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David Foenkinos
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Après une enfance à Berlin, Charlotte Salomon, artiste peintre, juive, est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter, en 1939, pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend une oeuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.» Arrêtée puis déportée, elle meurt à Auschwitz en 1943, à l'âge de 26 ans, alors qu'elle est enceinte. Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste et par un destin. D'une voix sincère et profonde, Yves Heck nous emmène sur les traces de Charlotte Salomon, artiste à l'oeuvre poignante. Et, tout en sensibilité, il nous dévoile son génie et ses mystères. L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.
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«En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi.» Anaïs Dumoustier exprime avec talent les multiples émotions qui émaillent ce texte, récit d'une enfance blessée.
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« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d'abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse...
- Je vais prendre un jus... Un jus d'abricot, je crois, répondit Nathalie.
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. » La délicatesse a obtenu dix prix littéraires et a été traduit dans plus de quinze langues.
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«Jamais aucune époque n'a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre.» Bernard Gabay donne voix à ce roman au charme irrésistible et décalé, et à son duo de personnages parfois déboussolés mais toujours pleins d'envie !
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Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d'Orsay. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. Derrière son secret, on comprendra qu'il y a un autre destin, celui d'une jeune femme, Camille, hantée par un drame. Xavier Béja nous emporte aux côtés de personnages émouvants, qui trouveront dans l'art la seule réponse à la douleur. Un récit bouleversant.
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Lu par Pierre Hancisse
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Du jour au lendemain, Étienne décide de quitter Mathilde, et l'univers de la jeune femme s'effondre. Comment ne pas sombrer devant ce vide aussi soudain qu'inacceptable ? Quel avenir composer avec le fantôme d'un amour disparu ? Dévastée, Mathilde est recueillie par sa soeur Agathe dans le petit appartement qu'elle occupe avec son mari Frédéric et leur fille Lili. De nouveaux liens se tissent progressivement au sein de ce huis clos familial, où chacun peine de plus en plus à trouver un équilibre. Il suffira d'un rien pour que tout bascule... David Foenkinos dresse le portrait d'une femme aux prises avec les tourments de l'abandon. Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, glaçante, inattendue. Deux soeurs, ou la restitution précise d'une passion amoureuse et de ses dérives. Avec sensibilité et énergie, Marie-Julie Baup met en voix ce portrait de femme blessée, prête à tout pour retrouver la vie qui lui était promise. L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.
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Lu par Loïc Corbery
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«J'avais du mal à écrire ; je tournais en rond. Mes personnages me procuraient un vertige d'ennui. J'ai pensé que n'importe quel récit réel aurait plus d'intérêt. Je pouvais descendre dans la rue, arrêter la première personne venue, lui demander de m'o rir quelques éléments biographiques, et j'étais à peu près certain que cela me motiverait davantage qu'une nouvelle invention. C'est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre.»Avec un grand talent et une certaine espièglerie, Louis Arène donne vie à la galerie de personnages qui anime cette chronique du quotidien, à la fois drôle, tendre et mélancolique.