La Bhagavad-Gîtâ ou « chant du Seigneur » est sans aucun doute, avec les Upanishad, l'un des textes fondateurs de la spiritualité indienne. Il a été sans cesse commenté par les plus grands philosophes indiens, de Shankara, qui voyait dans cette « sainte Écriture » « un recueil des vérités essentielles de tout l'enseignement védique » aux maîtres des traditions vishnoutes et shivaïtes, et a été traduit dans toutes les langues. Inséré dans la grande épopée du Mahâbhârata, juste avant le combat final, il met en scène le guerrier Arjuna et son cocher, Krishna, qui se révèlera progressivement dans le poème comme « le Dieu des dieux », le Bhagavân, « le Seigneur ».
Par sa richesse, sa concision et la profondeur de son message invitant à avancer bravement au-delà des apparences vers l'Unité, ce texte se prête à une grande diversité d'interprétations. Forgée par trente années d'études et d'enseignement celle de Gisèle Siguier-Sauné situe la Gîtâ dans le prolongement des textes qui l'ont précédée pour en explorer la féconde originalité. Ainsi nous conduit-elle pas à pas dans cette quête de l'Unité jusqu'au dévoilement de l'Amour libérateur, ultime révélation de ce poème unique.
Djalâl-od-Dîn Rûmî que le monde de l'Islam désigne, par respect, comme notre maître (Mawlânâ, Mevlana en turc) n'est pas seulement l'un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, un voyant qui (au Xllle siècle !) parlait de la fission de l'atome et de la pluralité des systèmes solaires, c'est aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs.
La mise de l'homme au diapason du cosmos, l'oratorio spirituel des derviches qui symbolise la ronde des planètes autour du soleil et, à un second niveau, la recherche du Soi, sont longuement célébrés dans les Rubâi'yât : comme les atomes, le soufi danse, et la musique ne fait que réveiller les mystères du coeur.
Association des mots japonais « rei » signifiant « l'Universel » et « ki » signifiant « l'énergie vitale », le reiki est la pratique de guérison consistant à équilibrer notre « énergie vitale universelle » présente autour de notre corps. Cette méditation par le toucher permet de libérer les blocages énergétiques et de lâcher prise.Ce guide vous donne les clés pour devenir praticien reiki et maîtriser les différents touchers de la tête aux pieds.Rejoignez le maître reiki Des Hynes qui vous enseigne toutes les bases de ce système de guérison intérieure et apprenez ainsi à réduire le stress, la dépression, l'anxiété et la douleur physique chez vous-même comme chez les autres.En bonus (non disponibledans laversion numérique) : sept cartes de méditation guidées magnifiquement illustrées basées sur les principes du Reiki.
Présent sur de nombreux continents - Amérique du Nord et du Sud, Afrique, Asie et Europe - et transmis oralement depuis des centaines d'années, le chamanisme est une méthode de guérison qui vous reconnecte à toutes les créatures vivantes.Tracie Long vous propose dans ce guide une approche à la fois moderne et traditionnelle du parcours chamanique au travers de nombreux rituels, objets et symboles.Faites voyager votre âme vers un autre royaume, au rythme des percussions du tambour. Partez à la rencontre de vos ancêtres et de l'animal totem qui vous transmettra son pouvoir. Participez à la cérémonie de la roue de la médecine pour vous relier au cycle de la vie.En bonus (non disponible dans la version numérique): un poster présentant les principaux animaux totems et leurs caractéristiques.
Si le jn na-yoga est un des types de yoga que l'on trouve dans la mystique hindoue, ce n'est pas une technique comme le hatha yoga. Jn na, en sanscrit, signifie connaissance. Le jn na-yoga est le processus qui déchire le voile de l'ignorance, et c'est l'une des voies qui mènent à Dieu.
Pour Sw mi Vivek nanda, la connaissance est le but ultime. Mais il ne s'agit pas de la connaissance dans son sens intellectuel - plutôt de la connaissance du Soi, ainsi que de la prise de conscience de l'Unicité. Là où le dévot de Dieu suit son coeur avec une foi inébranlable, le jnani écoute et développe sa raison pour faire la distinction entre le réel et l'irréel, l'immuable et le transitoire, afin de percer les Grands Mystères.
