C'est une histoire d'amour qui ne dure qu'une journée, du matin à ce soir.
C'est une histoire qui débute sur une île, la Sicile, se poursuit sur une autre, l'Île Saint Louis - à Paris -, et se termine sur une île des tropiques, « l'île aux Cerfs ».
C'est une histoire qui se joue des frontières entre les genres, entre le rêve et la réalité, la veille et le sommeil, le réel et l'imaginaire ; entre l'Homme et l'Animal.
IL est un homme, mais ELLE est successivement une gazelle, une panthère, un cétacé, un escargot, un chien...
Et peu importe son sexe. Ce qui les réunit ? Le plaisir carnavalesque de la danse, du chant ; le plaisir de se courir après, de se chasser.
En juin 1944, au crépuscule de la guerre, Coralie est arrêtée par les nazis : parce qu'ils ont découvert sa responsabilité dans l'élimination d'un collabo ? Pour démanteler son réseau de sauvetage des enfants juifs ? Pour remonter jusqu'à son mari, responsable de la Résistance ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne regrette rien de ses actions. Après avoir lutté pour devenir médecin, vécu les difficultés de la Grande Guerre et avoir été résistante de la première heure, les épreuves ont forgé son caractère et affermi ses convictions : elle se battra toujours pour aider et soigner les autres. C'est sa vocation. Dans les épreuves, Coralie a toujours pu compter sur ses proches. Alors qu'elle croupit dans les prisons allemandes, sa fille et sa nièce mettent tout en oeuvre pour la libérer des griffes de l'ennemi. Assoiffées de justice et de liberté, ces femmes sont prêtes à tout sacrifier, même leurs propres vies...
Tardi renoue avec la mémoire de 14-18 à travers son nouveau projet : une évocation en bande dessinée du premier conflit mondial, et de la place qu'y ont occupée, au quotidien, les hommes qui s'y sont affrontés et entretués. Un récit de fiction, mais où le souci de véracité et la rigueur de la reconstitution historique occupent une place primordiale. Ce nouveau projet, dans la forme, reprend le découpage en 3 strips par page déjà utilisé dans l'album C'était la guerre des tranchées. Le récit débute en couleurs, mais, au fil de sa progression chronologique, et à mesure que la guerre s'enkyste, s'étend et s'approfondit, adopte les tonalités de plus en plus monochromes de la boue et de la grisaille. Avant d'être proposé en librairie en album, fin octobre, ce nouveau grand récit de Tardi fait l'objet d'une publication sous la forme d'un journal grand format, à raison de trois numéros de vingt pages chacun. Chaque numéro du journal, centré par ordre chronologique sur l'une des années de la période 1914-1916, comporte d'une part quinze pages de bande dessinée et d'autre part cinq pages de textes et d'articles, consacrés à l'actualité non-militaire de la période. L'ensemble de ces textes, illustrés par Tardi, est signé de l'historien Jean-Pierre Verney, qui assure depuis des années, aux côtés du dessinateur, le travail de documentation.
En 1914, personne ne s'imagine que l'Europe va basculer dans une immense tragédie. La Première Guerre mondiale met pourtant un continent entier à feu et à sang pendant quatre longues années.
Cet ouvrage retrace les offensives qui se succèdent, la vie dans les tranchées, la boue et le froid sans équipement adapté, les gaz qui tuent, les bombardements, les difficultés de chaque camp, la victoire qui tarde, la mort de 10 millions de soldats...
Inclus un DVD composé de films d'époque du ministère de la Défense, et un poster avec 6 documents originaux.
Dans l'hexagone, après la seconde guerre mondiale, Pierrot le fou, Joe Attia et leurs comparses ont le vent en poupe et toute la France tremble. Mais le vent tourne et les forces de l'ordre se rapprochent dangereusement de leur but : les arrêter quel qu'en soit le prix. C'est la fin de la cavale du Gang des Tractions avant.
