Un monstre amateur de bière, un extraterrestre polymorphe qui joue les grands frères, un périple en pédalo... Publiés dans les premières années de la carrière de Keigo Shinzô, ces sept récits courts témoignent d'un appétit déjà prononcé pour les histoires d'amitié indéfectibles et les tranches de vie farfelues. Pétillants d'une bienveillance un brin moqueuse, les tâtonnements graphiques de son trait en pleine mutation font écho aux trébuchements des personnages, dont les poussées de fièvre juvénile semblent nous inviter à faire l'école buissonnière permanente.
Après avoir chacun reçu un mystérieux paquet contenant un casse-tête, sept inconnus, rejoints par une huitième personne à la curiosité dévorante, se retrouvent devant un étrange bâtiment cubique. Accueillis par une jolie fillette aux allures de poupée, ils se retrouvent piégés dans un labyrinthe invraisemblable dont ils ne pourront sortir qu'en déployant toute leur ingéniosité pour résoudre des énigmes défiant l'imagination !
« Mon restaurant est ouvert de minuit à sept heures du matin environ. On le surnomme "la cantine de minuit", mais pour certains c'est plutôt "la cantine de l'aube" ».
Dans cette petite gargote situé au fond d'une ruelle du quartier de Shinjuku, les clients se croisent, les histoires se dévoilent. La carte ne propose que du tonjiru, soupe de miso au porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout ce qu'on est en mesure de vous servir.
Y a qu'à faire ci, faut qu'on fasse ça... Comment échapper à la boucle sans fin des « y a qu'à, faut qu'on » ? Rinko a enfin fait sa rencontre du destin et elle fonce vers l'amour les yeux fermés. Verra-t-elle le paradis ou l'enfer quand elle les rouvrira ? Découvrez la suite des tâtonnements tragi-comiques des vaillantes combattantes de l'armée des y-a-qu'à-faut-qu'on !
Akino Kondoh, talentueuse artiste contemporaine et dessinatrice de mangas, nous raconte sa vie à New York sous la forme d'un journal dessiné. À travers de courtes histoires de deux pages, elle nous fait partager avec humour et intelligence ses états d'âme et les différences culturelles entre les deux pays. Elle nous transporte dans les rues de New York, que l'on découvre avec amusement à travers le filtre du regard sensible d'une jeune femme d'aujourd'hui. On est très vite pris de sympathie pour cette artiste drôle, attendrissante et qui ne manque pas d'autodérision. Une belle façon de découvrir New York, mais aussi d'en savoir plus sur le charme et la finesse de la mentalité japonaise.
Initialement parues dans l'hebdomadaire féminin Josei jishin entre 1973 et 1974, les dix histoires des Femmes du zodiaque racontent des destins de femmes, de la fin du XIXe siècle aux années 1970.
Tout en s'amusant à faire intervenir dans l'intrigue les particularités des différents signes astrologiques, Maki nous fait découvrir différentes facettes de la condition féminine, ainsi que l'évolution des moeurs dans la société japonaise contemporaine. La mangaka met en scène sans tabou mais toujours avec élégance des femmes amoureuses en plein éveil à la sexualité. La parfaite maîtrise de son trait et de ses expressions, ses compositions et ses scénarios d'une remarquable finesse font de ce recueil un chef-d'oeuvre du gekiga, dont la réédition était depuis longtemps attendue au Japon.
Suite des aventures de Yoshio Hori, le loser le plus attachant de Tôkyô. Ce quatrième volume sera placé sous le signe de l'action et du mystère : Yoshio se retrouve mêlé bien malgré lui à des histoires de détectives et de yakuzas dont il ne sortira pas indemne. L'humour, déjà très présent dans les précédents volumes de la série, est toujours au rendez-vous de ces nouvelles mésaventures de Yoshio le vagabond, et ce pour le plus grand plaisir du lecteur.Vagabond de Tokyo Vol. 4 (Le malheur des autres a le goût du miel) Histoire du détective chauve (3 épisodes) (Crazy Night Walkman) Nuit d'été cauchemardesque (Où... ?) Histoire du spray excitant (AV Woman Rhapsody) Yoshio découvre la femme nymphomane d'un ami dans une vidéo porno avec des flash backs d'une autre histoire qu'on n'a pas publiée (Le saké, larmes ou soupir ?) Yoshio se fait un ami qui se révèle être un serial killer (En plein printemps) Histoire de la grosse nymphomane qui paye Yoshio pour qu'il fasse l'amour avec elle (Blood Simple) Yoshio a des hémorroïdes
Arrêtez-vous.
Faites une pause.
Etendez-vous sous un arbre.
Ouvrez Anjin-San.
Savourez ces 464 pages de simplicité, de sérénité, ces 23 contes de la vie ordinaire.
Il n'y a rien d'exceptionnel dans ce livre, non, il y a la douceur des traits de Hinagiku, la geisha pleine d'humour, les sentiments naissants de Kirihito, la générosité d'Anjin-San. Il y a ces magnifiques vues sur la campagne japonaise, les saisons qui filent. Il y a des hommes et des femmes qui s'arrêtent, qui font une pause et qui regardent la mer...
