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Prix
Religion & Esotérisme
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Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent dans un monastère perdu des montagnes tibétaines pour transmettre à Tenzin et Natina, deux adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des différences de leurs traditions respectives mais inspirés par ce que les philosophes antiques appelaient l’« Âme du monde » - cette force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers - ils répondent aux questions essentielles : quel est le sens de l’existence ? Comment réussir sa vie et être heureux ? Comment concilier les exigences de son corps et de son esprit ? Comment passer de la peur à l’amour, et contribuer à changer le monde ? Un conte qui trace la voie d’un humanisme spirituel porteur d’espérance.La voix chaleureuse d'Odile Cohen met en valeur l'harmonieuse sagesse de ce récit initiatique.
Durée : 03H39 -
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. (…) Ce qui est en jeu n'est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. »
Durée : 05H37
© Albin Michel 2006 © et (P) Audiolib, 2008 -
Interprétation en français du Saint Coran, avec table interactive des sourates et index des numéros des versets.
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Nous aspirons tous au bonheur. Mais comment le définir, le trouver, le retenir? À cette question, souvent traitée avec cynisme ou naïveté par la pensée occidentale, Matthieu Ricard offre la réponse du bouddhisme, exigeante, apaisante, optimiste et accessible à tous. En apprenant à chercher le bonheur non à l'extérieur de nous, mais en nous, sans se focaliser sur notre personne, et en pratiquant une approche plus méditative et altruiste du monde, il devient saisissable... Riche de sa double culture et de son expérience de moine, de rencontres avec de grands sages et de sa connaissance des textes sacrés, mais aussi de son expérience de la souffrance des hommes, l'ambassadeur du bouddhisme le plus populaire en France propose ici une réflexion prenante sur le bonheur authentique et les moyens de l'atteindre.
Durée : 11H09
© NiL éditions, Paris, 2003 © et (P) Audiolib, 2015 -
Avec la Segond 21, plus besoin de choisir entre compréhension et fiabilité!
«L'original, avec les mots d'aujourd'hui», voilà en effet le principe qui a guidé l'équipe pluridisciplinaire de traduction de la version Segond 21, pendant sa douzaine d'années de travail.
«L'original»: le premier objectif de la Segond 21, c'est de rester le plus fidèle possible à ce que dit le texte biblique dans les langues originales, c'est-à-dire l'hébreu et l'araméen pour l'Ancien Testament, et le grec pour le Nouveau Testament.
«Avec les mots d'aujourd'hui»: le deuxième objectif de la Segond 21, c'est de recourir à un langage courant, compréhensible pour les jeunes du 21e siècle. Une nouvelle traduction à découvrir, pour redécouvrir la Bible. -
L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme
Max Weber
- Presses Électroniques de France
- 1 Octobre 2013
- 9791022301886
« Le gain est devenu la fin que l'homme se propose, il ne lui est plus subordonné comme moyen de satisfaire ses besoins matériels. »
Max Weber -
Plaidoyer pour l'altruisme ; la force de la bienveillance
Matthieu Ricard
- Audiolib
- 12 Février 2014
- 9782356416988
Abreuvés d'images violentes, confrontés à une société en crise, on sous-estime la force de la bienveillance, la banalité du bien et le pouvoir de transformation qu'une attitude altruiste peut avoir sur nos vies au plan individuel et, partant, sur la société tout entière.
Plaidoyer pour l'altruisme est la somme de cinq années de recherches, de rencontres, d'expériences, d'observation et de réflexion.
Ainsi, pour l’auteur, l’homme est d’abord un « coopérateur ». Rétablir la pratique de l’altruisme et de la bienveillance au niveau individuel et social changerait la face du monde, libérant des forces créatrices bien plus efficaces que celles générées par la compétition.
