Nous sommes en France, l'eau est montée et il n'y aura pas de décrue. Face à ce nouveau phénomène, beaucoup de populations sont déplacées et survivent comme elles peuvent sur les terres émergées ou apprennent « à flotter ». Les grandes villes, comme les grands pôles industriels, sont, quant à eux, systématiquement entourés de digues et soumis à des normes sanitaires.
Face à l'insalubrité potentielle de ces modes de vie « hors des digues » et au danger qu'ils représentent, les autorités invitent ces populations à venir rejoindre au plus vite les centres d'hébergement d'urgence construits à la chaîne, sous peine de perdre certains de leurs droits citoyens.
Une famille, qui a vu son habitat noyé par la montée des eaux, refuse d'obéir à l'injonction gouvernementale. Ils vivent sur une maison flottante. Jeanne, la mère, préfère cette liberté. Jeanne a deux fils, Hans et Groza, et un chien médium. Groza, un ancien CRS, traumatisé par son passé, ne parle plus que par onomatopées et a développé l'étrange manie de vouloir régler tous les problèmes. Hans vit une séparation douloureuse avec la mère de sa fille Vinee. Ils cherchent un lieu émergé où ils pourront vivre en paix, et sont prêts à lutter contre la nature déchaînée mais aussi contre les hommes, capables des pires bassesses pour survivre à ce monde en mutation.
Un récit d'anticipation aux préoccupations très actuelles et personnelles, dont les deux tomes nous mènent dans des Pays de la Loire noyés par la montée des eaux.
L'amour a parfois le goût de la noisette. Ou du chocolat amer, c'est selon. Tout dépend des circonstances et des hasards de l'existence. Il existe autant d'histoires d'amour que de couples, autant de rencontres que d'individus et de tempéraments. Mais il paraît qu'elles finissent mal, en général. Il est vrai que les occasions manquées, les espoirs déçus et les rêves inaboutis font partie de la vie amoureuse. Le bonheur n'est pas toujours simple à attraper. Certains ont même une fâcheuse tendance à le fuir de peur qu'il ne se sauve, comme dirait la chanson de Jane Birkin. Avec ce troisième volet d'Un petit goût de noisette, Vanyda entremêle les destins de ses personnages - qu'on les connaisse déjà ou non - si différents et pourtant si proches, de Corentin à Éléonore de Tristan à Fée, de Samir à Léon et à mademoiselle Fourmi, la jeune fille qui fuyait les belles rencontres. Même si l'amour ne suffit pas toujours à bâtir une relation durable, il faut pourtant continuer à y croire. Parce que tout est possible et parce qu'il faut prendre nos rêves au sérieux. Et parce que les histoires d'amour, parfois, finissent plutôt bien...
Un petit goût de noisette à savourer. Dans ce recueil d'histoires courtes, Vanyda explore l'amour, évoque le moment parfait qui nous échappe parfois, les occasions manquées aussi... Usant des dialogues avec justesse et parcimonie, offrant à chaque tranche de vie sa couleur propre, Vanyda fait se croiser ses personnages. En quelques pages, en quelques jours, Benoît, Corentin, Manon, Aymeric et les autres se rencontrent, s'enthousiasment, pleurent. Un véritable condensé d'émotions pour ce nouveau one-shot !
Le bonheur peut-il avoir un goût de noisette et de fruits rouges ? Être aussi simple que de l'encre bleue ? Le prince charmant existe-t-il ? Faut-il absolument aimer un homme quand on est une femme ? Il y a autant d'histoires d'amour que d'êtres existant sur Terre. Et bien souvent, ces histoires commencent au moment où on s'y attend le moins, chaque petite action pouvant donner naissance à quelque chose de bien plus grand. Que ces histoires se finissent bien, qu'elles soient compliquées, ou qu'elles ne se concrétisent pas, chaque personnage rencontré peut en tirer des leçons et continuer d'avancer. Via ces personnages dont les histoires se mêlent et se croisent, "Un petit goût de noisette et de fruits rouges" nous offre un éventail de possibilités, car l'amour est ce qu'il y a de plus beau et de plus incompréhensible. Aussi savoureux qu'une noisette...
