Un coucher de soleil, un ciel étoilé, une vallée verdoyante peuvent nous laisser muets d'admiration. Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d'effet sur nous ?
Pour le savoir, Alexandre Lacroix nous embarque dans un voyage philosophique à travers les disciplines, les âges et les continents. On y croise Épicure et Thoreau, mais aussi des peintres, des poètes et des spécialistes de l'évolution. Selon l'auteur, notre sensibilité à la beauté des paysages est une véritable expérience métaphysique, aussi vertigineuse qu'apaisante : elle est constitutive de notre humanité.
Aujourd'hui, nous ne vivons plus autant que nos ancêtres au rythme du soleil et des saisons ; nos sens s'émoussent. La modernité nous éloigne de la nature. La crise écologique est donc liée à une crise esthétique.
Aussi érudit que jubilatoire, cet essai permet à chacun de poser un regard plus lucide et plus émerveillé sur les paysages qui nous entourent. Un livre nécessaire, qui nous aide à renouer avec la nature, ses rythmes et sa majesté.
Jardin du Luxembourg. Un homme s'adresse à une femme qu'il s'apprête à rejoindre : il lui raconte l'histoire des mythiques chaises du Jardin, lui parle de La Nausé de Sartre, fait un détour par la Fontaine Médicis...
Puis il poursuit « en sa compagnie » une exploration sentimentale et savante de Paris. À chaque rue traversée sont convoqués des anecdotes méconnues, des auteurs oubliés et célèbres ou des souvenirs personnels, du temps où le narrateur visitait de nuit les catacombes, escaladait les toits de Paris ou rencontrait à la bibliothèque la femme qui l'attend aujourd'hui.
Dans ce récit aussi érudit qu'accessible, Alexandre Lacroix réussit à partager sa connaissance époustouflante de la ville et à mettre en scène un Paris intime et éternel. Et, ce faisant, il transforme ce roman géographique en un singulier voyage amoureux.
Portrait d'Alexandre Lacroix par Arnaud Février © Flammarion
Le portrait d'un adolescent qui, l'espace d'un an, a parlé, agi, respiré avec Nietzsche.
Loin d'adoucir les moeurs, la philosophie peut être une drogue dure, déchirant avec violence le voile d'inconscience qui recouvre le monde de l'enfance.
Voici un roman d'amour ou, mieux encore, l'histoire vécue de la fin d'un amour.
Le héros de ce livre, véritable antimanuel de la séparation, est prêt à tout pour reconquérir la belle, l'indifférente Mathilde : s'éloigner d'elle, lui faire des déclarations longues comme le bras, la demander en mariage à Saint-Pierre de Rome, découvrir l'identité de son amant pour en découdre avec lui... Mais c'est un combat hasardeux, car dans ce genre d'histoire, ce sont les femmes qui mènent la danse, tandis que le mâle est le jouet de ses illusions.
Mon père ne sourit pas. Il est assis, légèrement penché. Il porte un bermuda kaki, un K-Way bleu marine et des chaussettes rouges. Le cadrage est imparfait mais cette photo est celle que j'encadrerai, que j'aurai toujours à portée de main. Sa présence s'est imprimée sur cette image. J'avais onze ans quand il s'est suicidé. Un roman bouleversant sur les démons de l'enfance qui reviennent ébranler toutes les certitudes d'un homme adulte.