« Je me retrouvai donc aux commandes d'un fragment de terre émergée, moi qui depuis l'âge adulte avait comme beaucoup d'humains toujours vécu hors sol, perchée à deux ou trois étages au-dessus du plancher dit « des vaches ». L'endroit était un peu ingrat, les thuyas envahissants, le lilas mal en point : c'était parfait ainsi. » Alors que la vie s'enfuit, que le deuil s'impose, l'autrice a patiemment repris pied sur un bout de terre. Dans ce jardin s'enracinent les souvenirs au milieu des fleurs et des oiseaux. Les vertus du jardinage se conjuguent avec une observation délicate de la nature. De l'ordinaire des jours et des variations climatiques, Anne Le Maître tisse un récit intime et fragile, poétique et empreint d'une grande force spirituelle.
Auteur de récits, poète et aquarelliste, Anne Le Maitre restitue le quotidien des jours passés dans un jardin ordinaire. Le jardin nu est son texte le plus intime.
Et si nos vies ne se suffisaient jamais d'être "tranquilles", au repos... Si, finalement, l'inquiétude, la curiosité, l'interrogation voire le doute, étaient les vrais moteurs de toute existence humaine en recherche ? Marion Muller-Collard propose ici une méditation qui peut s'adresser à tous, croyants ou non, et nous conduit à faire de notre "intranquillité" l'occasion d'une plus grande confiance, d'une disponibilité à l'imprévu, à ce qui arrive.
Il y a des livres qui guérissent car ils réconcilient avec soi-même. Ils font entendre les puissances de division qui menacent. Ils rappellent la voix ténue qui relie à soi-même, et à l'Autre. C'est le grand talent de Lytta Basset d'être à l'écoute de cette voix qui, de récit biblique en récit biblique, guide le lecteur pour mieux naître à soi-même.
Dans ces méditations, Lytta Basset nous apprend à reconnaître la confiance qui naît au coeur des personnages bibliques. C'est elle qui permet l'expérience de renouvellement à laquelle nous sommes invités chacun, chaque matin, au-delà de la peur, de la colère et de tout ce qui nous éloigne de nous-même. Forte de sa riche expérience d'écoute à la fois du texte biblique mais aussi de nos âmes blessées, l'écrivaine et théologienne nous convie à faire résonner cette expérience de renaissance dans nos vies.
Pour le P. Raphaël Buyse, le secret du bonheur et d'une vie réussie tient dans l'accueil et l'écoute des gens simples qu'il a côtoyés tout au long de son ministère de prêtre. Son récit donne une saveur à l'Évangile révèle le visage d'un Dieu qui n'a cessé de le surprendre. Avec humour et tendresse, il tente de dessiner les traits du visage insaisissable d'un Dieu qui ne se laisse pas enfermé par les définitions qu'en donnent les hommes.
Le témoignage de Raphaël Buyse montre qu'on ne peut se lier à Dieu qu'en liant sa vie propre à celles et ceux que le destin nous fait rencontrer.
Toute l'histoire sainte est marquée par cette distance entre Dieu et les hommes. Mais la venue de Jésus a tout changé : homme parmi les hommes, c'est Dieu au milieu d'eux, ce qu'atteste le voile du temple qui se déchire. Il vient révéler la vie divine au coeur de l'homme. Traversant tout l'Évangile jusqu'à la résurrection, Jésus ne fait que dévoiler la part sacrée de la vie.
L'Église nous a transmis le formidable message du Christ. Mais deux mille ans d'histoire ont retissé une lourde tenture de mesures et d'impératifs qu'il faut dépoussiérer aujourd'hui. D'ailleurs ce voile n'est-il pas en train de se déchirer ?
Enfin, c'est au coeur de l'homme que se joue ce dévoilement, qui conduit à croire en la vie, en l'autre, au Tout-Autre.
Traversant pas à pas l'Évangile et l'histoire des hommes, Raphaël Buyse nous invite à un chemin de simplicité et d'émerveillement. La foi est à portée de main, le Christ est un compagnon de route, au coeur d'une humanité qui se cherche. Au fil des pages et d'une écriture intime et poétique, se révèle une parole dévoilée :
« Il n'y a donc rien à craindre à traverser le voile des mots : il n'y a pas de risque pour la foi. Il n'y en a que pour la religion et ses possibles écrans de fumée. C'est enfin l'heure de respirer. »
La Genèse décrit l'humain comme crée à l'image et à la ressemblance du Créateur sans expliquer ces vocables, sauf pour dire qu'ils impliquent de ne pas faire couler le sang. Comment les personnages de ce récit en découvrent-ils la trace en eux-mêmes et en autrui ? Ou, au contraire, pourquoi la négligent-ils au point de l'oublier ? Pourquoi enfin une tentation majeure s'impose-t-elle très vite de croire que cette image doive suivre un régime contrasté pour l'homme et pour la femme, au point de méconnaître qu'elle excède toujours la visibilité des différences entre les personnes ? Pourtant, malgré l'histoire tourmentée que raconte la Genèse, histoire qui est aussi la nôtre, le Créateur ne revient jamais sur le don qu'Il a fait de Son image. En dialogue avec plusieurs commentaires de la tradition hébraïque, surtout hassidique, ce livre explore ces questions en montrant qu'elles nous habitent toujours et que les personnages de la Genèse sont révélateurs de notre humanité.