L'histoire d'une bouteille de bourgogne qui renferme un élixir
historique... Manu Guillot hérite de douze bouteilles découvertes dans
la cave du grand-père écossais de son épouse. Parmi elles, un
Chambertin 1802. Lors de sa dégustation, le temps se suspend. Ce vin
n'a rien à voir avec un Bourgogne. C'est un nectar très ancien, un
très grand Madère ! Comment ce vin portugais a-t-il pu se retrouver
dans une bouteille bourguignonne de 1802 ? Que contiennent les onze
autres bouteilles ? Et surtout, comment ces bouteilles vont-elles
être à l'origine d'un incroyable revirement de situation pour le
domaine de Manu au bord de la faillite ?
L'histoire d'un terroir bourguignon recouvert de forêts et d'une bouteille mystère qui pourrait bien le faire revivre...Propriétaire d'un domaine, Manu a une obsession, comme son père avant lui : faire un grand vin. C'est pour ca qu'il loue la parcelle du clos de la Molle Pierre, convaincu qu'un grand terroir a été oublié sur cette hauteur de Cruzille, dans le Mâconnais. Aujourd'hui, le rêve de Manu prend forme, le clos est à vendre.C'est alors qu'un ami de Manu trouve un lot de bouteilles anciennes sans étiquette, hormis une belle inconnue née en 1959. A la dégustation, l'émotion de Manu est énorme. C'est le plus grand vin qu'il ait jamais bu. Manu a une évidence qui vire à l'obsession : il doit retrouver ce qu'était cette bouteille !C'est avec les pieds de vigne qui ont permis ce prodige qu'il veut replanter la Molle Pierre, en l'honneur de son père disparu. Commence alors plus qu'une enquête, une quête vitale...
Donner naissance à un vin exceptionnel est une affaire de famille.Dans le Mâconnais, les trois frères Jaffres luttent pour maintenir à flot le domaine créé par leur père. Mais un énième coup dur va toucher la production : descicadelles ont parasité les vignes. Un arrêté préfectoral oblige les frères à détruire un tiers des parcelles ! Un tiers du domaine, trois frères, l'équation est simple : un frère doit partir. N'arrivant pas à se mettre d'accord, c'est à leur mère que revient le douloureux choix de décider lequel de ses fils doit quitter l'exploitation. Le coeur brisé, elle met un nom dans une enveloppe...
1916, quelque part sur le front de l'Est, entre Pologne et Russie, trois orphelins sont les seuls survivants dans un orphelinat. Derrière le portail, tout n'est plus que dévastation, ruines et décomposition. Ils n'ont qu'un seul moyen de survie : attirer, tuer et manger les soldats blessés cherchant un endroit où s'abriter. Un des enfants ne peut plus supporter ce semblant de vie. Il découvre de nouveaux amis - les seuls ? - dans les magnifiques poupées victoriennes qui peuplent les étagères d'une des pièces vides de l'orphelinat. Les poupées acceptent de l'aider à une seule condition : qu'il leur donne des yeux pour remplir leurs orbites vides...
De 1999 à 2012, Étienne Davodeau a réalisé des récits aux paginations variées, allant d'une à quatorze pages, en couleur ou en noir et blanc. Reportages ou fictions, ces histoires ont été publiées dans des magazines comme Télérama ou Spirou, des journaux comme Libération, ou encore des ouvrages collectifs comme Comix 2000 (L Association) ou Japon (Casterman). Publiés dans l'ordre chronologique de parution, les récits seront précédés d'un texte, sous forme de conversation entre l'auteur et son éditeur. Cet échange, réalisé par courriel, questionnera les choix de l'auteur sur le sujet, le noir et blanc ou la couleur, l'interrogera sur les contraintes qu impose l'exercice du récit court, et sur les réflexions que cet exercice lui inspire. Bref, il contextualisera chaque récit.
