Support
Éditeurs
- Seuil (30)
- 10/18 (26)
- Philippe Rey (12)
- Points (12)
- Gallimard (11)
- Lattes (7)
- Liana Levi (7)
- Globe (5)
- Belfond (4)
- Plon (4)
- Stock (4)
- Grasset Et Fasquelle (3)
- Le Livre De Poche (3)
- Les Arenes (3)
- Robert Laffont (3)
- Actes Sud (2)
- Cambourakis (2)
- Christian Bourgois (2)
- Folio (2)
- Lior (2)
- Buchet Chastel (1)
- Charleston (1)
- Des Busclats (1)
- Des Grandes Personnes (1)
- Fayard (1)
- Harpercollins (1)
- Motifs (1)
- Pocket (1)
- Rouergue (1)
- Serpent A Plumes (1)
NATHALIE BAUER
-
Dans la lignée des Frères Lehman, Manhattan Project raconte l'invention de l'arme la plus effrayante jamais créée sur terre. Une ballade au coeur d'un réacteur humain où l'adrénaline du compte à rebours alterne avec des tourbillons d'humanité profonde et des éclairs d'ironie typiquement yiddish.
L'histoire commence en 1938 lorsqu'un groupe de jeunes et brillants physiciens juifs hongrois fuient l'Europe de Hitler pour se réfugier aux États-Unis. Effrayés par l'idée que Hitler, qui prépare alors l'Allemagne nazie à la guerre, puisse mettre au point une arme ultime, ils s'unissent pour être les premiers à concevoir la bombe nucléaire tandis que retentissent en Europe les cris des ghettos en flammes. -
« JE SUIS L'ITALIE, JE SUIS LE FASCISME, JE SUIS LE SENS DE LA BATAILLE, JE SUIS LE DRAME GRANDIOSE DE L'HISTOIRE. » Février 1925. Depuis trois ans, Benito Mussolini a obtenu les pleins pouvoirs. Il règne en maître incontesté sur l'Italie. À la tête du Parti national fasciste, il a évincé ses principaux rivaux. Adoubé par le roi d'Italie et le pape Pie XI - pour qui il est « l'homme de la providence » -, le Duce suscite l'adoration du peuple qui reconnaît en lui une force irrésistible. De 1925 à 1933, ce roman raconte les huit années pendant lesquelles la mécanique implacable du fascisme étouffe les derniers sursauts de la démocratie et propulse l'Italie dans une guerre coloniale violente en Libye.
Dans ce deuxième tome, un récit puissant et des archives passionnantes se répondent d'un chapitre à l'autre.
Antonio Scurati restitue avec brio l'ascension de Mussolini, cet autocrate féroce, bourreau de travail, qui ne craint pas de forcer le destin en proclamant : « Mon successeur n'est pas encore né. »
-
?Mai 1938. Quelques semaines après l'Anschluss, Hitler se rend en visite officielle en Italie. C'est le début d'une mécanique implacable qui mène au pacte d'acier italo-allemand et à un durcissement de la politique antisémite italienne.
De 1938 à 1940, Mussolini se rapproche inexorablement du régime nazi, face auquel les puissances européennes semblent paralysées. Dans ce roman historique où tout est vrai, archives et récit s'entremêlent pour raconter les deux années où Mussolini et Hitler ont achevé de précipiter l'Europe dans le bain de sang de la Seconde Guerre mondiale.
Un face-à-face captivant, une bataille avant la bataille, un jeu de séduction et d'emprise entre deux monstres. Antonio Scurati fait un récit magistral d'une actualité dérangeante, qui interroge la fragilité de la démocratie face à la menace du totalitarisme aux portes de l'Europe.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer -
Invitée à s'exprimer dans le cadre d'un cours magistral à l'université de Bologne, Elena Ferrante nous ouvre les coulisses de son activité de romancière.Au fil des textes, elle revisite l'écolière qu'elle était, se confifie sur les livres qui lui ont inspiré sa saga mondialement connue L'amie prodigieuse, ou encore s'interroge sur l'écriture féminine et son rapport au dialecte napolitain.Cet ouvrage met en lumière une nouvelle facette d'Elena Ferrante, qui, tout en questionnant son oeuvre et ses inspirations, révèle un esprit insoumis, avide de tester les limites et même de les dépasser.
