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Fayard
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Les lapins ne mangent pas de carottes
Hugo Clement
- Fayard
- Documents Fayard
- 28 Septembre 2022
- 9782213717128
« L'image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l'injustice.
Il nous faut déconstruire les représentations et les pratiques que nous perpétuons de génération en génération, malgré nos connaissances scientifiques toujours plus grandes. C'est ce à quoi je souhaite contribuer avec ce livre : modifier notre manière de voir le monde qui nous entoure, apprendre à cohabiter avec les autres créatures, et prendre conscience que nous faisons aussi partie du règne animal.
Ce voyage sera passionnant et renversera nombre d'idées reçues. Face à l'effondrement de la biodiversité et à la crise climatique, ouvrir les yeux sur l'ampleur des problèmes que pose le traitement infligé aux animaux est autant une question d'éthique qu'une question de survie. Pour eux comme pour nous, il y a urgence à changer de regard sur le vivant. » -
Allons-nous vers la fin de l'eau ? Ou du moins de l'eau potable facilement disponible et bon marché ?
Jusqu'aux récentes sécheresses connues par l'Europe et les États-Unis, les grandes puissances mondiales ont eu tendance à penser que le manque d'accès à l'eau était surtout un problème de pays pauvres. Mais en raison du réchauffement climatique et de la surexploitation par les activités humaines, la moitié de la population mondiale est désormais exposée à la rareté de cette ressource vitale.
Dans le monde entier, les tensions sociales liées à l'accès à l'eau se font de plus en plus ressentir. Jusqu'il y a peu, l'eau faisait rarement la une des médias. Pourtant, sa gestion devrait arriver en tête des sujets les plus essentiels. Les solutions existent, mais les gouvernements ont pris beaucoup de retard. Cet ouvrage dresse la liste des actions à mener d'urgence avant que la modification du cycle de l'eau déjà à l'oeuvre n'entraîne des conséquences catastrophiques. -
Découvrez Jardins, paysage et génie naturel, le livre de Gilles Clément. Tout au long de son évolution architecturale et stylistique, le jardin n?a cessé de refléter une vision du monde en s?approchant d?un idéal de vie. À l?origine espace enclos, le jardin change d?échelle au xxe siècle, mû par la conscience d?une finitude écologique : il devientplanétaire.Pour préserver cet espace soumis aux lois du marché et de la croissance à tout prix, le jardinier doit se mettre à l?écoute du génie naturel : imaginer, réaliser et entretenir le jardin dans son aspect dynamique, en respectant le développement des espèces et leurs migrations.
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La prophétie de Rachel Carson, publiée en 1962, d'un printemps silencieux est en passe de devenir réalité. Près de soixante ans plus tard et pour la même raison mais avec d'autres moyens, bien plus efficaces encore.
Cette réalité, Grégoire Loïs, du Muséum national d'Histoire naturelle, la vit de près. Un chiffre : les populations des oiseaux des campagnes se sont réduites d'un tiers en quinze ans.
Ils s'effacent, emportant avec eux leurs chants, leurs vols et leur diversité.
Comment protéger les oiseaux sans les comprendre ?
Sans rien connaître d'eux ? Ornithologue passionné, il a décidé de livrer son carnet d'observations pour nous entrouvrir les portes d'un monde caché : celui du ciel.
Qui sont les oiseaux ? Pourquoi volent-ils seuls, par paires ou par milliers ? Pourquoi les vocalises des Mésanges bleues restent-elles encore à ce jour chargées d'inconnues ?
Grégoire Loïs nous offre un récit aérien, nourri d'anecdotes surprenantes et de références savantes. Un appel sensible au respect du monde vivant qui nous entoure. -
La question de l'évolution est au coeur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au coeur aussi d'une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes. Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l'inviter dans ce débat où elle a eu jusqu'à présent peu de poids.
Selon la vulgate darwinienne, l'évolution est le fruit d'une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l'attention sur d'autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l'auteur appelle le principe d'associativité. Le monde des plantes est ainsi traversé par un mécanisme redondant qui vise à protéger toujours mieux le gamète femelle par l'addition de tuniques protectrices, celles-ci s'emboitent autour de lui comme des poupées russes. La seule sélection naturelle a plus de mal à expliquer l'étrange mimétisme de ces fleurs d'orchidées qui prennent la forme d'insectes et plus de mal encore à expliquer un phénomène constant de miniaturisation des fleurs qui les regroupe en sociétés de fleurs comme dans le cas de la marguerite ou de l'édelweiss.