Ce recueil, qui expose les conceptions de l'auteur sur la vie, Dieu et la nature, constitue la plus accessible des initiations à l'enseignement de l'Inde éternelle. Rabindranâth Tagore, passeur par excellence de la philosophie et de la spiritualité indiennes en Occident, était un poète intimement religieux ; toute son oeuvre se veut un témoignage de ce que Dieu réside avant tout dans la pureté personnelle et dans l'attention à autrui. Sâdhanâ, d'un terme sanskrit signifiant « discipline spirituelle », est une superbe distillation des grands textes de la philosophie indienne, et depuis longtemps un classique.
Tous les oiseaux, connus et inconnus, se réunirent un jour pour constater qu'il leur manquait un roi. Exhortés par la huppe - messagère d'amour dans le Coran -, ils décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorg, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane. Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les vallées du désir, de la connaissance, de l'amour, de l'unité, de l'extase..., les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorg était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux-mêmes.
Ce célèbre récit initiatique, entrecoupé de contes et d'anecdotes, demeure à jamais l'un des joyaux de la spiritualité musulmane. De son auteur, ' Attar, poète et mystique persan, auteur du Livre divin (Spiritualités vivantes, le grand Rûmî disait : II fut l'âme du soufisme, je ne fais que suivre sa trace.
Le Commentaire de Carl G. Jung sur le traité taoïste du Mystère de la Fleur d'Or constitue dans son oeuvre une étape cruciale: il inaugure sa recherche, aujourd'hui devenue incontournable, sur les civilisations orientales, et annonce quelques-uns des grands thèmes privilégiés - comme «l'âme» ou la quête d'une «conscience totale» - à partir desquels va se structurer dorénavant la psychologie des profondeurs.Ce commentaire est ici accompagné de dessins chinois anonymes du XIIIe siècle représentant les « quatre stades de la méditation » et de « mandalas européens » sélectionnés par Jung, ainsi que de certains textes - dont une remarquable préface au Yi King- qui jalonnèrent son exploration de la spiritualité chinoise traditionnelle.
« M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie. » Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alexandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie. Né au Chili en 1929, c'est en effet un homme et un artiste aux mille facettes. Chantre de l'expansion de conscience, poète, romancier, comédien, fondateur du « théâtre panique » avec Arrabal, réalisateur notamment de films cultes tels que El Topo et La Montagne sacrée, scénariste de célèbres bandes dessinées comme L'Incal, Jodorowsky a aussi élaboré deux techniques thérapeutiques : la psychomagie, qui renvoie les faits quotidiens à des modèles mythiques, et la psychogénéalogie, qui agit sur les héritages psychologiques familiaux.
Il brosse ici la fresque d'une existence qui exalte, au-delà de toute mesure, les potentialités de l'être dans le but de repousser les limites de l'imaginaire et de la raison, et d'éveiller le capital de transformation et de vie qui se trouve en chacun de nous.
Toute l'oeuvre d'Anthony de Mello est consacrée à la libération intérieure. Quand la conscience s'éveille se pré-sente comme un recueil d'histoires courtes, de fables ou de paraboles qui, influencées par les spiritualités bouddhiste ou taoïste, tracent les voies d'une sagesse originale et efficace.
S'appuyant sur son expérience d'animateur de retraites spirituelles, Anthony de Mello s'adresse ici directement à son lecteur, dans un style vif et familier. Il aborde les thèmes essentiels qui pourraient l'éclairer sur l'éveil à soi, condition d'harmonie intérieure et de bonheur. Il le poursuit jusque dans ses derniers retranchements psychologiques avec une perspicacité teintée d'ironie et de tendresse.
Ce livre sera un compagnon de route précieux pour qui veut cheminer vers la connaissance de soi.
Après être devenu quelques siècles après sa mort et durant deux millénaires le saint patron des lettrés, Confucius (551-479 av. JC) est désormais universellement reconnu comme l'une des plus éminentes figures de la Chine au point de lui servir d'icône culturelle. Sa vie est mal connue, mais il nous reste un témoignage de première importance de son activité de pédagogue, nous fournissant du même coup un portrait à la fois moral, intellectuel et même affectif de l'homme. Il s'agit des Entretiens, compilation des notes prises du vivant du maître par chacun des disciples séparément et réunies après sa mort.
La traduction de Jean Levi a cette originalité de vouloir rendre le style du maître, ce à quoi beaucoup de traducteurs ont renoncé, vu la difficulté : la phrase de Confucius se signale en effet d'une part par la concision, et en second lieu par la proportion de mots vides de tout contenu (exclamations, interjections, « chevilles » qui seraient inutiles en chinois, etc) qui marquent l'émotion, l'étonnement, l'interpellation.