-
11 septembre 1844, apparition. Heyum Lehmann arrive de Rimpar, Bavière, à New York. Il a perdu 8 kilos en 45 jours de traversée. Il fait venir ses deux frères pour travailler avec lui.
15 septembre 2008, disparition. La banque Lehman Brothers fait faillite. Elle a vendu au monde coton, charbon, café, acier, pétrole, armes, tabac, télévisions, ordinateurs et illusions, pendant plus de 150 ans. Comment passe-t-on du sens du commerce à l'insensé de la finance ? Comment des pères inventent-ils un métier qu'aucun enfant ne peut comprendre ni rêver d'exercer ?
Cette épopée familiale, économique et biblique, qui a reçu le prix Médicis - essai et le prix du Meilleur livre étranger - fiction, nous entraîne au coeur de l'histoire du capitalisme en nous contant une certaine histoire de l'Amérique.
-
Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d'en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l'autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s'éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu'Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible.
-
Le 6 avril 1917, à la pause déjeuner de l'usine de munitions Doyle & Walkers, à Sheffield, Royaume-Uni, Violet Chapman, ouvrière, prise d'une inspiration subite, donne un coup de pied dans l'espèce de balle qui se trouve au milieu de la cour en brique rouge de 330 pieds de long par 240 pieds de largeur.
Aussitôt, les dix autres femmes présentes lâchent leurs casse-croûtes et sautent du muret où elle étaient assises en rang d'oignons pour se mettre à courir elles aussi.
Ce simple coup de pied aurait pu les tuer. Car la balle est un prototype de bombe légère destinée à calculer la trajectoire de chute, avant de massacrer l'ennemi. Mais la bombe n'explose pas. C'est leur coeur qui le fait. Ce coup de pied vient de leur sauver la vie, à toutes.
Elles jouent pendant plus d'une demi-heure.
Et recommencent le lendemain. Et encore, et encore.
Jusqu'à jouer dans un vrai stade, jusqu'à affronter des professionnels !
Jusqu'à ce que les hommes - patron, chéris, papas - mettent leur veto à cette passion, à cette obsession, à cette libération. -
Brigantessa : le destin d'une femme, la naissance de l'Italie
Giuseppe Catozzella
- Harpercollins
- Harpercollins Poche
- 3 Mai 2023
- 9791033914167
Italie, 1848. Maria Oliverio, issue d'une famille paysanne calabraise, grandit dans une pauvreté qui l'empêche de déroger aux principes d'un monde sans avenir.
Profondément déçue par les promesses de l'unification du pays, la jeune fille va devenir la redoutée Ciccilla, une brigantessa en quête éperdue de justice et de liberté, dont le nom, bien au-delà de la vallée, résonnera bientôt dans toute l'Italie.
Giuseppe Catozzella relate l'épopée d'une grande héroïne italienne, qui bouleverse son destin pour honorer les idéaux de toute une nation.
Lauréat du Prix des Lecteurs du 36e Festival Littératures Européennes à Cognac.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer À propos de l'auteur Giuseppe Catozzella est un écrivain italien qui a étudié la philosophie à l'Université de Milan. Il a travaillé pendant dix ans comme consultant éditorial pour Arnoldo Mondadori Editore, puis, pendant cinq ans, comme rédacteur en chef de Giangiacomo Feltrinelli Editore.
