Au coeur du cinéma japonais d'aujourd'hui, le questionnement des cadres esthétiques ne se déprend jamais d'une réflexion sur l'incertitude des cadres sociaux et identitaires. Etude d'un certain nombre d'oeuvres (de Takeshi Kitano à Shinji Aoyama) permettant une cartographie du cinéma japonais actuel et de ses enjeux.
Ce manuel théorique et pratique s'adresse aux étudiants de premier cycle universitaire, aux élèves des classes préparatoires aux grandes écoles et à leurs enseignants. Il fournit les bases et les principes de la syntaxe anglaise dont les étudiants ont besoin pour les examens et les concours aux métiers de l'enseignement de l'anglais comme langue vivante étrangère.
Cette méthode enseigne l'essentiel du vocabulaire oral de la vie quotidienne (env. 1000 mots et 550 caractères) dans une variété de situations réalistes.
Accompagnée d'un DVD-rom, elle comprend 15 unités d'enseignement, 7 séquences de révision, 329 enregistrements sonores et près de 400 illustrations.
Expérimentée à l'université et dans le secondaire, Le chinois comme en Chine peut convenir à tous les publics, y compris aux besoins de la formation continue, aux autodidactes ou à des personnes sur le point de partir en Chine.
Préface de Joël Bel Lassen * Unité 1 : Bonjour ! / Où vas-tu ? / Que bois-tu ?
??! * Unité 2 : Quel jour sommes-nous ? / Fait-il beau ? ?? * Unité 3 : Est-ce ton portable ? / Qui est ton professeur ? ?? * Unité 4 : Combien cela coûte-t- il ? / Veux-tu du porc au caramel ? ??? * Unité 5 : Présenter sa famille / Décrire une personne ? * Unité 6 : Es-tu déjà allé dans ce pays / dans cette ville ? ?? * Unité 7 : Le connais-tu ? / Comment s'appelle-t-il ? ?? * Unité 8 : Études et hobbies ?? * Unité 9 : Travail et cartes de visite ?? * Unité 10 :
Écrire une lettre ?? * Unité 11 : À quelle heure as-tu cours ? / Fixer un rendez-vous ?? * Unité 12 : L'emploi du temps de Xiao Zhang ?? * Unité 13 :
Nous y sommes allés pendant les vacances ?? * Unité 14 : Dans un taxi (1) ?? * Unité 15 : Dans un taxi (2) / Interview ??
Ce volume réunit une vingtaine de textes qui mettent en évidence la richesse et la cohérence du cinéma d'Agnès Varda ainsi que ses prolongements. Ils saluent ce parcours unique, d'une liberté jamais démentie. Depuis 1954, avec près de quarante films, Agnès Varda manifeste une liberté créatrice témoignant d'une démarche toujours innovante, d'une volonté d'explorer le cinéma dans toute sa richesse et de lui donner un prolongement par ses récentes installations.
Tous les films de Jia Zhang-ke décrivent les mutations actuelles de la Chine, avec une attention quasi exclusive pour les laissés-pour-compte de la croissance extraordinaire du pays. À travers ses fictions ou ses documentaires - ou tentant la fusion entre les deux registres -, Jia Zhang-ke convertit ses propres constats en questions de cinéma. Ce livre, dans une approche ouvertement esthétique et dramaturgique, s'emploie à restituer cette quête d'adéquation constante entre fond et forme, et à ainsi célébrer l'émergence d'un cinéaste majeur.