Cette traduction vivante nous donne à entendre le sage comme s'il nous parlait aujourd'hui.
L'influence du bouddhisme zen sur l'éthique des samouraïs ou bushido et, par là, sur les arts martiaux, constitue un trésor spirituel reconnu, notamment à travers le célèbre Traité des Cinq Roues de Myamoto Musashi. Les textes réunis ici, Mystères de la sagesse immobile, Contes nocturnes de la mer Est et Limpidité sont trois classiques qui enseignent à chacun comment mener une vie droite et honorable à la lumière du Zen et du bushido. Leur auteur, maître Takuan (1573-1645), conseiller spirituel du troisième shôgun des Tokugawa, comptait parmi ses disciples un empereur du Japon, plusieurs daimyo (princes ou grands seigneurs) et de nombreux maîtres du kenjutsu, l'art martial du sabre. La légende veut qu'il ait également été le maître de Myamoto Musashi... Traduits par Maryse et Masumi Shibata, ces textes sont accompagnés de portraits de samouraïs et d'extraits de chroniques historiques qui permettent de mieux saisir l'esprit de cette période.
Ce volume a précédemment paru sous le titre Mystères de la sagesse immobile.
Zarathoustra (ou Zoroastre) est le grand oublié de l'histoire des religions. Inventeur du monothéisme il y a 3700 ans, il a donné naissance à la religion des empires perses jusqu'à l'avènement de l'islam, qui persécuta ceux qu'il percevait comme les adeptes d'une religion dualiste et idolâtres. Il faut dire que les Iraniens eux-mêmes avaient, au cours des siècles, oublié jusqu'à la langue des écrits originels de Zarathoustra, les Gathas, et avaient surchargé son message d'éléments étrangers à sa pensée. Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que la langue des Gathas, proche du sanskrit védique, soit enfin déchiffrée. Le message de ces hymnes d'une grande poésie se révèle étonnamment moderne. Apôtre de la Justesse et de la Pensée Juste, les deux premiers attributs de ce Dieu unique qu'il appelle Ahura Mazda, Zarathoustra veut mener hommes et femmes vers une vie heureuse et dénonce la corruption des élites politiques et religieuses, les faux dieux et les sacrifices sanglants. Les plus grands philosophes grecs se réclamaient de lui, tandis que le judaïsme et le christianisme ont puisé à sa source les notions fondamentales de paradis, d'enfer, de royaume de Dieu. Khosro Khazai Pardis, l'un des grands spécialistes de ces textes et zoroastrien lui-même, nous livre ici une superbe traduction de ces hymnes qui ont fondé le monothéisme. Il nous explique également leur histoire, la philosophie qui s'en dégage et leur influence à travers les siècles.
«Tchouang Tseu rêva qu'il était papillon, voletant, heureux de son sort, ne sachant pas qu'il était Tchouang Tseu. Il se réveilla soudain et s'aperçut qu'il était Tchouang Tseu. Il ne savait plus s'il était Tchouang Tseu qui venait de rêver qu'il était papillon ou s'il était un papillon qui rêvait qu'il était Tchouang Tseu.» Cette fameuse formulation, qui pose la question de la frontière entre le rêve et la réalité, constitue le fil conducteur des oeuvres complètes de Tchouang Tseu, rassemblées dans ce volume.Épousant tantôt la forme du dialogue paradoxal, tantôt celle du conte allégorique, tantôt celle du poème mystique, ce chef-d'oeuvre datant du IVesiècle avant notre ère contient tout l'esprit du Tao. On y trouve Confucius rendant visite à Lao Tseu, un mille-pattes jaloux d'un serpent, et tant d'autres figures, réelles ou imaginaires, qui illustrent, non sans humour, les enseignements de la sagesse chinoise.
Le Talmud, coeur de la spiritualité juive, n'est pas seulement un extraordinaire entrelacs de lois et de récits ; c'est aussi et avant tout l'expression de la Torah orale, Parole toujours vivante, à la fois divine et humaine, portée par des Sages haut en couleur.