Unis par le survivalisme et le rejet d'une société en plein déclin,
Carl, Enapay, Pulp, Benedict et Fritz font face à une attaque. Une de
plus, depuis que la guerre civile fait rage. Acculés, pris au piège,
ils devront attendre patiemment, et pleins d'espoir, qu'on vienne les
sauver. L'occasion pour chacun de partager un passé souvent
tourmenté... Les valeurs qu'ils partagent leur suffiront-elles pour
traverser cette épreuve ?
Des highlands d'Écosse au pied du mont Fuji, un tour du monde jubilatoire pour tous les amateurs de whisky.
Un trader déchu rencontre l'un des plus grands dégustateurs mondiaux de whisky. Ensemble, ils sont engagés par un fameux collectionneur italien de bouteilles de whisky. Ils doivent retrouver pour lui cinq whiskies de légende, dispersés aux quatre coins du globe.
De quels whiskies s'agit-il ? D'un breuvage d'Uisge Beatha dont des moines irlandais détiennent une relique dans un monastère ; d'un Usher's écossais, que posséderait un mystérieux châtelain des Highlands ; d'un Harry E. Wilken américain, bouteille mythique de la Prohibition ; d'un Karuizawa japonais, issu du fût mythique 1842, et détenu par un yakuza ; d'un Mackinlay's, blended malt écossais, perdu au début du XXe siècle lors d'une exploration en Antarctique !
Ce tour du monde est l'occasion de raconter sous forme ludique l'incroyable histoire du whisky de son origine à nos jours, de ses secrets de fabrica¬tion, et de ceux des plus grands dégustateurs du monde... !
La nouvelle bande dessinée de Cosey, Grand Prix d'Angoulême 2017 ! Un grand récit en noir et blanc, grande première pour ce maître de la couleur ! Polar romantique, noir et blanc somptueux, récit à hauteur d'homme (et de femme !), dialogues délicieusement ciselés, Cosey est au sommet de son art !
Lily apprend qu'elle est enceinte, au moment où son compagnon lui
annonce qu'il va partir en tournée avec son groupe et lui demande de
s'occuper de Balthazar, son neveu, qui arrive du Canada. Lily tente
d'apprivoiser ce gamin qu'elle n'a jamais vu et qui traîne avec lui
la tristesse de la séparation de ses parents. Sur un coup de tête,
elle quitte Paris avec Balthazar. Sur la route, ils rencontrent
Jimmy, un jeune homme en marge. Leur périple les mène jusqu'à
Pierrot, un berger qui élève seul ses brebis avec son chien.
Ensemble, ces âmes déboussolées vont retrouver un souffle de vie.
Début du XIIIe siècle. Colas, douze ans, vit dans un climat de pauvreté et de terreur. Un jour où il craint la violence paternelle, il décide de s'enfuir et trouve refuge dans une brasserie parmi d'autres enfants exploités.
Un soir d'hiver, Colas a une vision : Jésus lui apparaît, et lui ordonne d'aller délivrer son tombeau à Jérusalem. Avec l'aide de son ami Camille, il réussit à convaincre les autres enfants de constituer une croisade : sans adultes, sans puissant chevalier, ils arpentent les routes, persuadés que, grâce à leurs coeurs purs, rien ne pourra leur arriver...
Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d'eux-mêmes. Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de l'auteur. Gipi accompagne le sillon de nos vies, travaille le motif de la mémoire et du passage d'un âge à l'autre, ses thèmes favoris que, de titres en titres il file, tissant ainsi le motif universel du temps qui passe... Chez Gipi, les hommes ont aussi le défi d'être heureux dans le présent mais le souvenir d'un drame est souvent plus fort. Trait simple et texte à l'os ; on se souvient longtemps de ses histoires de petits héros ordinaires...
Ce recueil de nouvelles est composé comme le morceau de Debussy auquel il fait référence : une flânerie qui s'annonce douce et légère et qui ouvre régulièrement sur l'ambigu, le bizarre et l'effrayant. À l'image de cet étudiant chinois disparu mystérieusement après être tombé amoureux d'une diplômée d'astronomie, tatouée d'une étoile noire dans le dos. Ou encore de cette jeune femme détachée de tout qui décide de faire appel à une société privée pour organiser son suicide.