Ces morceaux choisis ont pour dessein d’offrir à l’auditeur une première approche de cet ouvrage passionnant, fondé sur l’observation et les sciences du comportement ; ainsi que les outils lui permettant de restaurer la pratique de l’altruisme. Et surtout ils redonnent à l’altruisme la place éminente qu’il occupe au sein d’une humanité dont il assure l’épanouissement.
Une interprétation maîtrisée qui décuple la force d’un texte refondateur de valeurs essentielles à l’humanité.
Durée : 10H14
© NiL éditions, Paris, 2013 © et (P) Audiolib, 2013 -
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible.
En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
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Les textes de ce recueil proviennent des colloques des Intellectuels juifs de langue française, auxquels Vladimir Jankélévitch participa assidûment à partir de 1957. Ces colloques se proposent de mettre à distance un certain pessimisme d'après-guerre et de (re)donner un sens à un judaïsme rescapé de l'anéantissement au travers de nouvelles réflexions et interrogations.
Ainsi prennent place les conférences de Vladimir Jankélévitch, tout en témoignant de son attachement à Israël, à la conscience juive et à sa complexité. Remontant le fil de sa propre histoire, il donne à lire dans ces textes sa vision du judaïsme. -
« Pour vous, qui suis-je ? » Cette interrogation de Jésus à ses disciples n’a rien perdu de sa force. Les Évangiles laissent planer un doute sur l’identité de cet homme hors du commun : est-il un prophète ? Le Messie attendu par les Juifs ? Le Fils de Dieu ?
Comment les chrétiens des premiers siècles ont-ils progressivement été amenés à affirmer la divinité de Jésus, alors que lui-même ne s’est jamais identifié à Dieu ? Comment furent élaborés les dogmes de la Sainte Trinité et de l’Incarnation ? Quel a été le rôle du pouvoir politique dans l’élaboration du credo chrétien à partir de la conversion de l’empereur Constantin ?
Ecrit comme un récit, cet ouvrage captivant permet de comprendre les fondements de la foi chrétienne et pose avec acuité la question centrale : qui est Jésus ?
La lecture de Laurent Jacquet parvient, sans jamais banaliser les enjeux de la réflexion, à donner au texte de Frédéric Lenoir ce rythme qui en fait, aussi, un récit captivant.
Durée : 08H37
© Fayard 2010 © et (P) Audiolib, 2010 -
Hagakure : Écrits sur la Voie du samouraï
Tsunetomo Yamamoto
- Budo Editions
- 22 Mai 2024
- 9782846178686
Écrit au début du XVIII siècle par un samouraï devenu moine, le Hagakure rassemble les préceptes, leçons et épisodes historiques liés à la voie du samouraï. Après la Seconde Guerre mondiale, ce livre fut condamné avec véhémence car on pensait qu'il était à l'origine de l'engagement fanatique des soldats japonais, avant d'être encensé par Hollywood dans le film Ghost Dog, la Voie du Samouraï de Jim Jarmusch avec Forest Whitaker. Hagakure fait partie des grands classiques du bushidô, la voie des samouraïs.
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La présence de Dieu: une impossibilité? une évidence? une réalité dont nous avons toujours plus à prendre conscience? une aspiration profonde restée inassouvie? Sarah Young a fait une découverte importante, il y a quelques années: «L'écoute de Dieu a fait grandir mon intimité avec lui plus que toute autre pratique spirituelle.» C'est dans la tranquillité de cet état d'esprit, un stylo à la main, qu'elle a mis par écrit le fruit de ces dialogues un peu particuliers. Edition française du best-seller Jesus Calling, Un moment avec Jésus vous permettra, à vous aussi, d'être à l'écoute de Dieu comme si Jésus lui-même vous parlait.
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Confessions d'un exorciste : Un an aux côtés de Jean-Pierre Grangier
Geoffrey Claustriaux, Jean-Pierre Grangier
- Le Héron d'Argent
- 16 Août 2024
- 9782386180347
Le Purgatoire, aux portes de la guerre de Cent Ans.
