« Se raconter est une drôle d'affaire . . . Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages. » BRUCE SPRINGSTEEN En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mitemps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie.
Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons.
Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait.
Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll.
Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, 'Badlands, 'Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
Richard Sennett, Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville.
De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons. Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ? Mobilisant tous les savoirs urbanisme, littérature, sociologie, philosophie, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. « L'urbain compétent » est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure. Richard Sennett est professeur à la London School of Economics. Ses essais, primés à de nombreuses reprises, l'ont imposé en Europe comme l'une des figures les plus originales de la critique sociale aujourd'hui. Bâtir et habiter est le dernier volet d'une trilogie parue chez Albin Michel, après Ce que sait la main (2010) et Ensemble (2014).
« "Un palais en Sicile"... J'ai peut-être voulu cette aventure pour ces trois mots... pour le plaisir d'en faire un livre. ».
Jean-Louis Remilleux.
Après la mort du Marquis de Castelluccio, l'un des derniers « guépards » de Sicile, sa demeure s'endort et s'effondre, comme le monde qui l'a vu naître... Un demi-siècle plus tard, Jean-Louis Remilleux tombe amoureux de cet exceptionnel palais XVIIIe en ruine et se lance dans sa restauration.
Ce palazzo, pour la première fois dévoilé dans ce livre, est l'un des plus beaux témoignages de l'architecture et des arts décoratifs siciliens.
Document littéraire, enquête à la croisée de l'Histoire et de l'intime, La Mémoire retrouvée retrace le destin tragique des Ephrussi, une grande famille juive, à l'égal des Rothschild et des Camondo, prise dans la tourmente du XXe siècle. Céramiste reconnu, Edmund de Waal en est l'un des derniers descendants. Il a puisé dans les archives familiales et le passé de ses ancêtres pour raconter leurs vies à travers le prisme insolite d'une collection de netsuke, des miniatures japonaises sculptées, qui ont miraculeusement échappé aux tragédies de l'Histoire et dont il est aujourd'hui l'héritier. Cette collection va passer de main en main, changeant de pays et de propriétaires. Elle appartient d'abord à Charles Ephrussi, célèbre figure parisienne, ami d'Auguste Renoir et de nombreux impressionnistes, qui inspira à Proust le personnage de Swann. Il l'offre à son cousin viennois en cadeau de mariage. De Paris à Vienne, les netsuke traversent la Belle Epoque, assistent à la montée de l'antisémitisme avant d'échapper au pillage nazi grâce au dévouement d'Anna, une vieille servante qui les restitue à la famille après la guerre. Il fallait la sensibilité d'un artiste comme Edmund de Waal pour faire revivre une époque et des hommes à travers les objets qu'ils possédaient. De la splendeur des Ephrussi ne reste que cette collection de miniatures, réalisées par des artistes anonymes, témoin de la fragilité de la condition humaine.
Charismatique et visionnaire, Edward S. Curtis (1868-1952) a immortalisé à travers ses photos l'univers des Indiens d'Amérique et son oeuvre gigantesque est aujourd'hui mondialement reconnue.
Journaliste au New York Times, récompensé par le prix Pulitzer et le National Book Award, Timothy Egan nous fait partager la formidable aventure artistique, ethnologique et humaine à laquelle Curtis consacra toute sa vie et pour laquelle il a tout sacrifié.
Havasupais du Grand Canyon, Pueblos, Blackfeets, Cheyennes, Arapahos, Yakimas ou encore Salishans : pendant près de trente ans, Curtis a parcouru le continent à la rencontre de plus de 80 tribus alors largement méconnues, faisant preuve de persévérance pour gagner leur confiance. En 1930, au terme de ce projet insensé, il avait pris environ 40 000 clichés et rédigé des milliers de pages dont il publia une partie dans les vingt volumes de son impressionnante série : L'Indien d'Amérique du Nord.
En son temps critiqué par certains, mais soutenu par Theodore Roosevelt et J.P. Morgan, il est désormais considéré comme l'un des premiers photojournalistes, doublé d'un véritable anthropologue. Car en mettant ses talents d'artiste au service de l'Histoire, celui que les Indiens nommèrent « l'Attrapeur d'Ombres » réussit le pari de saisir pour l'éternité la beauté d'un monde à jamais disparu.
« Une biographie pleine de grâce qui se lit comme un roman d'aventures. » Publishers Weekly.
Billie Eilish est une icône de la génération Z avec plus de 55 millions de fans sur Instagram. La jeune femme, agée de 19 ans, a reçu lors des Grammy Awards 2020 les prix de Meilleur album de l'année, chanson de l'année, révélation de l'année, meilleur enregistrement de l'année et meilleur album pop vocal. Ses vidéos et enregistrements ont déjà cumulé plusieurs dizaines de millions de vues sur YouTube et Soundcloud. Son morceau «Bored» faisait partie de la bande originale de la série «13 raisons» et «Bad Guy» est le titre le plus écouté de la plateforme Spotify en 2019. L'album dont il est extrait «When We All Fall Asleep, Where Do We Go ?» a été écouté en streaming plus de 6 milliards de fois.