Résolument évolutionniste et raisonnablement darwinien, ce livre, fruit de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension du phénomène vivant. L'amateur de sciences naturelles et l'amoureux de la nature y trouveront bien des raisons de s'émerveiller. -
Tchernobyl, Harrisburg, Fukushima... Mais auparavant déjà, Chalk River au Canada en 1952, Windscale au Royaume-Uni en 1957 ou encore Kychtym en Russie la même année...
Autant de catastrophes nucléaires qui ont ébranlé la planète.
« Oh, mais tout cela est arrivé si loin de chez nous ! » s'indigne la nucléocratie hexagonale.
Vraiment ? C'est oublier un peu vite les deux accidents de Saint-Laurent-des-Eaux, la centrale du Loir-et-Cher, en 1969 puis en 1980.
Dans les deux cas, du combustible d'uranium hautement radioactif était entré en fusion. C'est également glisser sous le tapis celui de Civaux (Vienne) en 1998. Ou du Blayais (Gironde), lors de la tempête de 1999. Sans parler de Fessenheim (Alsace), la plus vieille centrale de France, arrêtée en urgence lors de la canicule de 2003, pour cause de surchauffe...
De nombreux pays remettent aujourd'hui en cause la suprématie de l'atome. Certains vont jusqu'à fermer définitivement leurs centrales. Pas chez nous, hors de question ! Le nucléaire est un fleuron ! Quitte à mettre son industrie en danger, en laissant passer le train du renouvelable ? Ou, plus grave, à faire courir des risques inconsidérés à la population ?
Sous-investissements, scandales en tous genres, dénis face aux menaces terroristes, jusqu'aux problèmes d'entreposage de déchets, dont la dangerosité menace nos enfants et petits-enfants...
La France joue avec le feu nucléaire.
À nous, citoyens, de l'éteindre. Et de reprendre en main la politique énergétique de notre pays.
Erwan Benezet est journaliste au Parisien-Aujourd'hui en France, service Économie, en charge de l'énergie et de l'automobile. -
La solidarité chez les plantes, les animaux, les humains
Jean-marie Pelt
- Fayard
- Documents Fayard
- 1 Septembre 2004
- 9782213620909
Une interprétation, fort discutable, de l?oeuvre de Darwin a imposé la compétition et la lutte comme les moteurs de la vie, aussi bien dans la nature que dans la société. Or la nature met en oeuvre d?innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l?évolution biologique et sans lesquelles il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes. Les lichens comme les coraux sont des êtres doubles où chacune des parties rend des services à l?autre ; quant aux champignons, ils nourrissent les arbres qu?ils paraissent parasiter.
Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout à fait courantes. Poissons et oiseaux pratiquent des comportements d?entraide qui témoignent d?un authentique altruisme : ceux-ci, comme l?amitié chez de nombreux mammifères, ne sont pas le propre de l?homme.
Quant aux sociétés humaines, elles ont mis en oeuvre de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances, etc., qui sont la base de l?économie solidaire.
La mise en oeuvre de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l?on veut assurer demain à tous un emploi et un statut dignes d?un être humain ; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle. -
Les chances qu'il nous reste ; histoire de la sixième extinction
Erwann Menthéour
- Fayard
- Documents Fayard
- 16 Octobre 2019
- 9782213711454
Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas.
Ancien cycliste professionnel, Erwann Menthéour a ensuite fondé son entreprise de coaching alimentaire et sportif, Fitnext, qui compte plusieurs milliers d'adhérents. Lanceur d'alerte, il a dénoncé aussi bien le dopage que la « malbouffe » dans ses livres et dans la presse où il prend régulièrement la parole. -
" S'il n'y avait plus de plantes? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler. D'ailleurs, nous ne serions même pas là du tout. Plus de plantes: plus d'hommes. Nous n'aurions donc pas l'occasion d'admirer ces superbes roses qui égaient le studio d'enregistrement où nous venons raconter ces histoires...Il n'y aurait pas non plus ce livre parmi d'autres, car leur fabrication consomme des tonnes de pâte à papier qui provient pour l'essentiel des forêts de pins. Plus de plantes, plus de pins, et plus non plus de pain, car plus de blé.Au restaurant, ce serait pire encore: plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales _ condamnation de tout régime végétarien! Mais plus de viande non plus, car la vache broute l'herbe qui fait sa chair... Plus d'épices, plus de condiments, plus de jus de fruits, de bière, de vin, de café, d'alcool... Il ne resterait que le sel et l'eau! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d'eau de mer, comme les toutes premières algues, nos très lointaines ancêtres vieilles de plus de trois milliards d'années...Inutile de poursuivre, chacun a compris: plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d'oxygène dans l'air, donc plus de respiration possible. Bref, sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais encore asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux.Mais imaginons le scénario inverse: ce sont les plantes qui parlent; elles se disent entre elles: " Et s'il n'y avait plus d'hommes? "...Professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie, Jean-Marie Pelt a publié depuis 1956 plus d'une centaine de communications scientifiques et de travaux généraux portant notamment sur l'écologie végétale, l'ethno-botanique, les plantes médicinales et, depuis 1972, sur les problèmes généraux d'environnement. Il a obtenu en 1977 le Grand Prix des Lectrices de Elle pour son ouvrage L'Homme renaturé (Le Seuil).