Pourquoi l'Europe est-elle en guerre en 1914 ? Qui sont ces soldats que l'on appelle les poilus ? Comment vivent-ils enterrés dans les tranchées ? C'est quoi le no man's land ? Comment lance-t-on une attaque ? Quel est le bilan de cette Grande Guerre ?
Avec ce livre, découvre le quotidien des soldats français, participe aux corvées d'une tranchée de première ligne, observe les lignes ennemies... ou prépare une grande offensive soutenue par l'artillerie.
Pour partager la vie des ces soldats héroïques, survole avec un drone le site de la Main de Massiges et découvre les images extraordinaires de ses tranchées : 9 vidéos filmées par un drone, une vue panoramique des tranchées, une visite du musée de la Grande Guerre, l'interview d'un pilote de drone, des jeux et plein de surprises !
La guerre est finie et la France, en reconstruction, retrouve le goût de vivre. Deux anciens Bat' d'Af', ces bataillons de militaires, sanctionnés durant leur service et engagés dans l'infanterie d'Afrique, se retrouvent pour ne plus se quitter et faire alliance. Mais leur passé violent et leur goût prononcé pour les armes à feu et l'argent, vont rapidement décider de la direction que va prendre cette alliance...
1946, L'ennemi public numéro 1 s'appelle le Gang des Tractions Avant. Certains de leurs membres, Jo Attia et Pierrot Le Fou, terrorisent la France de l'après-guerre. Voici leur singulière histoire.Dans la France d'après-guerre, Pierre Loutrel alias Pierrot le fou, semble arriver à se soustraire à tous les traquenards mis en place par la police. Quelques mois plus tôt il travaillait encore pour la gestapo et engrangeait de menus bénéfices en tabassant ceux qu'on lui désignait. Mais voilà , l'un d'entre eux s'en est sorti et maintenant que la guerre est finie, il tient à solder les comptes.
Le deuil anté-natal est une expérience traumatisante, mais particulière car c'est le deuil d'un enfant inconnu. Quelle place peut-on alors lui donner dans la famille ? C'est un deuil familial avec toutes les conséquences que cela implique. Cependant, même très entourée, la maman qui vit cela fait l'expérience d'une profonde solitude, certes ontologique mais incontournable dans la souffrance. De plus, le temps du deuil est long, ce qui est assez déconcertant quand on vit dans une société où tout va très vite. Se posent alors toutes les questions de la relation aux autres, de la dépression, de l'oubli, mais aussi de la poursuite de l'existence et de la joie.
Bien que l'on en parle davantage aujourd'hui, la perte d'un enfant est, en raison des progrès de la médecine, une expérience - heureusement - plutôt rare. De plus, la mort est une réalité gommée par notre société, même chez les catholiques pratiquants. C'est pourquoi la douleur du deuil peut laisser les parents et l'entourage profondément démunis.
Enfin, en tant que chrétien, on ne peut pas traverser une épreuve semblable sans interrogation. Croire n'exclut pas les questions. Isabelle Verney pratique dans la forme extraordinaire du rite. Elle a connu des interrogations que n'ont peut-être pas tous les catholiques, mais ils pourront certainement se reconnaître dans ses questionnements. Car qui ne s'est jamais demandé pourquoi Dieu permet telle épreuve particulièrement douloureuse ?
En quelques chapitres, elle a voulu aborder tous ces thèmes en relatant aussi les échanges qui l'ont beaucoup aidée. Elle a intitulé ce témoignage « Ma main dans la tienne » en référence au chemin humain, psychologique et spirituel que lui a fait prendre une petite fille partie trop tôt.
Alors que le prototype du bombardier Aurora semble enfin prêt, le mystère autour de Nicolas Charlier, le pilote d'essai chargé de le faire voler, s'épaissit de plus en plus. Quelle est la vraie raison de ses virées au Pays Basque ? Que cachent vraiment son alcoolisme affiché et son mépris de la hiérarchie ? L'agent de la CIA Angleton a sa petite idée sur la question.
