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Gallimard
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Avec des gouaches de Charlotte Salomon
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En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre.
Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi.
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Charles dirige une entreprise dont le siège est en Suède. Il est amoureux de sa collègue Nathalie, jeune et jolie cadre, qui vient de perdre son mari accidentellement. Mais Nathalie ne veut pas de lui...
Un employé suédois de la firme, Markus, aura plus de chance : un jour, comme elle ressent plus fortement que d'habitude le poids de sa solitude, la jeune veuve embrasse Markus à l'improviste, sans l'avoir prémédité, dans son bureau. C'est pour Markus une illumination, mais Nathalie, après ce geste inexplicable, se sent horriblement gênée. Il faudra beaucoup de délicatesse - et beaucoup d'humour - à Markus pour la conquérir. Il sera aidé dans cette quête par Charles, dont la jalousie acharnée va souder le couple...
On s'amuse beaucoup aux trouvailles de l'auteur, qui utilise pour le meilleur les ressources d'une fantaisie toujours singulière. Foenkinos a le sens des formules absurdes et hilarantes, des métaphores tranquillement déjantées. Mais David Foenkinos a aussi réussi avec La Délicatesse, son roman le plus subtil et le plus émouvant.
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«Jamais aucune époque n'a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre.»
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Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté.
Après Charlotte, David Foenkinos nous entraîne une nouvelle fois dans le monde de l'art, de la peinture et de ses puissances. Derrière le secret d'un homme, on comprendra qu'il y a un autre destin, celui d'une jeune femme, Camille, hantée par un drame, et qui elle-aussi tentera de survivre grâce à la création et à la recherche de la beauté.
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«J'avais du mal à écrire ; je tournais en rond. Mes personnages me procuraient un vertige d'ennui. J'ai pensé que n'importe quel récit réel aurait plus d'intérêt. Je pouvais descendre dans la rue, arrêter la première personne venue, lui demander de m'offrir quelques éléments biographiques, et j'étais à peu près certain que cela me motiverait davantage qu'une nouvelle invention. C'est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre.»
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En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu'elle estime être un chef-d'oeuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l'écrivain et apprend qu'il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n'a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n'était qu'une machination? Récit d'une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu'un roman peut bouleverser l'existence de ses lecteurs.
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Du jour au lendemain, Étienne décide de quitter Mathilde, et l'univers de la jeune femme s'effondre. Comment ne pas sombrer devant ce vide aussi soudain qu'inacceptable? Quel avenir composer avec le fantôme d'un amour disparu? Dévastée, Mathilde est recueillie par sa soeur Agathe dans le petit appartement qu'elle occupe avec son mari Frédéric et leur fille Lili. De nouveaux liens se tissent progressivement au sein de ce huis clos familial, où chacun peine de plus en plus à trouver un équilibre. Il suffira d'un rien pour que tout bascule...
David Foenkinos dresse le portrait d'une femme aux prises avec les tourments de l'abandon. Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, glaçante, inattendue. Deux soeurs, ou la restitution précise d'une passion amoureuse et de ses dérives.
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« Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger.
Deux jours auparavant, il était encore vivant. J'étais allé le voir à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avec l'espoir gênant que ce serait la dernière fois. L'espoir que le long calvaire prendrait fin. Je l'ai aidé à boire avec une paille. La moitié de l'eau a coulé le long de son cou et mouillé davantage encore sa blouse, mais à ce moment-là il était bien au-delà de l'inconfort. Il m'a regardé d'un air désemparé, avec sa lucidité des jours valides. C'était sûrement ça le plus violent, de le sentir conscient de son état. Chaque souffle s'annonçait à lui comme une décision insoutenable. Je voulais lui dire que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m'a retenu dans l'inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux lui dire, là. » David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.
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«Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. Je pensais que cela passerait, mais non. J'ai tout essayé... J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal. Ma vie a commencé à partir dans tous les sens. J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants. Je ne savais plus que faire pour aller mieux... Et puis, j'ai fini par comprendre.»
