Sonita, rappeuse afghane et exilée militante ; Thérèse, bienfaitrice des mamies parisiennes ; Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle ; Cheryl, athlète marathonienne ; Phulan, reine des bandits et figure des opprimés en Inde...
Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Quinze nouveaux portraits drôles et sensibles de femmes contemporaines qui ont inventé leur destin.
1990. Un présentateur télé français, un peu sur la touche, veut relancer sa carrière en retournant sur le terrain faire du grand reportage d'investigation.
Il choisit l'Algérie d'où sa famille est issue (il est le fils d'Octave et Samia, les héros du 2e cycle des Carnets d'Orient). Là-bas, les élections sont menacées par la montée en force des islamistes. Il va vite découvrir que le pays est au bord de la guerre civile et que le passé y a la vie dure !
Ce troisième cycle de la série fleuve de Ferrandez sur l'Algérie, abordera les difficultés rencontrées depuis l'indépendance en 1962, de la victoire confisquée par le FLN aux années de plomb de la guerre civile et jusqu'à la révolte populaire de 2019.
26 avril 1986. À Tchernobyl, le coeur du réacteur de la centrale nucléaire commence à fondre. Un nuage chargé de radionucléides parcourt des milliers de kilomètres. Sans que personne ne le sache... et ne s'en protège. C'est la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Qui fera des dizaines de milliers de victimes. À cette époque, Emmanuel Lepage a 19 ans. Il regarde et écoute, incrédule, les informations à la télévision.
22 ans plus tard, en avril 2008, il se rend à Tchernobyl pour rendre compte, par le texte et le dessin, de la vie des survivants et de leurs enfants sur des terres hautement contaminées. Quand il décide de partir là-bas, à la demande de l'association les Dessin'acteurs, Emmanuel a le sentiment de défier la mort. Quand il se retrouve dans le train qui le mène en Ukraine, où est située l'ancienne centrale, une question taraude son esprit : que suis-je venir faire ici ?
Pour la mer - afin de la comprendre et de savoir la dessiner -, pour les Terres australes - qui sont comme la promesse d'un temps qui n'est plus -, en mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises.
Les Terres australes : îles de Crozet, d'Amsterdam, de Saint-Paul et, la plus connue, de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation. Des confettis d'empire, égarés dans l'immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d'humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d'habitation et de travail. Emmanuel Lepage, le Breton, en toute contradiction, n'avait jamais pris la mer. Il a été servi ! Cap au Sud !
Alger, fin janvier 1962. Sur l'une des plages de la ville sont retrouvés les cadavres nus d'un jeune couple. Elle est européenne, lui arabe. Il est émasculé et son dos arbore les trois lettres « OAS », gravées au couteau. Exécution presque ordinaire, comme on pourrait le penser en ces temps plus que troublés ? Ou bien l'assassinat de Mouloud et d'Estelle cache-t-il autre chose ? S'échappant de la terne routine de son commissariat de Bab El Oued, l'inspecteur Paco Martinez mène l'enquête accompagné de l'irascible Choukroun. Leurs investigations les conduisent dans les arrières-cours peu reluisantes de la grande ville, entre politique, affairisme, moeurs dissolues et violence omniprésente.
La série Carnets d'Orient, commencée en 1987 dans (A Suivre) et couronnée de prix, retrace les deux derniers siècles de l'histoire de l'Algérie, de sa conquête par la France en 1830 jusqu'au début du XXIe siècle.
Une oeuvre sur une période majeure de notre histoire récente, dont les échos résonnent avec force dans notre actualité. Cette série est aussi une manière pour Jacques Ferrandez, lui-même né en Algérie, de redécouvrir ses propres origines. Après un premier cycle consacré à la colonisation (de 1830 à 1954), ce deuxième cycle commence à la veille de l'insurrection pour se conclure à l'indépendance, en 1962.
Il réunit en un volume unique les cinq tomes :
- La Guerre Fantôme
- Rue de la bombe
- La Fille du Djebbel Amour
- Dernière demeure
- Terre Fatale
Dans cette enquête présentée par le journaliste Guy Lefranc, le château de Versailles ouvrira ses portes. Depuis le relais de chasse de Louis XIII, cet écrin du pouvoir royal a beaucoup évolué. Symbole de la puissance du roi Louis XIV, ce château, joyaux de l'architecture classique, aura été le théâtre du développement de la monarchie absolue de droit divin. On y croisera des personnalités fortes qui auront fait l'histoire du lieu, de Richelieu à Mazarin, en passant par les fleurons de l'art de l'époque, Molière, Racine ou Boileau. Guy Lefranc nous replongera dans une des parts les plus somptueuses de l'histoire de France.
