Le même prisonnier mima alors le geste de se perdre en tirant sur le col de son pull en loques, puis montrant sa poitrine du doigt. Malko comprit : on venait de l'emmener dans une cellule des condamnés à mort; ses cinq compagnons le fixaient avec un mélange de stupéfaction et de sympathie. Celui qui avait parlé lui lança de la même voix calme, en le montrant du doigt;
- Boukrah.
Demain. Malko devait être pendu le lendemain.
Le cri jaillit des grilles, poussé par trente poitrines. - Simba Oyé ! Le Soudanais sembla plonger en avant, demeura en équilibre une fraction de seconde, puis bondit dans la direction de Malko, la machette haute. Salué par les hurlements déments de tous les prisonniers, la mise à mort du Blanc commençait.
A peine la pièce éclairée, un homme trapu, en bouson, les chevexu courts, surgit de la salle de bains. Malko n'eut pas le temps d'atteindre le téléphone. L'homme avait foncé sur lui, brandissant un long poignard très fin. Il esseya d'éviter e coup, mais la lame s'enfonça dans son flanc droit. son agresseur recula, puis se lança de nouveau en avant pour l'achever.
Malko, avec rage, écrasa l'accélérateur. Le bulldozer entra dans la clôture comme dans du beurre, puis stoppa net : les chenilles patinaient. Une longue rafale de mitrailleuse claqua et des balles sifflèrent, arrachant des lambeaux d'écorce. Un projectile ricocha sur l'acier à quelques centimètres de la tête de Malko. S'il n'arrivait pas à arracher cette clôture, les gardes-frontières tchèques seraient là dans moins d'une minute. Il aurait le choix entre la mort et le goulag.
A peine la pièce éclairée, un homme trappu, en bouson, les chevexu courts, surgit de la salle de bains. Malko n'eut pas le temps d'atteindre le téléphone. L'homme avait foncé sur lui, brandissant un long poignard très fin. Il esseya d'éviter e coup, mais la lame s'enfonça dans son flanc droit. son agresseur recula, puis se lança de nouveau en avant pour l'achever.
A Dharamsala, petit bourg du nord ouest de l'Inde, au pied de l'Himalaya, refuge depuis 1959 du Dalaï-lama, chef spirituel et politique du Tibet, occupé par la Chine communiste depuis 1949, une Allemande, Hildegarde Wachter, convertie au bouddhisme, est violée et assassinée sauvagement.Cela semble n'être qu'un fait divers, mais Hildegarde Wachter, c'était aussi une « taupe » du BND allemand. Le BND et la CIA envoient Malko enquêter sur cette mort suspecte. Il va découvrir que ce meurtre n'est que le dernier épisode de la lutte féroce qui oppose les Tibétains en exil au GUOANBU, le service secret de renseignement chinois.Les chinois n'ont qu'une idée : se débarrasser à tout prix du Dalaï-Lama.Celui-ci a imaginé un stratagème pour déjouer leurs plans. Au lieu d'attendre sa disparition pour qu'un « collège de lamas » désigne sa réincarnation, ce qui pourrait se faire à son détriment. Les Chinois occupant le Tibet, il a décidé de nommer, de son vivant, son successeur.Un jeune garçon qu'il a fait venir clandestinement du Tibet. C'est ce dernier, Shamar Situ, que les Chinois veulent identifier et liquider.Pour, ensuite, s'attaquer au Dalaï-lama lui-même.Ce combat féroce et feutré se déroule dans le milieu étrange des émigrés tibétains férus de magie, des hippies de tous les pays venus goûter au bouddhisme et au haschich et de tous les illuminés attirés par le bouddhisme tibétain.
Malko vit surgir de son côté un petit bonhomme avec un lance-roquettes qu'il braqua sur la banquette arrière en hurlant quelque chose.- Il veut que vous sortiez, traduisit Esmeralda. Sinon, il tire.Le blindage de la Cherokee ne résisterait pas et ils mourraient tous, instantanément. Sans hésiter, Malko ouvrit la portière. Aussitôt, deux des tireurs qui avaient neutralisé les soldats l'entraînèrent brutalement vers la camionnette, le poussant à l'intérieur. Le véhicule démarra aussitôt, tournant dans l'autopista El Dorado et se perdant dans la circulation.Les Farcs venaient de réussir à kidnapper Malko. Ce qui correspondait pour lui à une mort certaine.
Afin de contrer les Islamistes prêts à prendre le contrôle de la Libye post-Kadhafi, les Américains tentent de rétablir une monarchie constitutionnelle en Libye, avec le petit-fils du roi Idriss, renversé par Kadhafi.
Le prétendant au trône, Ibrahim Al Senoussi, qui habite Londres, vient au Caire pour prendre des contacts.
Or son vol échappe de justesse à un attentat avant son atterrissage au Caire : un inconnu tire sur son avion un SAM 16 STRELA.
