C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès - Niagara et Les hommes préfèrent les blondes - et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandales. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours.
Publiés aux États-Unis et en France en 1974, ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, sont une révélation.
Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va mettre fin à ses jours à 36 ans, en pleine gloire ? Lire cette Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil. La jeune fille crie son manque d'amour et son besoin constant d'attirer l'attention. Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption.
L'art et la manière de (ne pas) s'excuser. Dans ces lettres d'excuse à des proches, des amis, mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, Patrick Chesnais déploie avec verve et humour toutes les variations de l'art de s'excuser. Ou pas. Un délice de sagesse, d'irrévérence et de drôlerie.
« J'ai eu envie d'écrire des lettres à des personnes que j'aime ou que j'ai aimées. Très vite, ces missives sont devenues, je m'en suis rendu compte, des lettres d'excuses.
J'y ai mis en lumière mes lâchetés, mes oublis, mes à-peu-près, mes sorties de route, mes exagérations, tout ce qui m'empêche d'être un homme parfait, que je ne serai jamais parce que c'est impossible.
Je m'y adresse à tous ceux que l'ai blessés, délaissés, à qui je n'ai n'a pas fait attention ou pas suffisamment, privilégiant mon plaisir, mon envie avant tout. Et puis, il n'y a pas que les gens, il y a aussi les périodes, les lieux les institutions... Je dois des excuses à la politique, à la vie, et même au soleil.
C'est vous dire que les motifs de s'excuser sont infinis. Quand on a commencé à s'excuser, on ne s'arrête plus. Mais suis-je si coupable ? C'est sûr, j'aurais pu faire mieux, mais bon, j'ai fait ce que j'ai pu, plus ou moins bien.
Est-ce que ça valait la peine de s'excuser ? Je ne sais pas... Mais, je peux bien vous l'avouer, quand je me suis excusé dans ma vie, c'était une façon polie de dire que, finalement, je n'avais pas tort. À vous de voir... »
Truffaut & Godard La querelle des images Ces pères fondateurs de la Nouvelle Vague, figures tutélaires du cinéma français d'auteur, ressemblent-ils à leur image : l'un, créateur de formes cinématographiques, bénéficiant d'une aura extraordinaire auprès des milieux intellectuels, non commercial, et l'autre, aimé, populaire, sachant raconter des histoires et mettre en scène sans pourtant avoir révolutionné le cinéma ?
C'est à l'analyse de toute la cinématographie des deux célèbres réalisateurs que nous invite cet ouvrage. Jouant adroitement de la chronologie de leurs films respectifs, Arnaud Guigue met en évidence leur différence dès le départ. Qu'ont de commun ces films noirs détournés, Tirez sur le pianiste et À bout de souffle ; ou ces films de science-fiction Fahrenheit 451 et Alphaville ? L'analyse des scénarios, de la direction d'acteurs, de thèmes spécifiques tel celui de l'éducation, et surtout des images approfondit cette confrontation de deux pratiques et de deux visions du monde.
À contre-courant des images toutes faites, un essai revigorant qui est aussi une traversée et une relecture non conformiste de l'histoire du cinéma français.
« Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d'imaginaire. Ce sont des ensorceleurs victimes de leurs propres sorts. Parfois, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d'apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, tandis que notre actrice ou acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé «l'homme que vous adorerez haïr», «la petite chérie de l'univers» ou «le type le plus radin du monde». » George Sanders en savait quelque chose, lui qui, par cette mystérieuse opération, devint inséparable des rôles de « canaille aristocratique » pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions. Nul n'a jamais joué avec autant d'élégance les crapules qui mettent un point d'honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise. Pourtant, sa vie et ses talents excédaient de beaucoup ce don pour incarner les fripouilles : dans ses formidables Mémoires, on découvre ainsi un écrivain sensible et passionné, un excentrique qui courut l'aventure en Amérique du Sud, un authentique moraliste dont l'humour ravageur fait mouche à chaque page. Victimes de leur succès, ses souvenirs étaient devenus introuvables. Les voilà donc réédités dans une nouvelle traduction qui en révèle tout le sel et le mordant.
