Des Equateurs
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Chez les albatros , l'amour est romantique, éternel . Et chez les humains, l'amour est ailé. Mais quand les épreuves de la vie nous coupent les ailes et que tout menace de s'effondrer, la splendeur de la nature et l'observation attentive des oiseaux permettent de renouer avec le sens de la vie.
Confronté à un divorce douloureux , le narrateur du récit a l'intime conviction que les oiseaux , par leur pouvoir guérisseur et leurs manières savantes d'aimer, vont éclairer le chemin de sa reconstruction. Quelle est la conception de l'amour chez les oiseaux ? Comment tissent-ils des liens d'affection ? Ont-ils des sentiments ou répondent-ils simplement à l'exigeante saison des amours ? Sont-ils fidèles ou infidèles ? Comment expriment-ils leur joie et leur tristesse ?
En s'installant dans une nouvelle maison au bord de la Loire , Jean-Noël Rieffel ouvre une nouvelle page de sa vie . Il y découvre la figure de Maurice Genevoix , l'écrivain naturaliste, formidable intercesseur du monde sauvage et de l'enfance sensible, qui a décrit si précisément les humbles et la poésie de la nature. Jean-Noël mène l'enquête sur cet écrivain qui a tant à nous apprendre aujourd'hui. S'installant à sa table d'écriture, il lui donne la place qu'il mérite et nous transmet ses leçons de vie.
À son tour, Jean-Noël Rieffel part sur les traces de son enfance en Bretagne , célèbre la fraternité des ornithologues, les fameux « cocheurs », comme Genevoix a célébré celle de ses compagnons d'armes, observe le courage et l'abnégation des oiseaux qui vont lui permettre de se relever des épreuves de la vie .
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans avoir jamais oser le demander
Audrey Dussutour
- Des Equateurs
- 20 Avril 2017
- 9782849904985
Un jour aux États-Unis une dame trouve dans son jardin une énorme masse jaune de la texture d'une éponge. Les policiers sont appelés et, paniqués, lui tirent dessus, sans aucun effet, les pompiers le brûlent mais, le lendemain, la chose a doublé de taille. C'est un blob. Évidemment, cela a donné lieu à un film d'épouvante : « Beware of the Blob » avec Steve Mac Queen. A-delà de l'anecdote, le blob semble immortel. Coupé en morceaux, il cicatrise en deux minutes. Ses seuls ennemis sont la lumière et la sécheresse. Mais il peut « hiberner», en attendant des jours meilleurs.
Le blob - ou physarum polycephalum - n'a pas de neurones, mais est capable d'apprendre et de résoudre des problèmes complexes comme les labyrinthes. Il est même doté d'une personnalité. En effet, Les souches se comportent différemment selon leur pays d'origine : L'Américain est plutôt agressif, l'Australien plus pacifique, le Japonais a une tendance à la procrastination...Il est dépourvu de membres mais il bouge, certes lentement. En conditions de laboratoire, il se nourrit de flocons d'avoine et de flans. Bien que dépourvu de cerveau et d'estomac, il parvient à maintenir un apport optimal de nutriments essentiels à sa survie et à sa croissance.
C'est un hasard qui l'a mis sur le chemin d'Audrey Dussutour spécialiste des fourmis. Depuis la jeune chercheuse toulousaine s'y consacre. Le blob révèle d'étonnantes capacités et les scientifiques vont de découvertes en découvertes. Chacune d'elle ouvre une fenêtre sur notre propre espèce : mystère de nos origines, solutions pour améliorer notre longévité, pistes pour le traitement du cancer, nouvelle façon d'appréhender l'apprentissage...Nous n'avons pas fini d'entendre parler du blob !