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Sylvie Weil
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« Le génie était bicéphale. Mon père avait un double, un double féminin, un double mort, un double fantôme. Car, oui, en plus d'être une sainte, ma tante était un double de mon père à qui elle ressemblait comme une jumelle. Un double terrifiant pour moi, puisque je lui ressemblais tant. Je ressemblais au double de mon père. » Comment vivre aux côtés de telles personnalités qui, l'une comme l'autre, ont marqué l'histoire du XXème siècle ? Sylvie Weil, dans ce qui est à la fois un exercice d'admiration et d'exorcisme nécessaire, s'en explique avec de l'émotion et de l'humour. Fresque intime et familiale, Chez les Weil témoigne aussi d'une époque marquée par la Seconde Guerre mondiale et les combats qui s'ensuivirent.
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Pas facile, la vie de prophète de la bible.
Il faut se lever de bon matin et s'en aller menacer les hommes de la colère de dieu, être de mauvais poil tout le temps et prier quand même. et quand on s'appelle jonas, il faut essuyer les tempêtes, séjourner dans le ventre d'un énorme poisson, et même d'une poissonne enceinte de centaines de milliers de bébés poissons! il faut affronter des monstres, comme le léviathan, et des humains trop humains, comme les habitants de ninive, la plus grande ville de la terre, la capitale du mal! mais qui pense à yekoutiel, le serviteur, celui qui cuit la soupe, trait la chèvre, fait les baluchons et remonte le moral quand rien ne va plus ? lorsqu'on sert un prophète, on a peur tout le temps et on ne comprend rien.
Pourtant, cette vie a ses récompenses : des aventures extraordinaires, un voyage sur un chameau volant et les yeux verts de la jolie nourou-hattitum.
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La politesse ne va pas de soi. A ceux qui souhaitent maîtriser toutes les finesses de ce langage, les «?Trésors de la politesse française?» proposent, à travers des textes inattendus, les mille et un exemples d'exquise courtoisie. ou de grossièreté pittoresque qui ont tissé l'histoire de notre savoir-vivre.
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Moi à l'orgue dans une crypte, moi éprise d'un chien (je n'aime pas les chiens), moi subissant une déconvenue dans un café branché de Tokyo, moi en auteur, moi en professeur, moi découvrant que ma famille n'était pas tout à fait ce que je pensais... Aventures et mésaventures, joies et chagrins, tout peut faire aujourd'hui l'objet d'un selfie. On se photographie sous toutes les coutures et vite on partage avec ses « amis », connus et inconnus, sur les réseaux sociaux. Notre époque a l'oeil rivé sur le miroir, et le moi a carrément pris le pas sur tout le reste.
Sylvie Weil figurait déjà comme narratrice dans les grandes sagas familiales qu'étaient ses deux précédents livres, Chez les Weil et Le Hareng et le Saxophone. Cette fois, elle a décidé de s'appuyer sur ces nouveaux usages pour se livrer à un exercice original: le selfie littéraire. Mais elle le fait à sa façon. Pas nécessairement glamour, et sans craindre le ridicule ni oublier de se moquer d'elle-même... Cette somme de textes compose une forme très nouvelle d'un genre universel : l'autoportrait.
Grand format 13.00 €Indisponible
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Le hareng et le saxophone
Sylvie Weil
- Buchet Chastel
- Litterature Francaise
- 3 Janvier 2013
- 9782283026274
« Je suis mariée depuis ce matin à un homme que je connais à peine, un gars de Brooklyn dont la famille a jadis débarqué d'Ukraine. » Drôle d'histoire, celle d'une tribu dominée par le fantôme d'un grand-père passionné de catch et amoureux de son nouveau pays, l'Amérique, et par l'ombre d'un aïeul qui fit fortune dans le hareng. La narratrice, en victime amusée, se laisse aussi envahir par les vivants : une redoutable belle-mère, un beau-père qui ne pense qu'à sa carrière ratée de saxophoniste. Bisbilles, trous de mémoire, petits secrets. Une saga originale et divertissante, en musique et avec poissons.
