De nombreuses opérations ont lieu entre 1939 et 1945. Si Overlord - qui permet le débarquement de Normandie - ou encore Barbarossa - qui orchestre l'invasion de l'Union soviétique par le Reich - sont célèbres, il en existe pourtant beaucoup d'autres. Souvent moins imposantes, certaines sont toutefois bien plus exceptionnelles car elles font appel à l'audace incroyable, la ruse inouïe ou encore l'imagination débordante de leurs instigateurs.
Ainsi, saviez-vous que les Américains avaient voulu lâcher sur le Japon un million de chauves-souris lestées d'une charge incendiaire ? Que les services secrets britanniques avaient fait croire à une prétendue invasion de la Sardaigne grâce à un faux cadavre ? Que les nazis avaient fabriqué de la monnaie britannique factice ? Ou encore que les Anglais avaient voulu construire un porte-avions en glace ?
Claude Quétel, grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, nous narre le récit d'une trentaine d'opérations méconnues, souvent loufoques et improbables, mais pourtant bien réelles. Sources à l'appui, il nous dévoile la préparation et le déroulement de ces « coups tordus », tous plus spectaculaires les uns que les autres.
Comment la guerre a-t-elle affecté l'Australie, le Canada, la Suède ou l'Irlande ?
Quel rôle a-t-elle joué dans l'émancipation du Maroc, de l'Égypte et de la Chine ?
L'Italie et le Japon avaient-ils les mêmes buts de guerre que l'Allemagne ?
Quelle fut l'attitude de la Suisse et du Vatican vis-à-vis des belligérants ?
Et quand la guerre se termina-t-elle en Pologne ?
Si les causes, le déroulement et les conséquences de la Seconde Guerre mondiale sont bien connus à l'échelle de la France, on ignore trop souvent la dimension réellement « mondiale » du conflit qui a ensanglanté la planète de 1939 à 1945.
Alors qu'aujourd'hui encore, les enjeux de mémoire liés à cette période restent écrasants, il était temps de décentrer notre regard en explorant des terres méconnues.
En ressort une leçon, sinon d'humilité, du moins de prudence, face à l'Histoire en général et en particulier face à sa page la plus dramatique et supposée connue et rebattue.
Voici une Seconde Guerre mondiale vue d'ailleurs.
Que peut-on dire de plus sur Hitler, après la publication de milliers d'articles et de livres, parmi lesquelles des biographies solides ? Précisément, il ne s'agit pas de dire plus, mais de dire juste et de voir autrement en examinant ce qui fait problème dans toute biographie de Hitler. Dans cet esprit, on le suivra à la trace en posant les questions que tout le monde se pose et auxquels bien peu peuvent répondre. En commençant par le commencement : Hitler a-t-il eu une enfance malheureuse ? A-t-il toujours été antisémite ? A-t-il été un héros de la Grande Guerre ? On verra que la rédaction de Mein Kampf n'était nullement préméditée. Que sa marche vers le pouvoir était résistible. Qu'il n'a amélioré ni la condition ouvrière, ni le statut de la femme. Qu'il a fait marche arrière face aux Églises allemandes. Qu'il était un piètre stratège...Mais qu'il a pourtant fait basculer le monde dans la plus atroce des guerres.
« Crois ou meurs ! Voilà l'anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté ! » Ainsi s'indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s'inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd'hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l'homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.
Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ? Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n'avait été qu'une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l'enjeu mémoriel divise toujours les Français ? Il fallait reprendre l'enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l'historiquement correct.
Ce récit circonstancié s'adresse à tous ceux qui souhaitent qu'on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie."
De l'Antiquité à nos jours, d'Hippocrate, Platon et Aristote à Foucault et Deleuze, de la « maladie de l'âme » aux névroses et aux psychoses, des temples d'Asclépios aux « HP » via l'asile d'Esquirol, Claude Quétel n'écrit pas une autre histoire de la folie, mais tout simplement l'histoire de la folie.
