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Ecosociete
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Incendies allumés par les suffragettes pour obtenir le droit de vote, déraillements de trains provoqués par la Résistance française pour contrer l'avancée nazie, opérations clandestines menées par le parti de Nelson Mandela pour faire tomber le régime d'apartheid... Le recours au sabotage fait partie intégrante de l'histoire des luttes politiques. Aujourd'hui, comment réagir à la négligence funeste des gouvernements face à la catastrophe climatique ? La désobéissance civile, l'action directe ou le blocage sont-ils de mise ? L'écosabotage gagnerait-il à faire partie de l'arsenal tactique des activistes écologistes ?
Pour Anaël Chataignier, la gravité de la situation actuelle nous impose de parler stratégies, organisation et modes d'action. Car malgré les rapports alarmants du GIEC, les COP et les manifestations pour le climat, le virage écologique tarde et les pollueurs continuent d'oeuvrer en toute impunité. Pendant ce temps, les limites planétaires sont sans cesse dépassées et les éléments se déchaînent, perturbant de plus en plus l'équilibre de nos sociétés. Ça ne peut plus durer.
Essai de théorie politique et manuel d'action militante, Écosabotage veut aider le mouvement écologiste à repenser ses stratégies, reprendre l'offensive et réellement infléchir le cours des choses. Plaidoyer courageux en faveur de la convergence des luttes et de la diversité des tactiques, il nous invite à « désarmer » ce qui nous tue et à mettre du sable dans l'engrenage pour stopper la destruction du vivant. -
Manuel de transition ; de la dépendance au pétrole à la résilience locale
Rob Hopkins
- Ecosociete
- Guides Pratiques
- 21 Octobre 2010
- 9782923165660
Notre dépendance au pétrole est totale. De notre ordinateur à nos aliments en passant par nos emballages, nos voitures, nos vêtements ou encore nos brosses à dents, nos sociétés ne pourraient fonctionner sans cette matière fossile et connaîtraient une crise sans précédent en cas de pénurie pétrolière. Pourtant, de nombreux indicateurs fiables démontrent que le pic pétrolier, c'est-à-dire la fin d'un pétrole abondant et peu cher (suivi de l'épuisement de la ressource) est bel et bien imminent.
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La nature de l'injustice : racisme et inégalités environnementales
Sabaa Khan, Catherine Hallrich
- Ecosociete
- Reguliere
- 17 Novembre 2023
- 9782897198763
Les discriminations que subissent les communautés pauvres, marginalisées ou racisées sont souvent abordées sous l'angle de l'emploi ou du logement. Mais qu'en est-il du fardeau que ces communautés doivent porter en matière d'injustices environnementales ? Si l'exploitation de la nature est toujours allée de pair avec l'exploitation des êtres humains, les textes rassemblés dans ce livre explorent les impacts démesurés des changements climatiques et de la pollution sur ces communautés.
Les exemples, aussi bien d'hier que d'aujourd'hui, ne manquent pas. Les concentrations de polluants organiques persistants (POP) sont 2 à 11 fois plus élevées chez les Inuit que chez les personnes vivant dans le sud du Canada. Des dépotoirs ont été implantés à proximité des communautés noires en Nouvelle-Écosse. Le territoire du Québec est constellé de plus de 275 000 titres miniers couvrant une superficie supérieure à celle de la Grèce et de 127 autres pays, empiétant ainsi sur les droits constitutionnels des Autochtones. Les « gens du voyage », en France, sont forcés de vivre dans des aires d'accueil situées proches d'usines et de grands axes routiers. Toutes ces discriminations économiques et raciales ne sont pas le fruit du hasard, elles découlent de systèmes politiques et juridiques fondés sur le capitalisme et le colonialisme.
