J'aide ma mère à ranger les courses.
Alors que je plonge la main dans la boîte d'esquimaux glacés, quelque chose me pique. Tout à coup, une boule de poil passe sous mon nez à toute vitesse. J'étire le cou: c'est comme si une tempête de neige faisait rage dans le fond du congélateur. Entre les brocolis congelés et un bout de gâteau, on dirait... une figurine plantée dans la glace ! C'est un petit bonhomme couvert de fourrures, armé d'une lance.
Bondissant d'une pile de boulettes de viande hachée, il fonce sur moi, lance en avant ! Un Esquimau dans notre congélateur? Personne ne va me croire !
Oups ! Des miettes de biscuit tombent dans notre nouvel évier tout étincelant.
Maman nous avait pourtant demandé de ne pas y toucher. Je frotte l'acier chromé. Ma soeur Roxanne se met de la partie. Soudain, un léger sifflement se fait entendre. Un nuage de vapeur s'échappe du trou de l'évier. Ma soeur contemple le tourbillon de vapeur, bouche bée. Elle en échappe son dernier bout de biscuit. Paniquée, Roxanne tend sa petite main: « Je veux mon biscuit ! » Aussitôt, tout devient noir autour de nous.
Et le pire, c'est cette sensation de tomber dans le vide...
«L'?Afrique m'habite. Mais il faut la mériter, ne pas s'arrêter aux petites tracasseries. J'ai attrapé la malaria en Ouganda, un scorpion m'a mordu au Kenya, deux fois... J'ai supporté l'inconfort de la vie dans la forêt tropicale, les embêtements des fonctionnaires corrompus en République démocratique du Congo. Mais j'y retourne. Dans les régions où je suis passé, les gens savent qui je suis. Jean-Paul, le Français, le dessinateur, l'artiste. Mais surtout le Blanc. Et ils m'appellent Monsieur Jean-Paul.» Après L'Afrique les yeux ouverts, Monsieur Jean-Paul nous convie à nouveau sur le continent noir, à la rencontre de ce peuple énigmatique que sont les Pygmées. De la forêt équatoriale du Congo à la trépidante Kinshasa, en passant par le fleuve Congo, Monsieur Jean-Paul suit un itinéraire en marge : celui du voyageur qui se laisse porter par les événements qu'il suscite. Comme un os de poulet jeté de la fenêtre d'un 4x4 change le régime alimentaire de la faune sauvage, Monsieur Jean-Paul modifie la vie des gens sur son passage. Un peu. Armé d'une patience infinie face aux impondérables et mariant sa main aux crayons et pinceaux avec une insatiable fidélité, il livre ici un nouveau carnet de voyage amoureux et virtuose.
Longtemps j'ai rêvé d'Afrique. Enfant déjà, je passais des heures à la lecture de Burroughs, suivant Tarzan pourchassant les hommes-fourmis dans une jungle luxuriante peuplée de bêtes sauvages. Je remontais des fleuves sombres et inquiétants avec Conrad, attrapais des fièvres tropicales avec Gide, traversais le continent d'ouest en est avec Leiris, du nord au sud avec Theroux. J'ai lu Cendrars, Kapuscinsky et tant d'autres.
Et puis j'ai fini par y aller, marchant dans la forêt, dans la savane, dans la brousse, encore et encore, pour de vrai, les yeux ouverts.
Depuis le milieu du XIXe siècle, la production d'allumettes se développe à Trélazé en parallèle de l'extraction ardoisière. À la première usine des frères Lebatteux, fondée en 1864, succède au début des années 1920, une imposante manufacture d'État qui va associer à une architecture de qualité un process industriel performant. Après plus d'un demi-siècle d'activité, la manufacture d'allumettes ferme définitivement ses portes en juin 1981. Commence alors une période d'usages précaires et d'incertitudes quant à son devenir jusqu'au début des années 2010, période à partir de laquelle le site engage sa mutation à l'appui d'une forte mobilisation citoyenne, à l'origine également de sa reconnaissance patrimoniale.
Aujourd'hui c'est la création qui s'invite dans un nouvel acte de revitalisation. En regard et comme un écho des vestiges de l'unique cheminée de l'usine conservée, le plasticien Raphaël Zarka vient d'engager la réalisation d'une haute sculpture architecturale intitulée La Doublure. Une oeuvre étonnante qui témoigne du rôle social de l'art, associant expérience artistique et mémoire des lieux.
La ville du Mans s'étend aujourd'hui sur plus de cinq mille hectares : ce territoire urbain s'est constitué en élargissant progressivement l'emprise de la ville-centre sur la campagne environnante. La mutation des espaces périphériques s'est accélérée à partir de la Révolution. Les terres ont été vendues, morcelées et loties par des particuliers et plus tard par les pouvoirs publics, désireux d'encadrer l'urbanisation des faubourgs.
L'inventaire du patrimoine mené par la Région des Pays de la Loire s'est focalisé sur les quartiers de Sainte-Croix, Saint-Georges-du-Plain, Saint-Pavin-des-Champs et Pontlieue. Tous quatre constituaient autrefois des communes indépendantes, qui ont été rattachées au Mans en 1855 et 1865. Leur histoire est complexe, comme en témoigne la variété des formes architecturales que l'on y découvre, des maisons de maître de la fin du XIXe siècle de l'avenue Bollée à la tour Cristal des Sablons, construite en 1974.