« La reine des brigandes. » L'Obs « Une envolée historique, superbement menée, qui rend hommage à cette grande héroïne. » Page des libraires « Porté par une narration admirable empruntant quelque peu au genre du conte, ce roman, au plus près des faits historiques, nous accroche jusqu'à la fin. » Lire Magazine Littéraire « Pour la première fois, nous sommes confrontés à l'épopée d'une nation toujours sur le point de se faire. Catozzella a écrit ce livre dans un état de grâce. » Michela Murgia « Une lecture passionnante, un roman historique extrêmement dense. Un portrait d'un monde pauvre et brutal en quête de rédemption. » Simonetta Agnello Hornby « Chaque scène est vivante, chaque décor est crédible. Les personnalités sont convaincantes, bien définies. Mais la beauté naturelle de la Sila à laquelle appartient Ciccilla émerge tout particulièrement avec une certaine redondance, venant ainsi se greffer à la beauté de son âme. » Valerio Evangelisti, Tuttolibri -
« Ma mère m'a légué un mot de son dialecte qu'elle employait pour décrire son état d'esprit lorsqu'elle éprouvait des impressions contradictoires qui la tiraillaient et la déchiraient. Elle se disait en proie à la frantumaglia. » Écrivaine légendaire dont l'identité est tenue secrète, Elena Ferrante lève ici une part du mystère qui l'entoure. Au fil des lettres et entretiens qui composent ce livre, l'autrice de L'amie prodigieuse évoque les thèmes qui lui sont chers - l'écriture comme tentative de recomposition d'une intériorité morcelée, la complexité d'être femme, son enfance dans les rues périlleuses de Naples - mais aussi ses influences littéraires et l'incroyable succès de ses romans. Intime et passionnant, voici l'autoportrait d'une romancière à l'oeuvre.
-
Un récit bouleversant sur la vie de Daniela, partie de Roumanie pour travailler à l'étranger, et sa famille, leurs sacrifices et leurs tragédies, mais aussi leurs espoirs et leurs rêves Un matin, Manuel, seize ans, et Angelica, vingt-quatre ans, découvrent que leur mère Daniela est partie en pleine nuit, sans prévenir personne, pas même leur père, un homme désoeuvré, au chômage depuis des mois. Comme de nombreuses femmes de sa génération, elle s'est résolue à quitter la Roumanie post-communiste pour l'Italie, où il serait possible de s'enrichir très rapidement. Elle espère pouvoir ainsi payer des études à ses enfants et leur offrir un avenir.
Mais la réalité est bien différente, et les mois d'absence deviennent des années. Le fossé se creuse entre Daniela et ses enfants qui, malgré la nouvelle et relative aisance matérielle offerte par l'exil de leur mère, se sentent abandonnés. Jusqu'au jour où Daniela est précipitamment rappelée en Roumanie à la suite d'un événement tragique.
Dans ce roman choral, Marco Balzano explore l'univers des travailleuses de l'ombre, capables d'une humanité souvent absente de nos sociétés. Une histoire bouleversante de sacrifices et d'humiliation, mais aussi de rêves et d'espoirs.
-
Chaque été, Teresa passe ses vacances chez sa grand-mère, dans les Pouilles. C'est là qu'elle rencontre Nicola, Bern et Tommaso, « ceux de la ferme d'à côté ». Fascinée par Bern, elle n'hésitera pas à épouser ses idéaux au sein d'une communauté fondée sur le respect de la nature et le refus du monde matérialiste, à l'image de la génération des années quatre-vingt-dix, tiraillée entre le besoin de transgression et la soif d'appartenance, tendue vers l'avenir, avide de tout, y compris du ciel. Un adieu à la jeunesse, un bouleversant roman d'amour et d'amitié.
