À ses heures perdues, Nici, physicienne, aime boire des coups dans le bar d'en face. Mais depuis un moment elle est animée par un projet fou : la conception d'une enveloppe corporelle nommée Melek. Celle-ci lui permet de voyager dans une dimension parallèle où elle fait la rencontre de son double avec qui elle débute une relation. Melek + moi est un pétillant mélange des genres - comédie romantique, drame, science-fiction où tout semble possible : identités doubles, amours queer et amour de soi.
Autant qu'il s'en souvienne, David Snug a toujours voulu faire de la musique, mais n'a jamais voulu être musicien professionnel. Il revient dans ce livre drôle et instructif sur la genèse de cette «vocation», sur les premiers groupes qu'il a montés au lycée et sur ses tournées avec Trotsky Nautique. À ranger entre Le droit à la paresse de Paul Lafargue et les mémoires de Plastic Bertrand.
L'ancien leader du célèbre groupe Herzog est de retour dans sa ville natale après avoir juré de ne plus jamais y remettre les pieds.
Dans cette bourgade où le temps semble s'être arrêté, trois adolescents partagent leur temps entre le skatepark et la salle de répétition, rêvant de connaître un jour le même succès que celui d'Herzog en son temps. Une nuit, des événements étranges ont lieu dans la forêt avoisinante. La suspicion des habitants se porte alors sur Willie, « l'original » du village.
Condensé d'adrénaline et plongée dans le quotidien d'un adepte du graffiti, Cool Parano est aussi une véritable encyclopédie sur cette «sous-culture» en proie au mépris et à la répression. Évoquant les plus grands auteurs de la bande dessinée indépendante américaine, Benoit Carbonnel délivre avec ce roman graphique un témoignage fiévreux à l'usage des amateurs comme des néophytes.
Coin Coin est un jeune artiste entièrement voué à sa passion : le graffiti. De ses débuts peu assurés dans la discipline à ses plus grands faits d'armes sur des trains ou dans les couloirs du métro, Cool Parano retrace le parcours de ce peintre de l'ombre, oscillant sans cesse entre transe créatrice et angoisse de se faire pincer.
Au détour de ses parties de cache-cache avec la police ou les bandes rivales, Coin Coin dévoile également ses techniques et astuces pour se procurer du matériel de qualité à moindre coût, et esquiver les innombrables dangers inhérents à son activité marginale.
Le second roman graphique de Lucie Albrecht raconte le quotidien de la jeune « youtubeuse » Charlotte et de sa grande soeur Romane, amenées à vivre les enthousiasmes et les épreuves de l'adolescence sans leur mère, emportée prématurément par un cancer du sein.
Entre analyse loufoque du monde moderne et journal intime, la nouvelle bande dessinée de David Snug dézingue allègrement les certitudes et les travers de ses contemporains... en commençant bien sûr par lui-même?! 2020 : David Snug, toujours allocataire du RSA, se retrouve confiné dans son studio parisien avec pour seul interlocuteur Vendredi, une chaussure qui parle. Pour ne pas finir zinzin, comme disent les jeunes, il va confier à sa nouvelle amie ses réflexions sur la folie du monde, ses fantasmes de futur dictateur amateur, et ses souvenirs de concert avec Trotski Nautique.
" Goutte à goutte est un projet initié en 2012 sur base des mémoires de ma grand-mère, Marthe Gautier.
C'est donc en partie de son histoire qu'il y est question et du passage de l'enfance à l'âge adulte.
La particularité de ce récit est qu'il est en réalité composé de trois bandes dessinées juxtaposées, comme trois récits parallèles, indépendants les uns des autres mais intimement liés.
À celui de ma grand-mère se superpose un regard sur la grande Histoire qui fait résonner la guerre, lointaine mais à travers laquelle elle grandit.
