, l'intelligence de la réflexion, la clarté, la qualité de l'expression et du style, Jean-Christian Petitfils a écrit un riche et grand Louis XIV.
Loin d'un simple phénomène de mode, le tatouage se démocratise aux quatre coins du monde, certains évoquant même une révolution culturelle. Pourtant, les préjugés ont la dent dure ! Alors que se pose la question de savoir si le tatouage peut légalement être considéré comme un art, il est encore perçu comme l'apanage des marginaux et fortement associé à la criminalité. Cette représentation ne doit cependant rien au hasard. Historiquement prohibé par les trois religions monothéistes, le tatouage sert à marquer les criminels du sceau de l'infamie et alimente toutes sortes de théories criminologiques dès le XIXe siècle. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que divers groupes criminels finissent par le revendiquer comme signe identitaire. Mais savez-vous comment, des prisons françaises aux gangs latino-américains, en passant par la Russie et l'irezumi des yakuzas, ces criminels l'ont arboré ?
Jonglant avec le droit, la criminologie et l'histoire des civilisations, Benoît Le Dévédec (juriste) et Arnaud Wallet (tatoueur) dressent un panorama de ces tatouages de criminels et reviennent sur les liens qui unissent tatouage, criminels, crimes et droit, afin de tordre le cou aux idées reçues. Ce livre est une véritable immersion en images dans les eaux troubles des tatouages des hors-la-loi.
Le premier beau livre consacré à l?invention du camouflage qui est devenu un livre de référence salué par toute la presse.
Entre 1954 et 1962, en Algérie, près d'un million et demi d'appelés du contingent se succèdent. Ils ont juste vingt ans. Beaucoup d'entre eux sont munis de petits appareils Kodachrome. Ils prennent des milliers de photographies en couleurs. Les voilà pour la première fois : 350 photos d'exception reconstituent les couleurs passées de l'Algérie. Ces images ne racontent pas la guerre ; elles révèlent une autre Algérie. Elles parlent des marches sans fin dans la chaleur de la Kabylie, des soldats devenus instituteurs, infirmiers ou policiers... Elles donnent à voir la vie des champs, les villages de pierres et de chaume, les bidonvilles, les plages d'Albert Camus, les écoles du Bled, les montagnes reculées et les déserts dignes de la Croisière jaune. Un album unique, comme une déclaration d'amour à l'Algérie.
Ressusciter le passé, par le contact avec les sources et la passion des archives, et surtout par l'écriture : telle est l'ambition de l'Histoire de France de Michelet, un homme qui, disait Taine, écrit "comme Delacroix peint et comme Doré dessine". Les transformations de la sensibilité, l'imbrication de la vie privée et des affaires publiques, l'influence des enjeux financiers sur les événements politiques, la façon dont l'esprit et le style d'une époque se manifestent dans les oeuvres d'art, le rôle des modes, l'évolution des régimes alimentaires... tout est matériau pour raconter une Histoire dramatique, troublante, dans laquelle le lecteur est plongé un peu comme Fabrice à Waterloo, découvrant les événements en même temps que leurs acteurs : et l'on tremble à lire le récit de la folie du jeune Charles VI, l'on s'émeut de la destinée tragique de Charles le Téméraire,. l'on entre avec effroi dans la biographie de Damiens, l'auteur de l'attentat contre Louis XV... De cette fresque immense (dix-sept volumes), qui déroule l'histoire de France depuis les peuples barbares jusqu'à la veille de la Révolution française, cet ouvrage propose une sélection de moments, en guise d'initiation à une oeuvre comparable à La Comédie humaine, au cycle des Rougon-Macquart ou à la Recherche du temps perdu.
Et si la patience était une vertu cardinale pour affronter le quotidien ? Difficile cependant pour l'homme moderne de la cultiver dans une société où souffrir est un gros mot, où la vitesse nous gouverne et où l'attente, perçue comme un affront à notre hyperactivité, justifie tous nos emportements. À la fébrilité qui nous habite s'oppose l'intelligence de la Vie, cours transcendant, sacré, où le temps n'a pas de prise. Ce recueil est dédié à la patience qu'il nous faudrait pour mieux aborder le quotidien et à celle que la Présence céleste nous témoigne, fidèle à chacun jusque dans ses ténèbres, car au sein de notre réalité, à travers nos fragilités et nos égarements, surgissent la grâce et la lumière.