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Anna Gavalda
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«Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences...» Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.
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" Tout ce qui se passe à l'école, c'est comme si c'était du chinois pour moi. Ça rentre par une oreille et ça ressort de l'autre. "
Grégoire déteste tellement l'école qu'en sixième, il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler. Pourtant, quand Grégoire est renvoyé du collège, cette fois, Léon est furieux. Il renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. Il est peut-être temps pour Grégoire d'accepter de grandir... -
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
Anna Gavalda
- J'Ai Lu
- Litterature Generale
- 4 Septembre 2001
- 9782290311783
«Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'il y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n'est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile.»Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda.
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Nouvelles à chute
Anna Gavalda, Dino Buzzati, Julio Cortázar, Claude Bourgeyx, Fred Kassak, Pascal Mérigeau
- Magnard
- Classiques & Contemporains
- 30 Juin 2004
- 9782210754690
Grâce à ces textes contemporains d'auteurs prestigieux, les élèves découvriront avec plaisir le genre de la nouvelle et pourront se familiariser avec les notions propres au récit.
Idéal en début d'année de troisième ou de seconde pour motiver les élèves à être attentifs aux moindres indices dès leur première lecture, gageons que ce recueil original les fera également renouer avec un certain plaisir de lecture... Situé en fin d'ouvrage, l'appareil pédagogique complet est suivi d'une interview exclusive d'Anna Gavalda.
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«On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder...» A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
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«Le petit bourgueil était bien frais. Nous avons rongé des rillons, mordu dans des tartines de rillettes épaisses comme des édredons, savouré des tomates tièdes, du fromage de chèvre et des poires du verger. [...] Nous avons parlé des mêmes choses qu'à dix ans, qu'à quinze ou qu'à vingt ans, c'est-à-dire des livres que nous avions lus, des films que nous avions vus ou des musiques qui nous avaient émus [...] Allongés dans l'herbe, assaillis, bécotés par toutes sortes de petites bestioles, nous nous moquions de nous-mêmes en attrapant des fous rires et des coups de soleil.»Ce petit livre n'a pas d'autre prétention que de vous inviter à partager ce pique-nique. Entre gens qui s'aiment, et qui aiment la vie.Anne Gavalda.
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«Je pourrais dire que c'est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu'il y en a sept en tout et qu'elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vraies gens.Ils parlent pour essayer d'y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l'armure. Tous n'y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m'a émue. C'est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu'ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens, et c'est eux que je vous confie aujourd'hui.»Anne Gavalda.
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Deux histoires de jeunes gens qui préfèrent prendre le risque de se tromper de vie plutôt que de n'en vivre aucune. Mathilde, 24 ans, a abandonné ses études pour un boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux autres filles. Yann, 26 ans, bardé de diplômes, n'a trouvé qu'un emploi alimentaire. Pour chacun, un élément insolite les amènera à changer de vie
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Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et adolescent. Dès l'annonce de cette nouvelle, il abandonne plans et projets, perd le sommeil et l'appétit, sans comprendre pourquoi. Commence alors un long travail de deuil.
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35 kilos d'espoir
Anna Gavalda, Frédéric Rébéna
- Bayard Jeunesse
- Estampille
- 1 Octobre 2002
- 9782747006606
D'accord, j'ai compris. Je ne suis pas complètement crétin, quand même. Je voudrais bien travailler ; mais l'ennui, c'est que je n'y arrive pas. Tout ce qui se passe à l'école, c'est comme si c'était du chinois pour moi. Ca rentre par une oreille et ça ressort de l'autre.
Grégoire déteste l'école si fort, qu'en sixième, il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler. Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. Il renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. Il est peut-être temps pour Grégoire d'accepter de grandir... -
"Billie, ma Billie, cette petite princesse à l'enfance fracassée qui se fraye un chemin dans la vie avec un fusil de chasse dans une main et On ne badine pas avec l'amour dans l'autre est la plus jolie chose qui me soit arrivée depuis que j'écris".
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Mathilde a 24 ans. Elle a abandonné ses études pour un boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux autres filles.
Elle dit qu'elle est heureuse, mais est toujours obligée de boire pour s'en souvenir.
Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante.
Quelques mois plus tard, et à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.
Yann a 26 ans. Il est aussi diplômé qu'on puisse l'être, mais n'a pas trouvé de travail. En attendant des jours meilleurs, il est vendeur.
Il ne dit pas qu'il est malheureux, mais souvent, quand il traverse la Seine, il s'imagine qu'il saute et se voit en noyé.
Un soir, alors qu'il est seul, il rend service à son voisin du dessus. Pour le remercier ce dernier l'invite à dîner.
Quelques heures plus tard, et à cause de cet homme justement, il décide de changer de vie.
Deux histoires.
Deux histoires de jeunes gens de notre temps, repus, mais affamés, polis, mais enragés, qui préfèrent encore prendre le risque de se tromper de vie plutôt que de n'en vivre aucune.