Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui... Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série pétillante de drôlerie. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yokaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté.
Le Japon, en pleine expansion, voit son nombre de gratte-ciel croître à vitesse grand V, toujours plus grands, plus hauts, plus impressionnants à tel point que le Kasumi-ga-seki, le plus haut immeuble du Japon avec ses trente-six étages, est devenu une attraction populaire ! Enfin populaire, pas tant que cela, car les visiteurs sont plutôt fortunés. et désireux de le montrer. Et comment ? En arrivant en voiture classe, pardi ! Mais c'est sans compter les problèmes de circulation, ça bouchonne sec chez les bourgeois ! Alors il faut bien construire un parking, voire même le parking le plus profond qui ait jamais existé. et quand il y a du business, il y a forcément Ratichon, spécialiste du BTP ! Mais c'était sans compter la présence séculaire des renards des profondeurs, guère ravis de cette intrusion sur leur territoire. Une nouvelle fois, Kitaro intervient pour régler les conflits entre humains et yokaï et par là même entre tradition et modernité.
Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie. Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui... Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série délicieuse. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la legèreté. Les lecteurs français de NonNonBâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
Dernier livre de Yoshihiro Tatsumi, "A drifting life" est son ultime chef d'oeuvre sur lequel il a travaillé pendant plus de onze ans. Cette autobiographie prend racine à Osaka, où l'auteur passera son enfance, dans un Japon qui se remettait difficilement de sa défaite et des conséquences la seconde guerre mondiale.
À travers une quinzaine d'années - d'août 1945 à Juin 1960 - Tatsumi met en scène son double, Hiroshi Katsumi, qui doit faire face aux problèmes financiers de son père, à l'échec du mariage de ses parents, la jalousie et la mauvaise santé de son frère, et aux innombrables pièges qui l'attendent sur le marché hautement concurrentiel du manga dans la moitié du 20ème siècle.
Jeune, il rêve de marcher dans les traces de son idole, Osamu Tezuka le père du manga moderne (auteur d'Astro Boy, Le roi Léo, Black Jack, Prince Norman ). Il deviendra par la suite l'un de ses pairs et, parfois même son rival en terme de style.
A drifting life est le témoignage exceptionnel du fondateur du genre Gekiga.
"Nos aînés, écrit-il, nous avaient enseigné que la bd était comique. Il s'agissait de faire rire les lecteurs. Nous ne voulions plus de cela"
Poussés par l'appât du gain, d'imprudents bougres se retrouvent transformés en diamant. Heureusement, ils peuvent compter sur l'intervention conjointe de Kitaro et de son compère plus ou moins loyal, Ratichon. Notre héros doit ensuite venir à bout d'un méchant renard surnaturel qui veut dévorer la fille d'un homme poursuivi par la guigne. Puis, une grosse vague de déprime le pousse à partir en croisière sur les mers du sud. Vient une enquête sur un chanteur ringard qui a disparu après avoir rencontré le succès ; c'est que le malheureux s'est mis à dos un Kappa en lui volant sa chanson. Suivent sept autres aventures truculentes et fantastiques, où l'on croise : le Maître des rêves, le frère caché de Ratichon, un certain Répulspoil, la Bétonneuse de l'au-delà etc. Rien ne sert de parler, mieux vaut plonger tête la première dans l'univers déjanté du grand Mizuki !
Acteur incontournable d'une époque fondatrice du manga, Yoshihiro Tatsumi offre, avec Une vie dans /es marges, un témoignage exceptionnel sur les milieux éditoriaux et le Japon de l'immédiate après-guerre.
Fresque autobiographique, roman social et document historique, ce livre-somme est un chef-d'oeuvre capable de toucher le passionné comme le néophyte. Pour l'amateur de bande dessinée, il donne à voir de l'intérieur la manière dont le manga s'est construit dans ces années-là, passant en peu de temps de l'âge d'or à l'âge industriel. Il invite dans cette évocation les figures mythiques de ce domaine et nous les montre telles qu'elles étaient avant que l'histoire ne les statufient.
