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Osamu Dazai
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La déchéance d'un homme : Intégrale
Junji Ito
- Delcourt
- Seinen Delcourt/tonkam
- 20 Novembre 2024
- 9782413087564
Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu'il finit par trouver pour s'en guérir : se transformer en bouffon. C'est ainsi que s'écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance.
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C'est roman court, tragique et féroce, ainsi que largement autobiographique, que laisse pour tout testament Osamu Dazai au moment de son suicide en 1948. Construit en trois parties -des « mémorandums »- comme autant de chapitres rédigés à la première personne par le narrateur Yozo Oba, double de l'écrivain, La Déchéance d'un homme balaie l'existence sur le fil d'un jeune bourgeois qui se cache derrière la bouffonnerie afin de faire bonne figure et survivre socialement. Paria dans l'âme, il dévie de la route toute tracée par sa lignée familiale afin de s'émanciper dans le marxisme, l'alcool, la prostitution : une décadence pour la société japonaise et une libération pour ce personnage en quête d'art, d'émancipation et d'un bonheur impossible. La dernière grande oeuvre d'Osamu Dazai
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Déchéance d'un homme raconte, à la première personne, une descente aux enfers. Dans trois cahiers, qu'encadrent un prologue et un épilogue de présentation, un certain Yôzô fait le bilan de sa vie. Depuis sa prime jeunesse, passée dans le nord du Japon, celuici s'était toujours senti différent, ce qui l'avait très tôt conduit à se donner un masque : à se dissimuler derrière un personnage désespérément cocasse, à tel point que ce jeu était devenu pour lui comme une seconde nature. Monté à Tokyo pour y réaliser son rêve : devenir un grand artiste, il est allé d'échec en échec et n'a fait que s'enfoncer dans une marginalité qui, de style de vie assumé, est devenue malédiction. Dans ce texte à maints égards autobiographique, Dazai a sans doute mis le plus de lui-même. Mais il y a aussi un autre Dazai : un Dazai à l'ironie grinçante, tel qu'il apparaît dans Goodbye, oeuvre demeurée inachevée. Ce bref récit, évoquant de manière quasiment théâtrale les errements et les angoisses dérisoires d'un intellectuel narcissique, relève lui aussi de l'autoportrait : celui d'un être déboussolé dans un monde privé de tous ses repères.
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Le bruit m'a réveillée. Quelqu'un venait d'ouvrir précipitamment la porte d'entrée. Sans doute mon mari qui rentrait ivre mort au milieu de la nuit. Je n'ai rien dit et n'ai pas bougé de mon lit...
Descendant d'une riche famille d'aristocrates, Dazai Osamu (1909-1948) sombre très jeune dans l'alcoolisme et mène une vie ponctuée d'histoires d'amour impossibles et de tentatives de suicide. Après avoir publié ses deux textes les plus célèbres, Soleil couchant (1947 ) et La Déchéance d'un homme (1948) il met fin à ses jours, à l'âge de trente-neuf ans.
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Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu'il finit par trouver pour s'en guérir : se transformer en bouffon. C'est ainsi que s'écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérrieurement, en revanche, c'était le désespoir. »
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Voici des contes populaires qui figurent parmi les plus célèbres au Japon et auxquels le grand écrivain Dazai Osamu (1909-1948) donne une interprétation personnelle par la voix d'un narrateur quelque peu original, censé les lire à sa fille dans un abri antiaérien.
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La déchéance d'un homme Tome 3
Junji Ito
- Delcourt
- Seinen Delcourt/tonkam
- 5 Janvier 2022
- 9782413043799
Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu'il finit par trouver pour s'en guérir : se transformer en bouffon. C'est ainsi que s'écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérrieurement, en revanche, c'était le désespoir. »
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La déchéance d'un homme Tome 2
Junji Ito
- Delcourt
- Seinen Delcourt/tonkam
- 15 Septembre 2021
- 9782413043782
Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu'il finit par trouver pour s'en guérir : se transformer en bouffon. C'est ainsi que s'écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérrieurement, en revanche, c'était le désespoir. »
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C'est par ces récits majeurs que Dazai Osamu (1909-1948) a laissé une empreinte considérable sur la littérature japonaise moderne, suscitant encore de nos jours une immense admiration. On le lit dans les écoles, on le commente, on le cite : il est maintenant un classique du xxe siècle au panthéon littéraire du Japon.