Sous la direction de Christophe Ernault et Laurence Rémila.
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous...
Deux artistes de deux pays et deux générations très différentes, Ken Loach et Edouard Louis, échangent sur l'art, le cinéma, la littérature et leur rôle aujourd'hui. Comment l'art peut-il, notamment, poser et repenser la question de la violence de classe ? Comment représenter les classes populaires comme ont tenté de le faire les deux auteurs du présent livre dans leur travail ? Et quel est le rôle de l'art dans un contexte politique mondial où les plus précaires se tournent vers l'extrême-droite ? Comment repenser la gauche pour défaire cette tendance, palpable tant dans la montée du Front National, que dans l'ascension de Trump, ou encore de Bolsonaro ?
En confrontant leurs réflexions, et à partir de leurs oeuvres, Loach et Louis tentent de répondre à ces questions.
Jean-Luc Godard. Comprendre pourquoi un plan commence et pourquoi il finit, à quoi bon une image dans le monde. Comprendre que si un film peut être produit c'est qu'il est déjà admis par la société, transformer la production en transfert de fonds du capital vers le travail et non pas l'inverse. Métamorphoser les oripeaux visuels du commerce (bandes-annonces, clips, publicités, films d'entreprises) en manifestes pour la poésie. Affermir le cinéma en art, et ne pas rabattre ce terme sur l'infâme entreprise d'engrangement tranquille de plus-value qu'il est devenu. Être à la fois le Rembrandt, le Cézanne et le Hans Haacke de sa propre discipline. Devenir le Homère des Troyens, c'est-à-dire des vaincus. Amener le cinéma à ce qu'il pourrait être. Oser affirmer toute sa vie ce qu'il devrait être. Faire tout ce qu'il ne faudrait pas faire. Avec Jean-Luc Godard, le terme d'« art » reste le nom usuel d'une pratique inédite de l'insoumission créatrice.
Icône pop depuis des générations, nous avons grandi avec le vaillant guerrier.
Mais qu'en est-il de sa vision du monde, de sa violence et des menaces auxquelles il a fait face ? Sa vision d'autrui, de la nature et de l'amour trouve-t-elle un écho dans nos vies quotidiennes ? Actarus a-t-il des choses à nous apprendre face à la culpabilité ? A-t-il pu pardonner à ceux qui voulaient le tuer, et si oui, ce pardon nous est-il accessible ?
Aimait-il vraiment faire la guerre ? Peut-il nous convaincre de résister à la tentation de la vengeance face à ceux qui nous haïssent ou veulent notre destruction ? Qu'a-t-il à nous transmettre de son expérience du travail en équipe, de l'amitié et de l'honneur ? C'est quoi être un héros quand on est palefrenier et prince en même temps ? Et simplement quand on est humain ?
En bref, Goldorak est-il encore utile à notre être-au-monde d'adulte, ou simplement bon à ranger dans un coffre à jouets ?
« Son astre noir a longtemps brillé au-dessus du cinéma français dans la nuit bleue de Melville. Samouraï et Tancrède, Sicilien et Gitan, Dior et Borsalino...
Qui est Alain Delon ?
Un homme pluriel dans un corps singulier ? Un rêve qui passe dans les volutes d'une cigarette ? » Delon en clair-obscur est un portrait sensible du mythe Delon dans le contre-jour de sa gloire contrariée.
Insoumis mais docile avec ses maîtres, sauvage et fi dèle en amitié, baroque, tragique, esthète et terriblement beau, cet ouvrage conte l'odyssée d'un écorché vif né pour l'inaccessible et destiné aux jalousies d'une époque qui ne croit plus à l'essence héroïque des choses. Alain Delon est une fulgurance, une abstraction, un personnage saturnien : l'élégance noire du cinéma français en plein soleil, la solitude des projecteurs en ombre portée. 88 fi lms, 27 morts, une dizaine de Géricault, une cinquantaine de chiens, des centaines de souvenirs dormants et des millions d'entrées.
