Les âmes de la pelote (pilota arimak) ce sont ces artisans qui créent et permettent à ce sport multiséculaire de se perpétuer. Polina Jourdain-Gobycheva est entrée dans l'intimité des ateliers pour nous raconter l'histoire de ces hommes et de ces matériaux. D'une branche de châtaigner à une chistera, d'un tronc de hêtre à une pala, d'un noyau de latex à une pelote... La haute précision de ses compositions, la maitrise de ses chromies et l'humanité qui s'en dégagent nécessitaient que nous travaillions avec un imprimeur de renommée internationale. Les textes d'Yves Carlier, qui explicitent le travail des artisans, sont remarquables de précision.
C'est l'un des canyons les plus profonds du monde. Presque aussi vaste que le Grand Canyon du Colorado, il abrite des créatures extraordinaires. Il est une énigme, une merveille de la nature, et ce fameux Gouf, méconnu du grand public, passionne les chercheurs et sert de modèle géologique dans le monde entier. Lieu de pêche, véritable réservoir à fantasmes, Hugo Verlomme vous emporte à la découverte de ses trésors et de ses méandres qui vous entrainent sur plus de 3000 kilomètres dans les profondeurs de nos abysses !Suivez le guide !
Franco est mort en 1975. Mais peut-on en dire autant du franquisme ? Quelles sont ces ombres qui parcourent le Pays basque et que personne ne veut nommer ? Qui se cache derrière ce silence obligé dont chacun sent bien la présence ? Combien furent les victimes et qui furent les bourreaux ? Pourquoi les Français, et de nombreux Basques, et tant d'Espagnols, préfèrent regarder ailleurs ? La guerre civile est terminée. Ou bien... Car comment clore ce dont on ne peut parler, comment chasser les fantômes si personne ne veut les affronter, sans peur ni passion ?
Pascal Dupont, ancien grand reporter (Actuel, l'Express, Arte, France Télévision...), a parcouru le Pays basque Sud et a demandé aux uns et aux autres d'évoquer ce tabou. Les mots qu'il rapporte sont douloureux mais éclairent cette part d'ombre que nous devinons tous.
A l'occasion des Championnats du monde de Pelote basque qui se tiendront en Iparalde en octobre 2022, en collaboration avec le club de Cesta punta de Biarritz (BAC) et avec le soutien de l'Office public de la langue basque, la photographe d'origine russe Polina Jourdain Kobycheva fait paraitre cet ouvrage dans lequel elle poursuit sa réflexion photographique autour de la pelote basque.Sur la même concha, bien souvent le mur à gauche du Biarritz Athlétic Club, elle fait évoluer danseurs classiques ou danseurs basques en même temps que des joueurs de Cesta Punta.Il s'agit de célébrer l'élégance du geste, la grâce des mouvements, et la précision des placements qui unissent ces deux pratiques qui se situent aux confins de l'art et de l'activité physique. L'écrivaine de langue basque Itxaro Borda célèbre avec ses mots justes l'émotion de cette rencontre singulière et tonifiante. Edition trilingue euskara, français, espagnol
COTE BASQUE est une carte à l'échelle 1:25000 faite pour découvrir le Pays Basque côté mer et plus particulièrement la zone du Jaizkibel et ses chemins réalisés par des milliers de français durant toute l'année. La zone couverte est celle entre Hendaye et San Sebastien, en passant par Aiako Harria par le sud, la vallée du Baztan jusqu'à Zugarramurdi, Ainhoa, Sare jusqu'à Dantxarinea en comprenant la mythique montagne de La Rhune.
