Chez Funiculi Funicula, le café change le coeur des hommes.
A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.
Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.
Un roman extraordinaire sur un café où tout est possible. Publishers Weekly
Absurde et merveilleux. Le Figaro
« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges dont sont fourrés les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
Après l'enchantement de Tant que le café est encore chaud, la magie continue !
La légende raconte qu'un petit café tokyoïte propose une expérience unique à ses clients : voyager dans le passé... le temps d'une tasse de café.
Gôtarô voudrait revoir un ami décédé il y a plus de vingt ans; Yukio, dire à sa mère combien il s'en veut de n'avoir été plus près d'elle ; Katsuki, retrouver la jeune fille qu'il regrette de n'avoir épousé; Kiyoshi, un vieil enquêteur, offrir sa à femme le plus précieux des cadeaux...
Se réconcilieront-ils avec leur passé ?
Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, Tant que le café est encore chaud a touché les lecteurs du monde entier. Petit bijou d'émotion et de tendresse, Le café du temps retrouvé est une invitation à savourer la vie au présent.
A travers la vie d'un seul quartier et de son petit peuple de cour des miracles habité par des personnages venus de tous horizons - les deux tailleurs, Ishvar et Omprakash, des "intouchables", Dina Dalal, la jeune veuve qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile, Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour suivre des études, Shankar, le cul-de-jatte exploité par le Maître des mendiants..., Rohinton Mistry réussit une fresque bigarrée et sensible qui est tout à la fois une parabole de la condition humaine et l'odyssée d'une nation.
Révélation de la littérature anglo-indienne en plein essor, consacré par le succès et la critique internationale, Rohinton Mistry démontre un talent romanesque digne d'un Dickens ou d'un Hugo. Scènes de tendresse, épisodes d'une drôlerie pathétique, séquences de violences et d'horreurs, problèmes politiques en arrière-plan : L'Equilibre du monde est bien plus qu'une fiction, il est un monde à lui seul. Un roman-fleuve charriant dans ses remous tout un flot de sentiments, d'émerveillements et de révoltes, une immense saga aux vertus stimulantes et magiques.
Après Les Délices de Tokyo, porté à l'écran par Naomi Kawase, Durian Sukegawa signe un second roman tout aussi poétique, lumineux et original.
Le jeune Ryôsuke manque de confiance en lui, un mal-être qui puise son origine dans la mort prématurée de son père. Après une tentative de suicide, il part sur ses traces et s'installe sur l'île où celui-ci a passé ses dernières années. Une île réputée pour ses chèvres sauvages où il va tenter de réaliser le rêve paternel : confectionner du fromage. Mais son projet se heurte aux tabous locaux et suscite la colère des habitants de l'île...
Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour réaliser nos désirs ? à travers les épreuves de Ryôsuke, Durian Sukegawa évoque la difficulté à trouver sa voie, soulignant le prix de la vie, humaine comme animale.
Première neige sur le mont Fuji rassemble six nouvelles inédites du Prix Nobel de littérature, Yasunari Kawabata. On y retrouve l'inspiration poétique et sensuelle qui caractérise les chefs-d'oeuvre de l'auteur des Belles endormies.Qu'il évoque un couple séparé par la guerre, réuni des années plus tard au pied du mont Fuji, l'amitié entre deux écrivains dont l'un est condamné au silence, ou la mélancolie d'une fin d'automne à Tokyo, c'est par touches subtiles et avec un art consommé de l'image que Kawabata esquisse, tel un peintre, portraits et sentiments, rêves et rêveries.Écrites entre 1952 et 1960, réunies et traduites par Cécile Sakai, spécialiste de l'oeuvre de Kawabata, ces nouvelles expriment, chacune dans sa singularité, la palette littéraire d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.
