Spectateur inconditionnel des Rencontres pour lire de François de Cornière à Caen, D. Collin embrasse au cours de ces soirées le monde de l'infini au boudoir. Deux comédiens et un musicien l'embarquent dans des rêveries au-delà du temps, des espaces irisés, de ce que nous savions des autres, de ce que nous croyions de nous.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Un ouvrage qui retrace l'évolution du port de commerce de Cherbourg et les aménagements qui y ont été apportés pour répondre au développement intensif du transport maritime, et à l'arrivée de navires de plus en plus imposants et puissants. Dans un second temps, Gérard Destrais nous présente les compagnies et les paquebots qui offrirent à Cherbourg tant d'heures d'intense activité.
Voici une petite géographie sentimentale. L'auteur y parle de lui-même et de Caen. Ce livre est le résultat de leurs échanges. Il fait comme une troisième personne (car les villes et les livres sont des personnes), née de l'intimité de leurs rapports. Donc n'attendons pas trop de confidences, d'introspection, et n'espérons pas non plus trouver un « guide ». Ce que l'on parcourt, c'est un espace intermédiaire entre une conscience (une sensibilité) et une région urbaine. Ou bien n'est-ce pas plutôt la ville qui se découvre à travers le promeneur ?
Voici une petite géographie sentimentale. L'auteur y parle de lui-même et de Caen. Ce livre est le résultat de leurs échanges. Il fait comme une troisième personne (car les villes et les livres sont des personnes), née de l'intimité de leurs rapports. Donc n'attendons pas trop de confidences, d'introspection, et n'espérons pas non plus trouver un « guide ». Ce que l'on parcourt, c'est un espace intermédiaire entre une conscience (une sensibilité) et une région urbaine. Ou bien n'est-ce pas plutôt la ville qui se découvre à travers le promeneur ?
Qui a peur de Daniel Zimmermann ? Et d'abord, qui prétend bien connaître l'auteur du Gogol et des Chats parallèles ? Cet homme, joueur de plume, jouet des plumes (Federspiel en alsacien) n'est-il pas le Diable en personne ? Entre les lignes d'un récit haletant, décapant, se lit une angoissante interrogation sur la nature, l'identité de l'écrivain, son étrangeté, son ambiguïté, le mystère de ses origines et de sa création. Qui est ce Je qui écrit, cet autre qui nous leurre, ce leurre qui peut-être dit aussi la vérité ? Un voleur ? Un plagiaire ? Un assassin ? Ou bien quelqu'un qui, à force de raconter des histoires abominables, se prend à son propre jeu de massacre ? Dans ce petit livre âpre, âcre, Zimmermann n'épargne rien ni personne, et l'on ne s'aventure dans la forêt hantée du Sundgau, au sud de l'Alsace, qu'au risque de se perdre un peu soi-même...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Qui a peur de Daniel Zimmermann ? Et d'abord, qui prétend bien connaître l'auteur du Gogol et des Chats parallèles ? Cet homme, joueur de plume, jouet des plumes (Federspiel en alsacien) n'est-il pas le Diable en personne ? Entre les lignes d'un récit haletant, décapant, se lit une angoissante interrogation sur la nature, l'identité de l'écrivain, son étrangeté, son ambiguïté, le mystère de ses origines et de sa création. Qui est ce Je qui écrit, cet autre qui nous leurre, ce leurre qui peut-être dit aussi la vérité ? Un voleur ? Un plagiaire ? Un assassin ? Ou bien quelqu'un qui, à force de raconter des histoires abominables, se prend à son propre jeu de massacre ? Dans ce petit livre âpre, âcre, Zimmermann n'épargne rien ni personne, et l'on ne s'aventure dans la forêt hantée du Sundgau, au sud de l'Alsace, qu'au risque de se perdre un peu soi-même...
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Juin 1944 - août 1944, ces jours qui ont changé la face du monde. De la préparation du jour J, à la première liaison ferroviaire, rétablie grâce à des trésors d'ingéniosité et d'abnégation, Robert Lerouvillois replace Cherbourg dans le contexte géographique et militaire qui en fit, alors, la porte de la liberté. Puisant aux sources mêmes des témoignages alliés conservés à Cherbourg, l'auteur fait revivre ces moments cruciaux et palpitants, comme dans un roman. Usant du style direct, il apporte au récit la vivacité d'une « mise en scène » qui, pourtant, ne recourt nullement à l'imagination, puisque les faits, les lieux, la chronologie, les acteurs, sont directement issus des rapports militaires et des documents de l'époque. Historien scrupuleux, Robert Lerouvillois poursuit ainsi son oeuvre pour la vérité historique.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
"Le présent ouvrage s'inscrit dans la même veine que le précédent. Il répare aussi une injustice. Jean-Baptiste Lecarpentier, grande figure révolutionnaire de la Manche, est - depuis deux siècles - sali par une historiographie revancharde. Le Comité de salut public l'avait envoyé dans son département d'origine en qualité de représentant du peuple. Par un contresens historique étonnant, mais non pas innocent, on voudrait aujourd'hui que la Manche ait été terre chouanne. Rien de plus faux. Le département - le Cotentin surtout - était acquis à la République. Lecarpentier sut le galvaniser. C'est à son énergie qu'on doit la capitale victoire de Granville sur l'armée vendéenne en quête d'un port. Il est toujours vain d'écrire l'histoire au conditionnel. Pourtant, si Granville était tombée, offrant une tête de pont aux émigrés et à l'armée anglaise regroupée dans les îles anglo-normandes, la République, dont les troupes se battaient sur les frontières, n'eût peut-être pas survécu. L'Histoire, au moins à certains moments, est faite par des individus essentiels. Lecarpentier fut l'un deux quand, à la tête de cinq mille hommes, il écrasa les vingt mille Vendéens qui savaient livrer la bataille de la dernière chance."