Je pense à cette saloperie de mort... Du coup je pense à toi, Fred,
mon meilleur ami, qui a eu la sale idée de nous quitter d'un commun
accord avec toi-même. C'est l'histoire de Fred, qui s'est donné la
mort. C'était le meilleur ami d'Hugo, d'Étienne, ou de Jean-Marc.
Mais tout ça n'a plus vraiment d'importance. C'est encore l'histoire
d'un numéro de téléphone, celui de Fred, que Hugo ne se résout pas à
supprimer de son répertoire. En tout cas, pas sans avoir passé un
dernier coup de fil. C'est aussi l'histoire de trois cadeaux, laissés
à titre posthume par Fred et qui, progressivement, changeront leur
vie à tous. C'est enfin l'histoire du temps qui passe, des petits
ressentis, de ces impressions que l'on garde au fond de soi, celles
que l'on tait. Jusqu'à ce que tout explose, un jour... C'est une
histoire d'amitié. Une histoire sur les rêves que l'on porte en soi.
Ceux que l'on réalise et ceux que l'on ne réalise pas, en somme.
Après le tourbillonnant Une nuit à Rome, Jim signe un nouveau récit
touchant et profondément humain.
Un chef cuisinier utilise son art de la cuisine pour relever un défi. Peut-on, par les seuls pouvoirs de la gastronomie, relever des challenges aussi fous qu'aider un convive atteint d'Alzheimer à retrouver la mémoire ou rendre amoureux deux êtres que tout oppose ? Tel est le défi que Mathieu Viannay, chef du célèbre restaurant lyonnais « La Mère Brazier », vient d'accepter. Plus qu'une mélodie, un hymne au sens et aux plaisirs de la table, servi par une galerie de personnages savoureux !
1960. À Meudon, dans son pavillon, Céline est au travail. Sous le regard de Toto, son perroquet, Céline est concentré sur son prochain livre, Rigodon, celui qui clôturera sa dernière trilogie. À l'étage, dans la salle de danse, Lucette fait répéter ses élèves. Alors que le soir tombe, l'orage éclate. Le tonnerre claque comme un coup de canon. À travers la fenêtre, à la lumière de l'éclair, Céline voit la silhouette d'un cavalier, le maréchal des logis Louis-Ferdinand Destouches, du 12e Cuirassiers, qui semble l'attendre au bout du jardin. Et Céline se replonge dans son passé : la boucherie de 14, la rencontre avec Élisabeth Craig, l'écriture du Voyage au bout de la nuit , son quotidien de médecin, les dérives de la seconde guerre, la fuite à Siegmaringen - l'objet de ce dernier livre - Rigodon. Et bien sûr, Lucette, sa compagne, présente dans les pires moments, qui fait répéter ses élèves à l'étage.
Une jeune pianiste en herbe apprend tout du milieu de la musique auprès de sa marraine qui se révélera gravement malade. Histoire de la transmission d'une passion.
Une famille ordinaire, avec ses rancoeurs, ses non-dits. Jeanne et Sophie, les deux aînées, ont souffert de la préférence de leur mère pour leur frêre, Stéphane. Celui-ci, la quarantaine, est un peu paumé, se laisse écraser par ses aînées. Malheureusement, cela rejaillit sur sa fille Manon. L'adolescente, mal dans sa peau, est la cible favorite de ses tantes et de ses cousins, qui ne lui laissent aucune chance de trouver sa place parmi eux.
L'arrivée pour le réveillon, de Nadia, marraine prodigue exilée à New-York, brise ce schéma. Nadia est une violoncelliste de renom, Manon prend des cours de piano. Entre la vieille dame et l'adolescente naît une relation singulière, presque fusionnelle, dont la musique est le médiateur.
Manon, peu à peu, apprend à s'affirmer et à dépasser ses craintes. Nadia, elle, trouve en Manon un regain de vie. La musicienne a un secret : si elle est revenue en France, c'est pour faire ses adieux. Elle souffre d'une maladie incurable et il ne lui reste que peu de temps. Mais quand Nadia, victime d'un malaise, est emmenée aux urgences, Manon découvre la vérité. L'ultime cadeau de Nadia pour la jeune fille, une place pour un concert lui permettra d'accepter son départ et d'aller de l'avant.