La Bhagavad-Gîtâ ou « chant du Seigneur » est sans aucun doute, avec les Upanishad, l'un des textes fondateurs de la spiritualité indienne. Il a été sans cesse commenté par les plus grands philosophes indiens, de Shankara, qui voyait dans cette « sainte Écriture » « un recueil des vérités essentielles de tout l'enseignement védique » aux maîtres des traditions vishnoutes et shivaïtes, et a été traduit dans toutes les langues. Inséré dans la grande épopée du Mahâbhârata, juste avant le combat final, il met en scène le guerrier Arjuna et son cocher, Krishna, qui se révèlera progressivement dans le poème comme « le Dieu des dieux », le Bhagavân, « le Seigneur ». Par sa richesse, sa concision et la profondeur de son message invitant à avancer bravement au-delà des apparences vers l'Unité, ce texte se prête à une grande diversité d'interprétations. Forgée par trente années d'études et d'enseignement celle de Gisèle Siguier-Sauné situe la Gîtâ dans le prolongement des textes qui l'ont précédée pour en explorer la féconde originalité. Ainsi nous conduit-elle pas à pas dans cette quête de l'Unité jusqu'au dévoilement de l'Amour libérateur, ultime révélation de ce poème unique.
Il sait tout de vous. Même l'endroit où vous irez vous cacher...
Une nouvelle enquête de l'enquêtrice D. D. Warren au coeur des ténèbres du passé.
Grand Prix des lectrices de Elle Policier 2011, l'Américaine Lisa Gardner s'impose plus que jamais comme une des nouvelles reines du suspense.« Exceptionnel. » Publishers WeeklyDans la pièce, cinq corps. Ceux des membres d'une même famille. Une balle dans la tête, le père respire encore faiblement. De toute évidence, cet homme couvert de dettes a décidé d'assassiner les siens avant de se donner la mort. Appelée sur les lieux, l'enquêtrice D. D. Warren comprend immédiatement que l'affaire est plus compliquée qu'il n'y paraît : sur la table du dîner, six couverts avaient été dressés...
Grand Prix des lectrices de Elle Policier 2011, Lisa Gardner excelle à construire des intrigues complexes, qui piègent le lecteur. Quand il croit avoir enfin découvert la vérité, le sol se dérobe sous ses pas.
Un suspense glaçant qui nous plonge dans un monde inconnu et bouleversant.
Depuis toujours l'homme n'a eu de cesse de chercher un remède au vieillissement du corps et de l'esprit - et c'est d'autant plus vrai aujourd'hui, où nos vies sont si bousculées. Dans ce texte traduit et présenté par la sinologue Catherine Despeux, Maître Nan Huaijin (1918-2012), penseur et grand défenseur de la culture lettrée, nous invite à chercher le calme de l'esprit grâce à la méditation issue des traditions chinoises. La quiétude qu'apporte cette pratique se manifeste par un bon équilibre du corps et de l'esprit, et a des effets insoupçonnés sur la santé. Elle peut même, selon lui, conduire à la guérison autant si ce n'est plus que les traitements habituels.
Le maître décrit précisément les diverses postures possibles de méditation, et en expose les effets physiologiques selon la vision chinoise du corps telle qu'elle est présentée dans les textes classiques.
Conséquences naturelles de l'apaisement intérieur, sans pour autant en être l'objectif premier, santé et longévité sont des résultats indéniables de cette démarche spirituelle.
« En cette année où l'Occident comme l'Inde fêtent le centenaire de la naissance de Râmakrishna (1836), la traduction française des oeuvres de son disciple Vivekânanda, qui nous le font connaître, vient à son heure. Une rénovation religieuse considérable s'organise, en Orient, autour des noms de ces deux hommes, et le message adressé par le second à l'Amérique comme à l'Europe y trouve un écho sincère. Il ne s'agit donc pas simplement de nous rendre accessible des pensées indiennes, mais aussi de poser à notre conscience occidentale des problèmes profondément humains. » Paul Masson-Oursel, préfacier
Ecrit par le Prix Nobel Laureate Rabindranath Tagore, Sadhana constitue une introduction profonde et accessible à l'héritage spirituel de l'Inde. Tagore, passeur par excellence de la philosophie et de la spiritualité indiennes en Occident, était un poète intimement religieux ; toute son oeuvre se veut un témoignage de ce que Dieu réside avant tout dans la pureté personnelle et dans l'attention à autrui. Sadhana, d'un terme sanskrit signifiant « discipline spirituelle », est une superbe distillation des grands textes de la philosophie indienne, et depuis longtemps un classique, enfin réédité.
