Saura-t-on jamais ce qui pousse un artiste vers son destin ?
Ce pourrait être une histoire banale, celle d'un jeune homme qui refuse le confort d'un avenir tout tracé, s'il n'était devenu l'un des écrivains majeur du XIXème siècle.
1870, étudiant de l'Université d'Edimbourd, Robert Louis Stevenson a 20 ans. Il s'apprête à poursuivre l'oeuvre familiale dans les pas de ses grand-père, père et oncle, illustres ingénieurs bâtisseurs de phares.
Quelque part aux confins de l'Ecosse victorienne, en visite sur une île perdue, base arrière de la construction d'un enfer conçu par son père, le jeune Louis va décider, contre vents et marées, de vouer sa vie à l'écriture...
Merry Men évoque cette année particulière et devient peu à peu une ballade fantasmée dans la nouvelle qu'il écrira en 1882 : The Merry men.
C'est enfin l'occasion d'essayer de comprendre ce moment de rupture qui va faire de l'élève ingénieur, l'écrivain qui donnera naissance, quelques années plus tard, à ces grands classiques de la littérature que sont L'île au trésor, L'Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, Le Maître de Ballantrae...
On m'a souvent dit que si j'avais marché dans les pas de mon père, tout cela ne me serait jamais arrivé... Mais c'est un fait, c'était en moi, rien au monde n'aurait pu me faire changer d'avis.
J'étais fait pour être marin. De ce qui m'est arrivé, moi Narcisse, je n'ai aucun regret... pour ce qui est d'Amglo, c'est une autre histoire.
L'étonnante histoire d'un mousse échoué et abandonné sur les côtes australiennes, de sa vie chez les indigènes et de son retour en Europe...
Une grande saga maritime et humaine.
Narcisse est une série en 3 volumes, inspirée de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune mousse vendéen qui, à la suite du naufrage de son navire, vivra une longue parenthèse de 17 années chez les «sauvages» du Cap Flattery (Extrême Nord Australien).
Inspiré de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune mousse vendéen qui, à la suite du naufrage de son navire, vivra une longue parenthèse de 17 années chez les «sauvages» du Cap Flattery (Extrème Nord Australien).
Le 20 décembre 1875, un homme de 31 ans passe la porte monumentale de l'Arsenal de Toulon, il vient de débarquer du Jura, navire transport de la Marine Nationale qui le ramène d'Australie via Nouméa. Un groupe de badauds l'attend et l'observe curieux de voir à quoi ressemble ce Narcisse Pelletier que les journaux surnomment le « Sauvage Blanc ».
Vents contraires, le dernier volet de la trilogie « Narcisse », inspirée de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, raconte la « troisième vie » du naufragé vendéen, celle d'un homme blanc arraché à sa famille d'adoption aborigène, avec laquelle il a vécu dix-sept années.
C'est le récit de son retour à la « civilisation », dans l'ambiance du colonialisme triomphant d'une France où il sera à jamais le blanc qui a commis l'impardonnable : abandonner sa culture, sa religion, pour devenir « sauvage ».
Une sombre histoire avec des sirènes qui ne sont pas vraiment des sirènes et un homme qui aurait préféré ne pas les rencontrer. L'auteur nous délivre avec douceur une fable métaphorique sur la dérive et l'égarement. Tout en faux-semblants, mais avec une profondeur, il nous entrâine dans le sillage d'un marin, naufragé, rescapé peut-être.