Dès le Moyen Age la question de l'enfermement des fous, qui constitue moins une logique de répression qu'une réponse pragmatique des pouvoirs publics. Si, aussitôt qu'est évoquée l'histoire de la folie, le nom de Michel Foucault revient tel un horizon indépassable, il est pourtant possible de considérer la folie autrement qu'à travers le prisme foucaldien.
Il y a plus de soixante-dix ans, la bataille de Berlin puis Hiroshima marquaient la fin du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Débuté en septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par Hitler, celui-ci donne l'impression jusqu'en 1941 d'une victoire de la Wehrmacht, qui a révolutionné l'art de la guerre par le Blitz. Le tournant majeur intervient fin 1941, lorsque la guerre - essentiellement européenne - devient mondiale avec Pearl Harbor, tandis que l'armée allemande cale devant Moscou. S'ensuivent plus de trois ans d'affrontements titanesques au cours desquels la modernisation technologique va de pair avec la barbarisation dont témoigne en particulier la Shoah.
Conjuguant brillamment le fond et la forme, maîtrisant les questions militaires, diplomatiques et économiques, passant d'un front à l'autre d'une plume alerte, émaillant son texte de portraits enlevés des principaux contemporains, Claude Quétel raconte avec maestria ce quinquennat-charnière de l'histoire du xxe siècle.
Historien et ancien directeur du mémorial de Caen, Claude Quétel a publié de nombreux ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale, parmi lesquels L'Impardonnable Défaite.
Mein Kampf, publié en 1925-1926, appartient au cercle noir des ouvrages sulfureux dont tout le monde parle, sans jamais - ou presque - les avoir lus. Alors qu'il est depuis peu dans le domaine public et que son éventuelle réédition suscite de vives polémiques, Claude Quétel pose dix questions cardinales sur la genèse et le contenu du livre, son impact réel sur l'Allemagne du IIIe Reich, son accueil ailleurs dans le monde, notamment dans la France des années 1930, ses conséquences sur le déroulement de la Seconde Guerre mondiale. Tout sur Mein Kampf raconte aussi l'étonnant et inquiétant succès d'une telle oeuvre jusqu'à nos jours.
Le 17 juillet 1676, la marquise de Brinvilliers a la tête tranchée en place de grève. Son crime : avoir empoisonné son père, sa soeur et ses deux frères ! Quand le lieutenant-général de police La Reynie se plonge dans le dossier, il est stupéfait. Des sorcières aux empoisonneuses, des alchimistes aux grands seigneurs, les ramifications de l'affaire sont immenses ! La machine judiciaire se met en marche :
Torture, aveux, dénonciations, exécutions... Et bientôt, c'est l'entourage de Louis XIV lui-même qui est compromis ! Mme de Montespan, la favorite de Louis XIV est au premier rang des suspects. Éclate alors le plus grand scandale du règne du Roi-Soleil.
À travers les archives de la police, les récits des contemporains et les procès-verbaux des interrogatoires, Claude Quétel nous entraîne au coeur de l'une des énigmes criminelles les plus troubles de l'Histoire.
Franz-Olivier Giesbert et Claude Quétel nous proposent de découvrir vingt journées décisives qui ont bouleversé la vie de personnalités de premier plan avant de changer l'histoire du monde.
Ils, nous proposent, une traversée du temps du franchissement du Rubicon par César aux attentats du 11-Septembre auxquels dû faire face George Bush en passant par la découverte de l'Amérique par Colomb, la fuite de louis XVI à Varennes, le coup d'état du prince Napoléon et bien d'autres journées parfois moins célèbres mais tout aussi importantes.
Écrits par des historiens de premier plan et certaines des plus belles plumes de la presse française, ces contributeurs allient la verve du style à la solidité de l'enquête pour raconter l'histoire qui se fait et les hommes qui la font.
