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Simon Grangeat
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Pierre habite à la campagne et il connaît par coeur le moindre caillou, la moindre brindille, le moindre insecte. Nina a beaucoup voyagé et la campagne, elle n'y connait rien. Cela ne l'empêche pas d'être curieuse, de poser des questions, et de s'enfoncer dans la forêt, malgré les conseils de Pierre de ne pas y aller toute seule. Il y aurait là une mare, et dans cette mare, des sorcières. Mais cela n'effraie pas Nina, au contraire.
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Du piment dans les yeux
Simon Grangeat
- Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 12 Octobre 2017
- 9782846815376
C'est pas une charrette de la mort, juste un ramez-ramez. Il n'y aura pas de moteur, pas de passeur. On sera pas nombreux, six ou sept. Tu crois que tu peux le faire ?
Du piment dans les yeux est l'histoire croisée de Mohammed et d'Inaya, tous deux partis sur les routes pour tenter l'aventure d'une vie meilleure. Elle fuit la guerre, lui est mû par une inextinguible soif d'apprendre et de continuer à étudier. D'une séquence à l'autre, nous suivons en alternance le parcours de ces deux jeunes gens qui affrontent notre monde et - sans résignation - luttent pour se construire une existence digne.
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Tana est une jeune fille qui débute une formation de couture en apprentissage. Elle a quitté le domicile maternel et vit chez son employeuse, en échange d'heures supplémentaires à l'atelier.
Elle a fuit une mère qui la rendait malade. Elle a coupé les ponts. Se terre dans le silence et le travail à l'atelier. Tana n'a pas spécialement d'appétence pour ces techniques dont elle ignore tout. Elle sauve ou tente de sauver ce qui peut encore l'être, comme le ferait le rescapé d'une grande catastrophe.
Avec l'aide de sa patronne et de sa meilleure amie, Apolline, dans le silence de l'atelier et du travail manuel solitaire, elle va quitter les terreurs de l'enfance pour affronter sa vie. Pour affronter sa mère. La figure de sa mère.
L'Infâme est une pièce d'émancipation.
Elle débute dans la honte de soi, dans le sentiment d'humiliation et de désagrégation. Elle s'achève avec la victoire de la guerrière, ferme dans sa volonté de vivre et de se construire un avenir, pleine de force pour demain.
Elle s'achève loin de l'amertume et du ressentiment.
Entre les deux, des histoires de brodeuses, de couturières, de tisseuses ; des histoires de fils noués et de fils coupés.
L'Infâme est une histoire de liens.
Ceux qui nous brisent. Ceux dont on se libère. Ceux que l'on tisse. -
La pièce se présente comme un rituel.
Une cérémonie païenne de fin d'hiver.
Une fête - au sens médiéval du terme - où l'alcool, le désir, la fatigue et la mort rôdent et règnent, emportant les personnages hors de leur raison.
La scène est la cour enherbée d'un mas de montagne, au milieu des forêts, dans le froid et la pénombre vite tombée d'une fin d'hiver.
Nous sommes chez Marie.
Elle vit seule ici depuis que son compagnon et leur fille sont morts accidentellement.
Sa maison se délite, mais tient bon dans les intempéries, tout comme son habitante.
Dans cet espace, qui est celui du rêve brisé, tout comme celui de la reconstruction, s'invitent sans prévenir les autres protagonistes.
Un ami de longue date - possible amant et amoureux secrètement.
Une jeune femme qu'il conduit ici en séjour de rupture pour tenter de briser le cercle de la prostitution.
Un neveu venu se mettre au vert et se refaire une santé après une jeunesse excessive.
En cinq mouvements - en trois nuits et deux jours - ces quatre-là vont se découvrir, s'affronter, se lier, se déchirer, jusqu'à l'irréparable. -
Comme si nous... ; l'assemblée des clairières
Simon Grangeat
- Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 17 Octobre 2019
- 9782846815918
Fin 1999, dans le massif de la Chartreuse - entre la Savoie et l'Isère - une chorale d'enfants disparaît en rentrant de tournée. Un groupe entier, d'un seul coup. Sans un signe. Sans une trace.
Le monde alors se fige, toutes histoires suspendues. On accuse un temps l'équipe encadrante de négligence - le massif est connu pour ses gouffres et ses pentes. On cherche un possible coupable - enquête judiciaire, psychiatrique, le tout en vain. Passé le frémissement des premiers jours, le mystère cesse de faire recette et les disparus s'abîment dans l'oubli.
Le texte reprend le fil de l'enquête car une lecture nouvelle de ce fait divers pourrait bien apparaître. Et si ce groupe n'avait pas disparu accidentellement ? La reconstitution laisse émerger l'idée d'une tentative délibérée d'évasion, de refus du monde. Et si les enfants de la chorale avaient osé le premier pas vers un autre monde possible ?
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Joseph débarque un lundi, au foyer, apeuré et chancelant. Il a 12 ans. On vient de le retirer de chez sa mère, soupçonnée d'abuser de lui. Le monde entier lui est devenu tout à coup étranger. Dès son arrivée, il fait la connaissance de Nour, jeune fille extravertie qui connaît les lieux comme sa poche et le prend sous son aile. Et puis il y a tous ces adultes qui savent mieux que lui ce qu'il pense, ce qu'il ressent, et même ce qu'il a vécu. Les journées passent, en attendant de pouvoir retourner au collège... Les nuits sont pleines d'angoisses et de cauchemars. Et puis il y a le toit et les étoiles, la Grande Ourse... la possibilité d'un demain, au-delà du traumatisme et de la violence.
Nos rêvoltes se déroule au croisement des mondes imaginaires et de la brutalité du réel, quand la violence s'est abattue sur des enfants. Elle met en jeu les failles, les manquements d'un système, les humanités des travailleurs qui se débattent pour tenter d'aider les victimes. La pièce a été écrite en résidence en Maison d'enfants à caractère social (MECS), comme une adresse aux vingt pour cent d'enfants suivis par l'aide sociale à l'enfance et qui ne sont que trop rarement représentés comme les acteurs de leur vie. -
Pierre vit parmi les vaches depuis toujours et connaît chaque fleur, chaque insecte, par son nom. C'est un calme, un observateur, un terre à terre. Nina, elle, saute parmi les flaques et ne craint ni les arbres gigantesques ni leurs longues branches en forme de doigts crochus. Elle vit depuis peu au village, chez sa grand-mère qui lui a appris de très anciennes chansons.
Ensemble, les deux enfants s'enfoncent dans la forêt et découvrent une mare étrange. Pour Nina, aucun doute:c'est une mare à sorcières. Pff, fait Pierre, l'incrédule. La petite entonne alors l'un des airs de sa grand-mère. Et la forêt devient vivante...
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A l'heure du coucher, c'est bien connu, le plus dur, c'est d'affronter les méchants. Toutes ces peurs, tous ces monstres qui se lèvent au moment de quitter la douce protection de papa et maman... Et pour cela, rien de tel que l'humour et les mots ! C'est justement une litanie jubilatoire de formules magiques bien senties et rimées que propose ce texte aux petits, du genre : Les méchants, je les crasse-pied, je les croque-nez, je les casse-oreilles et je les jette-poubelle.
Je les emmure-baffe, je les zim boum splach, je les ridicules, et je les minuscules ! A l'image, on part de la chambre et on y revient, une fois tous les méchants vaincus au terme d'une épopée fantastique avec jeux sur les échelles et les couleurs. Même plus peur. La place est nette, je peux me glisser sous la couette.