Dans ce livre, il y a toutes les histoires qui nous rassemblent. Elles racontent le mystère du peuple, son drame au sein de l'histoire du monde. Et le chemin de l'espoir. De la Genèse au Livre de Daniel, voici trente-cinq récits bibliques extraits de l'Ancien Testament comme vous ne les avez jamais lus ni vus ! S'adressant à toutes les générations et à tout public, ces histoires marquées par la puissance des textes de Frédéric Boyer et la modernité des illustrations de Serge Bloch racontent le monde dans lequel nous vivons et tentent de répondre aux grandes questions que se pose l'homme aujourd'hui.
Il y a plus de deux mille ans, Jésus de Nazareth, juif de Galilée, livra à ses contemporains une parole toute nouvelle, des mots et des enseignements étranges et forts, hors du commun.
Comment cette parole fut reçue, comment elle bouleversa une société tout entière et comment fut-elle transmise jusqu'à nous ? C'est ce que Serge Bloch, illustrateur mondialement reconnu, et Frédéric Boyer, auteur de nombreux romans chez P.O.L, nous racontent dans ce livre, à travers un texte et des illustrations saisissantes, une vision personnelle et moderne de la vie de Jésus et de la mémoire qu'elle a laissé.
Un récit illustré ultra contemporain, entre le beau livre et le roman graphique, qui parvient à restituer la force, la modernité, et plus encore, l'immense portée littéraire des Évangiles.
Pendant les dix dernières années de sa vie, le Père Varillon (1905-1978) a donné, en de nombreuses villes de France, de remarquables cycles de conférences, afin d'approfondir et renouveler la foi au coeur des débats qui font la culture présente. On retrouve dans cet ouvrage la parole prenante du Père Varillon, son don d'explicateur et d'éveilleur. En toute circonstance, il déployait une pédagogie merveilleusement efficace parce que disponible à l'écoute des autres. Il a créé un genre nouveau qui associait la réflexion, la référence étroite à l'Écriture, l'énoncé des réalités essentielles, le dialogue avec la pensée contemporaine, notamment avec René Rémond. Ce maître spirituel, traditionnel et audacieux, possède mieux que personne l'art de dépoussiérer le christianisme, de lui redonner vigueur et authenticité, de l'expliquer dans ce qui lui est vital.
Ce recueil des conférences du jésuite constitue une initiation à la foi chrétienne.
« Je ne vous appelle plus serviteurs ; je vous appelle amis » : Jésus, dans l'évangile (Jn15,15) place l'amitié comme une valeur suprême de nos relations. L'amitié, si rare et importante dans nos existences, a donc un sens tout à fait particulier, qui dépasse toute définition.
L'amitié tient à la fois de la confiance, de la familiarité, de la fraternité aussi. Mgr Jean-Paul Vesco, dominicain, ancien provincial de France jusqu'à sa nomination à la tête du diocèse d'Oran (Algérie), témoigne de toutes les dimensions de l'amitié dans nos vies relationnelles mais aussi dans une démarche de croyants.
De l'Evangile à l'amitié quotidienne en Algérie, sur les traces de Mgr Claverie, ou à partir de Amoris Laetita, la dernière encyclique du pape François, Jean-Paul Vesco raconte cette amitié telle qu'il l'a découverte et qui se noue entre les êtres, entre les communautés, entre les peuples. Et avec Dieu. Une authentique confession.
Madeleine Delbrêl (1904-1964) a traversé le siècle dernier. Après sa conversion à l'âge de 20 ans, elle est devenue assistante sociale. Avec quelques compagnes, elle a choisi de vivre l'évangile, en plein monde, en coude-à-coude avec les habitants d'Ivry sur Seine. Elle a ouvert un chemin de sainteté dans la vie ordinaire au point que l'Église s'apprête à la reconnaître comme « Bienheureuse ».