Pour le profane, Une vie dans les marges dresse un tableau unique du Japon des années d'après-guerre et de ses classes populaires luttants pour la survie quotidienne. De l'essor économique des années 1950 jusqu'aux crises des années 1960, Tatsumi dépeint avec force un pays et une société en pleine mutation. OEuvre de longue haleine dont la réalisation s'est étalée sur plus de dix ans, Une vie dans les marges est d'ores et déjà un ouvrage de référence récompensé au Japon et aux Etats-Unis par les prix les plus prestigieux.
Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui...
Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série délicieuse. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noiceur à la légèreté. Les lecteurs français de NonNonBâ ne manqueront pas de retrouver ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
Tous deux à nouveau sur la même planète, Kaos et son ancien ami, devenu son pire ennemi, Jo Daigo, ne peuvent que s'affronter. Alors que Kaos semble à deux doigt de sauver la princesse et par la même, de délivrer la planète de son ami le général-clochard de la perdition, son destin est à nouveau contrarié par la réussite de Daigo. Celui-ci s'empare de l'arme ultime et l'envoie avec son compère sur une étoile pour les y faire exécuter. Heureusement, ils sont sauvés par l'intervention des hommes du général Zidal qui les ramènent sains et saufs sur la planète natale de ce dernier. Là-bas, ils découvrent avec stupeur que la Reine a repris le contrôle et qu'une étrange maladie transforme les humanoïdes en chevaux. De son côté, Jo Daigo a doublé ses alliés en gardant l'arme de destruction pour lui. Tout cela ne présage rien de bon...
Au travers d'une dizaine d'histoires courtes, Neige Rouge nous plonge dans des contrées reculées du Japon, à une époque où le pays n'a pas encore connu l'uniformisation des modes de vie opérée par l'ère de la modernité. On y suit le quotidien d'hommes et de femmes de tous âges dont les destins sont façonnés par les traditions et croyances en vigueur, les saisons et leur lot de bienfaits et de fléaux, et les racontars sur les agissements des leurs. Avec une infinie délicatesse, toujours sur le fil entre tendresse et cruauté, ironie et compassion, Katsumata nous peint des situations cocasses et dramatiques à la fois, dans lesquelles il n'est pas rare qu'interviennent la rêverie et le surnaturel, baume au coeur de ces humbles paysans.
Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Dans ce quatrième volet, la série prend sa vitesse de croisière, les personnages sont au complet ; on va pouvoir décoller ! C'est une nouvelle fois un plaisir de se laisser porter par l'imagination méchamment débordante du grand Shigeru Mizuki.
Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, shigeru mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
Immensément populaire au lapon, oú pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. sa description fait dresser les cheveux sur la tête: ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui.
Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, kitaro le repoussant est une série délicieuse. les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la legèreté. les lecteurs français de nonnonbâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
A défaut de pétrole, le cupide Ratichon a toujours des idées ! Une fois de plus, il a posé son dévolu sur un business florissant : l'édition de bandes dessinées ! Ils s'improvise agent littéraire pour yokaï mangaka, ces êtres extraordinaires un peu étranges, profitant ainsi de la crédulité de naïfs éditeurs... Ben oui, tiens, pourquoi ne pas utiliser de vrais yokaï pour écrire des mangas sur les yokaï, justement ?
Dans un Japon rêvé, Ryooshi le pêcheur se verrait bien acteur de Kabuki. Depuis toujours, il pêche les poissons les plus impressionnants, à croire que les dieux l'ont béni. Très jeune, il se passionne pour le théâtre et ses attributs. Pourtant, sa collection de masques et sa découverte fatale au fond des abysses?lui feront côtoyer d'anciens dieux redoutables et bousculeront son destin.
Sous couvert d'un scénario simple et efficace, ce surdoué du pinceau nous entraîne dans un monde au graphisme époustouflant, jouant de noirs et blancs délavés parfois, contrastés souvent, et de çà et là de touches de couleurs froides. On comprend pourquoi Sfar l'a pris sous son aile, son style abouti et sa liberté de trait l'ont séduit : « il suffit que je pose le regard sur des planches de Gabriel Schemoul pour me rappeler que ça vaut le coup de dessiner juste pour soi, je veux dire sans chercher à faire plaisir (à qui ?). »
Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent lunivers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit quil attirait les jeunes filles au fond de leau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et lanimation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.