La justice environnementale est une entreprise qui concerne tous les pays et toutes les générations. Saurons-nous enfin renouer avec la règle sacrée des peuples autochtones selon laquelle « il ne faut pas prendre trop » à la Terre ? C'est une question d'équité intergénérationnelle et de responsabilité face à l'avenir. -
Permaculture humaine ; des outils pour vivre la transition
Bernard Alonso, Cécile Guiochon, Marie Quilvin
- Ecosociete
- 29 Octobre 2016
- 9782897192877
Alors que la crise écologique bouleverse les modèles sociaux et économiques, la population comprend de plus en plus qu'un changement de comportement est inéluctable. Les auteurs présentent la permaculture humaine - terme issu de la contraction de permanent et culture, en anglais - comme un moyen de répondre à cette nécessaire Transition. Il s'agit d'une approche globale, créative et interactive qui est inspirée des lois de la nature (biomimétisme) pour concevoir des systèmes (n'importe lesquels). Depuis une quarantaine d'années, la permaculture est surtout envisagée dans son application agricole. Mais aujourd'hui, les pionniers du changement aspirent à transformer les modes de vie dans toutes leurs dimensions et le facteur humain est désormais au coeur du processus de « désign permaculturel », un ensemble de principes pour concevoir son environnement. Pourquoi et comment prendre soin de l'eau, du sol, de la forêt ? Comment répondre autrement aux besoins fondamentaux de l'humain (se nourrir, se loger, socialiser...) ? Comment produire et partager des biens dans l'intérêt de tous et toutes ? Ce livre, coécrit par un « facilitateur en permaculture » fort de 20 ans d'expérience et une journaliste certifiée en permaculture, a pour originalité de considérer la discipline dans son sens le plus large. En plus d'être richement illustrée par Marie Quilvin, il propose des outils pour accompagner les changements nécessaires à l'émergence de modes de vie cohérents avec les ressources disponibles sur la planète.
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Au-delà de la rareté ; l'anarchisme dans une société d'abondance
Murray Bookchin
- Ecosociete
- Retrouvailles
- 26 Février 2016
- 9782897192396
Enfin traduit dans son intégralité en français, voici l'un des plus influents ouvrages de l'intellectuel étatsunien et une référence incontournable pour comprendre les origines théoriques de la notion d'écologie sociale. Pourquoi relire ou découvrir Murray Bookchin (1921-2006) aujourd'hui et plus particulièrement cet ouvrage de 1971 ? D'abord parce que c'est dans ce recueil de textes qu'il pose les premiers jalons de ce qu'il allait conceptualiser plus tard sous l'étiquette d'« écologie sociale ». Mais surtout parce qu'on y trouve une verve utopique qui fait grandement défaut à l'heure actuelle, nous rappelant que d'autres voies sont envisageables pour définir les règles du vivre-ensemble. La société que Bookchin s'attelle à imaginer est un système économique fondé sur les concepts d'écologie sociale, de municipalisme libertaire et d'abondance. Cette abondance correspond à une société dans laquelle l'être humain a amplement les moyens de satisfaire ses besoins d'existence pour se consacrer à l'assouvissement de ses désirs réels. Précurseur sur le front des énergies renouvelables et des technologies permettant de réduire la pénibilité du travail, il y soutient que les sociétés post-industrielles ont le potentiel de muer en des sociétés d'abondance à même de favoriser l'accomplissement des potentialités sociales et culturelles latentes dans les éco-technologies. Dans ce recueil, Murray Bookchin combine sa vision anarchiste et écologiste avec les potentialités prometteuses d'une ère d'abondance. Dépassant l'économie politique marxiste, ancrée dans une ère de pénurie matérielle, Bookchin soutient que les outils nécessaires pour une auto-organisation de la société ont largement été développés et que, combinés avec la perspective écologique, ils ont grandement modifié le paysage révolutionnaire.
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La révolution agroécologique ; nourrir tous les humains sans détruire la planète
Alain Olivier
- Ecosociete
- 8 Avril 2021
- 9782897196608
Devant les dysfonctionnements du système alimentaire et agricole mondial, il est temps d'inscrire la révolution agroécologique à tous les niveaux de la société, pour que justice sociale, souveraineté alimentaire et écologie priment sur la quête de profits et la destruction des écosystèmes. L'agroécologie est ce qui survient quand la forêt entre au champ. Elle s'intéresse à la façon dont les êtres humains s'organisent pour produire, transformer, distribuer, entreposer et consommer leur nourriture. Gestion des sols, pertes d'eau minimales, pratique d'une rotation des cultures, accès à la terre et aux semences pour les paysan.nes, liens avec les mangeur.euses, tels sont, entre autres, les principes qui guident l'agroécologie qui peut remédier aux échecs du système alimentaire mondial actuel.
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Pour en finir avec le gaspillage alimentaire
Estelle Richard
- Ecosociete
- Resilience
- 19 Août 2021
- 9782897196134
Du champ à l'assiette, c'est environ la moitié des aliments qui sont jetés sans avoir été consommés. Devant ce gaspillage alimentaire qui ne cesse de prendre de l'ampleur, Estelle Richard lance un appel à l'action, dans nos cuisines et nos frigos. Bien que ce phénomène soit largement attribuable à l'agrobusiness et au mode de consommation qu'il encourage, il dépend également de la gestion de la nourriture dans les chaumières. Pour Estelle Richard, chaque personne peut agir et avoir une influence significative afin de renverser la tendance. En plus de détailler les causes structurelles du gaspillage alimentaire, elle partage ses trucs et astuces pour mieux conserver et consommer nos denrées. Les étapes d'une campagne de mobilisation citoyenne sont aussi au menu de ce plaidoyer qui nous invite à renouer avec la réelle valeur des aliments. De quoi envisager une société sans gaspillage, un coup de fourchette à la fois.