Son expérience spirituelle marquée par un amour profond de l'évangile et de ses contemporains offre des clés pour vivre la foi aujourd'hui. Pour elle, la foi ne trouve son sens plénier que dans le partage de la vie ordinaire de nos contemporains. « Tout cette foule dans notre coeur » n'est pas une biographie de plus, mais une invitation, à travers l'expérience et les textes de Madeleine Delbrêl, à découvrir que les croyants n'ont pas le choix « entre partir ou rester », et que toute vie est prise, bénie, rompue et appelée à être donnée. Par son exemple, cette femme de peu nous remet, en quelque sorte, sur la route, et invite à se questionner sur le sens du don et de la solidarité.
« Il m'arrive de penser que tout est mise en abîme. Mais à une échelle si grande qu'il nous est impossible de voir nos existences autrement que comme des ramifications anarchiques. Chacun de nous est à la fois la petite et la grande matriochka d'autre chose. Et si Dieu existe, c'est d'être la plus petite, l'indivisible. Cet ovale lisse et minuscule que j'aimais tenir enfin entre mes mains, enfant. Dans le désordre des poupées russes éventrées, éparpillées au sol par moitiés, tenir au creux de ma paume ce noyau dur solide, irradiant d'une inviolable unité. »
Dans ce livre, Marion Muller-Colard part à la rencontre de Nikola Zaric, sculpteur suisse décédé en 2017. Son oeuvre lui révèle que « la vie ne se trace pas en ligne mais en ronde. »
Un enfant vient de naître, et ceux qui l'attendaient sont bouleversés. De Victor Hugo à Jacques Brel, en passant par Pablo Casals, Khalil Gibran ou saint Augustin, voici des mots pour dire une histoire qui commence, avec ses gestes de tendresse, ses espérances et l'immense bonheur de tout réinventer.
Comment trouver sa voie ?
Mais surtout comment prendre
confiance en soi pour s'accomplir ?
Certes, personne n'est irremplaçable, et pourtant
chacun est unique. Il se pourrait même que toute
personne ait une mission à accomplir. Dans ce livre
étonnant, Jean Moubourquette propose à chacun
d'entre nous, où que nous en soyons sur le chemin
de notre existence, de trouver la voie de la réalisation
de soi et de sa mission.
L'estime de soi est au coeur de la recherche d'épanouissement. C'est une notion fondamentale de la psychologie qui sert dans de nombreux domaines, comme l'éducation, le travail, etc. Pourtant, la psychologie a oublié les racines spirituelles de cette notion, comme s'il était possible de s'épanouir hors de cet enracinement primordial. Dans cet ouvrage devenu un classique, l'auteur reconnaît les affinités profondes entre psychologie et spiritualité, et se propose de rétablir les articulations entre la démarche de l'estime de soi et celle de l'estime du Soi. Pour être pleinement heureuse, une personne doit à la fois développer l'estime d'elle-même et découvrir les richesses intérieures du Soi, « l'image de Dieu » en elle. De la même manière, la maturité spirituelle exige un « je » fort sur le plan psychologique.
De ces deux parcours qui s'enrichissent mutuellement, on découvre que l'épanouissement personnel véritable s'appuie sur le soin de l'âme et puise dans les ressources spirituelles de l'être.
Le Pape François, depuis le début de son pontificat, a bousculé L'Église, réformé la Curie romaine, entrepris de remettre en avant les grandes valeurs évangéliques: pauvreté, charité, miséricorde. Son souci se porte vers les plus humbles qui souvent ne connaissent comme prière que le Je vous salue Marie.
Le missel complet de l'année B : dimanches et solennités, dans la nouvelle traduction liturgique.
Nouveautés de ce missel 2018 :
Un papier Bible plus blanc, qui améliore le confort de la lecture.
Une introduction spirituelle pour chaque temps liturgique (Avent, Noël, Carême, Pâques) par les Fraternités monastiques de Jérusalem.
Une méditation de la Parole de Dieu pour chaque dimanche par de grandes communautés monastiques : moines de Landévennec (Finistère), d'En Calcat (Tarn), moines et moniales de Maylis (Pyrénées-Atlantique), moniales ermites de Courtioux (Cher) et les Dominicaines de Beaufort (llle-et-Vilaine).
Des intentions de prières pour chaque dimanche et pour la semaine.
Et toujours :
Introduction des trois lectures de la Parole de Dieu par des spécialistes de la liturgie, prêtres, laïcs et théologiens.
Une méditation spirituelle des évangiles écrite par des communautés religieuses.
Une vie de saint, mise en valeur dans une courte biographie.
Aujourd'hui,la société encourage les personnes à croire qu'elles vivront éternellement, et le deuil est passé sous silence. Ce déni révèle pourtant une réalité qui dérange, voire un profond malaise. Et que dire du sort des endeuillés ? Ils se sentent souvent délaissés et marginalisés par leurs proches, comme s'il y avait quelque chose d'indécent dans la perte d'un être cher. Ils se retrouvent doublement seuls lorsqu'ils doivent vivre le temps du deuil. Cet ouvrage à grand succès au Canada, terre natale de Jean Monbourquette, lève le voile sur ce tabou social et cherche à humaniser ce moment. Il s'adresse aux personnes endeuillées qui souhaitent vivre cette transition sereinement, afin de surmonter leurs blocages et s'affranchir des codes établis. Le livre vise aussi à se réconcilier avec une sagesse d'autrefois où la vie et la mort sont intimement liées.