Le troisième récit qui vient singulièrement faire écho aux deux autres est autobiographique et s'il y est question d'une période bien plus courte, l'histoire tourne aussi autour d'un passage, celui qui force à faire des choix et laisse l'enfance en suspens. "
Jasmine, jeune traductrice fraîchement installée dans une nouvelle ville, développe fortuitement une fascination pour une bande de fi lles pratiquant le roller skate. Son obsession va vite se transformer en un désir farouche de se lancer elle-même dans cette discipline marginale, d'intégrer l'équipe et, pourquoi pas, d'un jour participer au mythique tournoi d'Alifar...
L´incroyable histoire de Buck, premier homme sur terre et génial inventeur du langage, de l´art, de la civilisation, mais aussi de l´argent, des armes et du travail des enfants.
Wolven est né de la collaboration de deux jeunes auteurs flamands, Enzo Smits au scénario et Ward Zwart au dessin. Cette bande dessinée a connu un certain retentissement dû à un scénario entraînant et désespéré, un dessin envoutant et un objet final surprenant.
L'été à Hazenberg. Les jours coulent lentement, les uns après les autres. Le jeune skateur, Kip semble après un choc à la tête, perdre prise sur la réalité. Max, Olli et Jim partent, durant cette vague de canicule, en quête d'une mystérieuse créature qui erre dans les bois. Le solitaire autoproclamé, Chip se rend après beaucoup d'insistance de Lilly pour qu'il l'accompagne, à une pendaison de crémaillère. Mais le voilà qui comme prévu, le regrette très vite... Et puis il y a Gijsbrecht. Personne ne sait, à juste titre, ce qu'il fait vraiment.
Wolven se compose de trois chapitres et chacun d'eux met en lumière un protagoniste différent. Ce qui les lie, c'est le décor déglingué de leur ville et leur âge, la fin de l'adolescence. Mais c'est surtout une thématique similaire, celle de la perte et de la désolation. Ils éprouvent tous ce même sentiment dans un monde qui semble les ignorer.
Tomi, une adolescente en rebellion, s'ennuie profondément entre la boulangerie familiale et l'école de sa petite cité moyenâgeuse. Elle s'évade régulièrement dans les collines environnantes avec ses amis qui rêvent, comme elle, d'un avenir radieux. Un jour, lors d'une de ces escapades, Tomi boit du vin laissé en offrande à l'oracle locale et a soudainement la vision d'une boule de feu s'abattant sur la ville. D'abord interprétée comme une simple hallucination due à l'alcool, cette vision apocalyptique se concrétise bientôt, conférant à l'adolescente un nouveau statut aux yeux de la population : serait-elle la prochaine oracle ?
Situé dans un moyen âge surréaliste, entre le conte initiatique et la farce sociale, Papa Zoglu fait s'entrechoquer dans un même geste identité sexuelle et condition humaine, superstition et érudition scientifique, loufoque et tragédie, hier et demain.
En respectant au plus près l'imagerie médiévale, grâce à son traitement graphique pictural et sa forme narrative, Simon Spruyt réalise ici une oeuvre étrangement moderne.
Roman graphique impressionnant par la taille comme par le contenu, Un livre pour se faire des amis, relate l'odyssée d'un héros à la recherche de sa propre identité, en prise à une société brutale et à une pléiade de personnages grotesques, dont l'auteur lui-même.
Un récit philosophique, comique et violent, porté par un dessin d'une beauté assourdissante.
Tarmasz explore dans Alma les luttes de pouvoir et les représentations féminines à travers l'histoire et les légendes. Dans le grand désert de sable d'Asmal, les Hommes, les esprits et les monstres tentent de cohabiter dans un équilibre fragile. C'est également là que demeure une vieille femme aux pouvoirs étranges, portant des piments aux oreilles. Tour à tour gardienne de Caravansérail, sorcière à la cour, guérisseuse, croquemitaine, démon omnipotent, Alma traverse les différents récits de ce livre tel un mythe ancestral.
Craoman, auteur des bandes dessinées Bray-dunes 99 et Breizhskin (avec Dave Guedin), collaborateur de nombreux fanzines et activiste graphique au sein de l'atelier du Dernier Cri, réalise avec Deboules le récit d'un voyage halluciné en dehors des sentiers battus.