Au printemps 1115, le jeune Celanawe se voit investi d'une mission : escorter Em, sa dernière parente, pour retrouver la Hache Noire. Cette arme mythique, qui passe de main en main depuis la nuit des temps, a été forgée par un mystérieux ancêtre, et quiconque la porte doit veiller secrètement sur le peuple des souris. Une quête qui entraîne Celanawe au-delà du danger, vers les mers inconnues et les contrées lointaines... L'épopée fondatrice des Légendes de la Garde !
1950. Brest est un immense chantier. De la ville fortifiée, aux ruelles étroites, une nouvelle ville va surgir, orthogonale, rectiligne, ordonnée, moderne. Ce sera Brest-la-Blanche, qui deviendra très vite Brest-la-Grise. Mais face aux revendications salariales des ouvriers travaillant à la reconstruction, les patrons refusent de céder. La grève générale est déclarée. Les chantiers sont immobilisés, les ouvriers de l'Arsenal rejoignent le mouvement. Et le 17 avril, le drame se produit. La police, dépassée par l'ampleur du mouvement, tire sur la foule, blessant plus de vingt personnes et tuant un homme. Édouard Mazé.
Le lendemain, appelé par la CGT pour tourner un film sur le mouvement, René Vautier débarque clandestinement à Brest. Il est alors recherché par la police suite à un premier film documentaire, Afrique 50, témoignage sans concessions du système colonial français d'après guerre. René arrive dans une ville en état de siège. Le lendemain ont lieu les obsèques d'Édouard Mazé. Une foule immense, un peuple entier accompagnera son cercueil. En s'attachant à la véracité des événements, en respectant la parole des témoins, Kris et Étienne Davodeau nous redonnent l'espoir en l'homme et en sa faculté à lutter pour sa liberté.
En ce rude hiver 1152, la Garde doit faire face aux pénuries qui menacent l'existence des souris. Saxon, Kenzie et Lieam, trois gardes parmi les meilleurs, partent à travers les territoires recouverts de neige. Mené par le vieux Celanawe, ils font office de diplomates et tentent d'améliorer les relations entre les différentes cités et la Garde. Mais cet hiver-là pourrait bien être fatal à certains gardes.
Justine est orpheline. À 18 ans, elle se trouve un appartement dans un quartier populaire de Gatineau qu'elle doit partager avec une coloc qui n'a rien d'une fée marraine. Pour payer sa part du loyer, la jeune femme déniche un emploi aux Fils du King, un gym qui sent l'arnaque et où tout le monde ressemble à Elvis. Justine rêve grand, mais son histoire est loin d'être celle d'un conte pour enfants.
Tous les héros ont un jour été des enfants bercés par les histoires de ceux qui les ont précédés. Souriceau, Kenzie écoute son père lui raconter les exploits du "Rusé tisserand" qui, grâce à son intelligence, vint à bout de trois prédateurs. Les fables contées aux jeunes personnages de la saga Légendes de la Garde rendent hommage au courage, à l'humilité, à l'amour et à la générosité - toutes qualités indispensables à l'éducation des futurs héros !
4 mars 1891. Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty.
Effondré, le docteur Watson ignore alors qu'il va se lancer dans une incroyable enquête, qui va tout lui révéler de son ami le détective et de sa famille.
4 mars 1891. Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty.
Effondré, le docteur Watson ignore alors qu'il va se lancer dans une incroyable enquête, qui va tout lui révéler de son ami le détective et de sa famille.
4 mars 1891. Sherlock Holmes disparaît aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty.
Effondré, le docteur Watson ignore alors qu'il va se lancer dans une incroyable enquête, qui va tout lui révéler de son ami le détective et de sa famille.
Dans ce nouvel épisode : Alors que Wiggins suit la plaidoirie du docteur Parks au procès de Judith Brown, sous l'oeil attentif de Mycroft, dont l'issue va provoquer l'émoi dans le pays tout entier, Mary et John Watson sont au chevet de la nourrice de Sherlock, blessée par balles. Les révélations de celle-ci vont les mettre sur la piste d'une femme dont le nom fut aussi au coeur du procès : Florence Nightingale. La célèbre infirmière et pionnière des soins modernes, a mis en pratique ses théories lors de la guerre de Crimée à l'hôpital de Scutari où officièrent le jeune docteur Parks et une certaine... Violet Holmes.
Zacchary Buzz quitte sa famille de fermiers pour se rendre à Monplaisir, une immense cité dédiée aux loisirs, aux jeux, aux plaisirs... Avec pour modèle Overtime, le plus grand justicier de tous les temps, il rêve d'intégrer la meilleure police du monde : les Urban Interceptor.