Ce livre retrace son parcours depuis ses premiers titres composés dans sa chambre lorsqu'elle avait 14 ans jusqu'à son explosion sur la scène internationale.
Fils de cowboy, né en 1912 dans l'Oklahoma, chanteur, marin, acteur., Woody Guthrie a vagabondé de train de marchandise en train de marchandise à travers les U.S.A de la Grande dépression, guitare en bandoulière, se faisant la voix des classes sociales défavorisées.
Celui qui fut l'ami et parfois compagnon de route de Pete Seeger et Lead Belly, a influencé toute une école de pensée et de chansons, celle de la Beat generation, de Kerouac et de Bob Dylan.
Auteur et interprète de plus de mille chansons, parmi lesquelles les célèbres This land is your land, Pastures of plenty, Joe Hill, Pretty Boy Floyd et les Sacco & Vanzetti Ballads. il est généralement reconnu comme le personnage le plus important de l'histoire du folksong et du protest song américains.
Pour des générations d'Américains, il est l'incarnation de la liberté de l'artiste.
Cette biographie émouvante l'a fait entrer dans la légende.
Il est mort à New York en 1967.
Malgré cinq siècles de colonialisme, l'art autochtone d'Amérique du Nord demeure incroyablement riche et varié. Il suscite toujours un vif intérêt au sein des communautés tribales et compte parmi les moyens d'expression les plus éloquents et les plus puissants.
Mais cette vitalité est le résultat d'une extraordinaire histoire de survie, celle de peuples qui ont lutté pour leur culture et leurs traditions.
Considéré comme l'un des meilleurs livres sur les arts premiers d'Amérique du Nord, cet ouvrage permet de découvrir la richesse des modes d'expression artistiques des Indiens et des Inuits dans leur histoire et leur diversité régionale. Il aborde l'art dans tous les domaines de la vie sociale, familiale, économique ou spirituelle, des origines jusqu'à nos jours, du Grand Nord canadien jusqu'aux déserts du Sud-Ouest des États-Unis, constituant une introduction idéale à une création absolument passionnante.
Portraits, scènes de la vie familiale et sociale, paysages ou évocations de la vie traditionnelle et spirituelle des Sioux : les photographies de Maurice Rebeix dessinent une ligne de sens ; elles nous parlent de la survie d'un peuple fier dont les héros ont pour nom Sitting Bull ou Crazy Horse, d'un peuple envers lequel l'Histoire a particulièrement été cruelle, mais qui envers et contre tout a maintenu vivantes sa culture et ses traditions.
Les voix indiennes qui accompagnent les photographies expriment ce qu'est être sioux : une certaine vision du monde. Ces mots et ces images résonnent longtemps dans l'esprit du lecteur, et l'emmènent au plus près de l'âme des Lakotas.
Cette saga familiale couvre quatre générations.
Elle commence avec le premier Crow Dog né vers 1830, un contemporain de Sitting Bull et Crazy Horse, qui prend une part active à la danse des Esprits, laquelle donne lieu au massacre de Wounded Knee en décembre 1890. Elle s'achève avec son arrière-petit-fils, Leonard, né en 1942 sur la réserve de Rosebud (Dakota du Sud). C'est lui qui ressuscitera la danse des Esprit à Wounded Knee en 1973, lors de l'occupation du site par les militants de l'American Indian Movement.
En effet, parce qu'aux yeux des siens il est doté de pouvoirs, Leonard est initié, dès son plus jeune âge, à la religion lakota, aux cérémonies et rites sacrés. A treize ans, il devient wichasha wakan, homme-médecine. Dans les années 60 et 70, à joue un rôle majeur dans la "renaissance" indienne. Conseiller spirituel de l'American Indian Movement, il est harcelé par le FBI. Jugé de façon douteuse, il est condamné au quartier de haute sécurité.
Pendant près de trois ans, il est transféré d'une prison à l'autre, à travers les Etats-Unis. Il faudra une forte Mobilisation pour faire réviser ses procès et obtenir, sa libération. Ainsi ses mémoires sont aussi un livre de combat pour la survie d'une culture, d'une spiritualité et d'une certaine vision du monde.
Au début du siècle, edward sheriff curtis entreprend de photographier les indiens d'amérique du nord afin d'immortaliser ce qui peut être sauvé de ces cultures sur le point de disparaître, dans leur forme originelle.
Comment cette oeuvre monumentale (40 000 clichés) est-elle née dans l'esprit de son créateur et comment l'a-t-il menée à bien ? tel est le sujet de ce magnifique album pour lequel florence graybill curtis a sélectionné les plus belles photos de son père. son témoignage et des documents inédits retracent en détail la vie et l'oeuvre de celui qui, pendant trente ans, poursuivit avec une passion et un acharnement exceptionnels la mission qu'il s'était fixée.