Six nouvelles étranges, cruelles et drôles, par un nouveau maître de la forme (à qui l'on doit déjà Tokyo Blues, paru l'année dernière).
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l'entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c'est l'humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.
Mais son retour à la maison natale s'accompagne de l'arrivée de Ritsu, amie d'enfance devenue orpheline et qu'il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d'un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles. Adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d'aujourd'hui, Chiisakobé attire d'abord le regard par son dessin pop.
Jintarô Dokugusuri est un prêteur sur gages aux allures de yakuza. Son ego surdimensionné et ses accès de violence sont connus de tout le quartier des plaisirs de Shinjuku. Issu d'une famille pauvre, il s'est enrichi petit à petit et l'argent est devenu sa philosophie. Pour lui, tout peut s'acheter, même les femmes, et il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Pourtant, lorsqu'il obtient satisfaction, il est submergé par un insupportable sentiment de vide existentiel.
Un autre jour se lève sur la résidence Dokudami... Et la nostalgie s'empare de notre jeune héros. Yoshio part à la recherche de ses premiers émois, dans sa campagne natale. On en saura plus sur ses premières expériences sexuelles. Comme dans les meilleurs vaudevilles, le livre s'achève sur l'arrivée inattendue de la mère de Yoshio à Tôkyô où il devra mettre tout en oeuvre pour lui cacher qu'il travaille dans un glory hole. Inconnu en France, Takashi Fukutani est devenu culte au Japon avec la série Dokudami so. Ses nouvelles graphiques à la ligne claire et au découpage d'une musicalité cinématographique proche de Katsuhiro Otomo (Akira) ont marqué toute une génération japonaise (principalement masculine) qui a eu 20 ans dans les années 1990.
Y a qu'à faire ci, faut qu'on fasse ça... Sans vouloir viser un bonheur inatteignable, nos héroïnes revendiquent leur droit à rêver. Mais à l'arrivée, elles ne trouvent qu'amours stériles et réalité pesante. Malgré les efforts, le futur qu'elles s'étaient imaginé autrefois semble loin... Les demoiselles Y-a-qu'à-faut-qu'on seraient-elles en train de traverser le pire mauvais pas de leur vie ?
Dans le Japon des années 1960, Kyoji est libéré de prison pour bonne conduite. Sans famille ni attache, il est déterminé à devenir le disciple de Yakumo, un grand maître du théâtre Rakugo, depuis qu'il a assisté à son impressionnante prestation au bagne. Étrangement le sensei choisit de prendre le jeune homme sous son aile, alors qu'il n'avait jusque-là accepté aucun apprenti, et lui donne même un nom de scène : "Yotaro". Une nouvelle vie s'ouvre dès lors pour Yotaro qui tentera de faire perdurer cet art l'ayant tant aidé durant ses heures les plus sombres, avec le soutien du domestique Matsuda et de la jeune Konatsu, fille d'un célèbre Rakugo-ka, décédé de façon tragique, qui fut autrefois l'ami et le rival de Yakumo...
On pense qu'elle a la trentaine, est une femme seule vivant à Tokyo. Elle travaille à domicile pour traiter les demandes d'indemnisation de l'assurance maladie, et après avoir accompli un mois de travail en une semaine, elle passe le reste de son temps à ses loisirs, empruntant des livres à la bibliothèque et s'adonnant à son passe-temps, la philatélie. Elle n'est pas une fashionista et a l'air d'être quelque peu déconnectée du monde. Etsuko-san. Employée de bureau qui est la meilleure amie de Ruki ; son nom de famille est Sakamoto. Elle est sensible à la mode et connaît bien les restaurants populaires. Elle s'intéresse à son subordonné Ogawa. Propriétaire d'un magasin de bicyclettes. Un homme sympathique qui travaille dans un magasin de vélos. Depuis qu'il a réparé une crevaison sur le vélo de Ruki-san, on le voit souvent en ville. Il a pris Ruki-san et Etsuko-san pour des femmes mariées avec des enfants, ce qui suscite l'antipathie d'Etsuko-san.
Qui les a invités, et pourquoi ?
Piégé dans un improbable bâtiment, un groupe de sept personnes doit résoudre une série d'énigmes pour espérer atteindre la sortie, mais au fur et à mesure qu'ils déjouent les pièges, les calculs et les secrets de chacun se révèlent... Quant à Kyôko, la voilà qui se retrouve face à la mystérieuse petite démone ! Combien d'entre eux réussiront-ils à atteindre le niveau suivant ?!
Une supérette émet une étrange lueur dans la nuit : elle est située entre le monde des vivants et celui des morts...
Quelle surprise du destin attend les clients qui y pénètrent ?
La Boîte lumineuse est un recueil d'histoires courtes qui se déroulent dans les replis mystérieux de notre quotidien.