De Hillel l'Ancien (début du Ier siècle, Palestine) à Rav Achi (fin du Ver siècle, Babylonie) en passant par Rabbi Akiva, Mar Chemouel, Rabban Yohanan ben Zakkaï ou encore Rech Lakich, Adin Steinsaltz nous fait découvrir treize personnalités riches et profondes qui, par la magie de l'étude talmudique, sont encore aujourd'hui en quelque sorte nos contemporains.
Les leçons de vie qu'ils nous donnent n'ont en tout cas rien perdu de leur fraîcheur.
Dans l'oeuvre d'Ibn 'Arabî (560/1165 - 638/1240), L'Interprète des désirs occupe une place à part. Le grand mystique a en effet choisi le vers arabe classique pour exprimer les principes de sa philosophie, qu'il a lui-même commentés. On y retrouve l'apport de la Révélation coranique dans laquelle Dieu est Miséricorde, ainsi que les traits de la culture bédouine de la presqu'île arabique, et ceux de la fertile Andalousie où le maître est né.
Le thème principal de cette somme poétique est l'Amour, à la fois quête éperdue de l'Amant divin et approche de l'être aimé - en l'occurrence la jeune Iranienne Nizhâm (Harmonie). Celle-ci, par sa pureté et sa très grande beauté, symbolise la sagesse divine et incarne l'Amour essentiel qui meut tout l'univers.
Remarquable traducteur du Traité de l'amour et spécialiste des maîtres du soufisme, Maurice Gloton nous offre ici le texte français intégral de cette oeuvre dont il a su rendre la beauté du style poétique et l'inépuisable richesse des commentaires. Ainsi le lecteur retrouvera le jaillissement, l'effet d'envoûtement auxquels les Arabes ont toujours été extrêmement sensibles, mais aussi les thèmes centraux de l'expérience spirituelle et de la doctrine d'Ibn 'Arabî, l'un des plus grands auteurs de la littérature soufie.
Les Sept Cités de l'amour regroupe cent des plus beaux poèmes (ghazals) que 'Attâr a consacré au thème intemporel de l'amour. Amour mystique, mais aussi amour passion dans lequel l'âme se perd pour mieux se retrouver. Il s'agit d'un aspect majeur de l'oeuvre du grand maître soufi, jusqu'alors complètement inédite en français.
Ce texte superbe est suivi d'un important essai historique et spirituel sur le soufisme de 'Attâr, Rûmî et Ibn 'Arabî, par le grand spécialiste Michael Barry.
Omniprésents dans la culture judéo-chrétienne, les Apôtres apparaissent dans quantité de textes et d'oeuvres d'art. Mais que sait-on réellement de ces douze hommes qui ont partagé l'intimité du Christ ?
Pour percer ce mystère, Tom Bissell, journaliste et écrivain américain, a entrepris un pèlerinage hors du commun sur leurs pas. De Jérusalem à Rome, de la Grèce à la Turquie en passant par la France, l'Inde et le Kirghizstan, il s'est rendu sur leurs tombes, croisant au passage des personnages haut en couleur. Son enquête singulière, qui a duré huit ans, apporte aujourd'hui un éclairage passionnant sur l'identité des Douze.
Tout à la fois aventure intellectuelle, littéraire, spirituelle et personnelle, ce livre est un régal d'érudition et d'humanité, qui confronte mythes et réalités pour comprendre l'essence et l'avènement du christianisme.
« Une passionnante enquête sur la vie des Apôtres, qui mêle l'irrévérence du récit de voyage au sérieux de l'exégèse. » The New Yorker
Le mot hébreu pour dire "année", chana, renvoie à la fois à la répétition et au renouvellement.
Pour faire surgir dans notre quotidien des possibilités de renouveau, la Torah nous a donné des points de rendez-vous : les fêtes du calendrier hébraïque. Ces jours de souvenir sont là pour éclairer notre voie et l'enrichir de jalons empreints de sens. Intégrés dans le cycle de l'année, ils constituent des ouvertures nous permettant de nous réjouir ou de nous attrister, mais aussi de nous transformer et de nous renouveler.
Ils sont autant d'occasions de dresser un bilan spirituel et de recevoir un supplément de vitalité. C'est à leur découverte que nous invite Adin Steinsaltz.