A travers son objectif, curtis saisit les visages, les attitudes, les rites, les scènes de la vie quotidienne et de l'intimité, mais aussi les paysages, le cadre de vie et l'habitat de quelque quatre-vingts tribus. le résultat force l'admiration : ses photographies restituent la beauté et la grandeur d'un univers aujourd'hui mythique que ce livre émouvant et rare, en même temps qu'il rend hommage à un immense artiste, ressuscite à jamais.
Elvis Presley a été le premier enfant terrible de la pop music. Deux mois ont suffi pour qu'éclate l'écorce de l'adolescent pauvre et sage de Memphis et pour qu'il se mette à brandir le code de la révolte. Ce livre retrace la carrière d'Elvis. Il nous le montre ensuite à travers les vicissitudes du show business, devenant acteur de cinéma.
A Giverny, Claude Monet créa bien plus qu'un jardin.
Entre ses mains, la terre se fit toile ; certains massifs devinrent sa "boîte de couleurs".
De ce paysage naquirent plus de cinq cents tableaux parmi, les plus célèbres du monde.
Aujourd'hui restauré après une longue période d'abandon, il offre un spectacle prisé par de nombreux visiteurs.
Parmi tous les autres ouvrages consacrés à ce lieu magique, ce livre est unique en son genre.
En nous introduisant dans les coulisses du jardin réputé, il nous révèle le travail acharné, toute l'activité insoupçonnée et les secrets horticoles des jardiniers qui, hors de vue du public, sèment, taillent, repiquent, plantent sans relâche de façon à obtenir de splendides effets de "naturel" ou de "sauvage".
Les jardiniers amateurs, même les plus chevronnés, pourront y puiser de précieux conseils pour donner à leur jardin privé une touche impressionniste et des allures de tableau changeant à chaque saison.
Bowie utilise le rock and roll. Il en a fait son propre mode d'expression. Il a voulu le succès pour prolonger son art dans d'autres directions, telles que le cinéma, la peinture, le théâtre. Bowie est un outsider. Il est convaincu qu'une remise en question constante permet à l'homme de surpasser ses contemporains. Dans le domaine musical, il y est parvenu, sans jamais se répéter, d'une manière éblouissante. Bowie est un "généraliste" (qualificatif choisi par lui) : il mêle les influences les plus diverses pour mieux les interpréter à sa manière. Il dirige son existence comme d'autres contrôlent une expérience. Son sujet d'étude, c'est lui-même.
Bowie est aussi un mythe. De la rock-star androgyne façon Ziggy Stardust jusqu'au clown fascinant de ScaryMonsters, en passant parle prophète apocalyptique de Diamond Dogs ou le héros expressionniste du Thin White Duke.
Depuis 1983 et le succès mondial de Let's Dance coïncidant avec la sortie des films Les Prédateurs et Furyo, Bowie a dépassé le stade de légende vivante pour accéder à une reconnaissance universelle de son oeuvre et de son influence.
Bowie s'est toujours plu à dérouter ses fans, même les plus fidèles. II est totalement imprévisible, un "feeling" prodigieux le guide dans ses choix instinctifs, formant au fil des ans un étonnant puzzle. Ce "portrait de l'artiste en rock-star" n'a pas la prétention d'expliquer le mythe Bowie. II permettra du moins à ceux qui le désirent de l'explorer plus aisément et de faire de nouvelles découvertes.
Homère, le plus grand poète de la Grèce antique, raconte dans l'Odyssée les aventures et les péripéties qui marquèrent le retour d'Ulysse en son royaume d'Ithaque, après la chute de Troie, vers 1 200 av.
J.-C. Ce voyage, qui aurait dû être aussi bref que triomphal, dura en fait dix années. Courants et tempêtes entraînèrent Ulysse et ses compagnons dans de mauvaises directions ; il leur fallut vaincre la terreur causée par leurs rencontres avec le Cyclope, Circé, Scylla et Charybde. Tantôt empêché, tantôt aidé par les Dieux, il perdit vaisseaux et équipages pour être enfin jeté sur le rivage d'Ithaque, sa terre natale, où il devait encore tuer les prétendants qui voulaient lui prendre son royaume et son épouse Pénélope.
L'intrigue, les caractères, les situations confèrent à cet immense poème le rythme et l'intensité d'un roman moderne. 2 700 ans après sa composition, il se lit toujours avec le même enthousiasme. Le terme "odyssée" n'est-il pas passé dans notre langage pour désigner tout voyage long et aventureux ? L'archéologue Jacquetta Hawkes resitue le voyage d'Ulysse dans son contexte historique et géographique, et la superbe traduction de Mario Meunier, à la fois fidèle et poétique, est ici accompagnée de plus de cent photographies en couleurs et en noir et blanc.
La plupart ont été réalisées spécialement pour cet ouvrage par Tim Mercer qui a su capter l'esprit et la magie des paysages, marins ou terrestres, qu'Ulysse et ses compagnons ont eus sous les yeux durant leurs pérégrinations.