Monplaisir est une société hyper contrôlée, dirigée par l'omniprésent Springy Fool. A grands renforts de caméras et d'écrans géants, toute la ville peut suivre en direct les moindres faits et gestes de ses habitants. Monplaisir est également sous le contrôle d'A.L.I.C.E., un système automatisé composé de robots nettoyeurs qui font la chasse aux voleurs, avec des méthodes plutôt musclées... Ce système permet aux policiers de s'occuper des vrais crimes, car derrière la fête et l'amusement, on retrouve les corps mutilés de plusieurs jeunes filles. Devenant trop gênant, l'enquêteur principal est lui même assassiné par Antiochus Ebrahimi. On met alors sur le coup le meilleur Urban Interceptor : Isham El Ghellab. Cette traque est mise en scène en direct sous forme de jeu télévisé, où les spectateurs peuvent parier sur la mise à mort d'un des deux protagonistes.
Zach, qui rêvait de justice, découvre que tout n'est que violence et cynisme et que le monde magique de Monplaisir est bien cruel...
Combat titanesque contre une équipe de super-gentils, malédiction mortelle, cours de tango et descente aux Enfers... Chance, Xiong Mao et Ombre ne s'attendaient certainement pas à cela en signant à l'université des héros ! Et dire qu'ils ne sont qu'en première année...À l'heure où la rivalité entre l'école de Saint-Ange et la F.E.A.H. n'a jamais été aussi forte, ils vont non seulement devoir se battre pour rester en vie, mais aussi tout faire pour soigner leur cote de popularité ! D'autant plus qu'aux yeux du monde, il semblerait que ce soit eux les méchants de l'histoire...Toujours porté par ses héros atypiques, ainsi que son style unique, à la croisée du comics et du manga, le troisième opus de Freaks' Squeele vous invite pour un tango endiablé avec la Mort.
Pour être embauché chez Coucous Bouzon, spécialiste sur le déclin du coucou suisse, Richard a dû répondre à la question arrivez-vous à toucher vos pieds jambes tendues ? puis saluer Kiki, le poisson mort. Et il n'y a pas que le patron qui soit bizarre, tous les collègues sont spéciaux. Réunions inutiles, rétention absurde d'informations, harcèlement sexuel... la vie ordinaire de l'entreprise prend ici des aspects singuliers... et carrément flippant s! Le pauvre Richard est tombé chez les fous et il n'est pas certain qu'il sorte indemne de la boîte à coucous.
Notre Mère la Guerre est un récit, sous des allures d'enquête policière, qui prend la guerre comme sujet principal. Un récit qui aborde la question de ce Mal Absolu qu'est la guerre, à travers l'affrontement de deux hommes en plein coeur des tranchées françaises : un caporal et un lieutenant de gendarmerie, un socialiste antimilitariste et un militant catholique et patriote.
Janvier 1915. Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l'Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu'on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l'objet de l'attention de l'état major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d'adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue des tranchées, sépulture impensable pour celles qui sont les symboles de la sécurité et du réconfort, les ultimes remparts même de l'Humanité. Des femmes... C'est impossible. Tout s'écroulerait. Ou alors c'est la guerre elle-même qu'on assassine...
Luc Brunschwig signe là une grande série d'anticipation, ciselant un scénario d'orfèvre, qui pointe les dérives de notre société. Quant à Roberto Ricci, il donne corps et vie au monde d'Urban dans un style flamboyant et virtuose, qui n'est pas sans rappeler celui de Juan Gimenez, l'un de ses maîtres...
Monplaisir, gigantesque mégapole de 300 000 hectares sur deux niveaux d'accès, pouvant accueillir 18 millions de visiteurs quotidiens. Le plus grand parc d'attraction de la galaxie ! Mais Monplaisir n'attire pas que des visiteurs en mal de divertissement, de nombreux voleurs y viennent pour tenter leur chance. Et parce que tout se finit en jeu dans le parc, les arrestations sont filmées en direct et font l'objet de paris. Zachary Buzz, généreux et vaillant, vient justement d'intégrer la brigade d'élite des Urban Interceptors, qui combat les meurtriers de cette zone peuplée de vacanciers en goguette. Une attaque terroriste de grande ampleur a laissé Monplaisir dévastée.