Séquences dérobées ou offertes au regard, dialogues en coulisses ou sur le plateau de tournage, fragments volés d'un destin entièrement voué au septième artâ€- Parce que le cinéma singulier et exigeant de François Truffaut nous parle, mieux que tout autre, de ce qui constitue la chair même de nos existences - paradis perdus de l'enfance, troubles amoureux, tourbillons des rencontres, profondes solitudes -, Anne Terral nous livre en 24 scènes saisies sur le vif, imaginaires ou soigneusement documentées, un portrait sensible et intimiste de ce réalisateur passionné dont la vie et l'oeuvre se confondent au fil des images, révélant comme en fondu enchaîné l'esprit de liberté, le goût du secret et la formidable créativité qui l'animaient. Née en 1970 à Toulouse, Anne Terral écrit des romans (Après, Dans la nuit des autres et Curiosité - éditions Stock), des fictions radiophoniques et des albums, romans et documentaires pour les enfants.
Comment l'image-temps surgit-elle ? sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme).
Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (ozu, mais aussi mankiewic, ou même la comédie musicale). l'image-temps ne supprime pas l'image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, c'est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n'est plus que la conséquence d'une présentation directe du temps : par là même, un faux mouvement, un faux raccord.
Le faux raccord est un exemple de " coupure irrationnelle ". et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d'images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l'image sonore et l'image visuelle).
C'est une erreur de dire que l'image cinématographique est forcément au présent. l'image-temps directe n'est pas au présent, pas plus qu'elle n'est souvenir.
Elle rompt avec la succession empirique et avec la mémoire psychologique, pour s'élever à un ordre ou une série du temps (welles, resnais, godard...). ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée et de signes de parole. mais comment la pensée se présente-t-elle au cinéma et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ?
Nik ta race, c'est l'histoire d'un délit de sale gueule : celui du rire en France. Une histoire qui commence dans un bar à chicha, fait des années quatre vingt dix un âge d'or, croise le rap français, le Splendid, Les Inconnus, Dieudonné, remonte à Céline et quelques procès jusqu'à celui des Fleurs du mal et les spectacles de Mustapha El Atrassi. Avec pour fil conducteur cette simple question : comme les communautés dans leur banlieue, quel malaise pousse la France à réprimer son rire ?
Benjamin Castaldi se souvient de sa grand-mère Simone Signoret et d'Yves Montand, le père adoptif de sa mère Catherine Allégret, dont il fut proche jusqu'à la fin de leur vie, dans leur maison d'Autheuil. Il imagine avec tendresse leur rencontre, et fait le récit de cet amour extraordinaire.
À travers ce couple mythique, toute l'histoire du cinéma français, mais aussi celle de la gauche, du communisme et de la fin des certitudes sont contées. Une vie jalonnée de succès - Casque d'or, Les Diaboliques, Les Chemins de la haute ville, La Veuve Couderc, La Vie devant soi ; Les Feuilles mortes, Le Salaire de la peur, La Folie des grandeurs, César et Rosalie, Jean de Florette... - et de combats pour la paix, pour tous ceux qui souffrent, tous ceux que l'on persécute.
De Marseille à Hollywood, de Moscou à Paris, côtoyer ces deux monstres sacrés, c'est écrire une chronique du xxe siècle : depuis l'Occupation jusqu'à la chute du mur de Berlin, sur les plateaux de cinéma, les scènes de music-hall, dans la rue ou au bistrot.
Enfin, ce livre nous fait entrer dans l'intimité d'une famille, celle de Benjamin Castaldi pour qui Montand et Signoret furent des modèles inoubliables trop tôt disparus.
Le matin, quand je me lève tôt, dehors il y a peu de lumière et souvent un nuage de brume recouvre le fleuve. Il arrive que je l'interroge et qu'il me réponde. N'est-il pas possible qu'un nuage en sache sur le monde beaucoup plus que je n'en sais ?