Qui a voulu le tuer ?La CIA envoie Malko au Caire pour séduire la compagne d'Ibrahim Al Senoussi, un ravissant mannequin anglais, afin d'en savoir plus sur ses contacts. Cette mission en apparence agréable va se transformer en parcours à haut risque.
En effet, ceux qui ont voulu éliminer Al Senoussi s'en prennent à Malko. Ensuite, ils arrivent à attirer Al Senoussi en Libye pour l'y liquider plus facilement. Obligé de le suivre, Malko se retrouve à Benghazi, face à des Islamistes radicaux prêts à tout pour éliminer d'abord les soutiens du futur roi et bien entendu Malko.
Il va falloir sauver Al Senoussi contre son gré et Malko utilisera pour cela sa « fiancée » qu'il a emmenée avec lui à Benghazi.
Utilisant les tribus proches de Senoussi, Malko met sur pied un véritable piège mortel contre Abu Bukatalla le fou de Dieu, qui a juré la mort d'Ibrahim Al Senoussi et la sienne.Mais rien n'est simple au pays du peuple Libou...
"Un homme connaît la vérité sur l'attentat contre le Boeing 747 de la Panam qui a explosé au-dessus du village de Lockerbie, en Ecosse, le 21 décembre 1988. Les Libyens ont été montrés du doigt mais les Américains soupçonnent un autre commanditaire : l'Iran. Trouver des preuves de leur implication permettrait aux Etats-Unis de les contraindre à abandonner leur programme nucléaire. Malko est envoyé par la CIA pour contacter Choukri El Jallah, qui a fui la Lybie après la mort de Khadafi. Problème, il refuse de parler et Malko manque se faire tuer par sa « garde du corps », une ravissante jeune femme, Jezia. Mais grâce à une petite manip, il parvient quand même à convaincre El Jallah de se livrer aux Américains. Hélas, une voiture piégée l'attend sur le chemin de l'aéroport. Il ne parlera plus à personne... ".
Malko commençait à s'angoisser. Au premier embouteillage, la voiture piégée les rattraperait et "boum". La charge moyenne de ces cars-bombs" était une centaine de kilos d'explosifs militaire. De quoi tout pulvériser dans un rayon de cent mètres. L epouls de Malko grimpa vertigineusement. Le taxi était en train de doubler à grands coups de klaxons un camion-remorque. Le Kamikaze au volant avait visiblement décidé d'en finir et de se faire sauter avec eux.
Après quelques déboires sur une île de la Takachiko Company, Fuoh, Chihaya, Aoi et Yuki sont fin prêts pour le festival culturel. Un festival où le club de catch va ni plus ni moins que jouer Roméo et Juliette ! A ceci près que, comme Fuoh incarnera le beau Roméo, Takami est bien décidée à jouer les Juliette. Et ce, quels que soient les moyens.
Alexandra s'arrêta tout à coup, comme un animal qui perçoit un danger. " Il y a des gens dans la voiture de gauche", souffla-t-elle. Malko regarda à son tour le pare-brise de l'Opel, l'estomac noué. Il n'avait pas pensé à prendre son pistolet extra-plat et le regrettait amèrement. Tout à coup, les phares de l'Opel s'allumèrent, les prenant dans leur faisceau. Il avait l'impression d'être un lapin. En un éclair, il se dit que ceux qui avaient assassiné Bani Farzaneh allaient leur faire subir le même sort.
Cyntia se retourna machinalement, pour vérifier que les deux "baby-sitter" de Malko suivaient bien. Son coeur faillit exploser. Les deux Américains gisaient sur le trottoir, face contre terre et un homme, le visage caché sous une cagoule, courait vers eux ! Un cri affolé jaillit de sa poitrine : "Malko !" Celui-ci se retourna d'abord vers elle et ne vit qu'ensuite l'homme qui avançait sur lui, un pistolet à bout de bras, prolongé par un gros silencieux. Après avoir liquidé ses deux gardes du corps, c'est lui qu'ils venaient tuer.
Des coups retentirent soudain sur la tôle de la cabine et Malko entendit des vociférations venant du plateau. Omar se retourna et lança d'une voix affolée : " Ils nous poursuivent." Malko à son tour regarda la piste derrière eux. Les deux "Technicals" fonçaient à leur poursuite, les canons de leur "Douchkos" braqués dans leur direction. Au même moment, des chocs sourds ébranlèrent la cabine et une partie du toit de tôle se déchiqueta sous l'impact des projectiles des mitraillettes lourdes. Aisha Mokhtar poussa un hurlement terrifié et le chauffeur écrasa l'accélérateur sans grand résultat. Les autres se rapprochaient et il restait encore une vingtaine de kilomètres avant Mogadiscio. Ils n'y arriveraient jamais ! Malko rentra la tête dans les épaules. La prochaine rafale risquait d'être la bonne.
L'Iranien avança vers Malko, balançant son arme. Il avait une carrure impressionnante, le crâne rasé, un visage gras où de petits yeux bougeaient sans cesse. Il bondit, la massue haute, et l'abattit. Malko fit un bond de côté et un nuage de poussière jaillit du mur, là où aurait dû se trouver sa tête.Déjà, l'énorme brute refaisait un moulinet et le second agresseur, ayant fini de broyer le vieux marchand, accourait à la rescousse...