Pourquoi ce titre, Le Matriarcat basque ? Il a été inspiré à l'auteure par les travaux de la philosophe féministe allemande Heide Goettner Abendroth et du remarqué Les sociétés matriarcales. Recherches sur les cultures autochtones à travers le monde dont la traduction est parue en France en 2019. Nombreuses sont les formules matriarcales dans le monde. Il ne s'agit pas d'une domination des femmes, c'est-à-dire d'un calque du patriarcat (lequel, s'aidant souvent d'une croyance en un Dieu-père créateur, consacre leur abaissement politique et social), mais d'une croyance en la mère première assortie d'une égalité des sexes. « Matriarcat » signifie « mères depuis le début ». Ce qui renvoie au fait biologique puisque les mères « donnent naissance », mais aussi au fait culturel puisqu'elles sont les initiatrices du langage avec leurs bébés. Sans langage articulé, pas de sociétés humaines. Auscultant le droit ancien, l'histoire, les coutumes, les systèmes d'alliance et de parenté, la gestion des communaux, la politique, la religion, les croyances, mythes et rites, plongeant dans la profondeur de la langue basque... faisant appel aux études juridiques, à l'anthropologie, l'ethnologie, l'histoire et à la linguistique, Anne-Marie Lagarde brosse le portrait d'une société traditionnelle disparue, ou plutôt enfouie. Se révèle un monde différent et une vision de l'humanité en rupture avec les modèles actuellement dominants. Un message d'espoir ?
Natif de Larrau, Pipas ou Robert Larrandaburu est bien connu dans le monde de la montagne. Grand alpiniste, il gravi les plus hauts sommets du monde en repoussant souvent ses propres limites.
Pourtant il parle encore de la Soule avec des superlatifs...
Il nous invite à le suivre sur les hauteurs de Mauléon et Garindein, jusqu'à Lexantzümendi communément appelé Chapeau du gendarme, en s'octroyant une halte rafraichissante à la cascade de Pixta.
Les indications sont claires, les changements de direction sont précisés tous les deux ou trois kilomètres, et les détails techniques ne manquent pas.
Les boucles situées en Basse-soule, aux Arbailles et en Hautesoule empruntent des chemins anciens ou revisités. Divers clins d'oeil culturels ou patrimoniaux dessinent les contours de l'âme de ces villages.
Par ailleurs, les noms de montagnes ou de lieux basques sont riches de significations. Aussi, était-il temps, selon l'auteur, de normaliser l'orthographe de ces toponymes, souvent incorrecte dans les cartes IGN.
Certains chemins ont été tracés par nos ancêtres, d'autres sont des cheminements originaux ou variés, mais si les espaces sont si beaux, c'est certainement grâce à l'occupation et à l'activité quotidienne des paysans et bergers que nous devons tous respecter.
Répartis en cinq niveaux de difficultés, ces itinéraires raviront visiteurs et flâneurs excursionnistes et randonneurs...
Cet espace naturel couvre le sud-est de Navarre, ainsi que les territoires limitrophes de Saragosse, plus connus sous le nom de Bardena aragonesa (Bardena aragonaise). La partie septentrionale porte le nom de Bardena Blanca, tandis que la partie méridionale, avec des élévations de plus haute altitude et une végétation plus abondante, répond à l'appellation de Bardena Negra. Le paysage singulier qu'elle présente, et qui implique des dimensions dépassant les quarante mille hectares, a la particularité de n'abriter aucun centre de population à l'intérieur de ses limites. Il y a des endroits emblématiques, comme les secteurs de Piskerra et Rallón, ou aux authentiques exemples d'érosion comme le monolithe du Cabezo de Castildetierra. Dans les environs habités par l'homme au plus près des Bardenas Reales vous trouverez de nombreux points d'intérêt, notamment le complexe de maisons troglodytes de Valtierra et Arguedas, la commune de Tudela et son ensemble architectural composé de temples et bâtiments civils de différentes natures, et le Palais des Rois de Navarre dans le village d'Olite, plus proche déjà de Tafalla. Tous les sentiers balisés PR de la zona y figurent.
La Sierra de Guara est un important alignement montagneux au sud de la chaîne pyrénéenne, propice à la randonnée, en outre ponctué de profondes crevasses qui en font un des lieux d'Europe les plus emblématiques de la practique du canyonning. La sierra offre également un cadre privilégié pour l'escalade, la bicyclette de montagne et toutes sortes de randonnées, particulièrment riche en paysages incomparables. Il y a plusieurs possibilités de parcours pour découvrir la sierra, ses villages et ses reliefs. On peut effectuer itinéraries en voiture, excursion à pied, en escalade ou en descente de cours d'eau.