Il fallait qu'elle dure encore et encore, cette guerre.
Et après celle-là, il y en aurait d'autres. La " der des ders ", ça me faisait bien rigoler ! C'était comme ça depuis Cro-Magnon. De la guerre du feu à celle pour le pétrole ou les bananes, et toujours la même chanson - la chanson des os qu'on broie - aucune raison que ça cesse !
Le CD qui constitue le coeur de ce livre rassemble dix chansons évoquant avec puissance et émotion la douloureuse mémoire de la Grande Guerre, interprétées et pour certaines écrites par Dominique Grange. En contrepoint de ces témoignages souvent poignants, comme la célèbre Chanson de Craonne, Tardi a ponctué l'album de nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleur, tandis que Jean-Pierre Verney signe un ensemble de textes rappelant le contexte historique de chacune des chansons. Des photos inédites de la Grande Guerre signées du grand-père de Dominique Pierre-Elysée Grange, mobilisé comme médecin, complètent l'iconographie de cet album en forme de cri de révolte. Ces Chansons contre la guerre ont par ailleurs inspiré le spectacle musical original dont Grange et Tardi donnent plusieurs représentations en 2014, et au cours duquel Tardi joint sa voix à celle de Dominique Grange sur scène, en lisant des extraits de ses propres textes.
Tout mettre en péril pour partir en quête de ses origines ?Que de chemin parcouru ! De la petite serveuse de Harlem, Anna s'est faite exploratrice et actrice, afin d'embarquer en Afrique sur les traces de son père. Mais l'euphorie est désormais loin, tandis que l'idyllique voyage s'est transformé en cauchemar... Comment ne pas finir par croire la rumeur que l'expédition est maudite, quand les mauvaises rencontres se multiplient, que la nature se fait hostile et que chacun se retranche dans sa folie... Anna quant à elle, est plus déterminée que jamais : elle ne rentrera pas sans aller au bout de sa quête. Au croisement d'Out of Africa et des romans de Joseph Conrad, ce triptyque retrouve le souffle romantique de la grande aventure, et offre une fin grandiose et terrible
Harlem, les années 20. La jeune Anna travaille la journée dans le restaurant de son oncle et sa tante, et la nuit danse au rythme du jazz. Une vie qui pourrait être légère. Mais Anna est tourmentée par ses origines : elle est métisse, un statut difficile qui l'empêche de trouver sa place.Un jour, elle découvre l'existence de son père inconnu : un Blanc, mystérieusement disparu en Afrique. Elle ne pense plus qu'à le retrouver, et réussit à se joindre aux membres d'une expédition se rendant sur le continent noir à la recherche des origines de l'Homme. À chacun sa quête, à chacun ses origines : les voici partis ensemble à la poursuite de leurs chimères.Au croisement d'Out of Africa et des romans de Joseph Conrad, ce triptyque retrouve le souffle romantique de la grande aventure tout en proposant un regard réaliste sur une époque et sur un phénomène que chacun ressent à un moment de sa vie : l'appel des origines.
Les doutes d'Angleton, l'agent de la CIA, se concrétisent lorsque Nicolas Charlier se trouve mêlé à un sombre complot avant de s'envoler enfin avec le prototype du bombardier Aurora et de se diriger vers l'URSS. De son côté, à Moscou, Beria prépare un coup d'État contre Staline pour éviter une Troisième Guerre mondiale. Le pilote français était-il un espion soviétique ?
La vie d'Anna a radicalement changé : exit la petite serveuse de Harlem, place à la belle comédienne sur le pont d'un paquebot à destination de l'Afrique ! L'amour infini qu'elle ressent pour Simon, son rôle de vedette de cinéma, les discussions passionnantes avec le professeur Bradley : Anna est emportée dans un tourbillon de sensations nouvelles et exaltantes. Elle se laisse surtout bercer par l'espoir immense de retrouver son père, tandis que les autres membres de l'expédition découvrent des images d'un autre genre de père : l'un des premiers hommes de l'humanité. Mais ce retour aux origines ne sera pas sans blessures.