Cet ouvrage regroupe les ré?exions d
L'histoire du théâtre ne retient que deux Guillaume Tell : le drame de Schiller publié en 1804, et l'opéra de Rossini créé à Paris en 1829. La figure de ce pâtre exotique, habile arbalétrier et bon père de famille, révolté contre son tyran, est en fait issue d'une légende islandaise transposée en Suisse au XIVe siècle. Et le premier Guillaume Tell écrit pour la scène et joué dans un théâtre est une tragédie française dont la carrière s'étend sur la seconde moitié du XVIIIe siècle et au-delà de la Révolution. Lorsqu'elle en fait mention, la tradition littéraire réduit souvent la pièce d'Antoine-Marin Lemierre (1723-1793) à une anecdote révélatrice de la scène dramatique à cette époque. Demi-échec à sa création dans l'hiver 1766-1767, la tragédie tonnait un grand succès à l'occasion d'une reprise, en 1786, qui transpose sur scène, avec accessoires, pantomime et dialogue idoines l'épisode central de l'épreuve de la pomme, dérobé jusqu'alors au regard du spectateur selon la règle tragique. Ainsi Guillaume Tell prodigue l'exemple d'une esthétique tragique nouvelle, composée d'actions réalisées dans des tableaux dramatiques et de décorations pittoresques spectaculaires. A la même époque, le drame bourgeois s'éloigne des lieux historiques pour imiter les infortunes réelles et présentes de nos semblables . (L: S. Mercier). Quant à l'opéra, il montre depuis le XVIIIe siècle un luxe décoratif souvent sans rapport avec les sujets. Lemierre aura été l'un des dramaturges qui ont proposé une nouvelle forme de tragédie, estimant que l'art dramatique n'avait pas encore donné tout son effet. L'originalité du sujet historique de Guillaume Tell se prête idéalement à l'expérimentation de toutes les audaces pittoresques et poétiques de leur auteur. L'invention du décor devient une partie fondamentale de la création poétique : il expose le milieu historique et réalise le caractère pathétique de l'action représentée. L'art du spectacle tragique est alors un genre esthétique, plutôt que régulier et noble, mais toujours moral. Sous la beauté plastique du théâtre, il rend aussi sensibles certaines idées politiques et sociales. Tableau livré à la nation, la tragédie incarne alors l'histoire. Elle instruit le peuple sur ses droits, grâce aux sensations vives et émouvantes que provoque une histoire en action ou, peut-être, en marche.
Le monologue fumiste est une pure blague, sans prétention ni ambition.
Il désigne le théâtre dans son plus simple appareil, à certains égards rime avec l'esprit de la Foire, inventif dans sa mécanique comique, déclinant à l'envi la formule d'un personnage unique et inepte, imbu dans sa vanité, tyranniquement indifférent au temps et au lieu qui le circonscrivent. Sa parole est une absence à soi-même, un carrefour livré à tous les vents des discours sclérosés de la fin du XIXe siècle.
Et grotesquement, rien de plus démocratique que cette forme en creux qui réunit une société entière, pétrifiée, nerveuse sans mouvement, et qui se représente en mettent en danger le théâtre lui-même, a force d'éprouver ses limites vitales : elle exclut de sa scène l'action dramatique, donne à son personnage toutes les raisons de disparaître (et ainsi soit-il, immanquablement). A force de se démembre, au gré d'une vogue envahissante et opiniâtre, en dépit de Charles Cros avec son pourtant inaugural Hareng saur, mais soutenue par son interprète majeur, Coquelin cadet, elle provoque deux effets, présent et futur, inattendue dans leur disproportion à l'égard de son insignifiance exhibée.
Double état des lieux d'une société qui redéfinit dans sa propre incompréhension ses contours et ses étages, et d'un théâtre compassé et exsangue, le monologue fumiste se résout radicalement en un geste d'autodestruction, en guise d'acte essentiel. Or, certes " moderne ", sa désinvolture fait passer sur toute forme dramatique comme sur toute production de sens, un doute assez puissant pour préparer la naissance des avant-gardes, et elle enclenche un soupçon tenace après lequel s'élabore un certain théâtre du XXe siècle, mal qualifié d'absurde, ou par ricochet, de nouveau.
cette histoire de la littérature française du xixe siècle a l'ambition de renouveler
le regard que nous portons sur la production littéraire de ce siècle.
comment rendre sensible le lien qui unit le temps de i'histoire et celui des imaginaires littéraires ? pour répondre à cette question, ce livre articule de manière convergente une histoire socio-intellectuelle du siècle et l'étude des individualités les plus fortes. il entrelace des chapitres sur l'évolution générale des contenus et des formes, et des analyses consacrées aux auteurs. ii invite à une lecture stéréoscopique de l'ensemble, de sorte que l'historicité et la singularité de chaque oeuvre soient également prises en compte.
ce livre fort et riche, original et efficace, est destiné aux étudiants de lettres - classes préparatoires, premier et second cycles.
ii sera aussi un excellent outil de synthèse pour les étudiants qui préparent les concours, pour les futurs professeurs de lettres en formation dans les iufm, ainsi que pour les professeurs de l'enseignement secondaire.