Dans le deuil, il existe un chemin vers l'espoir, l'assurance et l'allégement de la douleur.
Le Pape François, depuis le début de son pontificat, a bousculé l'Eglise, réformé la Curie romaine, entrepris de remettre en avant les grandes valeurs évangéliques : pauvreté, charité, miséricorde.
Il sort dans le monde entier un commentaire surprenant du Notre Père : « Quand vous priez dites : Notre Père ».
Dans un entretien exceptionnel accordé au P. Marco Pozza, le pape François commente les articles qui composent le Credo. Son commentaire permet de saisir le sens de la foi : croire en Dieu, croire en un Dieu Père, Fils et Esprit saint, croire en l'Église comme un acte personnel et communautaire. « La foi, dit-il, c'est la réponse libre de l'homme à l'initiative de Dieu qui se révèle. Dieu parle aux hommes comme à des amis. » Avec des mots touchants et des exemples empruntés à la vie quotidienne, il témoigne de sa foi lumineuse de prêtre au service de l'humanité.
De juin à septembre 2020, le pape François a élaboré une catéchèse intitulée « Guérir le monde », au cours des audiences générales à Rome. Comment apprendre à vivre avec cette pandémie, qui a profondément changé la face du monde et justement envisager le monde d'après ? Selon François, pour sortir d'une pandémie, il faut « guérir et se soigner mutuellement ». Ainsi, tous ceux qui prennent soin des personnes vulnérables doivent être soutenus dans leur service, a commencé le Pape, pour qui ce soin doit également s'étendre à la création. Le soin que l'on porte aux autres doit s'appliquer aussi en-vers la création. Pour ce faire, il est important de retrouver un regard contemplatif sur elle. Création et contemplation, les générations futures, le vaccin comme bien universel, la solidarité pour arrêter l'expansion de la pandémie figurent parmi les grands thèmes abordés.
Anne Lécu nous invite à une nouvelle méditation biblique pour en découvrir une facette inattendue : la force symbolique du texte quand il convoque la nature. Elle cueille auprès de quelques arbres ou plantes une prière singulière. Souvent comparés aux humains, ces végétaux nous enseignent une manière d'habiter notre relation avec Dieu. Ainsi l'amandier, figure la prière du veilleur car le mot hébreu qui le désigne, "shaked", dérive du verbe qui signifie « être attentif, veiller ». C'est cette étymologique l'on retrouve dans le livre de Jérémie. Le cèdre incarne la prière du bâtisseur, le chêne, celle du sage, le figuier celle du gourmand, etc. Qu'il s'agisse du Cantique des Cantiques, du livre de la Genèse, l'arbre guide la méditation spirituelle et ses différents moments. Le règne animal est également l'occasion de méditer le texte de la Bible, ainsi de quelques oiseaux qui s'invitent pour un temps de méditation sur le sens de la relation entre l'homme et la Création.
Ces textes ont été l'objet d'une première parution dans "Prions en Eglise"
Cette lettre de Simone Weil, écrite en 1942 au Père Couturier, à la veille de son départ pour Londres où elle rejoint la Résistance, et quelques mois à peine avant de mourir à l'âge de 34 ans, est l'un des textes majeurs sur sa réflexion et son parcours spirituel.
Elle présente en trente-cinq points, toutes les questions qui l'empêchent de se convertir totalement au christianisme. Trente-cinq obstacles entre elle et l'Église qu'elle souhaite universelle. Un court texte de la grande philosophe mystique qui dévoile la profondeur de sa réflexion et l'exigence de sa foi.
Préface d'Antoine Guggenheim, professeur de théologie, fondateur et ancien directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins. Il a contribué au Cahier de L'Herne Simone Weil, publié en 2014.
La mise en application d'une nouvelle traduction du Missel Romain, le 1er décembre 2021, dans toutes les églises de langue française (France, Belgique, Suisse, Québec, Afrique de l'Ouest) est l'occasion de redécouvrir la richesse et le sens des mots utilisés dans la messe. Michel Wackenheim met en exergue les nouveautés lexicales introduites dans cette nouvelle traduction puis passe en revue, dans l'ordre alphabétique, plus de 300 mots qui marquent ce nouveau missel. Tout au long de ce travail, le lecteur découvrira l'étymologie de certains mots de la messe, Le souci de la filiation des mots et de leur sens y est constamment présent avec rigueur et souci de grande clarté.