En voulant rejoindre Dignes-Les-Bains au refuge de Boules par un chemin qui n'existe pas sur les cartes, l'arrogance de notre randonneur va nous conduire vers un tout autre objectif, voir une autre réalité...
Depuis l'enfance, Eva a toujours entretenu un rapport obsessionnel avec la mort, confinant à l'insomnie. Mais la faucheuse n'a qu'à bien se tenir, car elle a également grandi avec l'incroyable Hulk et Bud Spencer. Alors, même si la pratique du yoga ne suffit pas à la rassurer, bien au contraire, Eva ne se laissera pas enterrer docilement. Quitte à y perdre quelques dents.
Avec humour, rage et espoir, l'autrice allemande revient dans cette bande dessinée sur son enfance, sa famille catholique et ses années punk.
Medley est un rêve. À vrai dire un cauchemar. Mais un cauchemar magnifique, entièrement réalisé à la carte à gratter par l'un des maîtres du genre, Emre Orhun. On y suit un personnage sans nom, mais affublé d'un grand nez. Il se réveille, blessé au genou, dans une ruelle sombre. Un clown inquiétant l'aperçoit et lui propose de l'aider. Notre héros accepte de le suivre, sans se douter de ce qui l'attend. S'ensuit un voyage halluciné et initiatique au cours duquel il va croiser des monstres obscènes, des pirates, des hippies morts, une secte adepte du bondage, la torture et l'amour, entre autres. Poème glauque et splendide, Medley invoque les figures grotesques de la littérature fantastique pour les accommoder à la sauce cyberpunk, quelque part entre Gustave doré et Marc Caro.
Art Schooled brosse un portrait provocateur et plein d'humour des écoles d'art. L'auteur y dépeint les « premières impressions », les angoisses, les rapports amicaux et la difficulté de passer de l'enfance à l'âge adulte, à travers le regard à la fois naïf et critique de Daniel.
Daniel Stope est un jeune homme de province qui rêve de devenir artiste. Son inscription en école d'art et son déménagement à Londres l'ouvrent à un monde jusqu'alors inconnu de possibilités toutes plus séduisantes les unes que les autres. Mais Daniel réalise peu à peu les difficultés inhérentes à sa quête d'indépendance, se confrontant tour à tour à des enseignants et des camarades qu'il ne comprend pas et à une histoire d'amour... "compliquée".
La seconde bande dessinée de l'auteur de Sabordage, librement inspirée par la vie de sa grand-mère, aborde avec une folie douce réjouissante le thème de l'émancipation des femmes.
Julia, une jeune campagnarde avide d'évasion, se fait embaucher comme femme de ménage chez un couple de grands bourgeois. La maîtresse de maison Pamela, émue par l'ingénuité de son employée, l'intronise auprès de la haute société et lui fait découvrir les distractions citadines. Un soir à un concert du jazzman Ugly Wolf, elles assistent médusées au kidnapping de ce dernier par de redoutables malfrats. Julia ayant par ailleurs succombé aux avances de son patron, elle voit sa nouvelle vie tourner au « bad trip ». Mais en dépit de ces embûches, hors de question pour la jeune femme de renoncer à ses rêves !
Le plus intrépide et le plus soiffard des chiens de prairie nous embarque dans un recueil d'histoires tordantes et originales, parodiant (avec affection) les grands classiques de la bande dessinée et du cinéma. Pixel Vengeur a invité la crème de ses comparses dessinateurs à participer : Manu Larcenet, Jean Solé, Mo/CDM, Besseron, Ferri, Ju/CDM, Goossens, Pierre Ouin, Edika, Relom, Mathieu Sapin, Carali, Sirou, Gael, Rifo et Hunt Emerson... Allez, soyons généreux jusqu'au bout : un livret de 24 pages est offert avec le bouquin, compilant des histoires incrustées dans des décors 3D et d'autres surprises...