Le cinéma est, de bien des façons et à bien des titres, un art de la rencontre. Dans la filiation des frères Lumière, filmer, c'est aller, tout simplement, à la rencontre du réel, du plus lointain au plus familier ; dans cette aventure, le familier devient étrange, l'étranger devient proche. Dans la voie Méliès, le cinéma est une rencontre avec l'imprévu, l'improbable ou l'impossible ; tout le cinéma fantastique, en un sens, découle de ce désir de rencontre avec ce qui relève toujours de l'impensable.
cet ouvrage envisage l'histoire des femmes en france de la révolution française à la fin du xxe siècle.
c'est là une histoire marquée et ciselée par les événements remarquables du passé - révolution française, 1848, commune de paris, guerres mondiales du xxe siècle, guerre d'algérie, 1968. c'est aussi une histoire sous-tendue par les débats du temps présent - sur le " foulard islamique ", le pacs, l'homoparentalité, la parité, etc. fondée sur les travaux de ce champ de la discipline historique, l'histoire des femmes telle qu'elle est mise en oeuvre ici englobe histoire au féminin, histoire du genre et présence des femmes dans l'histoire.
l'approche sociale thématique - éducation, formation, histoire des corps et de la maternité, travail - va de pair avec une histoire culturelle des représentations qui met au jour les enjeux de la construction des types et stéréotypes et analyse écrits de femmes et écrits sur les femmes. c'est dire que l'approche théorique qui sous-tend ce livre n'entend pas développer une vision séparatiste de l'histoire des femmes, mais prône l'inclusion de ces actrices de plein droit dans une histoire totale dont elles sont trop souvent exclues.
Cet ouvrage rassemble des travaux de sciences sociales (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, sciences de l'éducation, urbanisme) partageant l'ambition d'étudier la dimension spatiale d'un monde social traversé par les inégalités.
Pour ce faire, les relations entre les espaces matériels, leurs usages et leurs significations, sont comprises à la fois comme des contraintes et des ressources héritées, et comme des enjeux sociaux. Chaque société doit faire avec les espaces produits et légués par les générations antérieures, autour de quelques grandes stratégies d'appropriation, telles que la conservation, l'effacement, la transformation ou le détournement.
Ce bricolage est un observatoire de choix pour les sciences sociales, parce que ce ne sont jamais des "sociétés" ni des "générations" en tant que telles qui s'approprient l'espace : à l'historicisation doit s'ajouter une sociologisation qui explore non seulement les différences mais aussi les inégalités sociales, les concurrences, les conflits. Ces rapports de pouvoir concernent aussi les processus de dénomination et de (dé)valorisation de l'espace.
Cela suppose donc d'interroger les "luttes de classement" selon toutes leurs facettes (économiques, juridiques, politiques, linguistiques...), en faisant l'hypothèse qu'intégrer leur dimension spatiale enrichit notre connaissance. Les seize contributions constitutives de cet ouvrage nous permettent de mieux comprendre comment l'appropriation, la catégorisation et la valorisation différentielle des espaces jouent un rôle dans la production des inégalités.
Cet ouvrage propose aux étudiants du CAPES et de l'Agrégation d'anglais des lectures du Roi Lear à la lumière des outils les plus récents de la critique shakespearienne et dans le dialogue avec les praticiens de la scène, notamment avec l'équipe artistique de Jean-François Sivadier, dont la mise en scène de 2007-2008 s'inscrit dans la lignée des adaptations majeures du texte shakespearien sur la scène contemporaine.
