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Les Pérégrines
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« Cet ouvrage est le rapport d'une expérience d'immersion dans une oeuvre, celle du premier visage de l'écologie populaire. Je ne déconstruirai pas la légende du commandant Cousteau. Je la commenterai pour ce qu'elle est, car j'en suis d'abord la lectrice et la spectatrice. » Alors que les glaciers disparaissent, les forêts s'embrasent, la biodiversité s'effondre, que reste-t-il de l'engagement du commandant Cousteau, popstar ambivalente de l'écologie ?
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Climat Parlons vrai. Est-il trop tard pour sauver le climat ? Une justice climatique est-elle possible ? Que penser du « capitalisme vert » ? La collapsologie est-elle aussi paralysante que le climato- scepticisme ? Autant de questions, et bien d'autres, abordées ici par Jean Jouzel, l'un des plus grands climatologues français, et Baptiste Denis, jeune citoyen engagé. Entre mises au point scientifiques et réflexion sur nos responsabilités, Climat. Parlons vrai propose une analyse lucide de la situation et confronte deux générations dans un dialogue juste et sans langue de bois.
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Un monde nouveau est en train de naître ; les défis à relever sont nombreux : dérèglements climatiques, disparition d'espèces, pollutions, migrations massives, guerres... Et, en face, l'inconnu ouvert par une accélération technologique sans précédent, qui permet d'imaginer jusqu'à la transformation de l'espèce humaine, est vertigineux. Le monde vivant lui-même peut pourtant offrir un cap tangible et mobilisateur, une garantie pour les générations futures. L'« économie du vivant », c'est maintenant !
Car le vivant a du génie. Il est capable de relever tous les défis de notre époque, en devenant l'horizon et le moteur de la transition dans laquelle nous sommes. Il offre des substances pour nous alimenter, mais aussi pour construire, rouler, nous chauffer ou nous vêtir... Une aubaine si nous veillons à soutenir ses équilibres fondamentaux, qui sont nos plus essentiels alliés.
Agrobiologie, chimie verte, big data, innovation bio-inspirée ou biotechs peuvent être mobilisés autour d'un imaginaire nouveau. La mutation a déjà commencé, pour faire naître un monde où numérique et organique s'hybrident, où économie et écologie ne s'opposent plus mais se soutiennent.
De nouvelles boussoles émergent : comptabilité environnementale, index de relation ou de résilience, critère de vulnérabilité... Dorothée Browaeys raconte ici comment les différents acteurs qu'elle côtoie - scientifiques, entrepreneurs, juristes, philosophes, artistes - inventent ensemble de nouvelles solutions.
La partie n'est pas gagnée, les résistances et les risques sont grands ; des modèles économiques sont à créer. En nous donnant à comprendre les tenants et aboutissants de ce nouveau monde en gestation, ce livre entend permettre à chacun de s'impliquer dans cette dynamique vitale.
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Comment continuer d'habiter ce monde étrange, accéléré, qui préfère le jetable au durable, le virtuel au réel, la nouveauté à la pérennité ? L'architecture peut-elle encore faire sens, à l'heure où se multiplient les villes aseptisées, et où nous vivons toujours plus déconnectés des milieux qui nous accueillent ?
Dans ce contexte, envisager une « réhabitation biorégionale » de la Terre se veut un geste critique et salvateur à la fois. Il y a urgence à penser une architecture et des sociétés capables de travailler avec les spécificités des environnements qui sont les leurs : en suivant par exemple la chaleur où elle se trouve et en utilisant les pièces différemment selon la saison, en envisageant une place particulière pour la technologie et les écrans afin de garder des espaces ouverts sur le milieu ambiant, en trouvant des alliances nouvelles entre végétal, ensoleillement et ventilation, en ouvrant la possibilité de partager certains lieux avec des insectes, dans le cadre de composts ou potagers domestiques...
L'éthique biorégionaliste développée dans ce manifeste engagé déplace nos manières de voir le monde et ouvre des pistes radicales, pour remettre l'architecture au service du vivant et de ses territoires, et d'une société plus juste et équitable.
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Canalisée, maîtrisée, distribuée, l'eau nous apparaît désormais facile, à portée de robinet.
Les guerres de l'eau qui sévissent pourtant régulièrement, et la soif qui frappe encore trop durement une grande partie de la population mondiale, nous semblent lointaines. Quant à ces temps archaïques où chaque rivière, chaque source, chaque nappe phréatique était habitée par une nymphe, nous les avons oubliés.
Et pourtant... Du philosophe présocratique Thalès de Millet qui, affirmant que « tout est eau », faisait d'elle le principe de toute chose, en passant par le chimiste Lavoisier, qui, au XVIII e siècle, désenchantera l'eau pour y découvrir un composé chimique constitué d'hydrogène et d'oxygène, pour en arriver au moment écologique contemporain, toute une histoire se déploie. Et pas des moindres :
L'histoire de l'eau est avant tout notre histoire. Elle nous rappelle qu'avant d'être un « bien », l'eau est un « commun » qui nous relie au vivant, à la genèse du cosmos.
À l'heure où la préservation de cette ressource essentielle relève d'une urgence, écrire cette histoire est un geste qui se veut autant philosophique et politique que poétique. Car pour changer les pratiques, ne nous faut-il pas dépasser le simple rapport utilitaire et produire un nouvel imaginaire ?