Le jeune Sampei Kawara ressemble étrangement à ces créatures, à tel point que deux kappas en goguette sy méprennent et lentraînent de lautre côté du miroir, point de départ dune série daventures hilarantes.
À travers cette trilogie burlesque, qui fait écho à Kitaro le repoussant, sa série culte conçue (... plus tôt, plus tard ,même époque), Shigeru Mizuki renoue avec la tradition du conte populaire dans lequel un enfant - souvent orphelin - parvient à apprivoiser un monstre. Oscillant constamment entre le fantastique et le quotidien, Mizuki joue sur son terrain de prédilection, un mélange des genres dans lequel le conte traditionnel fait la part belle à la critique ironique du Japon contemporain.
Derrière lhumour slapstick à tendance scatologique transparaît une véritable empathie pour lenfant qui ne cesse de se heurter à labandon de sa famille. Confronté en accéléré à tous les tourments de lenfance et de lâge adulte, hanté par la mort omniprésente tout au long du récit, Sampei trouve son salut dans sa relation avec son copain le kappa, lautre comme lui.
en 1968, apparaît dans le ciel une lune fantôme et, alors que la guerre fait rage au vietnam, le japon, rongé par un profond malaise social, bascule dans une spirale de violence qui aboutira au suicide de mishima et aux attentats d'extrême-gauche.
toujours attentif aux aspirations et aux angoisses de ses contemporains, osamu tezuka nourrira prince norman et ses oeuvres de l'époque de ce chaos. l'humour, l'humanisme et la poésie du père d'astro boy se retrouvent dans l'aventure merveilleuse de taku nakajô, un jeune garçon transporté cinq cent millions d'années en arrière, au temps où la lune n'était pas encore une planète morte. lui seul peut, avec l'aide de compagnons hétéroclites, repousser les attaques des gueldans, de monstrueux lézards extra-luniens qui projettent de détruire le fabuleux royaume de moco.
malgré la folie des hommes, tezuka persiste à regarder le monde avec des yeux d'enfant, découvrant de la beauté en toute chose et préférant l'amour et la compassion à la haine et la vengeance. a le lire, on se prend à croire qu'il est encore temps de sauver une terre qu'il nous montre si belle et si grande, vue de la lune.
Dans ce deuxième tome, Taku Nakajô doit impérativement déjouer le complot des Gueldan visant à faire exploser le camp d'entraînement spécial du royaume de Moco. On ne sait plus à qui se fier dans ce volume truffé d'espions et de traîtres...
en 1968, apparaît dans le ciel une lune fantôme et, alors que la guerre fait rage au vietnam, le lapon, rongé par un profond malaise social, bascule dans une spirale de violence qui aboutira au suicide de mishima et aux attentats d'extrême-gauche.
toujours attentif aux aspirations et aux angoisses de ses contemporains, osamu tezuka nourrira prince norman et ses oeuvres de l'époque de ce chaos. l'humour, l'humanisme et la poésie du père d'astro boy se retrouvent dans l'aventure merveilleuse de taku nakajô, un jeune garçon transporté cinq cent millions d'années en arrière, au temps où la lune n'était pas encore une planète morte. lui seul peut, avec l'aide de compagnons hétéroclites, repousser les attaques des gueldans, de monstrueux lézards extra-luniens qui projettent de détruire le fabuleux royaume de moco.
malgré la folie des hommes, tezuka persiste à regarder le monde avec des yeux d'enfant, découvrant de la beauté en toute chose et préférant l'amour et la compassion à la haine et la vengeance.
a le lire, on se prend à croire qu'il est encore temps de sauver une terre qu'il nous montre si belle et si grande, vue de la lune.