L'étude de ces territoires renouvelle le regard que l'on peut porter sur eux. Cet ouvrage dévoile les résultats de cette enquête approfondie et questionne la manière d'habiter ces espaces faubouriens, depuis la parcellisation des sols jusqu'à l'implantation d'équipements urbains.
Cet ouvrage accompagnera également une exposition sur le même sujet qui aura lieu à partir du 20 octobre 2023, au Musée Jean-Claude Boulard - Carré-Plantagenêt.
La Ville-au-Bois qui sert de cadre à plusieurs des nouvelles de ce recueil est une bourgade comme tant d'autres, avec ses notables, son vieux maire défunt et son successeur désigné, sa Chambre de commerce, son bibliothécaire, son journal conservateur et sa feuille de choux radicale, son club de football, sa statue dont on ne sait pas si elle est pleine ou creuse, ses ragots. On s'y ennuierait presque si un piment imprévisible ne venait battre les cartes de temps à autres. Pour notre plus grand plaisir.
S'il est probable qu'une fréquentation assidue de la chose publique locale donne à ces récits leur carnation aussi réaliste que jubilatoire, l'essentiel est pourtant ailleurs, dans la proclamation chaque fois renouvelée de la victoire de l'amour sur les hypocrisies, du désir debout sur les bienséances, lequel, à l'instar de l'eau, trouve toujours le chemin, si tortueux qu'il doive être, pour rejoindre son objet.
Voici à point nommé, un ouvrage qui va nous faire découvrir un Périgord édifiant en ce qu'il est riche de beautés naturelles, d'une histoire multimillénaire, et d'un patrimoine culturel exceptionnel ; mais aussi d'une impressionnante ribambelle d'armoiries, dont beaucoup se retrouvent également dans les armoiriaux les plus renommés.
Art du dessin et de l'image, la science du blason récupère avec ce livre le goût de la coloration et de l'expression visuelle. Nous y retrouvons les "imagiers" médiévaux.
Ainsi, avec des descriptions sobres mais complètes (près de 1400 familles) et des dessins de superbe qualité (près de 2000), vous aussi, entre les mains, le premier armorial du Périgord tout en couleurs !
Bon voyage dans le Périgord de pourpre, d'argent, de sinople et de sable...
"En 1865, paraissait un ouvrage intitulé Essai d'Armorial du Vendômois de M. A. de Maude, donnant environ 350 armes de familles et communautés du Vendômois.
Près de 50 ans plus tard, Raoul de Saint-Venant publiait le monumental Dictionnaire topographique, historique, biographique, généalogique et héraldique du Vendômois et de l'arrondissement de Vendôme, une oeuvre irremplaçable, dans laquelle il décrivait les armes d'environ 1500 familles.
En 2000, Jean-Paul Fernon et Christian Léger, avec l'aide d'Olivier de Pontbriand, ont entrepris de corriger et de compléter les données de ces deux ouvrages. Ils ont ainsi réuni les armes de plus de 2100 familles ayant résidé en Vendômois du XIIe siècle. à nos jours, de communautés religieuses et de corporations. Cet armorial publié par les Editions Cherche-Lune de Vendôme a été rapidement épuisé.
Quinze ans se sont écoulés depuis. Jean-Paul Fernon et Christian Léger, bénéficiant des nouveaux moyens mis à leur disposition, en particulier la consultation en ligne de documents de la Bibliothèque Nationale, ont décidé de mettre à jour leur travail.
Revu, augmenté de nouvelles familles et entièrement illustré de superbes dessins réalisés par Patrick Rousseau, ils proposent aujourd'hui cette réédition d'un ouvrage qui apportera sa contribution à la connaissance historique du Vendômois.rmes de familles et communautés du Vendômois."
"En 1865, paraissait un ouvrage intitulé Essai d'Armorial du Vendômois de M. A. de Maude, donnant environ 350 armes de familles et communautés du Vendômois.
Près de 50 ans plus tard, Raoul de Saint-Venant publiait le monumental Dictionnaire topographique, historique, biographique, généalogique et héraldique du Vendômois et de l'arrondissement de Vendôme, une oeuvre irremplaçable, dans laquelle il décrivait les armes d'environ 1500 familles.
En 2000, Jean-Paul Fernon et Christian Léger, avec l'aide d'Olivier de Pontbriand, ont entrepris de corriger et de compléter les données de ces deux ouvrages. Ils ont ainsi réuni les armes de plus de 2100 familles ayant résidé en Vendômois du XIIe siècle. à nos jours, de communautés religieuses et de corporations. Cet armorial publié par les Editions Cherche-Lune de Vendôme a été rapidement épuisé.
Quinze ans se sont écoulés depuis. Jean-Paul Fernon et Christian Léger, bénéficiant des nouveaux moyens mis à leur disposition, en particulier la consultation en ligne de documents de la Bibliothèque Nationale, ont décidé de mettre à jour leur travail.
Revu, augmenté de nouvelles familles et entièrement illustré de superbes dessins réalisés par Patrick Rousseau, ils proposent aujourd'hui cette réédition d'un ouvrage qui apportera sa contribution à la connaissance historique du Vendômois.rmes de familles et communautés du Vendômois. "