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Le témoignage percutant de Serge Morand, écologue de la santé, qui monte au front pour révéler les responsabilités de notre civilisation dans la crise sanitaire. Il propose, plutôt que d'accuser hypocritement des animaux sauvages de transmettre une peste moderne, de lutter enfin contre les fondements de la crise écologique, à l'origine de la transmission du coronavirus.
« Voilà plus de vingt ans que, chercheur, écologue de la santé, je me bats pour que nous prenions conscience de former un tout avec la nature. La préserver, c'est préserver notre humanité, et notre santé.
Voilà plus de vingt ans que je me heurte à des murs du côté des sphères politique et scientifique, toutes deux sourdes à mes alertes répétées contre les épidémies qui nous menacent.
J'ai voulu m'éloigner du monde occidental, pour retrouver l'authenticité d'une nature longtemps préservée en Asie du Sud-Est... Mais là encore, la modernité devenue folle m'a rattrapé !
Pour satisfaire nos marchés dévorateurs, ces pays se sont eux aussi lancés dans une course destructrice au productivisme, à la déforestation, aux pesticides.
Comme je le prédisais, les hommes ont fini par créer les conditions d'émergence d'une nouvelle peste : le coronavirus.
Et qui accusons-nous ? Les animaux sauvages ! La chauvesouris ! Le pangolin !
Mais qui a poussé la chauve-souris, réservoir de virus, à quitter sa forêt pour venir souiller nos productions agricoles et répandre la peste moderne ?
Nous.
Il est temps d'en finir avec le massacre de la faune sauvage, et de renouer avec notre vraie nature. »
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L'enfant dans la nature ; pour une révolution verte de l'éducation
Matthieu Chéreau, Moïna Fauchier-delavigne
- Fayard
- Documents Fayard
- 4 Septembre 2019
- 9782213712161
Tour du monde dans ces écoles au coeur de la forêt, où se mène à bas bruit une véritable révolution verte. Une autre éducation est possible, où l'enfance redécouvre le monde tout entier, à la fois terre des hommes et terre de tous les êtres vivants.
Les enfants vivent aujourd'hui entre quatre murs, coupés de la nature. Ils souffrent d'obésité, d'hypertension, de dépression, de troubles du comportement, etc. Quelle est la responsabilité du modèle éducatif ? En coupant la jeunesse d'un monde extérieur qui pourtant l'aide à grandir, n'est-il pas inadapté et dangereux ?
Pour accompagner les enfants dehors, des initiatives fleurissent. Matthieu Chéreau et Moïna Fauchier-Delavigne ont voulu en savoir plus et ont rencontré des chercheurs, des éducateurs, des enseignants, ces pionniers qui se penchent sur l'importance des milieux naturels, des arbres, de la terre et de l'eau dans le bien-être de l'enfant. Ils se sont aussi rendus dans ces écoles en Europe où la classe se fait à ciel ouvert. Où l'enfant fait l'expérience de la nature.
Cette formidable enquête nous révèle qu'un mouvement qui met la nature au centre du développement et de l'apprentissage de l'enfant croît rapidement dans le monde, et prend forme en France. Les résultats sont là : les enfants qui bénéficient de cette approche acquièrent des compétences solides - d'un point de vue physique, mais aussi cognitif et social - et une appétence indéniable à la joie.
Une autre éducation est possible, grâce à laquelle l'enfant redécouvre la richesse du monde dans lequel il vit.
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C'est un acte anodin qui lui aura presque coûté la vie. Le 27 avril 2004, Paul François, agriculteur, jette un oeil au fond d'une cuve contenant du désherbant. Gravement intoxiqué par les vapeurs du Lasso, un herbicide de Monsanto alors autorisé en France, le céréalier passe plusieurs jours dans le coma et près d'un an à l'hôpital.