parmi les nombreuses inventions et expériences qui ont fait d'Osamu Tezuka le "dieu du manga", il en est une moins connue qui ne manquera pas de surprendre les amateurs. Avec Hato, c'est au "roman graphique" que s'attaque le grand homme, et ce bien avant que Will Eisner, autre génie populaire, n'en pose les bases au début des années 80. Créé au cours de la période la plus inspirée de la carrière de Tezuka, Hato mêle texte, images, et bande dessinée, pour raconter la vie de deux orphelins dont le destin va devenir l'enjeu d'un conflit sans précédent entre les dieux fondateurs du Japon. Dans cette oeuvre qui mêle légendes japonaises, mythologie animiste, et fantaisie propre au père d'Astro Boy, le merveilleux est aux commandes : les esprits s'y travestissent en animaux pour s'infiltrer chez les humains, les enfants y ont la puissance de colosses, et les éléments de la nature y dissimulent autant de déesses amicales que de dieux jaloux.
amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, shigeru mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
immensément populaire au japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui...
pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, kitaro le repoussant est une série pétillante de drôlerie. les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté. les lecteurs français de nonnonbâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
Hato et son frère jumeau Taka poursuivent leur quête contre le mal, chacun de leur côté. Le premier devient paysan, comme jadis son père, et le second, plus ambitieux, est engagé comme gardien par un grand seigneur. La route est longue pour devenir un héros et ils devront avoir recours à des forces surnaturelles pour surmonter tous les défis qui se présentent à eux. Roman initiatique bicéphale, le deuxième tome de Hato s'attache à nous dépeindre le parcours chaotique des deux frères et la construction de leurs caractères respectifs. Le thème du double, cher à Tezuka, est ici utilisé non pas pour décrire la lutte entre le Bien et le Mal, mais plutôt pour mettre en lumière les aspirations contraires qui cohabitent en chacun de nous.
a l'exemple de toriyama sekien qui avait dressé, vers 1780, l'inventaire des monstres japonais, shigeru mizuki a réintroduit dans la culture populaire les yôkaï, ces êtres surnaturels du quotidien que la modernisation de l'ère meiji avait mis en sommeil.
amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices de la vie ordinaire, le créateur de kitaro (série à paraître en 2007) a mis les yôkaï au centre d'une oeuvre qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie. explorant la frontière incertaine et mouvante qui sépare les spectres des vivants, les histoires de 3, rue des mystères sont des fables étranges, dans lesquelles il suffit de prendre un ascenseur pour passer d'un monde à l'autre.
les hommes s'y amourachent de fantômes, ils y retrouvent les êtres chers qu'ils ont perdus, ils y cherchent même l'immortalité... mais ils s'y condamnent eux-mêmes à n'être que des hommes. après nonnonbâ, sa langueur provinciale et ses monstres pittoresques, ce nouveau livre nous fait goûter à la veine effrayante de mizuki, achevant de présenter au public français ce dieu vivant du manga, qui entend bien dessiner encore jusqu'à 110 ans avant de pouvoir, à son tour, devenir un yôkaï.
À l'exemple de Toriyama Sekien qui avait dressé, vers 1780, l'inventaire des monstres japonais, Shigeru Mizuki a réintroduit dans la culture populaire les yôkaï, ces êtres surnaturels du quotidien que la modernisation de l'ère Meiji avait mis en sommeil.
Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices de la vie ordinaire, le créateur de Kitaro et de NonNonBâ a mis les yôkaï au centre d'une oeuvre qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie. Explorant la frontière incertaine et mouvante qui sépare les spectres des vivants, les histoires de 3, Rue des mystères sont des fables étranges, dans lesquelles il suffit de prendre un ascenseur pour passer d'un monde à l'autre. Les hommes s'y amourachent de fantômes, ils y retrouvent les êtres chers qu'ils ont perdus, ils y cherchent même l'immortalité... mais ils s'y condamnent eux-mêmes à n'être que des hommes.
Ce deuxième volume de 3, Rue des Mystères nous fait goûter à la veine effrayante de Mizuki, achevant de présenter au public français ce dieu vivant du manga, qui entend bien dessiner encore jusqu'à 110 ans avant de pouvoir, à son tour, devenir un yôkaï.