Devenu quelques siècles après sa mort, et durant deux millénaires, le saint patron des lettrés, Confucius (551-479 av. J.-C.) est universellement considéré comme l'une des plus éminentes figures de la Chine dont il est désormais l'icône culturelle. Si sa vie est méconnue, il nous reste un témoignage de première importance quant à son activité de pédagogue, qui offre un portrait à la fois moral, intellectuel et affectif de l'homme : ces Entretiens, compilation des notes prises du vivant du Maître par chacun des disciples et réunies après sa mort.La traduction très vivante et novatrice de de Jean Levi s'attache à rendre le style du Maître dans toute sa richesse, sa concision parfois déroutante mais aussi son expressivité. Sa brillante lecture nous donne à entendre le sage comme s'il nous parlait aujourd'hui.
L?influence du bouddhisme zen sur l?éthique des samouraïs ou bushido et, par là, sur les arts martiaux, constitue un trésor spirituel reconnu, notamment à travers le célèbre Traité des Cinq Roues de Myamoto Musashi. Les textes réunis ici, Mystères de la sagesse immobile, Contes nocturnes de la mer Est et Limpidité sont trois classiques qui enseignent à chacun comment mener une vie droite et honorable à la lumière du Zen et du bushido. Leur auteur, maître Takuan (1573-1645), conseiller spirituel du troisième shôgun des Tokugawa, comptait parmi ses disciples un empereur du Japon, plusieurs daimyo (princes ou grands seigneurs) et de nombreux maîtres du kenjutsu, l?art martial du sabre. La légende veut qu?il ait également été le maître de Myamoto Musashi? Traduits par Maryse et Masumi Shibata, ces textes sont accompagnés de portraits de samouraïs et d?extraits de chroniques historiques qui permettent de mieux saisir l?esprit de cette période.
Ce volume a précédemment paru sous le titre Mystères de la sagesse immobile.
Entre source et nuage n'est pas une simple anthologie, mais la transcription d'un hritage potique et spirituel auquel Franois Cheng donne ici une vie renouvele, avec toute la ferveur ne de son exprience intrieure de pote naviguant entre deux langues et deux cultures.
Ce recueil se compose principalement de pomes de la dynastie des Tang (618-907) et de celle des Sung (960-1279), qui font partie de lge d'or dela posie classique chinoise. Li Po, taoste, chante la communion totale avec la nature et les tres ; Tu Fu, confucen, exprime le destin douloureux de l'homme, mais aussi sa grandeur ; Wang Wei, l'adepte du bouddhisme Chan, fixe ses mditations dans des vers d'une parfaite simplicit. ct de ces gants, d'autres voix dans la Chine contemporaine participent de la mme aventure. Malgr une histoire souvent tragique, les potes de la Chine d'hier et d'aujourd'hui ont su porter tmoignage d'une spiritualit toujours vivante.
Texte fondateur du taoïsme, le Lao-tseu, connu également sous le titre de Tao-t-king (Livre de la Voie et de la Vertu), demeure l'une des plus précieuses clefs pour pénétrer la pensée chinoise.
Ce grand classique se présente sous un nouveau visage. La présente édition est en effet fondée sur les versions les plus anciennes de ce texte qui offrent la particularité remarquable d'inverser l'ordre des parties (Le Livre de la Vertu y précède Le Livre de la Voie).
Accompagnée de commentaires éclairants, cette nouvelle traduction permet de saisir l'ampleur de la pensée taoïste jusque dans ses versants politiques et stratégiques : la Voie se fait Loi.