-
Voici l'histoire que raconteraient les maisons si elles pouvaient parler, ce qu'elles révéleraient des vies, des amours et des disputes, des élans et des chutes de ceux qui les ont habitées. À travers les lieux dans lesquels il a vécu, ceux qu'il a fantasmés, ou ceux parfois métaphoriques qu'il a imaginés, se dessinent le portrait kaléidoscopique d'un homme né au milieu des années soixante-dix, mais aussi l'histoire de son pays, de la mort de Pasolini à l'enlèvement d'Aldo Moro, événements marquants d'une Italie en mutation. Andrea Bajani joue avec le silence apparent des maisons pour narrer avec une précision poétique les histoires qui composent l'essence même d'une vie. De Rome à Turin, de Paris aux paysages montagneux des Alpes, ce carrousel de maisons défile, aléatoire, charriant en même temps que son lot de souvenirs une profonde réflexion sur la mémoire et le temps.
-
On aurait dit la beauté
Teresa Ciabatti
- Grasset et fasquelle
- En Lettres D'ancre
- 5 Avril 2023
- 9782246829492
« Était-ce cela, l'adolescence ? Où est le sexe en voiture ? Les cachets de Xanax ingurgités par dizaines, les entailles sur les bras ? Où sont les dangers de mort, les viols dans les passages souterrains, les violences familiales, la pilule du lendemain (à l'époque, elle n'existait pas) ? Où est la drogue que vous nous avez promise ? » Lorsque son amie du lycée, Federica, ressurgit dans la vie de la narratrice, celle-ci renoue avec les conversations imaginaires qu'elle tenait avec ses anciens camarades de classe d'un quartier bourgeois de Rome. Ces personnages hostiles dans leur perfection ont habité le moment décisif de l'adolescence, participé à construire - et fragiliser - son identité, jusqu'à ce qu'un drame mette fin à cette période qui n'était peut-être pas celle de l'innocence. La figure évanescente de la belle Livia, soeur aînée de Federica, disparue dans les années 80, va alors revenir hanter la narratrice devenue écrivaine à succès - telle la Laura Palmer de Twin Peaks, absente, fantasmée, terrifiante.
Avec la voix entêtante et sans fard de cette narratrice non fiable - qui se rendra bientôt compte que la célébrité est aussi fugace que la jeunesse -, Teresa Ciabatti brouille les pistes entre le réel et la fiction, se jouant des codes de l'autofiction pour placer le lecteur au centre d'un procédé narratif qui met à l'épreuve ses certitudes. Car dès lors que l'imagination compte comme expérience vécue, tout semble possible.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer. -
Celle qui est revenue
Donatella Di Pietrantonio
- Le livre de poche
- Litterature
- 2 Mars 2022
- 9782253106616
À treize ans, la narratrice apprend brutalement qu'elle n'est pas la fille de ceux qui l'ont élevée. Enfant unique, choyée, elle doit quitter la ville où elle a grandi pour être rendue à sa famille biologique. Dans son nouveau foyer, au village, il lui faut désormais partager une chambre et de maigres repas avec une soeur et quatre frères. Pauvreté, violence, usages, dialecte : tout, ici, lui est incompréhensible. « Orpheline de deux mères vivantes », elle ne sait plus qui elle est. Car, finalement, de qui est-on l'enfant ? Pourquoi ses parents adoptifs l'ont-ils abandonnée ? L'amour fraternel de Vincenzo et d'Adriana pourra-t-il dissiper ses doutes et sa détresse ?
-
Les pères lointains
Marina Jarre
- Christian bourgois
- Litterature Etrangere
- 13 Avril 2023
- 9782267051414
Marina Jarre eut du mal à se faire à l'idée qu'elle appartenait à une famille. La sienne lui paraissait lointaine, éclatée entre plusieurs langues, cultures, et appartenances religieuses. Dans ce grand récit autobiographique en n traduit en français, elle évoque cette étrangeté dans une prose singulière et dépeint l'interrogation lancinante qui l'habita toute sa vie, sur sa place de fille, de mère et d'autrice.