Aux confins du Ciel et de l'Abîme, un ordre guerrier implacable veille sur les marches de l'Au-delà. Depuis leur fière citadelle, dernier bastion contre les forces du chaos, les patrouilleurs de cette guilde sacrée parcourent l'immensité des limbes pour l'éternité. Ardents défenseurs des âmes en quête d'absolution, ils pourfendent damnés et bestiaires démoniaques.
Dans les ténèbres de leurs veillées, à l'ombre des Montagnes du Péché, vétérans et nouvelles recrues se remémorent leurs rudes existences terrestres. Des secrets enfouis remontent alors à la surface, révélant des vérités qui pourraient bien changer le cours de l'éternité.
Mais, silence !
Sous leurs bottes, l'Enfer gronde...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ethnologue de formation, Xavier Garnotel est actuellement enseignant dans un collège au coeur des volcans d'Auvergne. Il les sillonne de long en large depuis des années, à pied ou à vélo. Le reste du temps, il se réfugie dans le calme de son bureau à lire et relire de la littérature générale mais aussi de l'imaginaire tout en écoutant blues, jazz, rock ou classique. -
Une vibrante exhortation à la préservation de notre environnement.
Ce texte dépasse le cercle des fidèles ; sa portée universelle et le charisme de son auteur en font une contribution majeure aux débats sur l'écologie, souvent marqués par les intérêts économiques et politiques des débateurs.
La lutte pour « la sauvegarde de la maison commune » mérite plus d'objectivité et la capacité à fédérer le plus grand nombre de personnes. C'est pourquoi UPblisher souhaite diffuser et faire connaître Laudato Si', sous forme de livre numérique gratuit, comme la Librairie Vaticane l'y autorise.
Laudato Si' reprend l'invocation qui rythme le « Cantique des Créatures » de Saint-François d'Assise (1181-1226). Ode à la nature, ce chant célèbre le Feu, l'Eau, l'Air et la Terre comme frères et soeurs des êtres humains et nous enjoint à respecter et protéger la Terre qui nous nourrit et régit nos vies.
Si la préoccupation de notre environnement en est le fil rouge, l'encyclique n'est pas pour autant une élégie célébrant les beautés de la Nature. François pose le débat en ces termes : « Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? » (160) ; ainsi il s'interroge sur le sens de l'existence et les valeurs qui fondent notre vie en société.
En six chapitres, Laudato Si' dresse un état des lieux, remonte aux origines des sujets identifiés, propose un projet, « une écologie intégrale, qui a clairement des dimensions humaines et sociales. » (137), suggère des moyens de mise en oeuvre, met l'accent sur l'éducation et conclut sur l'ardente nécessité d'unir les meilleures volontés.
Laudato Si' est un texte sobre, documenté et optimiste quant à notre capacité à réagir : « les êtres humains, capables de se dégrader à l'extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer » (205).
La lecture de ce texte, religieuse ou morale, convient à tous les publics et porte un espoir auquel il nous convient de donner corps.
EXTRAIT
1. « Laudato si', mi' Signore », - « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d'Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une soeur, avec laquelle nous partageons l'existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l'herbe ».
2. Cette soeur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l'utilisation irresponsable et par l'abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l'exploiter. La violence qu'il y a dans le coeur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l'eau, dans l'air et dans les êtres vivants. C'est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d'enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d'éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure. -
Ce célèbre poème, pour une pratique spirituelle dans notre vie quotidienne, est l'un des textes bouddhistes les plus appréciés dans le monde. Il a inspiré de nombreuses générations de bouddhistes et de non-bouddhistes. Il a été composé au VIIIe siècle par le célèbre maître bouddhiste indien Shantidéva, et cette nouvelle traduction, supervisée par Guéshé Kelsang, nous transmet la grande clarté et la beauté poétique de l'original, tout en préservant la puissance de son impact spirituel. La lecture calme et posée de ces versets a, lorsque nous en contemplant le sens, un effet profondément libérateur sur notre esprit. Ce poême suscite en nous des états d'esprit particulièrement positifs, nous faisant passer d'états de souffrance et de conflit à des états de bonheur et de paix. Il nous met en contact progressivement avec la totalité de la voie bouddhiste mahayana qui nous mène à l'illumination.