Le 10 septembre 2015, après plus de dix ans de combat, la cour d'appel de Lyon reconnaît la responsabilité de la multinationale. Mais cette condamnation historique, confirmant celle déjà prononcée en 2012, ne marque pas la fin de son épuisant marathon judiciaire. En juillet 2017, la cour de cassation annule l'arrêt lyonnais et renvoie son cas devant une autre cour d'appel. Alors qu'il se lance dans cette nouvelle bataille, Paul François prend la plume pour dévoiler les coulisses de son terrible combat contre la multinationale américaine.
Déni des graves séquelles causées par le produit, tentatives de déstabilisation, violence des arguments du camp adverse, il nous livre le récit haletant d'une lutte à armes inégales. -
Naturel pour le meilleur et pour le reste ; le guide indispensable pour prendre soin de soi sans faire de mal à la planète
Sidonie Bonnec, Marie Drucker
- Fayard
- 30 Octobre 2019
- 9782213711973
Alimentation, beauté, enfants, maison... Nous vous donnons nos conseils et nos coups de coeur pour vous débarrasser autant que possible de la mauvaise chimie et protéger l'environnement (ça va souvent de pair !). Des dix commandements du naturel à nos astuces zéro déchets, vous trouverez à chaque page des conseils et des solutions simples, sûres et peu coûteuses - et les moyens de les appliquer, dans un monde idéal ET dans le monde réel !
« Comme vous, nous sommes assaillies tous les jours d'informations et d'alertes : attention, il y a des perturbateurs endocriniens dans notre gel douche, du mercure dans le poisson, des composés organiques volatils dans nos meubles... C'est vertigineux ! Comme vous, nous sommes inquiètes et souhaitons le meilleur pour notre famille et pour nous. Mais comme vous, nous étions... paumées !
Alors, depuis quelques années, nous enquêtons pour vivre et consommer le plus naturellement et simplement possible. Naturel pour le meilleur et pour le reste, c'est un guide pour prendre soin de soi sans faire de mal à la planète... Alimentation, beauté, maison, enfants et animaux de compagnie, nous vous donnons nos conseils et nos coups de coeur.
Comme dans notre précédent guide - Maman pour le meilleur et pour le reste - nous ne prétendons pas être exhaustives ni parfaites (c'est aussi pour ça que vous nous aimez !). Mais ce guide a été conçu avec l'aide de spécialistes, de médecins et de chercheurs.
On a pensé à tout, maintenant, pensez à vous ! ».
Sidonie Bonnec et Marie Drucker
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Le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l'extinction. À cette menace, il ne réagit que mollement, en tentant de manière dérisoire de dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse.Sommes-nous outillés pour empêcher notre propre extinction ? Notre constitution psychique et notre histoire jusqu'ici suggèrent malheureusement que notre espèce n'est pas à la hauteur de la tâche : la découverte que chacun d'entre nous est mortel l'a plongée dans une stupeur profonde dont plusieurs milliers d'années de rumination ne sont pas parvenues à la faire émerger.Le dernier qui s'en va éteint la lumière propose une description réaliste et véridique de notre espèce, de ses grandes forces et de ses immenses faiblesses. Nous comprendre nous-mêmes est la condition pour renverser la tendance qui nous conduit, si nous ne réagissons pas immédiatement avec la plus extrême vigueur, droit vers l'extinction. Anthropologue et sociologue de formation, Paul Jorion est connu du public pour avoir annoncé la crise des subprimes. Depuis, il a révolutionné le regard porté sur l'économie et la finance. Commentant l'actualité sur « Le blog de Paul Jorion », il est également chroniqueur au journal Le Monde et dans divers périodiques.
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Plus pur que de l'eau ; les secrets d'un vin mythique
Jean-pierre Amoreau
- Fayard
- 18 Septembre 2019
- 9782213712246
Issu d'une longue généalogie de viticulteurs, JP Amoreau raconte sa vie et son vin, le célèbre chateau Le Puy rendu mondialement connu par le manga "Les gouttes de Dieu". C'est un homme aussi indéracinable que sa vigne qui tire de chaque souvenir vécu ou rapporté une sagesse douce au palais comme à l'âme.
C'est un domaine ordonné autour d'un cromlech multimillénaire que la famille de Jean Pierre Amoreau se transmet de père en fils depuis plusieurs siècles, sans qu'aucun d'entre eux n'ait même songé à perturber les équilibres naturels de la terre et de la vigne.