« Tchouang Tseu rêva qu'il était papillon, voletant, heureux de son sort, ne sachant pas qu'il était Tchouang Tseu. Il se réveilla soudain et s'aperçut qu'il était Tchouang Tseu. Il ne savait plus s'il était Tchouang Tseu qui venait de rêver qu'il était papillon ou s'il était un papillon qui rêvait qu'il était Tchouang Tseu. » Cette fameuse formulation, qui pose la question de la frontière entre le rêve et la réalité, constitue le fil conducteur des oeuvres complètes de Tchouang Tseu, rassemblées dans ce volume. Épousant tantôt la forme du dialogue paradoxal, tantôt celle du conte allégorique, tantôt celle du poème mystique, ce chef-d'oeuvre datant du IVe siècle avant notre ère contient tout l'esprit du Tao. On y trouve Confucius rendant visite à Lao Tseu, un mille-pattes jaloux d'un serpent, et tant d'autres figures, réelles ou imaginaires, qui illustrent, non sans humour, les enseignements de la sagesse chinoise.
Dans cette anthologie de poésie chinoise, l'art de la sieste est célébré comme jamais : sous la brise douce de l'été, maîtres ch'an et taoïstes célèbrent le non-agir, le détachement, la joie de vivre et de se laisser vivre en harmonie avec la nature... Autant de réjouissances qui s'accompagnent souvent d'une coupe de vin, seul ou entre amis. Orné de superbes calligraphies, ce recueil est le compagnon idéal des longs après-midis à l'ombre des pins, ou des douces nuits embaumées de jasmin... « sur la mousse verte qui recouvre la terre, le début de l'éclaircie sous les arbres verdoyants, de la sieste je me réveille, personne seul le vent du sud, ancienne connaissance, ouvre furtivement la porte et feuillette un livre ».
« Les mots arrangés en versets ne sont-ils pas tous la Vraie Parole ? En chantant une fleur, la pensée ne s'arrête pas à la fleur, en chantant la lune, la pensée ne se fixe pas sur la lune. Mais la composition suit l'infinie variété des circonstances et se plie à l'état de l'émotion. »
Ainsi s'exprime Saigyô (1118-1190), sans doute le poète le plus révéré du Japon ancien. Les cent quatorze poèmes regroupés ici sont pour la plupart extraits du Sanka shû, « Recueil de la demeure dans la montagne », oeuvre presque millénaire et extrêmement populaire aujourd'hui encore. Les vers habités de ce fils d'une grande famille de guerriers, qui prit l'habit monastique à vingt-trois ans pour se consacrer à la poésie, sont ici proposés en version bilingue, traduits par les poètes Hiromi Tsukui et Abdelwahab Meddeb. Les oeuvres calligraphiques qui accompagnent le texte font résonner le timbre délicat de cette poésie du corps, de l'esprit, du coeur.
Le Bouddha exprima les Quatre Nobles Vérités à Sarnath, juste après son Éveil. Toutes les traditions bouddhistes s'enracinent dans cette première énonciation de l'enseignement (dharma) du Bouddha, qui portent sur la réalité de la souffrance, son origine, la possibilité pour tout homme d'en guérir, et les moyens pratiques d'accéder à cette thérapie de l'âme, du corps et de l'esprit. Avec érudition et profondeur, le Dalaï-Lama revisite ces vérités fondamentales du bouddhisme pour en montrer la valeur universelle. Son commentaire, à la fois traditionnel et audacieux, rationnel et mystique, toujours centré sur l'expérience, nous fait comprendre pourquoi la paix de l'esprit est la condition nécessaire du bonheur.
Lorsqu'en 1897 Narendra, plus tard Swâmi Vivékânanda, commença d'organiser ce qui devint plus tard la Mission Râmakrishna et l'Ordre monastique de Râmakrishna, il en confia immédiatement la direction à son camarade Râkhâl, plus tard Swâmi Brahmânanda. Râkhâl, alors âgé de 34 ans, avait été considéré par Shrî Râmakrishna comme son fils spirituel ; enfant, il s'asseyait sur ses genoux et même partageait parfois son lit. Après la mort du Maître, il avait consacré six années à de sévères austérités et à de longs pèlerinages.