Sur les pas de César Aira, J. Verney part à la découverte de Buenos Aires. Ce voyage initiatique - tant il est imprégné du fantasme de l'auteur argentin - est l'occasion d'écrire les premières lignes d'un journal mystérieux et sensuel. Les extraits de ces carnets, prémisses à la création littéraire, se confondent peu à peu avec l'oeuvre romanesque. Aux carnets, succède l'ébauche de ce Grand Roman que l'auteur poursuit.
Les Sagoens est une volte-face épique, déroutant et érotique entre l'Europe et l'Amérique du Sud, de la tiédeur contemporaine à la folle épopée de la fin du xixe siècle.
À la fin du XIXe siècle, à Saint-Étienne, un riche industriel décède brutalement. Le « maître des forges » abandonne derrière lui autant de questions que de secrets. Comment peut-il être ruiné alors que toute la ville le croyait au sommet de la réussite ? Et pourquoi, la veille de sa mort, a-t-il voulu faire interner dans un asile son épouse Adélaïde ?
Pour trouver des réponses, le docteur Petrowski, le médecin qui suit Adélaïde, remonte dans le passé de sa patiente. De son enfance aristocratique à son mariage arrangé, Adélaïde n'a jamais eu l'existence dont elle rêvait. Jusqu'au jour où un amour interdit lui a enfin redonné le goût de la vie.
Cette passion aux conséquences dévastatrices a bouleversé le destin de toute une famille. Car dans le paysage tourmenté des hauts fourneaux, personne ne peut échapper impunément à sa condition.
Les passions d'une femme dans un siècle d'hommes.
Fin septembre 1772. Les vendanges battent leur plein sur les coteaux de Guérande. Dans la brume matinale, Pierre Legal se rend dans ses vignes lorsqu'il découvre, en ouvrant la porte de son cellier, un spectacle très étrange : une femme vêtue d'une longue robe de lin, le corps étroitement attaché à une table de fortune, git sur le dos, morte, les yeux exorbités, le visage déformé par la peur. De grandes tâches violettes s'étalent sur le haut de sa chemise. Que signifie cette scène insolite ? A-t-elle un rapport avec la vigne ? C'est ce que devra découvrir le commissaire principal Fleury, officier de police de la Sénéchaussée, aussitôt appelé pour mener l'enquête. L'affaire nous plonge dans le Guérande du XVIIIè siècle, ses rues, ses maisons, mais aussi sur la Rivière Loire pour un voyage pittoresque, sur les quais de Nantes et plus précisément dans la sinistre prison du Bouffay avec ses horribles conditions de détention puis dans le vignoble nantais. De retour dans la cité médiévale, le commissaire Fleury poursuit son enquête au Couvent des Ursulines, à l'hôtel Dieu.... Au travers ce suspense haletant, c'est aussi un regard sur les pratiques d'instruction judiciaire, notamment sur le fameux supplice de la « question », qui est porté par l'auteure, dans cet Ancien Régime finissant où les mentalités évoluent grâce, en particulier, aux philosophes des Lumières.
Une étude de la région stéphanoise au XIXe siècle, période à laquelle elle est écartelée entre deux facteurs économiques contradictoires : d'un côté la rubannerie, mise en place dès l'Ancien Régime, métier d'art délicat qui privilégie la qualité ; et de l'autre l'industrie métallurgique en pleine conquête des marchés, associée à la cacophonie des machines et à la crasse du charbon. L'ouvrage expose le climat social et politique de l'époque et retraçant la généalogie des grandes familles d s e l'élite stéphanoise.
Ces trente-cinq clichés en relief, accompagnés d'une paire de lunettes en acier, nous font revivre de manière saisissante la vie quotidienne des poilus...