On se souvient du précédent livre de Sylvie Weil, Chez les Weil, déjà un exercice de célébration ironique. Son père et sa tante, deux génies, en sortaient plus vivants et plus mystérieux. Ici encore, un monde palpite avec ses travers et ses bénédictions.
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La politesse ne va pas de soi. A ceux qui souhaitent maîtriser toutes les finesses de ce langage, les «?Trésors de la politesse française?» proposent, à travers des textes inattendus, les mille et un exemples d'exquise courtoisie. ou de grossièreté pittoresque qui ont tissé l'histoire de notre savoir-vivre.
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à New York il n'y a pas de tremblement de terre
Sylvie Weil
- Le Mot Fou
- Recidives
- 28 Novembre 2013
- 9782918401094
Sans un mot inutile (.), elle restitue sa vision du petit peuple, celui qui fait le véritable exotisme de cette ville sans égale. New York, lieu de paroxismes, dépourvu d'indulgence pour ce qui est frileux, mesuré. Univers si excessif qu'il faut être économe pour en parler, sous peine de tomber dans l'hyperbole et la facilité. Sylvie Weil l'a senti : désormais, le chemin de New York passe par ses récits. (Josyane Savigneau, Le Monde)
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Elles sont trois, liées depuis l'enfance par un même exil. Chantal la sérieuse, Lola la joyeuse évaporée, et celle qu'on ne désigne jamais que par des petits surnoms bizarres. Elles se racontent et se souviennent, s'entraident ou se jalousent, s'attachent aux mêmes hommes, se quittent et puis reviennent, chacune à son tour prenant le dessus.
La vie qu'elles ont dansée à trois les amènera à se retrouver, enfin réconciliées, sur un banc de Jérusalem. -
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Enfermée chez elle, face au Luxembourg, Hélène regarde passer le temps, un temps qui coule à reculons. Elle revit jusqu'à l'obsession, les déchirements de son enfance. Orpheline au milieu de ses souvenirs, elle devient la reine d'un royaume fantomatique, remue de la poussière, celle du passé et écrit à des morts. Elle tente d'aimer Alex, un «Russe errant» qui s'attache à cette «Tzigane sans foyer». Tout se déroule dans un appartement au couloir trop sonore, parmi des meubles qui existent parce qu'ils correspondent à des émotions anciennes, à des scènes évanouies. En face, le jardin continue à vivre : guignol, balançoires, manège. Les reines, indestructibles et fortes, ont l'air de monter la garde ou de conjurer des menaces.
Grand format 13.80 €Indisponible
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La vie d'une famille est bouleversée quand la bru déclare à sa belle-mère qu'elle ne supporte plus les oignons. Un jeune homme, se croyant très amoureux de sa fiancée, est en vérité épris de la lutte acharnée qu'il mène contre sa future belle-mère. Une étudiante, venue de Colombie, suit des cours du soir et s'attire l'animosité de toute une classe. Un homme et une femme respectables se laissent aller à des conversations équivoques. Une femme de pasteur est sujette à des visions étranges... Dans son deuxième recueil de nouvelles, Sylvie Weil campe une série de personnages mal adaptés à la société américaine. Vivant à New York ou en Nouvelle Angleterre, ils sont à la fois risibles et touchants, fragiles, parfois tragiques, et vont jusqu'au bout de leurs obsessions sans craindre le ridicule. Certains sont assez exotiques, fraîchement débarqués d'Europe ou d'Amérique du Sud, et décrits avec humour, avec un peu de cruauté attentive.
Grand format 15.20 €Indisponible
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Rachi, c'est l'acronyme de Rabbi Chlomo Yitzahki (1040-1105), commentateur de la Bible et du Talmud, fondateur de l'cole rabbinique. Sylvie Weil a voulu savoir qui tait vraiment Rachi. Elle en a fait un personnage de roman. A travers lui, mille ans de judasme sont mis en scne, incarns, revisits.