Jean Pierre Amoreau raconte sa vie comme la maturation d'un vin et son vin comme la trajectoire d'une vie. Il tire de la terre qui l'a vu naître une sagesse à la fois libre, humble et obstinée qu'il propose au lecteur de déguster avec lui, comme la promesse et la réalisation du bonheur authentique.
Il est le représentant de la treizième génération de vignerons qui oeuvre sur la terre du Château le Puy. Passeur d'histoires et de cépages, il cultive la vigne de ses pères pour le bonheur de ses contemporains.
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Notre planète est malade, très malade : dérèglement du climat, pollution de l'air et de l'eau, épuisement des sols, disparition d'innombrables espèces animales et végétales... Les signaux d'alerte ont beau clignoter, ils rencontrent une incrédulité quasi générale. Comme si le caractère inédit de ces phénomènes échappait à l'entendement commun et à la lecture des dirigeants politiques.La cause de ce déni ? L'idéologie productiviste : indifférence à la nature, primauté de l'économique sur toute autre considération - fût-elle environnementale, sociale ou politique -, mais aussi dimension démiurgique de la technologie. C'est ainsi qu'à l'échelon international toutes les négociations environnementales - décrites de l'intérieur par les auteurs, qui en relatent les faux espoirs et les ambiguïtés perverses - semblent détournées dans le sens des intérêts du marché et des sociétés industrielles.C'est un cri d'alarme que poussent Yves Cochet et Agnès Sinaï : il est plus qu'urgent de prendre conscience de la menace qui pèse sur notre planète, et donc sur nous tous, et d'agir en adoptant une attitude de responsabilité écologique.Yves Cochet a été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dans le gouvernement Jospin. Scientifique de formation et militant de l'écologie politique depuis trente ans. Il est aujourd'hui député Vert de Paris.Agnès Sinaï, journaliste, réalisatrice, collabore au Monde diplomatique. Elle était présente à de nombreux sommets internationaux, dont Seattle, La Haye et Johannesburg.
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« À 20 ans, j'ai eu faim et honte de le dire. Il n'est pas simple, dans une société où l'image importe tant, d'avouer qu'on ne gagne pas beaucoup d'argent. À compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ?Avec l'aide de bénévoles et d'amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j'ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l'association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l'a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d'un amendement au Parlement européen le 9 juillet.À la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu'il est facile de cesser de gaspiller : en n'achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l'étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l'eau et l'énergie.Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde. » Né en 1979 à Paris, éditeur, docteur en droit et futur avocat, Arash Derambarsh s'est engagé très tôt en politique. Depuis 2014, il est conseiller municipal à Courbevoie.
Préfaces de Mathieu Kassovitz et de Jean-Jacques Eledjam (président de la Croix-Rouge française), postface de Stéphanie Rivoal (présidente d'Action contre la faim). -
L'érosion de la biodiversité est un fait incontournable, une tragique certitude.
Au rythme des découvertes actuelles, il faudrait plus d'un millénaire pour décrire la totalité des espèces de la planète. Et l'espèce humaine ? Avec ces 7 milliards 300 millions d'individus est-elle un succès de l'évolution ? Sans doute, et pourtant... Apparue il y a moins de 200 000 ans, elle est parvenue à elle seule à déséquilibrer l'ensemble de la biosphère érodant la biodiversité, abusant des ressources, modifiant les climats et polluant la nature.
En partant de ce constat lucide et éclairé, Jean-Marie Pelt veut nous dire que nous sommes tous concernés par le devenir de notre planète et que c'est en respectant toutes les formes de la diversité que nous parviendrons à réconcilier et unir l'homme et la nature.