Roman de formation autant que témoignage d'une exilée perpétuelle, Les Pères lointains nous offre une étonnante traversée du vingtième siècle -
Dans un bourg proche de Turin, durant les années 1940, celles de la guerre et de l'après-guerre, quelques familles de la bourgeoisie piémontaise se croisent dans une paisible cohabitation. Leur petite communauté assigne a` chacun un rôle déterminé et des aspirations convenues. L'occupation favorite des uns et des autres consiste a` «enterrer ses pensées» pour laisser place a` d'insignifiants commentaires sur un quotidien étriqué et répétitif. Un environnement étouffant pour les plus jeunes parmi lesquels se trouve l'invisible narratrice de ce récit distancie´, Elsa. Étrangement absente de ces histoires familiales, elle sort soudain de l'ombre, révélant un visage jusque-là inconnu de tous, comme du lecteur.
-
Ippolito tapait à la machine les mémoires que leur père dictait en se réjouissant du bon tour qu'il jouait au roi, à Mussolini et aux « crapules » fascistes.
Concettina ne cessait de changer de fiancé, et Giustino disait à Anna qu'elle était trop laide pour pouvoir songer à se marier un jour. Tous les quatre recevaient de grandes boîtes de chocolats d'un ami de leur père, Cenzo Rena.
Et des cartes postales que madame Maria glissait dans le cadre d'un miroir en se rappelant les grands hôtels qu'elle avait fréquentés avec leur grand-mère du temps où celle-ci était riche. Ils observaient leurs voisins de derrière la haie :
Les trois enfants, le vieux monsieur et maman chérie. Un jour, ces années-là, celles de l'adolescence et de la guerre, constitueraient tous leurs hiers.
-
Alba Donati menait une vie trépidante. Son travail dans l'édition la comblait, lui permettant de rencontrer des auteurs de premier plan. Pourtant, à la cinquantaine, elle décide de tout quitter pour réaliser son rêve d'enfant : retourner à Lucignana, le village de Toscane où elle est née, et ouvrir sa librairie dans une jolie cabane à l'orée des bois, sur la colline.
Avec seulement 180 habitants dans tous les environs, son entreprise semble vouée à l'échec commercial. Ouverte en 2019 grâce à un financement participatif, la librairie affronte d'abord un incendie qui la détruit en partie, puis, juste après, les restrictions du confinement. C'est alors que s'organise autour d'Alba un étrange et vertueux mouvement de solidarité. Famille recomposée d'amoureux des livres ? Intelligence collective ? Attrait pour la beauté du lieu ? Désir profond et partagé de bénévolence et de bénévolat ? Au fil du temps s'érige une « zone à défendre » poétique. Laisser disparaître une librairie à peine née ? Plutôt mourir ! -
« Inutile de le nier, je suis comme les bêtes : je sens l'air du temps. ».
Le 23 mars 1919, le groupuscule Faisceaux de combat est constitué à Milan par Benito Mussolini, un obscur journaliste et activiste.
Le 3 janvier 1925, désormais chef du gouvernement italien, le même Mussolini assume ses responsabilités dans l'enlèvement et l'assassinat d'un député qui s'était opposé à lui au Parlement.
C'est le début du régime fasciste.
Il a fallu seulement six ans à cet agitateur populiste et sans scrupule pour devenir le dictateur charismatique qui fascine tout un peuple.
Le romancier italien Antonio Scurati a reconstitué minutieusement les faits et gestes de l'ascension du Duce sous la forme d'une fiction, et l'a confrontée à un choix de documents historiques - correspondances, articles de journaux, extraits de discours, affiches.
Ces deux récits alternent en courts chapitres et se répondent de manière vertigineuse. C'est l'Histoire qui s'écrit sous nos yeux, comme si nous en étions les contemporains, et que l'on redécouvre avec curiosité.
M, l'enfant du siècle est une tentative passionnante, vivante et neuve, de raconter notre Histoire.
-
1493. Léonard de Vinci travaille au cheval de bronze promis à Ludovic le More, duc de Milan, pour honorer son père Francesco Sforza. Quand un cadavre est retrouvé dans la cour du château, le Seigneur fait appel au génie de Léonard, comptant sur ses connaissances en anatomie et son intuition pour éloigner les soupçons de peste et démasquer le jeu d'intérêts croisés des Este et du roi de France. Un roman historique plein d'invention, un voyage surprenant dans une des périodes les plus fascinantes de l'histoire italienne : la Renaissance.