Comme Abbé de l'Ordre de Râmakrishna, jusqu'à sa mort en 1922, il exerça une influence considérable sur tous les autres moines et sur tous les novices. C'est son enseignement qui est rapporté dans Discipline monastique. Swâmi Yatîswarânanda, un des disciples favoris de Swâmi Brahmânanda, était certainement le mieux qualifié pour commenter cet enseignement à notre intention ; c'est ce qu'il fit en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse de 1933 à 1938.
Tous ces textes donnent la meilleure idée que l'on puisse avoir de la discipline hindoue sous son aspect le plus strict, telle qu'elle peut être comprise et appliquée par des Occidentaux.
Un roman qui serait l'histoire de tous ceux qui, de prs ou de loin, ont vcu pour ou par la Chine - en Chine et ailleurs : dans le monde entier, hier et aujourd'hui ; un roman qui raconterait mille histoires d'amour, de haine, de mort, o le rve et la ralit, le faux et le vrai, la politique, lHistoire avec une majuscule et les destins de tous ceux qui la composent seraient confondus, mls, retrouvs ; un rcit potique et politique, haletant, rempli d'espoir et de dsespoir : telle est cette Chine que nous offre Pierre-Jean Remy vingt ans aprs Le Sac du Palais d'Et qui le fit connatre.
Vingt ans aprs, Pierre-Jean Remy raconte le destin d'un groupe d'hommes et de femmes pour qui la Chine est tout la fois l'aventure, l'vasion, la recherche, l'exil le plus absolu qui se puisse imaginer, une posie, une mtaphore. Dans les annes 1988-1989, continue le rcit de leur tte--tte avec lHistoire : un espoir en mme temps qu'un complot politique, un exercice de diplomatie-fiction o le Quai dOrsay affronte le Foreign Office, une pice de thtre, des amours impossibles, des ambitions, des guerres...
Révélé par le succès de son roman L'Equilibre du monde, l'écrivain Rohinton Mistry occupe une place de premier plan dans la littérature anglo-indienne d'aujourd'hui. On retrouve dans ce récit multiforme son exceptionnel talent de conteur, mêlant avec bonheur l'humour, la tendresse et le sens du tragique pour illustrer à travers l'histoire d'une famille ordinaire la grandeur et la misère de l'humaine condition.
Bombay, 1971. Nous sommes à la veille du conflit au Pakistan qui va aboutir à la création du Bangladesh. Gustad Noble, un employé de banque modèle, bon père de famille et honnête citoyen, va voir sa modeste existence bouleversée par une série de tourmentes qui le laisseront pauvre comme Job. Des troubles familiaux d'abord, puis une lettre d'un vieil ami qui lui demande de l'aider à réaliser une mission qu'on pourrait croire héroïque... Des événements dont Gustad ne soupçonne pas l'ampleur et qui marquent pour lui le début d'un long voyage : celui d'un coeur vertueux dans un monde en pleine turbulence.
Samouraï combattant dans l'armée Tokugawa avant de devenir moine zen à 42 ans et être reconnu comme un grand maître spirituel, tel fut le destin hors du commun de Suzuki Shôsan (1579-1655). Son enseignement eut une portée considérable car il sut synthétiser la voie de l'action et celle de la contemplation en intégrant l'art du recueillement dans la vie quotidienne : en cela, il toucha des gens de toutes classes dans la société japonaise du XVIIe siècle.
Son livre essentiel, le Roankyo, traduit ici sous le titre Zen et Samouraï, est considéré comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature zen japonaise et garde une surprenante actualité.
Dans les quelque 680 lettres ou extraits de lettres réunis dans le présent volume, on trouvera des réponses de Shrî Aurobindo sur la nature de l'homme, les diverses voies utilisées pour chercher un développement spirituel, les techniques du yoga et les obstacles auxquels on s'y heurte, et aussi sur le Divin, l'évolution de l'humanité, les grands hommes, le rôle de la raison et celui de la volonté, la non-violence, le système des castes, mais également des indications précises sur le yoga que Shrî Aurobindo a lui-même suivi.