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Reliefs Éditions
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Ces « Paysages bretons » (une cinquantaine en tout) ont été gravés entre 1890 et 1914 par Henri Rivière (1864-1951). « Baie de la Fresnaye », « Bois de pins à Kermarie », « Départ des sardiniers à Tréboul », « Enterrement à Trestraou », « Gabarres devant l'île à Bois », « L'heure du pain à la Ville-Hue », « Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud »... ces lithographies choisissent de montrer la Bretagne, alors en processus de modernisation agricole, économique et culturelle, sous ses aspects les plus traditionnels et pittoresques. Elles rendent aussi hommage manifeste, par le choix des cadrages, la justesse de l'observation, la douceur des couleurs, l'efficace simplicité du dessin et même la présence de cartouches, à l'art japonais très en vogue de l'ukiyo-e (« images du monde flottant »).
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Cette carte appartient à un volume sans texte, Cartes des environs de plusieurs places, entre les Alpes et la Méditerranée et sur les côtes de la Méditerranée et de la Manche, qui passe en revue de détail une trentaine de places fortes, dont quelques-uns des 150 ouvrages de la « ceinture de fer » créée par Vauban. Dans le contexte guerrier quasi-permanent du règne de Louis XIV, sa publication coïncide avec la fin de la guerre de Succession d'Espagne. Son tracé répond à la première des règles édictées aux cartographes : « des plans chorographiques (régionaux) des environs des places levés entre 1 500 et 800 toises autour de la ville, qui montrent la topographie environnante », soit entre 2,9 et 1,5 km.