La jeune prodige Zao Dao met en scène des scènes de la vie quotidienne chinoise autour de l'institution qu'est la gastronomie en Chine. Avec humour et légèreté elle nous décrit ce rapport si particulier des Chinois à la nourriture
À Paris, de nos jours. Trois ans ont passé depuis l'apparition de l'Amorostasie. Cette maladie continue de se développer partout dans le monde. La paranoïa se développe et la population s'affole devant le manque de résultats. Un homme, surnommé le maniaque aux ciseaux, agresse les femmes porteuses du brassard au coeur rouge qui les désignent comme celles qui ont figé leur partenaire. Le mouvement des Nobody, créé sur Internet, préconise de ne plus sortir de chez soi et de tout faire à distance. Aux prochaines élections, la déroute du gouvernement, jugé incapable d'enrayer la maladie, semble annoncée, alors que monte dans les sondages le Mouvement Pour la foi, dont le leader, Farkas, prône un retour à l'ordre moral... Dans cette atmosphère délétère, Olga Politoff et son compagnon Kiran Narayanan, les deux seuls amorostasiés à être revenus à la vie, se prêtent à des batteries de test pour tenter de trouver un vaccin à l'épidémie. Pour Olga et Kiran c'est surtout le retour à la vie quotidienne après cette parenthèse enchantée de l'amorostasie. Kiran s'installe chez Olga et très vite des tensions apparaissent dans le couple...
À Paris, de nos jours. La première victime a été retrouvée par sa femme de ménage, statufiée, une demande en mariage à la main. Puis, ce fut un jeune couple, s'embrassant dans la rue, figé lui aussi sous la pluie, et un autre, dans une voiture, à un feu rouge... Une vingtaine de victimes, un nombre en constante augmentation. Rapidement, l'information se propage, une nouvelle épidémie sévit à Paris, baptisée l'amorastasie. Rigidité, mutisme, les victimes de cette étrange maladie tombent dans un état cataleptique. La maladie d'amour. Ses victimes n'ont plus besoin d'être nourries : le coeur bat, le sang circule, le cerveau est en activité, tout cela avec une immense lenteur, le métabolisme est au ralenti...
Les autorités médicales, en l'absence de remède, ne peuvent que recommander d'éviter toute manifestation intempestive du sentiment amoureux ! Deux mois plus tard, les Parisiens fuient la capitale dans une grande panique. Tout le monde est extrêmement nerveux, et la peur, la suspicion et le doute s'installent... Puis le mal se répand aux alentours de Paris. Des mesures drastiques sont prises : interdiction de mixité dans les lieux publics, proscription des films, peintures et romans d'amour, les boites de nuit et autres bars sont fermés et il est conseillé au couple de faire chambre à part ! Les femmes ayant déjà contaminé un homme doivent porter un brassard, voire même sont assignées à résidence, chez elles... Le mal français s'étend au monde. Le taux de natalité est en chute libre, les divorces en augmentation, la paranoia s'installe de façon durable, le moindre regard est l'objet d'interprétation fantasmatique. Olga Politoff, journaliste enquêtant sur la maladie, le découvre à ses dépends, en paralysant d'amour un de ses collègues, alors même qu'elle et son fiancé ne se sont pas figés...
Gerda avait rêvé des étoiles toute sa vie... Barbara Yelin (prix Artemisia 2015) et Thomas von Steinacker racontent une vie placée sous le signe de l'infiniment grand d'un ciel étoilé. Un récit solaire.
Sans aucun pathos, Une vie comme un été retrace la vie de Gerda Wendt, alternant entre ces derniers jours en maison de retraite et les grandes étapes de sa vie : petite fille brillante à l'école, jeune femme passionnée d'astrophysique, scientifique devant faire un choix entre sa carrière et sa vie de couple... Une vie magnifiquement tissée par Barbara Yelin et Thomas von Steinacker.