Menahem Mendel de Kotzk (1787-1859) est l'une des figures les plus marquantes et les plus iconoclastes du hassidisme, ce mouvement mystique juif révolutionnaire, fondé sur la joie et l'adhésion à Dieu offerte à tous. Opposé au dérives somptuaires et superstitieuses du hassidisme tardif, le Kotzker Rèbbè est un maître spirituel exigeant, qui met la Vérité au centre de tout, refuse le rôle d'intercesseur et brise les codes : « J'avais toujours espéré réunir une communauté de disciples pour déambuler avec eux dans la forêt ; et tout ce que j'ai su réunir, c'est un troupeau de boeufs ! », lance-t-il à ses hassidim.
Le Rèbbè a brûlé ses rares écrits avant sa mort ; les Récits hassidiques de Kotzk (Kotzker Maysses) réunis par Eliezer Bergman (mort dans le ghetto de Varsovie) sont le principal témoignage de ce qu'était vraiment l'enseignement vivant du maître. Nathan Weinstock en a traduit et commenté ici quatorze parmi les plus frappants. Certains sont très connus, mais prennent une autre couleur lorsqu'ils sont rattachés à Kotzk ; d'autres sont de formidables découvertes.
Ramana Maharshi, l'un des plus grands et singuliers maîtres de l'Inde, est déjà connu en Occident pour son enseignement qui a la simplicité de l'absolu : seul existe le Soi, source de toutes les formes de l'Univers et de nous-mêmes.
Le présent journal, tenu de 1945 à 1947 par Devaraja Mudaliar, proche disciple de Ramana Maharshi, nous livre non seulement l'enseignement de Sri Ramana et les réponses qu'il apporte aux nombreuses questions des disciples et des visiteurs, mais il nous fait aussi revivre le quotidien de l'ashram et le comportement au jour le jour du Maharshi, empli de compassion et rayonnant la paix parfaite.
Ce volume est l'un des trois ouvrages clés de la littérature du Maharshi avec L'Enseignement de Ramana Maharshi et En présence de Ramana Maharshi, précédemment publiés chez Albin Michel.
On sait la place éminente que tient, en tant que prophète de l'islam, le personnage de Jésus dans le Coran. Mais le contenu même de la tradition musulmane concernant le « fils de Marie » avait été peu étudié. Voici, comblant cette lacune, la plus importante collection jamais réalisée de paroles attribuées à Jésus et de récits de ses faits et gestes, issus de la littérature classique de l'islam. Tarif Khalidi a réalisé là un travail unique, déjà traduit en dix-huit langues : ces quelque trois cents citations, dûment référencées et commentées, constituent un véritable « évangile musulman » qui éclaire d'un jour nouveau le Jésus de l'islam, son enseignement et sa spiritualité. Le lecteur musulman trouvera ici l'occasion de réfléchir à un élément majeur de sa propre religion. Le lecteur chrétien sera maintes fois surpris par la lumineuse profondeur de ce musulman nommé Jésus, différent par son statut mais en communion spirituelle avec celui des Évangiles. Quant à tous ceux qu'intéresse le dialogue des cultures, ils seront passionnés par cette brillante analyse d'un phénomène unique dans l'histoire des religions : la figure centrale d'une tradition, assimilée et réinterprétée, aujourd'hui objet de foi fondamental d'une étonnante fécondité spirituelle.
Maître zen, imprégnée de civilisation japonaise dans ce qu'elle a de meilleur, mais également femme de son temps et de grande culture, Shundô Aoyama porte dans cet ouvrage exceptionnel, un regard lucide et compassionné sur la condition humaine, qui touchera toute personne en quête de vérité.
Elle nous parle directement de coeur à coeur, pour reprendre une expression classique du zen - de ce qui est essentiel : comment trouver le bonheur dans cette vie. À travers des anecdotes du quotidien, des histoires de la tradition bouddhique et des souvenirs personnels, elle nous rend naturellement accessible la sagesse du Zen.
Dans cette anthologie de poésie chinoise, l'art de la sieste est célébré comme jamais : sous la brise douce de l'été, maîtres ch'an et taoïstes célèbrent le non-agir, le détachement, la joie de vivre et de se laisser vivre en harmonie avec la nature... Autant de réjouissances qui s'accompagnent souvent d'une coupe de vin, seul ou entre amis. Orné de superbes calligraphies, ce recueil est le compagnon idéal des longs après-midis à l'ombre des pins, ou des douces nuits embaumées de jasmin... « sur la mousse verte qui recouvre la terre, le début de l'éclaircie sous les arbres verdoyants, de la sieste je me réveille, personne seul le vent du sud, ancienne connaissance, ouvre furtivement la porte et feuillette un livre ».