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Pardonner pour guérir, guérir pour pardonner. Et d'abord, qu'est-ce que pardonner? L'auteur, comme les personnes qu'il accompagne, s'est lui-même heurté à la difficulté de pardonner. Il nous offre un guide pratique pour apprendre à pardonner, suivant une démarche en douze étapes. Douze étapes qu'il a découvertes avec le temps, au fil de l'expérience, de la recherche, de la réflexion. Douze étapes qui correspondent aux résistances des uns et des autres. Certaines personnes souhaiteront les suivre pas à pas, tandis que d'autres s'attarderont à celles qui correspondent à leurs propres blocages sur la voie du pardon. Comment pardonner? Une invitation à partir à la découverte d'un pardon qui guérit et fais grandir!
Lu par Jean Leclerc et Sophie Stanké
Durée : 2h04min -
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible. En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
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Le livre des Cinq Roues (Gorin-no-sho) célèbre traité de stratégie japonais du XVIIe est devenu un classique de la littérature mondiale. Cette édition offre une traduction fidèle au texte d'origine mais exprimé dans un langage limpide, immédiatement compréhensible par les lecteurs d'aujourd'hui. Finement traduit et commenté par Josette Nickels-Grolier (6e dan d'aïkido), ce livre invite à interpréter le texte authentique au travers de ses préoccupations, qu'elles soient martiales, philosophiques, sociales... Il laisse au lecteur la possibilité d'adapter le texte à sa propre pratique ou à ses objectifs professionnels.
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Hagakure : la sagesse secrète du samouraï
Tsunetomo Yamamoto, Alexander Bennett
- Budo Editions
- 9 Janvier 2023
- 9782846178297
Écrit il y a près de 300 ans, le Hagakure est l'un des textes japonais les plus influents. Yamamoto Tsunetomo y résume l'essence même de la voie du samouraï. Son influence est prépondérante au Japon, bien sûr, mais aussi à travers le monde. Alexander Bennett, chercheur universitaire, a réuni dans cet ouvrage l'intégralité des livres 1 et 2 du Hagakure consacrés aux préceptes ainsi que des morceaux choisis des autres livres, plus historiques. Très accessible, très complet, ce livre, annoté de commentaires visant à combler les lacunes culturelles ou historiques du lecteur, se concentre sur les messages et les enseignements universels et intemporels. La combinaison de propos accessibles par tous et de rigueur universitaire, apporte à la traduction d'Alexander Bennett un avantage qui la distingue.
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La plus belle de toutes les histoires : Traverser la Bible en 14 étapes
Jonathan Conte
- BLF Éditions
- 12 Juin 2024
- 9782362498824
La Bible, c'est le plus grand monument littéraire au monde. Elle raconte un Dieu aimant qui prend soin de ses créatures. Un Dieu puissant qui est prêt à tout pour leur témoigner son amour. Un Dieu souverain qui a lui-même écrit chacune de ses pages. C'est la plus belle de toutes les histoires !Si cette histoire est si fascinante, pourquoi avons-nous tant de mal à nous plonger dedans ?Dans ce survol biblique à la portée de tous, l'auteur nous fournit deux clés de lecture essentielles :Le héros, c'est toujours Dieu, jamais nous !Toutes les histoires de la Bible appartiennent à une plus grande histoire, qu'il est nécessaire de connaître pour bien les comprendre.Embarquez dans cette traversée en 14 étapes pour redécouvrir la grande fresque biblique !Êtes-vous prêt à vous émerveiller à nouveau de la plus belle de toutes les histoires ?Points fortsun survol rapide et accessible qui permet de comprendre le fil rouge du grand récit bibliquedes chapitres courts qui se lisent facilementun auteur qui s'implique et nous invite à entrer dans cette grande histoireÀ propos de l'auteurJonathan Conte travaille pour le Foyer Évangélique Universitaire (FEU) et prépare en parallèle un master de recherche à la Faculté Libre de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine. Il a accompagné des dizaines de chrétiens dans leur découverte de la Parole. Avec sa femme Lauranne, ils habitent à Reims.
