Empruntez les nombreux chemins de campagne à la rencontre des habitants de Yahwari. Vous croiserez sûrement cette bicyclette rouge, celle du facteur, qui circule doucement en harmonie avec la nature.
Un recueil d'histoie courtes et douces, par le talentueux Kim Dong Hwa, auteur coréen de renommée internationale.
« Petites balades dans la Corée campagnarde contemporaine avec le facteur et sa bicyclette rouge. Des périples aussi reposants que contemplatifs: La Bicyclette rouge fait partie de ces séries qui laissent une petite musique persistante dans la mémoire du lecteur, une envie de ne pas quitter trop tôt ce village où tout le monde essaie, sans illusion, de vivre en bonne entente. » François Peneaud, ActuaBD
Empruntez les nombreux chemins de campagne à la rencontre des habitants de Yahwari. Vous croiserez sûrement cette bicyclette rouge, celle du facteur, qui circule doucement en harmonie avec la nature.Un recueil d'histoie courtes et douces, par le talentueux Kim Dong Hwa, auteur coréen de renommée internationale.
« Petites balades dans la Corée campagnarde contemporaine avec le facteur et sa bicyclette rouge. Des périples aussi reposants que contemplatifs: La Bicyclette rouge fait partie de ces séries qui laissent une petite musique persistante dans la mémoire du lecteur, une envie de ne pas quitter trop tôt ce village où tout le monde essaie, sans illusion, de vivre en bonne entente. » François Peneaud, Actua BD
La petite Ihwa est à présent devenue une belle adolescente presque en âge de se marier. Elle va vivre sa première véritable histoire d'amour avec Deok-sam, un jeune homme pauvre, mais sincère et honnête, qui travaille comme valet chez Maître Kim, vieux notable du village. Très épris l'un de l'autre, les deux amoureux sont bien décidés à faire leur vie ensemble. Mais hélas, la jeunesse et la beauté d'Ihwa attisent bien des convoitises, y compris celle de Maître Kim, prêt à débourser une petite fortune pour en faire sa concubine. Dans ce passage, on comprend mieux la place occupée par Ihwa et sa mère dans cette société patriarcale dominée par la morale confucianiste. La veuve Namwon est traitée avec le plus grand mépris car c'est une femme de naissance modeste, veuve de surcroît, qui fait commerce d'alcool et de nourriture, occupation jugée indigne selon les valeurs de l'époque. Son refus de vendre sa fille unique est donc perçu comme de l'excentricité, voire de la fierté mal placée.
Suite et fin de ce récit subtil, sensible et attachant, centré sur les émois de deux femmes - une mère et sa fille - au fil d'une existence toute simple marqué par les flux et les reflux du sentiment amoureux, dans le décor champêtre de la Corée d'autrefois. Devenue adulte, la jeune Ihwa s'apprête à vivre l'un des moments les plus intenses de son existence:son mariage, suivi de sa nuit de noces, moment clé qui, davantage qu'un aboutissement, apparaît comme le début d'une nouvelle aventure. Délicatesse des situations, subtilité des sentiments et des émotions:il se dégage une grande impression de sérénité de ce troisième volume. On referme le livre avec un sentiment d'apaisement - sans se départir toutefois un léger pincement au coeur face à la brièveté de la vie. L'omniprésence de la nature et des fleurs tout au long du récit suggère un parallèle avec nos propres existences, qui elles aussi ont l'éclat et la brièveté des plantes. Au terme de ces trois tomes, HISTOIRE COULEUR TERRE se révèle pleinement comme une oeuvre engagée:un double hommage aux femmes et à un monde qui a cessé d'exister.
Chez les Kisaeng, l'équivalent coréen des Geishas, le parfum prime sur le plaisir des yeux. Mais il faut pour cela de l'esprit et de l'instruction ! Chaque geste se fait alors poème et chaque pas devient une danse.
Suite au succès de la série, une édition limitée en coffret. Réalisé à l'occasion des fêtes de fin d'année 2009, le coffret contient les 4 volumes de la série et une planche de 12 timbres autocollants!
«Une succession d'histoires courtes, d'anecdotes où il nous livre poésie et pensées philosophiques entre deux coups de pédale. En filigrane, Kim Dong Hwa aborde des thèmes d'actualité qu'il rend universels comme l'exode rural, la cassure entre la campagne et la ville, l'isolement des personnes âgées. Sans tomber dans le "c'était mieux avant", La Bicyclette rouge rend hommage à un certain art de vivre. Cette oeuvre reposante tout en simplicité est atypique des parutions manga/manwha actuelles, une pause salutaire et enrichissante.» Sabine Soma, Orient-Extrême.net
Chez les Kisaeng - l'équivalent coréen des Geishas - le parfum prime sur le plaisir des yeux.
Mais il faut pour cela de l'esprit et de l'instruction! Chaque geste se fait alors poème et chaque pas devient une danse...
Dans la Corée rurale et traditionnelle, les émois amoureux d'une mère et de sa fille Iwha au fil d'une existence simple.
Un masque de rides recouvre le visage de ma mèrePareil à une toile d'araignéeMails il suffit de soulever le masquePour retrouver sur ses joues le rose de ses seize ans.On devine les histoires entre rires et larmes qui ont jalonné sa vie,Pareilles aux sillons qui creusent les champs.Ce sont les souvenirs de nos mèresDu temps où elles avaient seize ans. Voici le récit de leurs histoires aux couleurs de la terre. Cet extrait d'un court poème que Kim Dong-hwa a placé en ouverture des dix chapitres qui composent Histoire couleur terre délimite bien le territoire de ce récit subtil, sensible et particulièrement attachant : les émois amoureux de deux femmes, une mère et sa fille, au fil d'une existence toute simple marqué par les flux et les reflux du sentiment amoureux. La mère est veuve et exploite un petit restaurant dans un village rural de la Corée profonde. Les deux femmes vivent seules, et doivent souvent affronter les ragots que le qu'en-dira-t-on fait circuler sur le compte de la mère, que son veuvage est censé rendre "disponible". Et de fait, celle-ci se comporte en femme libre. C'est cette liberté sensuelle et complice qu'elle saura partager avec sa fille, en toute simplicité, instituant entre elles une connivence profonde et généreuse.