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Lea Goldberg
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Monsieur reve et cie
Lea Goldberg
- Editions Chandeigne&Lima
- Serie Illustree
- 18 Novembre 2005
- 9782915540147
Monsieur Rêve, Petite cabane, Le savon, Le mauvais garçon... sont autant de petites histoires et de poèmes qui ont bercé l'enfance de tout israélien, à l'égal du Petit prince ou des Fabulettes en France. Ces historiettes universelles qui racontent l'enfance, ou la font rêver, sont l'oeuvre de l'écrivain Léa Goldberg (1911-1977). Née en Lituanie, Léa Goldberg s'installe en Palestine en 1935. Enseignante, traductrice de Tolstoï, Molière, Baudelaire, Grimm ou Andersen, auteur de pièces de théâtre, de romans, d'ouvrages sur la littérature pour enfants, elle est surtout connue pour sa poésie. Depuis son plus jeune âge, elle a voulu converser avec les enfants à travers de nombreux ouvrages devenus des classiques de la littérature hébraïque. Nous proposons un choix de poèmes pour la première fois traduits en français, illustrés avec douceur et espièglerie par le peintre Audrey Bergnen Ils ont été mis en musique par Dori Parnes et chantés en hébreu par l'acteur Doron Tavori, qui interprète ici également deux poèmes adaptés en français.
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Été 1931. Après une année passée à Berlin pour ses études, Nora Krieger revient dans la petite communauté juive d'une ville de Lituanie dont elle est originaire. Elle y retrouve toute la pesanteur familiale qu'elle a voulu fuir et un père que des tortures subies pendant la Première Guerre mondiale ont, dit-on, rendu fou. Elle renoue non sans difficultés avec ses amis d'enfance et rencontre un personnage charismatique, Albert Arin, dont elle s'éprend secrètement malgré la différence d'âge qui les sépare. Mais cet amour est-il réciproque ? Est-il même sensé ? Et, tandis que l'antisémitisme se répand partout en Europe, Nora pourra-t-elle longtemps échapper à la folie qui semble être le destin de toute sa famille ?
Figure emblématique de la scène littéraire israélienne du XXe siècle, Léa Goldberg est surtout connue pour sa poésie et ses livres pour enfants. Initialement paru en 1946, Alors vient la lumière fut le premier roman publié en hébreu par une femme. Largement autobiographique, il nous invite avec délicatesse à partager les questionnements d'une jeune femme juive de l'entre-deux-guerres.
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Heureux ceux qui sèment et ne récoltent pas
Elias Canetti, Lea Goldberg
- Accro Editions
- 7 Novembre 2023
- 9782931137079
Imaginez un homme, un poète, qui au cours de sa vie ne publie que onze poèmes. Rien que onze poèmes, en hébreu - une langue qui renaît après des millénaires d'oubli. Contre toute attente, son auteur se voit aussitôt reconnu par ses pairs comme l'un des poètes les plus doués et audacieux en ce début de XXe siècle. Abraham Sonne, ou Abraham Ben-Yitzhak sous son nom de plume, incarne alors l'espoir de l'ancienne langue ressuscitée. Mais cet espoir ne se concrétisera que partiellement, car Ben-Yitzhak cesse complètement de publier pendant douze longues années. Puis, en 1928, il réapparaît avec un dernier poème, intitulé « Heureux ceux qui sèment et ne récoltent pas ».
Alors Ben-Yitzhak cède la place au « Dr. Sonne ». Le premier rejoint l'Olympe des lettres, le second fréquente, tous les jours à la même table, le Café Museum de Vienne. Avec son regard d'ascète et son visage émacié, cet homme réservé mais doté d'un charisme singulier, qui avait écrit peu et à contrecoeur, impressionnait - par son érudition, son intelligence, et surtout par ses silences épiques - des intellectuels tels que Hermann Broch, Elias Canetti, James Joyce, Soma Morgenstern, Arthur Schnitzler, Robert Musil, Hugo von Hofmannsthal, le musicien Arnold Schonberg, le peintre Georg Merkel... (Marco Filoni, La Repubblica) Fascinés par le personnage, le prix Nobel de littérature Elias Canetti et la pionnière de la poésie hébraïque Leah Goldberg ont relaté de leurs plumes vivaces leurs tête-à-tête avec cet esprit exceptionnellement vaste et profond : Canetti dans la Vienne d'avant l'Anschluss, épicentre de la culture européenne, et Goldberg ensuite, à Jérusalem et dans la ville moderniste de Tel-Aviv. Leurs récits accouplés ici en un même ouvrage se lisent telle une oeuvre de fiction tant la tension y est forte et y vibre la passion. Face au Dr. Sonne, écrit Canetti, on sentait cette supériorité intangible qui faisait que quand il avait épuisé un argument on se sentait illuminé. Pour Goldberg, Sonne était le premier poète hébreu dont l'horloge n'indiquait pas seulement l'heure aux Hébreux, mais scandait le temps de la littérature mondiale.
Chapitre 1 : « L''Homme bon », de Elias Canetti, traduction de l'allemand, Walter Weideli (© Albin Michel) Chapitre 2 : « Rencontre avec un poète », de Leah Goldberg, traduction de l'hébreu, Dan Drai (© Accro Éditions) Préface : Marco Filoni