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Le premier demande après réflexion, la seconde espère dans une impulsion soudaine.
Le premier s'agenouille avec respect, la seconde suit sa fougue;
le premier s'est mis en marche, la seconde a bondi.
Tous les deux font le premier pas, se déséquilibrent.
La spontanéité des élans du coeur et de l'esprit, c'est la foi d'avant la foi.
La foi est fille de la confiance.
La confiance est garante de la foi.
À PROPOS DE L'AUTEUR
André Querton est un ancien diplomate belge, actif depuis plus de dix ans dans les domaines de l'édition et de la philanthropie caritative. Il en est aujourd'hui à sa cinquième publication de textes para-évangéliques, avec des récits inspirés de personnages secondaires des Évangiles : "Le Père prodigue" (2017), "Simon à la croisée des chemins" (2019), "Les deux amis" (2020), "Sur notre route" (2021) et "Sur le figuier" (2022) -
Je prie pour toi : 40 méditations pour prier pour ceux qui souffrent
Nancy Guthrie
- BLF Éditions
- 26 Juin 2024
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Quand nous entendons parler d'un ami qui souffre, nous disons facilement : «Je prie pour toi. » Mais, en réalité, il est difficile de savoir comment et pour quoi prier.Nancy Guthrie nous propose de cheminer avec 40 passages bibliques choisis avec soin. Ils sont un reflet de ce que la Bible renferme comme trésor pour ceux qui veulent apprendre à prier pour ceux qui souffrent. La Bible nous fournit les mots pour façonner des prières qui supplient Dieu d'accomplir sa volonté même au travers de la souffrance. Nancy nous enseigner à voir comment les projets de Dieu peuvent être mis en lumière même dans nos jours les plus sombres.Chaque chapitre inclut un passage biblique, une courte méditation, et une prière pour un ami. En utilisant le QRcode situé après chaque prière vous pourrez télécharger et envoyer un message personnel à la personne pour qui vous priez. Ainsi, elle saura non seulement que vous priez pour elle, mais aussi exactement ce que vous priez.Bio auteurNancy Guthrie enseigne la Bible dans son Église, Cornerstone Presbyterian Chruch, à Franklin aux États-Unis. Elle donne des conférences à travers le monde, notamment à l'attention des femmes. Elle est l'auteur de nombreux livres, dont ce que vous devez savoir sur le deuil, et coanime la série vidéo GriefShare. Avec son mari, elle a fondé Respite Retreat, un ministère en faveur des couples ayant perdu un enfant.Public du livreTout disciple de Christ touché par le thème de la souffrancePoints forts- Un encouragement à se forger une théologie de la souffrance- Un encouragement à prier pour ceux qui souffrent- Livre de méditation qui nous pousse à l'action, c'est-à-dire à prier.
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La traduction de Louis Segond est très prisée chez tous les protestants de langue française depuis 1910. La révision de 1978 a modernisé le vocabulaire et rendu le style plus fluide.
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Face à un catholicisme menacé de disparition dans certaines régions du monde, dont la France, Joseph Moingt cherche les clés de sa survie. Dans un texte d'une grande profondeur, le théologien de 102 ans en appelle à dissocier la religion de la foi afin de préserver cette dernière et de sauver l'esprit du christianisme, qu'il fait tenir en trois mots : Dieu, la révélation, le salut. Puisant dans la littérature, la philosophie et l'histoire, il délivre un message d'espérance qu'il destine aussi bien aux chrétiens qu'aux non-croyants, fidèle en cela à l'universalité du message de Jésus.