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Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les oeufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié.Alors, il s'est mis à collectionner sa femme.
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«Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms dans d'autres pénombres, mais c'est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité.» Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons:la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr.
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Inversion de l'idiotie - de l'influence de deux polonais
David Foenkinos
- Gallimard
- 9 Janvier 2002
- 9782070763986
Vous tenez entre vos mains l'histoire de Conrad, faux neveu de Milan Kundera mais véritable simple d'esprit. Alors qu'il sera victime d'une honteuse machination, vous assisterez à ce qu'on appelle communément un retournement de situation. Vous devrez alors éviter de vous attendrir sur le sort d'un artiste piteux, et vous inquiéter des véritables intentions de deux Polonais. Vous apprendrez par ailleurs qu'il ne faut jamais acheter des sardines millésimées, mais ça vous le saviez déjà, non ?Inversion de l'idiotie est un roman à la vivacité rare, entre drame sentimental et bouffonnerie surréaliste. Les personnages y flottent dans les sphères extrêmes qui permettent au plus idiot d'entre eux de devenir un nouveau Proust. Ou l'inverse.
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«Mon psychanalyste, constatant la vanité de ses efforts pour m'aider à mettre de l'ordre dans ma vie sentimentale, fit l'inventaire des causes de mes ruptures : Mathilde n'aimait pas les ciels ocre de Basse-Normandie (je maintiens, c'est rédhibitoire), Joséphine n'avait pas lu Virgile (je ne pouvais pas me commettre avec une telle fille, c'eût été cautionner), Christine buvait son café sans sucre (manque de goût évident), Ghislaine avait lu Virgile (je passais pour un idiot quand elle m'en parlait), et Catherine s'appelait Catherine (sans commentaires).»
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«Je ne sais pas si certains d'entre vous se souviennent de moi. Il y a quelques années, j'ai publié Le potentiel érotique de ma femme. Ce roman, traduit dans de nombreuses langues, avait obtenu un réel succès. J'étais alors dans la promesse. Pourquoi les choses ont-elles si mal tourné? Depuis ce succès qui s'efface des mémoires, j'ai publié quatre autres romans et tous sont passés inaperçus. J'ai tenté d'analyser les raisons de mes échecs, mais il est impossible de comprendre pourquoi l'on devient invisible. Serais-je devenu médiocre? Suis-je trop allé chez le coiffeur? Pourtant, je dois absolument m'accrocher:bientôt, une fabuleuse idée de roman va surgir en moi. Bientôt, je serai à nouveau propulsé parmi les auteurs vivants. Enfin, on va se souvenir de moi.»
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Clara voit au-delà des apparences. Ceux qui la connaissent la redoutent autant qu'ils l'admirent. Car elle ne prédit pas seulement l'avenir, elle l'éveille.
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Paris à vol d'oiseau
David Foenkinos, Basile Dell, Jérémie Lippmann
- Gallimard-Loisirs
- 1 Octobre 2020
- 9782742462728
Qui n'a jamais rêvé de voler tel un oiseau ? Planer au-dessus des immeubles, se poser sur le génie de la Bastille, explorer des ruelles méconnues, découvrir des détails d'architecture invisibles depuis le sol... Avec cet album, découvrez Paris comme vous ne l'avez jamais vu. Basile Dell et Jérémie Lippmann, deux frères, avaient un rêve d'enfant : explorer la capitale à travers les yeux d'un oiseau. Mettant au service de ce projet un peu fou les technologies les plus modernes, ils ont utilisé le drone pour donner à leurs photographies une dimension artistique inédite. Dans une promenade poétique et aérienne, ils ont ainsi réalisé, tout au long de l'année 2019, plus de 6 000 photos de Paris au ?l des saisons. Enthousiasmé par ce projet, David Foenkinos a écrit un conte inédit et poétique racontant l'aventure d'un oiseau venu à Paris pour y retrouver sa belle. Tout au long de sa quête, il découvre les mille et un visages de la capitale.