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Une mère, Elsa, assiste à la désagrégation du cocon familial qu'elle avait formé avec son fils. Impuissante, elle le voit tomber amoureux d'une femme, l'autre, Linda. Elle fait un retour sur leur histoire, cherche à comprendre les mouvements du coeur et du désir qui donnent vie à son fils quand sa vie, à elle, prend une tournure chaotique. Des familles se déchirent faute de pouvoir s'avouer leur amour.Les deux familles qui se rencontrent dans La bulle cauchemar sont tellement différentes qu'on ne peut que les regarder avec stupeur, même dans la ville de Woody Allen, même dans un restaurant new-yorkais. Intellectuels parisiens, marxistes et maigres, du côté d'Elsa. Portoricains très américains, plutôt enveloppés et bons vivants, dont plusieurs entretiennent des relations personnelles assez intenses avec Jésus, du côté de Linda. Le fils d'Elsa doit devenir un homme dans un monde qui lui est totalement étranger.Ce roman, écrit avec délicatesse, est la chronique sensible d'un mariage, qui se révèle une initiation à la tendresse et à l'abandon. La vie est là, rebelle mais finalement bienveillante.
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En cette belle journée de printemps qui est aussi un four de fête, tout le monde est joyeux, sauf elvina.
Au dîner, obadiah, le jeune et beau maître d'école à qui elle se croit destinée, ne lui a pas souri une seule fois, ne l'a même pas regardée. est-ce à cause de la lettre qu'il vient de recevoir de sa mère ? salomon ben isaac, le célèbre rachi, révèle la vérité à sa petite-fille bien-aimée. a cause d'une promesse échangée jadis entre le père d'obadiah et l'un de ses vieux amis, une jeune fille orpheline est en route en ce moment même.
Elle a quitté l'égypte pour venir épouser obadiah. et elle arrive, somptueusement vêtue, comme la propre fille du roi salomon. elle a traversé la grande mer, bravant la tempête et aussi les pirates ! elle s'appelle dulcia. mazal, mon mazal ! implore elvina, ne me parle plus jamais du maître d'école ! ses projets ne me concernent pas ! mais quand deux moines tentent d'enlever godolias, le petit frère de columba, quand obadiah est fait prisonnier par un affreux baron qui veut rançonner la communauté juive, elvina trouve en dulcia non plus une rivale, mais une alliée, une soeur qui se lancera avec elle dans une aventure magique.
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Un an s'est écoulé depuis que, dans le mazal d'elvina, les croisés de pierre l'ermite terrorisèrent la communauté juive de troyes.
à treize ans, elvina a tant progressé dans ses études que son grand-père, salomon ben isaac, le célèbre rachi, lui confie certaines " réponses " : c'est elle qui est chargée d'expliquer aux dames des communautés éloignées la meilleure façon de préparer la pâque. pessach est la fête préférée d'elvina, la plus animée chacun participe au récit des souffrances du peuple d'israël en esclavage et se réjouit de sa sortie d'égypte.
Et la fête amène à troyes, pour une semaine entière, son oncle, sa tante et surtout sa chère cousine fleurdelys. mais cette année, la semaine de festivités commence dans l'inquiétude. une étrange famille vient d'emménager dans le quartier juif, dans les ruines d'une maison maudite. et voilà que plusieurs enfants tombent malades. les langues vont bon train. et les jumelles, rachelle et naomi, ont découvert un parchemin portant une étrange inscription.
Au marché, elvina fait la connaissance de columba, la petite " étrangère ", dont les femmes s'écartent comme d'une lépreuse. elvina vole à son secours, cédant, une fois de plus, à son habitude de se mêler de ce qui ne la regarde pas ! " mazal, mon cher mazal, ne vas-tu pas te lasser de plaider ma cause, là-haut ? ".
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Trésors des expressions françaises
Sylvie Weil, Louise Rameau
- Belin
- Le Francais Retrouve
- 31 Décembre 1985
- 9782701103822
Grand format 12.50 €Indisponible