Roy n'est pas à mettre entre toutes les mains. Roger Peyrefitte y montre une sexualité exacerbée et sans tabous.
Lorsqu'il écrit ce livre à la fin des années 70, Roger Peyrefitte revient d'un long séjour en Californie. Il découvre là une liberté sexuelle encore inconnue. Dans cet État, les seventies sont les fruits des conquêtes des mouvements hippies prônant la paix et la liberté sexuelle. Pour la première fois, on peut et on veut faire l'amour pour le plaisir. L'expression du désir physique devient un nouvel art de vivre. De nouveaux établissements s'ouvrent dans le seul but avoué de favoriser les relations charnelles entre partenaires de rencontres.
Tout cela émoustille intellectuellement un Roger Peyrefi tte qui n'a plus rien à prouver et qui laisse libre cours à son imagination et son désir de provoquer ses chastes contemporains.
Sur un fond de lutte politique pour la reconnaissance de l'homosexualité, l'auteur décrit les découvertes sensuelles d'un (très) jeune fi ls de famille de Beverly Hills, quartier résidentiel de Los Angeles. Alliant la nécessité culturelle de gagner de l'argent au plaisir, Roy devient un prostitué chic, allant de clients célèbres en protecteurs richissimes.
À une époque où les infections sexuellement transmissibles se soignaient très facilement à coups d'antibiotiques, Roy se laisse aller à toutes les découvertes et profite de tous les plaisirs.
Le ton très libre de Roger Peyrefitte dans cet ouvrage le réserve à un public averti.
Lu au fil d'Internet...
Roger Peyrefitte (Castres, 17 août 1907 - Paris, 5 novembre 2000) démissionne de la diplomatie pour se consacrer à l'écriture des Amitiés particulières. Publiée en 1944, cette oeuvre reçoit le prix Renaudot 1945. Ce coup d'essai est un coup de maître qui propulse le nom de Roger Peyrefitte au tout premier plan de la littérature. Ce roman décrit les relations de deux adolescents dans un collège de jésuites coupé du monde extérieur. Tout y est dit avec une discrétion et un style inimitables. Qu'on en juge par cette interrogation que le jeune Alexandre soumet à son ami : « Georges, sais-tu les choses qu'il ne faut pas savoir ? ». Tout le livre est à découvrir lentement et non à dévorer d'un trait ; la perfection. ?Wikipedia.org?
C'est un drame magnifique, un de mes livres préférés. Deux adolescents donnent une belle leçon de vie, d'amour - et de mort - aux adultes qui ont détruit leur bonheur innocent. J'ai versé des pleurs sur ce chef-d'oeuvre.?Cécile, lu sur Bookenstock.com?
Ce livre relate la plus belle histoire d'amour vécue entre deux jeunes garçons, avec une finesse inouïe, une très grande délicatesse et beaucoup de romantisme. J'en recommande la lecture à toute personne qui ayant profondément aimé une fois dans sa vie ne manquera pas de s'y retrouver. Pour celles qui ne savent pas encore ce que l'amour veut dire ; alors, ce roman, quelle leçon magistrale !?Ralf, lu sur Linternaute.fr
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Georges de Sarre a dit adieu au monde des Ambassades et abandonné sa particule - en même temps que la diplomatie - pour devenir écrivain. Si quelques fils gris argentent ses tempes, il a gardé le goût de mordre à la vie à belles dents, et de ne refuser aucune expérience. Aussi, après les premiers étonnements, écoute-t-il le mentor de ses jeunes années, le père de Trennes, qui voudrait le voir devenir franc-maçon. Pourquoi cette surprise, c'est que la franc-maçonnerie ne passe pas pour être en odeur de sainteté auprès des autorités ecclésiastiques. Georges connaissait quelques-uns des préjugés qui s'attachent à cette société secrète ; il en étudie - guidé par l'élégant Jésuite - les arcanes et la puissance. Comme son amie Françoise s'oppose à ses projets, et que la fille de Françoise - l'acide et vive Osmonde - s'y intéresse, cela lui est l'occasion de rompre des lances en faveur de ces « fils de la lumière », qui défendent la fraternité universelle sous le symbole de l'équerre et de la truelle - et de brosser un de ces tableaux où se mêlent ombres et lumières, auxquels excelle le talent satirique de Roger Peyrefitte.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Georges de Sarre a dit adieu au monde des Ambassades et abandonné sa particule - en même temps que la diplomatie - pour devenir écrivain. Si quelques fils gris argentent ses tempes, il a gardé le goût de mordre à la vie à belles dents, et de ne refuser aucune expérience. Aussi, après les premiers étonnements, écoute-t-il le mentor de ses jeunes années, le père de Trennes, qui voudrait le voir devenir franc-maçon. Pourquoi cette surprise, c'est que la franc-maçonnerie ne passe pas pour être en odeur de sainteté auprès des autorités ecclésiastiques. Georges connaissait quelques-uns des préjugés qui s'attachent à cette société secrète ; il en étudie - guidé par l'élégant Jésuite - les arcanes et la puissance. Comme son amie Françoise s'oppose à ses projets, et que la fille de Françoise - l'acide et vive Osmonde - s'y intéresse, cela lui est l'occasion de rompre des lances en faveur de ces « fils de la lumière », qui défendent la fraternité universelle sous le symbole de l'équerre et de la truelle - et de brosser un de ces tableaux où se mêlent ombres et lumières, auxquels excelle le talent satirique de Roger Peyrefitte.
À 22 ans, Wilhelm von Gloeden se rend en Sicile pour s'y refaire une santé. Fasciné par la beauté des jeunes garçons de Taormina, il se lance dans la photographie. Les clichés d'éphèbes du baron rencontrent immédiatement un vif succès. Ils sont exposés dans de célèbres galeries et reproduits par des magazines renommés. On apprécie ses compositions qui rappellent l'Antiquité.
Roger Peyrefitte, à qui l'on doit tant sur le plan de l'évolution des moeurs au XXe siècle, admire profondément l'oeuvre de Gloeden. il devient le plus célèbre collectionneur de ses photographies. Avec cette biographie, écrite lors d'un séjour à Taormina, il lui rend le plus bel hommage que le baron ait jamais reçu.
La plupart des photographies contenues dans le cahier de cinquante pages proviennent du fonds Roger Peyrefitte.