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"Le présent ouvrage s'inscrit dans la même veine que le précédent. Il répare aussi une injustice. Jean-Baptiste Lecarpentier, grande figure révolutionnaire de la Manche, est - depuis deux siècles - sali par une historiographie revancharde. Le Comité de salut public l'avait envoyé dans son département d'origine en qualité de représentant du peuple. Par un contresens historique étonnant, mais non pas innocent, on voudrait aujourd'hui que la Manche ait été terre chouanne. Rien de plus faux. Le département - le Cotentin surtout - était acquis à la République. Lecarpentier sut le galvaniser. C'est à son énergie qu'on doit la capitale victoire de Granville sur l'armée vendéenne en quête d'un port. Il est toujours vain d'écrire l'histoire au conditionnel. Pourtant, si Granville était tombée, offrant une tête de pont aux émigrés et à l'armée anglaise regroupée dans les îles anglo-normandes, la République, dont les troupes se battaient sur les frontières, n'eût peut-être pas survécu. L'Histoire, au moins à certains moments, est faite par des individus essentiels. Lecarpentier fut l'un deux quand, à la tête de cinq mille hommes, il écrasa les vingt mille Vendéens qui savaient livrer la bataille de la dernière chance."
Juin 1944 - août 1944, ces jours qui ont changé la face du monde. De la préparation du jour J, à la première liaison ferroviaire, rétablie grâce à des trésors d'ingéniosité et d'abnégation, Robert Lerouvillois replace Cherbourg dans le contexte géographique et militaire qui en fit, alors, la porte de la liberté. Puisant aux sources mêmes des témoignages alliés conservés à Cherbourg, l'auteur fait revivre ces moments cruciaux et palpitants, comme dans un roman. Usant du style direct, il apporte au récit la vivacité d'une « mise en scène » qui, pourtant, ne recourt nullement à l'imagination, puisque les faits, les lieux, la chronologie, les acteurs, sont directement issus des rapports militaires et des documents de l'époque. Historien scrupuleux, Robert Lerouvillois poursuit ainsi son oeuvre pour la vérité historique.
Cinquante années nous séparent désormais des événements qui ont marqué la libération de la Manche, entre le 6 juin et le 15 août 1944, et qui sont fort bien relatés par Augustin Le Maresquier dans ce bel ouvrage "La Manche libérée et meurtrie". Certes, l'auteur a investi cette période tragique du passé-présent manchois, sans attendre que les événements aient déroulé toutes leurs conséquences. Ayant achevé sa narration dès le 21 mars 1945, il a, de ce fait, dénombré 15 000 morts parmi les Manchois, un chiffre supérieur à la réalité. Mais il a pu ainsi nous livrer un récit de témoin du plus grand intérêt. Augustin Le Maresquier a connu "l'Enfer de la Manche", qui "faisait dire aux soldats allemands qu'ils lui préféraient encore celui de Stalingrad". Il a parcouru le département "en tous sens, pour mesurer l'ampleur dantesque du désastre". Il a dénombré ses victimes : les morts, les fusillés, les blessés, les sinistrés. Il a estimé les dégâts matériels : les immeubles en ruines, les églises dévastées, les maisons inhabitables...
Cinquante années nous séparent désormais des événements qui ont marqué la libération de la Manche, entre le 6 juin et le 15 août 1944, et qui sont fort bien relatés par Augustin Le Maresquier dans ce bel ouvrage "La Manche libérée et meurtrie". Certes, l'auteur a investi cette période tragique du passé-présent manchois, sans attendre que les événements aient déroulé toutes leurs conséquences. Ayant achevé sa narration dès le 21 mars 1945, il a, de ce fait, dénombré 15 000 morts parmi les Manchois, un chiffre supérieur à la réalité. Mais il a pu ainsi nous livrer un récit de témoin du plus grand intérêt. Augustin Le Maresquier a connu "l'Enfer de la Manche", qui "faisait dire aux soldats allemands qu'ils lui préféraient encore celui de Stalingrad". Il a parcouru le département "en tous sens, pour mesurer l'ampleur dantesque du désastre". Il a dénombré ses victimes : les morts, les fusillés, les blessés, les sinistrés. Il a estimé les dégâts matériels : les immeubles en ruines, les églises dévastées, les maisons inhabitables...
Trois romans-poèmes, dans une langue riche de mots anciens qui ressurgissent, vivifiants, pour donner souffle à notre parler appauvri du quotidien. Des mots que l'on aimerait retenir pour leur musique, leur couleur, leur teinte presque exotique, tellement nous les avons oubliés. Pénétré d'Histoire, mais aussi de légendes de son pays, l'auteur restitue-là, en termes poétiques, des parcelles de notre imaginaire bas-normand, de sa province de paysans, enchâssée par la mer, toujours présente et redoutable.
Trois romans-poèmes, dans une langue riche de mots anciens qui ressurgissent, vivifiants, pour donner souffle à notre parler appauvri du quotidien. Des mots que l'on aimerait retenir pour leur musique, leur couleur, leur teinte presque exotique, tellement nous les avons oubliés. Pénétré d'Histoire, mais aussi de légendes de son pays, l'auteur restitue-là, en termes poétiques, des parcelles de notre imaginaire bas-normand, de sa province de paysans, enchâssée par la mer, toujours présente et redoutable.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Un hommage à l'auteur dramatique que fut Armand Salacrou, avec des contributions de Michel Tournier, Paul-Louis Mignon, Anne Ubersfeld.
Evocations personnelles du Cotentin, l'une par le texte, l'autre par les photographies.