Objet composite, situé aux marges du film et destiné à transmettre au spectateur une série d'informations concernant sa fabrication, le générique peut sembler ne présenter qu'un intérêt secondaire à qui se donne pour tâche d'étudier le fonctionnement du septième art.
Pourtant, sa marginalité même, qui le délie des contraintes du récit et l'arrache en partie à l'emprise de la fiction, son caractère hybride, fondé sur la rencontre entre écrit et image, en font un lieu de production de formes singulières, susceptibles à leur tour de déterminer un mode singulier de circulation du sens. C'est ce régime plastique et sémantique spécifique qu'on s'est attaché ici à décrire, en faisant appel à la notion de " figure qui renvoie, via l'usage qu'en font, respectivement, J.
-F. Lyotard et G. Didi-Huberman, aux relations privilégiées nouées chez Freud entre l'image et la pensée inconsciente, en particulier dans la rhétorique du rêve. L'ambition de ce livre est donc double : il se propose à la fois de mettre en valeur l'inventivité propre au générique au sein de l'oeuvre filmique, et d'évaluer dans ce cadre, à partir d'un travail précis de relecture et de définition, la pertinence du concept de figure dans l'étude des ressorts de la production du sens et de l'émotion au cinéma.
Frédéric Cailliaud fut l'un des plus illustres voyageurs français de la première moitié du XIXe siècle dans l'Égypte de Méhémet Ali. Philippe Mainterot retrace cet ouvrage son parcours grâce à l'étude de ses deux journaux de voyages. S'inscrivant dans la continuité de l'expédition d'Egypte, les travaux de Cailliaud furent utilisés par Champollion et permirent ainsi de contribuer à la naissance d'une science nouvelle : l'égyptologie. Après une longue enquête, l'auteur donne aussi un aperçu de l'une des plus importantes collections égyptiennes constituée avant la création du musée Égyptien du Louvre.
" Pouvais-je me livrer à de savantes dissertations sur la musique de Bach alors que j'ignorais ce qu'est au juste une oeuvre musicale ? [.] Je fus amené ainsi par la force des choses à écrire cet " Essai d'esthétique musicale " qui n'est donc pas une construction abstraite mais procède d'une ré?exion systématique sur les compositions de Bach et s'efforce de maintenir avec elles un contact étroit. " Publié en 1947, épuisé depuis plus de 20 ans, cet essai est un grand livre : un grand livre de philosophie de la musique mais, plus fondamentalement aussi, un grand livre de philosophie de l'art. Sommaire : Présentation de Pierre-Henry Frangne Préface de l'auteur L'idée concrète * La compréhension de l'oeuvre * La connaissance de l'oeuvre La forme * Prolégomènes * L'aspect rythmique * L'aspect harmonique * L'aspect mélodique Le mythe * Les signes expressifs * Le sens psychologique et le sens spirituel * Le sens psychologique et le sens rationnel * Le moi mythique Postface de Gaëtan Picon
Héritier de la plus importante dynastie de manufacturiers en cires et bougies du Mans, Jean-Baptiste-Henri-Michel Leprince d'Ardenay nous ouvre son coeur à travers ses Mémoires, écrits entre 1801 et 1817, au soir de sa vie. luge Consul, membre de plusieurs sociétés savantes dont la Société Royale d'Agriculture, Administrateur de l'Hôpital Général, Député de l'assemblée provinciale du Maine en 1787, Secrétaire de l'assemblée de la noblesse du Maine pour les états généraux, Maire du Mans en 1790-1791 et membre du Conseil Général, Leprince d'Ardenay représente l'archétype du grand notable provincial sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire. Son récit nous invite à un voyage dans l'insouciante vie des élites du siècle des Lumières avant que ne s'abatte le terrible orage révolutionnaire. Il nous plonge dans le petit monde des privilégiés d'une petite ville de 15 00o habitants, constitué d'aristocrates, d'anoblis et de grands bourgeois, avides de nouveautés, entreprenants et déjà acquis aux valeurs de citoyenneté, d'utilité publique, d'égalité et de liberté.