Une vie traversée de doute, d'inquiétude, de dégoût. Une réputation scandaleuse de buveur désespéré, d'amoureux suicidaire et d'amateur de drogues le suivra toute sa vie. On peut lire ces récits, tous nourris de la vie de l'auteur, comme autant de croquis, de choses vues, comme autant de photographies que l'on disposerait dans un album si l'on veut découvrir un homme ; mais il faut les relire pour découvrir un écrivain, pour entendre cette petite musique, ce curieux mélange de véhémence, d'humour et de familiarité qui dans une même page fait coexister l'envolée lyrique, l'émotion murmurée et le ton du journal intime.
Première parution poche en mars 2011
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Dans ce recueil de trois nouvelles (écrites entre 1939 et 1948), le grand écrivain japonais explore des contes traditionnels à la fois chinois et européens et en propose une libre réécriture.
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Le voyage de Dazai de Dazai (1909-1048) à Tsugaru, son pays natal, se présente comme un retour de l'enfant prodigue cédant à un mouvement d'heureuse nostalgie, en quête d'amour et d'amitié, réconcilié avec lui même.
Souvenirs d'enfance, entretiens littéraires, vagabondages et propos de table s'entremêlent pour composer un texte lumineux, inclassable et souriant qui, par sa simplicité familière, évoque une lettre écrite à un ami.
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Comment Yozo Oba, si séduisant et conquérant alors qu'il entrait dans l'âge adulte, a-t-il pu devenir moins de dix ans plus tard cet homme décharné, malade et totalement passif que l'on sent osciller au bord du gouffre, à deux doigts d'y basculer ? L'auteur nous raconte l'histoire d'un jeune homme riche et beau à qui tout semblait sourire, mais qui en vérité ne savait rien faire d'autre qu'interpréter les rôles que les autres attendaient de lui, comme une marionnette, pour mieux masquer le vide abyssal tapi à l'intérieur de lui-même...
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La journée d'une écolière dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. La description d'un hospice au cours du conflit. Voilà les deux motifs peints avec délicatesse par Osamu Dazai, deux nouvelles en partie autobiographiques dans lesquelles éclatent sa drôlerie, sa délicatesse et son cynisme. Deux nouvelles inédites d'un auteur japonais majeur au XXème siècle, qui qui témoignent de l'état du Japon avant, pendant et après la guerre.
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The Flowers of Buffoonery opens in a seaside sanatorium where Yozo Oba-the narrator of No Longer Human at a younger age-is being kept after a failed suicide attempt. While he is convalescing, his friends and family visit him, and other patients and nurses drift in and out of his room. Against this dispiriting backdrop, everyone tries to maintain a light-hearted, even clownish atmosphere: playing cards, smoking cigarettes, vying for attention, cracking jokes and trying to make each other laugh.
While No Longer Human delves into the darkest corners of human consciousness, The Flowers of Buffoonery pokes fun at these same emotions: the follies and hardships of youth, of love and of self-hatred and depression. A glimpse into the lives of a group of outsiders in pre-war Japan, The Flowers of Buffoonery is a darkly humorous and fresh addition to Osamu Dazai's masterful and intoxicating oeuvre. -
"Art dies the moment it acquires authority." So said Japan's quintessential rebel writer Osamu Dazai, who, disgusted with the hypocrisy of every kind of establishment, from the nation's obsolete aristocracy to its posturing, warmongering generals, went his own way, even when that meant his death-and the death of others. Faced with pressure to conform, he declared his individuality to the world-in all its self-involved, self-conscious and self-hating glory. "Art", he wrote, "is 'I'."
In these short stories, collected and translated by Ralph McCarthy, we can see just how closely Dazai's life mirrored his art and vice versa, as the writer/narrator falls from grace, rises to fame and falls again. Addiction, debt, shame and despair dogged Dazai until his self-inflicted death and yet despite all the lies and deception he resorted to in life, there is an almost fanatical honesty to his writing. And that has made him a hero to generations of readers who see laid bare, in his works, the painful, impossible contradictions inherent in the universal commandment of social life-fit in and do as you are told-as well as the possibility, however desperate, of defiance.