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Creuser jusqu'où ? Extractivisme et limites à la croissance
Yves-marie Abraham, David Murray
- Ecosociete
- 3 Novembre 2015
- 9782897192228
Partout, l'heure est à l'intensification de l'exploitation industrielle des « ressources naturelles ». Forêts, eau douce, minerais, sable, rivières, faune sauvage, gaz de schiste, pétrole, terres fertiles, paysages grandioses : tout y passe ! La justification de ces efforts est partout la même : cette exploitation est un facteur de croissance essentiel dont il serait fou de ne pas profiter alors que les emplois manquent et que les États sont endettés. C'est le choix de l'extractivisme. Si ce phénomène suscite des débats, ceux-ci ne portent généralement que sur les conditions de l'exploitation de ces richesses : qui va vraiment profiter de ces ressources ? Comment ne pas faire trop de dégâts en les mettant à profit ? Est-ce le bon moment de les exploiter ? Et si, au lieu de se préoccuper de la bonne façon de partager ce « gâteau » (sans trop salir la nappe), on s'interrogeait plutôt sur la pertinence même de le consommer ? Ne s'agit-il pas d'une fuite en avant, sur un chemin qui ne mène nulle part, sinon à la destruction pure et simple de notre habitat terrestre et de nos sociétés ? Ne pourrions-nous pas vivre aussi bien, voire mieux, sans pratiquer ce type d'exploitation ? Si oui, à quelles conditions ?
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L'écologie politique ; au-delà de l'environnementalisme
Dimitri Roussopoulos
- Ecosociete
- 1 Février 2018
- 9782897193133
« CHANGER LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT ! » Ce slogan, scandé dans les rues de Paris lors de la COP21, exprime une réalité désormais implacable : les institutions politiques ne répondent pas adéquatement à la crise écologique. Dimitri Roussopoulos revient sur l'histoire des politiques environnementales qui ont mené à cet échec et rappelle la grande diversité des réponses citoyennes qu'il est possible d'apporter face à cette crise.
Pour ce militant de l'écologie sociale, l'exploitation de la nature est d'abord et avant tout le miroir de l'exploitation de l'humain par l'humain.
L 'écologie politique est une boussole indispensable pour nous orienter dans les confusion des discours autour de l'écologisme et pour agir, dès maintenant, sur nos styles de vie, nos quartiers et nos cités.
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L'effondrement ; petit guide de résilience en temps de crise
Carolyn Baker
- Ecosociete
- Resilience
- 5 Février 2016
- 9782897192280
Les sonnettes d'alarme s'accumulent et pourtant, l'humanité continue de faire l'autruche : exploitation croissante des ressources non renouvelables, pic pétrolier, changements climatiques, crises économiques de plus en plus rapprochées... Devant les nombreux indices de l'effondrement de notre civilisation industrielle, Carolyn Baker nous invite au contraire à nous préparer psychologiquement et émotionnellement afin de faire face aux changements qui s'imposeront à nos sociétés. Pour l'auteure, psychothérapeute de formation, pour être prêts à renverser radicalement nos manières de faire, autrement dit, avant que les alternatives à venir soit réellement efficaces, encore faut-il être prêts psychologiquement et spirituellement à encaisser le choc de cet effondrement. Si la fin de la civilisation actuelle apparaît aux yeux de plusieurs comme un scénario catastrophe, l'auteure nous invite plutôt à l'envisager de façon positive. L'effondrement nous permet de refonder concrètement nos sociétés sur de nouvelles bases plus conviviales, plus conscientes des limites de la planète. Pour que nous trouvions notre « bonheur » dans cette nouvelle ère à venir, qui en sera inévitablement une de turbulences, il faut prendre profondément conscience des liens qui nous tiennent captifs des mythes de la civilisation industrielle afin de les délier. Sans oublier la nécessité d'assumer les impacts physiques des bouleversements à venir et se connecter avec son corps pour mieux les appréhender. Voici donc un petit guide de survie psychologique en terrain de crise.
