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nicolas bourez
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La solitude, la peur, la tristesse. Dès huit ans, j'ai lutté contre l'endoctrinement religieux que ma mère me faisait subir : l'incompréhension, la peur d'être toujours prisonnier de ce dieu, et la tristesse m'envahissaient à chaque fois que je devais m'opposer à ceux qui m'entouraient, seul contre tous.La force, le courage, la volonté. Heureusement pour moi, j'ai toujours trouvé la force de réagir, le courage de me construire dans l'adversité et la volonté d'être moi-même dans les moments décisifs de ma vie.Le doute, la déprime, le renoncement. J'ai traversé de nombreux passages à vide où je doutais de moi et de mes forces, le renoncement prenant parfois des allures de tranquillité. La déprime m'aspirait et l'alcool me réconfortait. Je me débattais dans le tourbillon de la vie.L'apaisement, l'équilibre, l'ouverture. La volonté d'être moi-même m'a permis d'effectuer le premier pas vers mon être profond...Nicolas Bourez naît en 1970. Son enfance et son adolescence passées à Bondy et à Noisy-le-Sec, entre une mère Témoin de Jéhovah et un père alcoolique, l'obligent à questionner le sens de la vie et à s'extraire de son héritage familial. Marié et père de deux enfants, il est professeur des écoles avant de devenir directeur d'une école élémentaire en éducation prioritaire, en Seine-Saint-Denis. Il écrit régulièrement des textes publiés sur le site de Front populaire où il aborde des sujets de société variés.