Il nourrit ces pages d'histoires naturelles où se côtoient à loisir l'univers animal et végétal et il nous délivre, en témoin émerveillé et formidable passeur qu'il fut, un message de vigilance, de combat et d'espoir tout à la fois Botaniste, pharmacologue, écologiste avant l'heure (il fut président de l'Institut européen d'écologie), Jean-Marie Pelt nous a quittés à la fin de l'année 2015, ce livre est en quelque sorte son livre testament. Il a publié l'ensemble de son oeuvre aux Editions Fayard. -
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Sans le savoir, des milliers d'entre nous vivent à l'intérieur du périmètre de sécurité d'une usine chimique classée " Seveso ". Il y en a plus de trois cents en France...Yves Audève et Gérard Delteil ont traqué le risque chimique dans tout l'Hexagone. Leur longue enquête révèle le danger à l'intérieur des usines et des entrepôts, mais aussi dans les rues de bon nombre de nos villes.Il s'en faut souvent d'un cheveu et on parle alors de " miracle ". Mais les miracles ne durent pas toujours. Nous subissons la pollution, nous croisons la mort sur la route, nous dansons sur des décharges clandestines, et l'école de nos enfants se trouve peut-être en plein coeur d'une zone à haut risque.Preuves à l'appui, Yves Audève et Gérard Delteil tirent la sonnette d'alarme. Mais aux peurs irrationnelles, les deux enquêteurs ont préféré une information sérieuse pour un public adulte.Yves Audève, après une longue carrière de journaliste à l'hebdomadaire La Vie ouvrière, est aujourd'hui écrivain.Gérard Delteil, grand prix de Littérature policière 1985, a également signé plusieurs ouvrages d'investigation sur les prisons et la face cachée de l'industrie de la viande.
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Les sentinelles de la Terre : Pour prévenir les nouveaux désordres de la nature
José Achache
- Fayard
- 13 Juin 2013
- 9782213678344
Canicules, inondations, tempêtes : autant de fatalités, au dire de 62 % des Français. Ces catastrophes, dont la multiplication est la première conséquence des changements climatiques en cours, sont pourtant prévisibles, grâce aux satellites qui veillent, depuis l'espace, sur notre planète.
D'abord réservés aux militaires puis aux scientifiques, les satellites ont aujourd'hui envahi notre vie quotidienne : météo, Internet, téléphone, télévision, GPS, transactions bancaires... nos activités professionnelles et nos loisirs reposent sur les techniques spatiales.
Les satellites seront aussi demain des outils essentiels pour la sécurité civile et sanitaire : capables de repérer les dégazages sauvages des bateaux, d'assister les équipes de secours après une catastrophe naturelle ou un conflit, de mesurer les variations du niveau des eaux ou les moindres mouvements du sol, ils permettent également de surveiller la pollution de l'atmosphère ou l'émergence des maladies tropicales.
À une époque où les progrès technologiques suscitent davantage la méfiance que l'espoir, et alors que les États-Unis s'apprêtent à renforcer leur présence militaire dans l'espace, José Achache montre que, grâce à ces « sentinelles de la Terre », l'Europe pourrait prendre le leadership d'un système de prévision des catastrophes et de surveillance de l'environnement, oeuvrant ainsi à la sécurité de la planète. -
À l'heure où la consommation d'énergie mondiale n'a jamais été aussi forte, et où les émissions de gaz à effet de serre représentent une menace potentiellement dévastatrice pour la planète, comment l'humanité peut-elle faire face ? Faut-il se résigner à un monde utilisant de plus en plus de ressources fossiles, et au dérèglement climatique qui en découlerait ?
Non. Une transition volontariste et progressive est possible, reposant sur l'abandon de l'exploitation du charbon, du pétrole, et du gaz, et sur l'adoption de modèles électriques décarbonés. La France est elle-même à un tournant de son histoire énergétique, et doit maintenant décider comment répondre aux besoins futurs de sa population et au défi environnemental, tout en garantissant un prix de l'électricité raisonnable.
L'habitat, le tertiaire ou les transports devront être convertis d'ici à 2050 à l'électricité verte, produite pour moitié par des installations hydraulique, solaire ou éolienne, et pour une autre moitié par des réacteurs nucléaires. La France resterait ainsi l'un des pays les plus décarbonés du monde, et pourrait redynamiser ses activités industrielles dans le respect des exigences de la lutte contre le réchauffement climatique.
Ingénieur de formation (ENSEM), Dominique Louis commence sa carrière chez ATEM, société spécialisée dans l'ingénierie industrielle. En 1994, il crée ASSYSTEM, groupe international d'ingénierie et de conseil en innovation et en devient le président-directeur général.
Diplômé de l'École normale supérieure et de l'école des Mines de Paris, Jean-Louis Ricaud a une expérience approfondie du monde industriel, au sein duquel il a exercé d'importantes responsabilités, notamment comme directeur général des activités recyclage et ingénierie du groupe COGEMA. -
Le menu des instruments de la politique environnementale
Thomas Sterner
- Fayard
- College De France Fayard
- 20 Avril 2016
- 9782213700786
Un panorama détaillé des instruments possibles pour une politique environnementale globale ambitieuse, qui assumerait les responsabilités inhérentes à l'anthropocène et considérerait les ressources naturelles dans une perspective de développement durable.