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Ces ondes qui nous entourent ; ce que la science dit sur les dangers des rayonnements électromagnétiques
Martin Blank
- Ecosociete
- 3 Septembre 2016
- 9782897192488
Les téléphones cellulaires et autres appareils issus des technologies sans-fil sont désormais omniprésents, au point que leur utilisation relève maintenant de la banalité. Pourtant, on a tous entendu dire qu'ils pouvaient provoquer des tumeurs au cerveau et autres pathologies. Lorsqu'en 2011, l'OMS décide de classer les rayonnements émis par les cellulaires de « possiblement cancérigènes » pour les humains, nombreux furent ceux qui se sont demandés, comme le fit une chroniqueuse du New York Times : « Est-ce que les téléphones cellulaires sont les nouvelles cigarettes ? » À la lecture de ce livre rigoureux, documenté et qui se lit comme un thriller environnemental, on ne peut en effet qu'être frappé par les parallèles entre les méthodes employées par l'industrie du tabac pour discréditer les études scientifiques et celles des industries des télécommunications aujourd'hui. Comme quoi la science n'est jamais véritablement neutre lorsque d'importants intérêts sont en question. Comme le note l'auteur, l'industrie ne nie pas les effets des rayonnements électromagnétiques sur la santé ; elle refuse plutôt de parler de « preuves concluantes », ce qui justifie l'inaction en matière de normes de sécurité. Lignes électriques, systèmes Wi-Fi, téléphones intelligents, fours à micro-ondes, ampoules électriques et autres objets d'usage courant... Le Dr Martin Blank nous dit pourtant qu'il y a lieu de s'inquiéter, car nous sommes exposés à un bombardement d'ondes comme jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité. En matière de santé publique, cet expert international est d'avis que le principe de précaution devrait s'imposer.
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Mode jetable : Entre gaspillage et surproduction, gros plan sur une industrie qui joue sur nos impulsions d'achat
Philippe Gendreau
- Écosociété
- Radar
- 11 Avril 2025
- 9782898570773
Jamais il n'y a eu autant de vêtements à portée de main. Ils inondent le marché et nous rappellent constamment que nous sommes à la mode... ou pas ! Mais d'où viennent tous ces vêtements? Avec quels produits et dans quelles conditions de travail ont-ils été fabriqués ? Quelles techniques sont déployées pour nous convaincre de les acheter ? Avec un simple bout de tissu, Philippe Gendreau brosse le tableau d'une riche industrie qui produit sans limite et vit grâce à notre consommation effrénée... Conçus dans des ateliers de misère qui dévorent le coton, le polyester, des litres d'eau et de colorants, tous ces vêtements ne sont produits que pour nous séduire et générer des achats spontanés. Bienvenue dans le monde du gaspillage vestimentaire et de la mode jetable...
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Porcheries - porciculture intempestive au quebec
Proulx D. & Sauve L.
- Ecosociete
- 20 Décembre 2007
- 9782923165325
Véritable ouvrage de référence, Porcheries ! dénonce avec force et détails les impacts sanitaires, environnementaux, sociaux, politiques et économiques de la porciculture. En effet, en se lançant dans une production intensive du porc basée sur l'exportation, le Québec a pris un virage agricole des plus inquiétants.
Après des années de manipulations génétiques, d'injections d'hormones de croissance et d'antibiotiques, le porc du Québec est non seulement vulnérable aux épidémies mais n'a plus aucune spécificité gustative. De plus, la production sur lisier, qui provoque le duo infernal contamination des eaux / odeurs nauséabondes, cause de préoccupants conflits sociaux. Ainsi, les communautés rurales voient leur qualité de vie affectée et la valeur immobilière de leurs terrains chuter devant la prolifération des mégaporcheries, alors que le nombre de fermes familiales diminue comme peau de chagrin. Surtout que ce modèle ne semble pas même profiter aux producteurs, dont les deux tiers ont traversé des périodes de détresse psychologique.
Comment en sommes-nous arrivés làoe Le cas porcin révèle les profonds disfonctionnements de l'industrie agro-alimentaire dans un cadre d'économie néolibérale. En faisant de la production porcine un secteur économique clef de l'exportation, les gouvernements successifs du Québec ont façonné un modèle d'intégration verticale hautement subventionné, basé sur la rentabilité et la course au profit. Pourtant, l'industrie du porc est en crise depuis 25 ans, ne parvenant plus à rivaliser avec celles du Brésil, du Chili, du Mexique, de la Chine.
Porcheries ! décrit une page noire de l'histoire de l'agriculture québécoise des quarante dernières années. Une agriculture qui s'éloigne dangereusement de son sens premier de culture de la terre et dégrade notre rapport au vivant, à la ruralité, aux animaux. Les auteures dressent un portrait complet de la question, et donnent la parole à différents leaders d'organisations citoyennes engagées dans ce qu'il est convenu d'appeler la « lutte porcine ». À travers leurs témoignages et leur étude approfondie, les auteurEs proposent un modèle de production différent, pour un pays vert et bien nourri.