Sorti en France le 13 mars 1970, le film Les Choses de la vie ne quittera plus jamais la mémoire collective. L'accident de voiture, la roue qui se détache, le visage de Romy Schneider derrière sa machine à écrire, celui de Michel Piccoli, tendu et inquiet derrière son volant... autant de moments qui distillent une irrésistible magie.
C'est cet envoûtement que décrypte Arnaud Corbic dans cet ouvrage « étincelant », selon l'expression de Jean-Loup Dabadie, scénariste du film. L'auteur choisit un point de départ évident mais trop souvent oublié par la critique de cinéma actuelle : le film, rien que le film. En analysant chaque plan mythique, Arnaud Corbic met en lumière les intentions et les partis pris artistiques de Claude Sautet et de Jean-Loup Dabadie. Il accomplit le prodige de recréer la force troublante du long métrage, tout en le disséquant. Au fil des images et des mots, se dessine alors le portrait d'une oeuvre unique, à la fois profonde et populaire.
Pour percer le mystère des Choses de la vie et du cinéma de Claude Sautet, le texte d'Arnaud Corbic est suivi d'un entretien inédit avec Jean-Loup Dabadie, enregistré peu avant sa disparition, dans lequel celui-ci revient sur son art si subtil et singulier. Une sorte de testament cinématographique absolument passionnant.
Avec son 38e numéro, Rockyrama replonge dans la galaxie de George Lucas, pour y célébrer dignement les quarante ans du Retour du Jedi ! Après le succès que nous ont réservé nos lecteurs, en 2020, avec le numéro consacré à L'Empire contre-attaque, Rockyrama retourne aux confins de l'univers Star Wars. Entre les pages de ce premier numéro de l'année, un dossier complet qui retrace la genèse du dernier épisode d'une trilogie qui marqua de son empreinte toute l'histoire de la pop culture. Un numéro à posséder pour compléter sa mini-collection Star Wars. Place à Dark Vador, à Luke Skywalker et à la Princesse Leia, pour un dernier voyage dans une galaxie lointaine, très lointaine...
Dans ce livre unique, entre biographie et mémoires, David Lynch raconte pour la première fois la vision singulière qui l'a habité toute sa vie, et ses combats pour mener à bien ses projets les plus audacieux. Les réflexions personnelles du cinéaste répondent aux passages biographiques écrits par Kristine McKenna à partir d'une centaine d'interviews de proches de David Lynch. Acteurs, agents, musiciens, membres de la famille..., nous livrent des témoignages d'une grande authenticité.
Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon...:tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent.Agence mythique créée en 1970, Artmedia a révolutionné le métier d'imprésario, celui d'acteur et le septième art, et son histoire incroyablement romanesque est intimement liée à celle du cinéma français.Ce livre nous offre un ticket d'entrée inédit dans les coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue.
Ezra Pound, figure controversée de la littérature mondiale, du fait de son engagement auprès de Mussolini durant les années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, n'en reste pas moins un poète majeur du XXe siècle, basant son travail sur un retour à une liberté de la langue héritée d'Homère, des troubadours français et des poètes italiens de la Renaissance.
Cet essai appréhende la manière dont Pound a influencé le cinéma par sa poésie révolutionnaire issue des courants de l'imagisme et du vorticisme. Il a joué un rôle important dans la réalisation d'un des premiers films d'avant-garde : Ballet mécanique(1924) de Léger et Murphy. Après la guerre, Pound devient un modèle pour les cinéastes du courant underground américain. En Europe, il suscite l'intérêt de cinéastes comme Pasolini ou Godard.
D'Elephant Man à Blue Velvet, de Twin Peaks à Mullholand Drive, David Lynch s'est établi en véritable maître de l'étrange. Au fil d'une oeuvre nimbée de mystère, il nous ouvre les portes d'un univers à deux visages où le beau cohabite avec le monstrueux, où le bien côtoie le mal, où l'innocence rencontre la perversité et où la réalité vacille au bord du rêve. Dans ce jeu de faux-semblants, la tranquillité apparente d'une petite ville américaine peut dissimuler les plus inquiétants secrets... Des secrets que Rockyrama se propose ici, non pas de percer, mais d'embrasser. Une virée aux confins de l'Amérique cauchemardesque de David Lynch qui vous invitera à passer de l'autre côté du miroir.
