Un ouvrage essentiel qui interroge les implications philosophiques de la recherche scientifique (notamment en mécanique quantique) et ses conséquences sur le développement de l'humanité.
Notre Univers ne serait pas né avec le Big Bang : un univers préexistant se serait effondré sur lui-même avant de rebondir et d'entrer de nouveau en expansion. C'est ce que suggèrent certaines propriétés de la théorie de la gravitation quantique à boucles, ou « théorie du grand rebond ». Très schématiquement, la théorie de M Bojowald est la suivante : on peut prolonger la structure de l'espace-temps avant le temps zéro, c'est-à-dire celui du Big Bang supposé ; il y a alors un « avant Big Bang ». Si l'on représente le facteur d'expansion de l'Univers au cours du temps, celui-ci effectue un mouvement rappelant celui d'une balle rebondissant éternellement de façon élastique (Bouncing Universe). C'est dire si cette théorie ouvre la voie à une réflexion qui va bien au-delà de la physique quantique, jusqu'aux confins de la métaphysique. L'auteur ne se prive pas de nous y entraîner ; il nous explique clairement et sans formule mathématique les fondements physiques de sa théorie. Il entraîne son lecteur vers un voyage passionnant dans le passé de L'Univers.
A sa parution dans les pays anglo-saxons en 2012, le nouveau livre de Rupert Sheldrake a fait l'effet d'une véritable bombe ! L'auteur y proclame que les " vérités objectives " sur lesquelles s'appuie la science moderne reposent in fine sur des actes de foi, érigés en dogmes irréfutables : la réalité ne peut être que matérielle ou physique ; le monde est une machine composée de matière morte ; la conscience n'est qu'une activité physique du cerveau ; le libre arbitre est une illusion ; Dieu n'est qu'un concept fabriqué par notre cerveau...
Sheldrake examine l'un après l'autre ces dogmes pour les remettre en question, démontrant brillamment que la science, libérée de ce carcan, serait plus libre, plus intéressante, et peut-être plus amusante !