Long out of print, these stories will be a revelation to the legions of new fans of No Longer Human, The Setting Sun and The Flowers of Buffoonery. -
A fictional writer in his thirties named Osamu Dazai has just sent his publisher a terrible manuscript, filling him with dread and shame. Shortly afterward, while moping around a park in suburban Tokyo, he spots someone drowning in a nearby aqueduct. He doesn't want to become a witness to a suicide and eventually decides to flee the park. But as he is leaving, he trips over the boy who had been drowning, and the two begin an unlikely conversation that turns into an intellectual spat. Hoping to ingratiate himself with the boy-a high-school dropout-Dazai finds himself agreeing to perform in the boy's stead that very night as the live narrator of a film screening...
So begins the madcap adventure of The Beggar Student, where there is glamor in destitution, and intellectual one-upmanship reveals glimmers of truth. Replete with settings incorporated into the popular anime Bungo Stray Dogs and with echoes of No Longer Human, this biting novella captures the infamous Japanese writer at his mordant best. -
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Soleil couchant - crepuscule de l'aristocratie
Osamu Dazai
- GALLIMARD
- Du Monde Entier
- 6 Juillet 1961
- 9782070217779
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Set in the early postwar years, it probes the destructive effects of war and the transition from a feudal Japan to an industrial society. Ozamu Dazai died, a suicide, in 1948. But the influence of his book has made "people of the setting sun" a permanent part of the Japanese language, and his heroine, Kazuko, a young aristocrat who deliberately abandons her class, a symbol of the anomie which pervades so much of the modern world.
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L'enfant terrible des lettres japonaises, le décadent, l'écrivain hanté par la solitude et la fascination de l'échec : telle est l'image qu'on a le plus communément de Dazai, et que lui-même ne s'est pas fait faute de cultiver savamment. Avec Pays Natal, à travers l'histoire, pleine d'humour et d'ironie mais aussi d'émotion, d'un écrivain en voyage, nous découvrons un autre Dazai. Le voyage à Tsugaru, son pays natal, se présente comme un retour de l'enfant prodigue, cédant à un mouvement d'heureuse nostalgie, en quête d'amour et d'amitié, réconcilié avec lui-même. Plus que sa famille, il va revoir ses amis, des humbles, des paysages. Souvenirs d'enfance, entretiens littéraires, propos de table s'entremêlent pour parler de lui-même, de ses
choix de vie, pour composer un texte souvent lumineux, inclassable et souriant qui, par sa simplicité familière, évoque une lettre écrite à un ami.
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La decheance d'un homme - t01 - la decheance d'un homme 1 (manga vo japonais)
Osamu Dazai
- Shogakukan
- 4 Novembre 2017
- 9784091897176
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Une femme de l'aristocratie nippone doit quitter pendant la guerre son hôtel particulier de tokyo pour aller vivre modestement dans un petit chalet de montagne.
Sa fille kazudo, mobilisée, travaille la terre. son fils, naoji, revient de la guerre intoxiqué par la drogue. le frère et la soeur se durcissent contre le malheur des temps et clament leur révolte et leur désespoir.
Tels sont les " gens du soleil couchant " (lancée par osamu dazai, cette expression a fait fortune au japon, au point de qualifier aujourd'hui, jusque dans les dictionnaires, les membres déchus de l'aristocratie) ? en dépit de leur vie inquiète et désordonnée, ils ont gardé les meilleures traditions de leur pays.
A cet égard, le testament de naoji éclaire de façon émouvante son attitude devant la vie et devant le japon. kazudo veut un enfant, et sa foi en la vie force la sympathie, en dépit de ses écarts de conduite, de tout le nihilisme de son comportement et de son langage. elle et son amant sont les " victimes d'une période de transition morale ".
Document de première importance sur l'effondrement d'une société, soleil couchant est aussi - et c'est ce qui donne à l'oeuvre son accent dramatique si personnel - un document sur un homme en qui l'on s'accorde à reconnaître l'un des plus grands écrivains de son pays.