Peut-on remplacer les enseignants par des distributeurs de diplômes ? Faut-il expulser du territoire son bébé ne parlant pas français quand on est patriote et républicain ? Doit-on incarcérer de futurs criminels pour éviter qu'ils ne commettent de futurs crimes sur de futures victimes ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire. Dans ce livre, Reuzé et son fidèle compagnon Rouhaud, n'épargnent rien ni personne pour notre plus grand plaisir. Le dessin de Reuzé singe la BD contemporaine qui n'hésite pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases. Comme vous l'aurez compris, ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur !
En ces temps où tout le monde se demande si l'on peut encore rire de
tout, Reuzé et Rouhaud font fît de ces questions et nous offre un
bijou d'humour noir et absurde que n'aurait pas renié Desproges.
Chaînon manquant entre l'implacable lucidité des Idées noires et
l'absurdité de Fabcaro, cette série fera date dans l'histoire de la
BD.
Après deux années de travail à manipuler la mécanique de l'absurde
pour mieux tordre les clichés de notre société, Emmanuel Reuzé
approfondit son analyse de la bêtise humaine et publie un troisième
opus toujours aussi drôle et grinçant. Dans ce nouvel album, il
aborde par l'absurde des grands sujets de société tels que
l'enseignement, la pauvreté, le racisme ordinaire, l'intelligence
artificielle, la radicalisation, le dopage, l'eugénisme, le
harcèlement publicitaire, la corrida, les services après vente, les
déserts médicaux... Chaque gag est construit avec intelligence, dans un
style réaliste dont la répétition de cases creuse le décalage comique
entre dialogues et situations. Mais s'il a bien conservé son style
réaliste, Reuzé a continué à développer son dessin sur ce troisième
tome pour nous offrir de superbes pages qui fourmillent de détails.