Plus de vingt ans après sa parution en 1997, Blanc reste l'ouvrage de référence sur les représentations de la blanchité dans la culture visuelle occidentale. Dans ce classique des études culturelles, Richard Dyer comble un manque dans les études des représentations raciales, traditionnellement focalisées sur les images des groupes minorisés. En analysant la blanchité en tant que telle, il contribue à l'extraire de sa position de norme invisible, qui joue un rôle essentiel dans la consolidation du pouvoir blanc. Après être revenu notamment sur le rôle du christianisme, des théories racialistes et de l'impérialisme dans la construction de la blanchité, Dyer explore ses représentations visuelles, notamment cinématographiques, à travers une histoire technologique et esthétique de la lumière, ainsi que des études de cas, allant des ?lms centrés sur des héros blancs bodybuildés, comme les Rambo ou les péplums italiens, à des classiques de la science-?ction comme Blade Runner ou Alien.
Richard Dyer est professeur émérite en études ?lmiques au King's College de Londres. Il est l'une des ?gures majeures des cultural studies britanniques, et l'auteur de nombreux livres et articles portant notamment sur les stars hollywoodiennes, la culture queer, l'entertainment et la musique au cinéma.
Pudique et discret, Daniel Auteuil est pourtant l'un des rares comédiens à se produire à la fois au théâtre, au cinéma et à la télévision. En 2021, ce fils unique de chanteurs lyriques a même sorti un premier album, Si vous m'aviez connu.
Né à Alger en 1950, il fait ses premiers pas sur scène à 4 ans à peine dans Madame Butterfly. Puis à 16 ans, il endosse le rôle principal de La Demande en mariage de Tchekhov à Avignon. Des débuts prometteurs pour une ascension qui fera de lui l'un des acteurs les plus populaires du paysage français.
Ancien compagnon d'Emmanuelle Béart, rencontrée sur le tournage de L'Amour en douce de Claude Sautet, cet autodidacte privilégie sa vie de famille (il est père de trois enfants), mais ne saurait vivre sans travailler. Cette première biographie lève le voile sur son enfance choyée suivie d'un parcours semé d'embûches...
S'il a connu tardivement la célébrité, en campant un « sous-doué » pour Claude Zidi, son rôle dans Manon des Sources, de Claude Berri, lui vaudra un César en 1987. Depuis, il a tourné sous la direction de réalisateurs comme Patrice Leconte, André Téchiné, Benoît Jacquot, Nicole Garcia ou Patrice Chéreau. Il est même passé derrière la caméra pour adapter, avec brio, Marius et Fanny de Marcel Pagnol - son auteur fétiche avec Molière, qu'il a joué, puis monté au théâtre avec sa fille Aurore. Désormais chanteur (il vient de sortir son premier album), Daniel Auteuil aime surprendre !
Avec son 37e numéro, Rockyrama fait rugir la Batmobile et s'élance dans les rues sombres du Gotham de Tim Burton... Trois ans après le carton atomique qui a vu naître la Batmania, le cinéaste livre, avec cette suite, un conte de Noël obscur doublé de l'une des plus belles apparitions du justicier masqué. Dans un univers où les monstres ne sont jamais ceux que l'on croit, Tim Burton laisse parler son amour pour les créatures inquiétantes et explore jusqu'à leurs traumatismes secrets... Pour fêter le trentième anniversaire de Batman : Le Défi, Rockyrama vous invite à replonger dans la poésie étrange et mélancolique de Tim Burton, en compagnie de la sulfureuse Catwoman ou du terrible Pingouin, pour y découvrir la face sombre de la fête la plus célébrée au monde...