-
Le premier volume d'une série d'un flic de Naples fragile et attachant, par un des chefs de file du polar italien.
Coupable d'abus de pouvoir et de chantage, l'inspecteur Denis Carbone a été relégué au commissariat de Pausilippe, le quartier le plus chic, mais aussi le plus calme, de Naples. Pour tromper son ennui, il partage depuis dix ans son temps libre entre cuites retentissantes et planques devant le domicile de son ancienne compagne. Or, voilà qu'une riche et séduisante quadragénaire est retrouvée sans vie au pied de sa villa, où elle vivait seule et recevait des amants. S'agit-il d'un suicide ou d'un meurtre ?
Chargé de l'enquête, Carbone sent renaître en lui le flair du flic brillant qu'il a été. Mais la hiérarchie l'oblige étrangement à collaborer avec Tagliamonte, intransigeant chef de la PJ, à l'origine de sa chute. N'ayant plus rien à perdre, il décide de tout mettre en oeuvre pour supplanter son rival et mener son enquête à bon terme.
PRESSE :
Naples, ses beaux quartiers avec vue sur le golfe, sescoins crasseux, ses nuits torrides.
Libération Noir napolitain... On se balade avec plaisir dans Naples. Sudouest -
Depuis le jour de sa naissance, la vie est une guerre pour Sofia. Une guerre qu'elle mène contre ses proches, contre le monde entier. Inquiète, excentrique, débordante, insaisissable, Sofia est toujours habillée en noir.
Et son humeur aussi. Pourtant elle fascine tous ceux qui l'approchent. De Milan à Brooklyn, leurs paroles dessinent le portrait de cette rebelle et, en filigrane, celui d'une société qui depuis la fin des années 70 cherche ses repères. De gentils ghettos résidentiels s'installent en bordure des villes, la politique perd de son aura, la liberté individuelle est le nouveau Graal...
Mais Sofia, fille unique de la bourgeoisie ordinaire, trace son chemin.
Résolument.
Avec une écriture qui décortique les personnages et les émotions, Paolo Cognetti compose un roman-mosaïque fort et troublant qui a déjà conquis l'Italie.
-
Dans l'obscurité d'un village sarde, une silhouette drapée d'un châle longe les murs, pénètre dans une maison un instant, puis disparaît tel un mirage. À l'aube, un vieillard agonisant aura enfin trouvé la paix. L'accabadora, la dernière mère, a oeuvré. Maria, fille adoptive de Tzia, heurtée par cette coutume, l'interroge. Il est des mystères auxquels seule une mère peut vous initier.
-
Kurt O'Reilly est expert en probabilités:il occupe un poste important dans un institut de statistiques à Londres. Or, depuis quelque temps, pas un jour ne s'écoule sans qu'une série d'événements lui apporte un lot d'avantages inespérés. Mais pour cet esprit cartésien l'improbable n'a pas de place, et cette chance irrationnelle qui s'abat sur lui est aussi agaçante qu'inquiétante. Bien décidé à comprendre ce qu'il lui arrive, il consulte des professionnels variés. Thérapeutes, chamanes, conseillers en tout genre vont mettre Kurt sur la voie d'un étrange complot céleste. Parviendra-t-il à se défaire de cet alignement des planètes et à retrouver la part d'inconnu qui lui semble être le fondement de toute humanité?Derrière ses allures de fable usant de l'absurde, Une chance insolente offre une lecture fine de notre société. Distillant un suspense en sourdine et une ironie omniprésente, Fabio Bacà compose un roman singulier aux accents philosophiques. Il se moque de nos habitudes modernes, de nos obsessions de contrôle, et dessine un subtil éloge du risque, de l'imprévu.