Derrière Malko, un moustachu prit sous une banquette une kalach à crosse pliante et la braqua sur les trois visiteurs. Plusieurs hommes avaient sorti des armes. On était parti pour un massacre. "We don't want the money", précisa calmement Malko. Il y avait des tas de billets sur toutes les tables. De quoi acheter la moitié des voix du Kosovo. Derrière l'homme tenu en joue par Chris Jones, Malko aperçut le canon de la kalach se relever lentement. On ne le croyait pas : les Mulliki étaient prêts à déclencher un massacre pour protéger leur cagnotte. Malko baissa les yeux : le canon de la Kalach visait son ventre.
« Ce serait agréable que vous n'ayez rien sous votre robe, dit Malko. - Mais je n'ai rien ", répondit Linda avec simplicité. Il n'eut pas le loisir de s'en réjouir. Le rideau qui se reflétait dans une glace en face de lui venait de bouger : quelqu'un était derrière. Malko était désarmé et l'inconnu dissimulé ne pouvait avoir qu'un but : le tuer.
Le premier barreau se détacha. Au même moment, une vingtaine de rats porteurs des germes de la peste avancèrent en couinant. Malko saisit le barreau et le brandit. Les rats ne reculèrent pas. S'ils attaquaient tous ensemble, c'était fini. On voyait leurs petites gueules roses s'ouvrir et se fermer. "Ils ont faim, dit Felipe.".
Tranquillement, un des gardes du corps de Karkov Balalgula abaissa sa Kalach et vida son premier chargeur par courtes rafales sur les quatre hommes. Malko sentit le sang se retirer de son visage. Ses pires prévisions se réalisaient. Soudain, son coeur fit un bond dans sa poitrine. IL percevait le bruit caractéristique d'un hélicoptère ! Fébrilement, il s'empara de sa radio VHF. Vladimir Sevchenko se tourna vers lui, défait : - Pas la peine, dit-il, nous sommes foutus !
Malko sentit son sang se figer dans ses veines. Il ne voyait plus que l'énorme fleur accrochée au revers du tailleur de la blonde. Elle se trouvait encore à trois mètres de lui. Si elle arrivait à un mètre et déclenchait son spray, il aspirerait le polonium 210 et mourrait dans des souffrances atroces, quelques semaines plus tard. Il se leva brusquement, arrachant le Glock de sa ceinture et le braqua sur Valentina Starichnaya, et lança en russe : "Valentina ! Nié Dvigatrés !" Malko calcula qu'il avait encore vingt centimètres de marge. La Russe marqua un court temps d'arrêt, comme si elle obéissait à Malko, puis recommença à avancer.
Malko cligna des yeux, ébloui par les rayons du soleil levant, et s'arrêta une fraction de seconde. D'une bourrade, le gardien en kaki, une mitraillette tchécoslovaque accrochée à l'épaule droite, l'envoya rejoindre les autres prisonniers dans les cages de bois: celles-ci ressemblaient aux enclos où l'on enferme le bétail, sur les marchés. Chacune des deux cages contenait une demi-douzaine de condamnés. Elles occupaient le coin nord-ouest de la cour de la prison de Baakouba, à vingt-cinq kilomètres au sud de Bagdad. Malko regarda la potence et tenta de maîtriser les battements de son coeur. Jamais un assemblage de bois ne lui avait paru aussi horrible.
« Ceci est la tête de François Duvalier, dit d'une voix douce Gabriel Jacmel. J'ai juré à mes hommes que la tête de celui qui m'avait trahi la rejoindrait dans le sac. - Je ne vous ai pas trahi, répéta Malko. - Je ne vous crois pas. » Sa main plongea dans une fente de la robe blanche et en ressortit, tenant une machette à la lame effilée. Il la tendit à son second : « Couper tête... »
Malko dut reculer pour éviter d'être coupé en deux et aussitôt le géant glissa le long du mur pour lui couper la retraite. Le Glock était à deux mètres de lui, mais, s'il se baissait, Tawfiq Al Banna lui fendrait le crâne. Les yeux fous, marmonnant des mots indistincts, il balançait sa hache, cherchant comment l'attaquer.
Tout à coup, il hurla de nouveau "Allah ou Akbar" et fonça en direction de Malko, la hache levée.
L'ex-policier ouvrit la bouche pour répondre à Malko. Le mot qu'il prononça fut couvert par une violente détonation. Le pouls à 150, Malko le retourna et le vit tomber à genoux. Il distingua, à trois mètres environ derrière lui, une silhouette de haute taille, un visage sombre, un bonnet de laine et un bras qui brandissait une arme. Il enregistra le visage surpris du tueur, vit son bras tendu. Une seconde détonation lui explosa les tympans et il ressentit une très vive brûlure au flanc gauche.