La ville est détruite. L'alimentation électrique est saccagée, les ennemis de Sodome ont saboté tout le réseau. Zacchary veille la dépouille du jeune Neil Colton, victime innocente de son combat avec Antiochus Ebrahimi, tueur à gages sans scrupule. A l'extérieur de la Cité en ruines, la famille de Zach est défiée par ses propres robots d'entretien... Dans le monde délirant et à priori sans contrainte de Monplaisir, les personnages sont en proie à des forces qui les dépassent. L'univers du jeu est effrayant, violent, démoniaque, et l'on s'y perd. Que va devenir Zacchary, l'homme bon, dans la capitale du jeu ? Aura-t-il le pouvoir de lutter contre des puissances technologiques et des êtres vicieux, cruels et sans conscience des limites ?
Dans un futur pas si lointain, sur 300 000 hectares, avec deux niveaux d'accès et près de 18 millions d'entrées par jour, Monplaisir est le plus grand parc d'attraction de la galaxie, ainsi que la ville de tous les vices ! Un monde où l'humanité exploitée peut profiter, deux semaines par an, de multiples plaisirs sans aucune limite. Les résidents y croisent aussi bien les visiteurs en mal de divertissement, que des malfrats en tous genres. Pourtant, la cité est extrêmement contrôlée : système d'intelligence artificielle, nommée A.L.I.C.E., robots nettoyeurs, caméras vidéo de surveillance avec retransmission sur écrans géants... À cela s'ajoute la brigade des Urban Interceptors, qui combat les criminels et autres meurtriers.
Zachary Buzz a quitté sa campagne et ferme natales, pour intégrer cette brigade d'élite, extrêmement convoitée. Alors qu'il aurait dû affronter lors de son premier combat télévisé le redoutable Antiochus Ebrahimi, tueur à gages, c'est son collègue Isham qui meurt, en direct, sous les yeux de la population avide de grand spectacle et d'un petit garçon, fasciné par les Urban Interceptors... Zachary Buzz se lance sur les traces d'Ebrahimi. Une traque sanglante dans les rues de Monplaisir, où le cynisme côtoie la cruauté, et où les plus vils aspects de l'être humain deviennent la norme. Et comme on est dans la capitale du plaisir, où tout est prétexte à jouer et se divertir, les paris sont lancés !
Dans l'imaginaire des Français, la Belle Époque n'est pas immédiatement reliée à la bande dessinée. Les historiens de la bande dessinée française eux-mêmes ont davantage étudié la génération des pionniers actifs avant 1860 et les créations de l'entre-deux-guerres. De la période 1880-1914, on connaît surtout quelques noms d'artistes, comme Christophe, Steinlen, Caran d'Ache ou Benjamin Rabier, quelques personnages, comme la Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l'Espiègle Lili.
Ces repères ne suffisent pas à rendre compte du foisonnement de la création de cette époque, dont l'abondance, la diversité et la perfection graphique confèrent le plus haut intérêt au corpus que ce livre rassemble et ressuscite.
Thierry Groensteen est historien et théoricien de la bande dessinée. Ses travaux font référence dans le monde entier. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels La bande dessinée, mode d'emploi, Un art en expansion, Gotlib, un abécédaire et M. Tpffer invente la bande dessinée (Les Impressions Nouvelles).
En se replongeant dans ses cahiers intimes, notes, croquis, photos prises au Japon lors de ses nombreux voyages, le désir est venue à Igort de faire un livre sur la culture japonaise. Il faut dire que c'est un domaine qu'il connaît bien. Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais, et cela, durant onze années. Après avoir fait un tour d'horizon de l'édition manga au Japon vue de l'intérieur, les méthodes de travail, les relations avec les éditeurs de Kodansha publishing, il nous entraîne tout naturellement dans son sillage à la rencontre d'artistes qu'il a eu la chance de côtoyer comme Jirô Taniguchi, Katsuhiro Ôtomo... En sa compagnie et celle d'Hayao Miyazaki, nous visitons les studios Ghibli. Remontant le temps, Igort nous plonge également dans la beauté de oeuvres d'Hokusai et Hiroshige. Le cinéma non plus n'est pas oublié, avec un chapitre consacré à L'empire des sens et une rencontre avec Takeshi Kitano. Fort bien documenté, l'ouvrage d'Igort n'oublie pas de replacer les oeuvres ou auteurs cités dans leurs contextes culturels et historiques.
Après leur débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942, les Alliés soutiennent le général Giraud pour contrecarrer les plans de De Gaulle. Mais l'homme du 18 juin n'est pas du genre à se laisser écarter de l'échiquier politique. Sur le terrain, dans la France occupée, Jean Moulin oeuvre pour unifier la résistance. Mais si coaliser les mouvements combattants est déjà difficile, les faire cohabiter avec des responsables politiques de tous bords s'avère presque impossible. Pourtant, De Gaulle fait venir Jean Moulin à Londres et le charge de créer le Conseil National de la Résistance...