« Le titre de ce livre indique assez son intention : Il était une fois la France. La France est un peu comme un ancêtre (le nôtre) dont on aurait quelque peu oublié, sinon méprisé, l'existence. Et quelle vie ! Dans un récit continu, rigoureusement chronologique, volontairement allégé de tout appareil scientifique (tant pis pour les cartes qui, comme chacun sait, valent mieux qu'un long discours), je propose non pas un roman national, dont le genre est effectivement périmé, mais une nouvelle «biographie» de l'Histoire de France, intégrant ce que les historiens appellent non sans suffisance «l'état de la question». Bien des personnages, des événements, des périodes de notre histoire sont aujourd'hui entièrement reconsidérés. L'Histoire n'est pas une science exacte. Elle se déchiffre et s'interprète.
Ce livre s'adresse à toutes celles et ceux qui ont été privés d'Histoire de France, c'est-à-dire de leur histoire. Quelles que soient nos origines, nous avons une carte d'identité commune : la France puisque nous y vivons et que nous en sommes les citoyens. Alors, faisons connaissance ! ».
Claude Quétel
De la fin de la Première Guerre mondiale aux débuts de la guerre froide, de la défaite française de 1940 au Débarquement en passant par la guerre dans le Pacifique, Stalingrad, la libération des camps de concentration, et même les réseaux d'espionnage, cet ouvrage raconte grâce à près de 150 cartes, expliquées et commentées, l'histoire du conflit le plus meurtrier de tous les temps.
La bat aille d'Angleterre, Pearl Harbor, le ghetto de Varsovie, les guerres sous-marine et aérienne, l'engagement du Moyen-Orient... Chaque événement est replacé dans son théâtre d'opérations et l'évolution du conflit clairement représentée, sur tous les fronts et dans chaque camps. Différents niveaux d'informations, des photographies d'archives, des portraits des protagonistes vous guideront à travers tous ces moments clés et indispensables pour comprendre l'histoire de cette guerre qui a façonné le monde moderne.
En collaboration avec le Mémorial de Caen, cet ouvrage redonne à l'événement et la chronologie toute leur place, tout en s'attachant aux acteurs et aux populations dans leur dimension psychologique ainsi quaux structures économiques ou politiques.
Du 30 janvier 1933, date à laquelle Hitler accède à la chancellerie, au 10 décembre 1948, jour où l'ONU accepte la déclaration universelle des droits de l'homme, 40 dates clés pour comprendre le plus grand conflit du XXème siècle.
Chaque date est présentée en 3 parties :
- le récit de lévénement, - lanalyse de lévénement, - le contexte international et les témoignages de l'époque (extraits de Mémoires d'hommes célèbres, de lettres de soldats ou de journaux intimes).
Dans la même collection :
- Les Résistants- Les Femmes dans la guerre
Un témoignage exceptionnel d'un proche d'Hitler Hitler, qui surmonta sa peur de l'avion pour en faire un usage intensif dès l'élection présidentielle de 1932, ne voulut jamais d'autres pilotes que Hans Baur. Membre de la chasse pendant la Grande Guerre, pionnier de l'aéropostale militaire et au nombre des fondateurs de la Lufthansa en 1926 - au service de laquelle il expérimenta nombre de modèles d'avion et ouvrit de nouvelles lignes, notamment au-dessus des Alpes -, Baur était alors une légende des temps héroïques de l'aviation. Constamment attaché à ses pas, il fut le témoin privilégié de toutes les étapes de la vie du dictateur, jusqu'au dernier jour dans le Führerbunker de Berlin. Familier du Berghof, partageant tous les repas du Führer, assistant à ses grands rendez-vous et même, parfois, le suppléant, Baur fut bien plus qu'un simple pilote : nazi dès 1926, SS Oberführer en 1934, SS Brigadeführer en 1941, lui qui avait commencé en tant que pilote du Luftwaffe One , l'avion privé de Hitler, se retrouva à la tête d'une flotte de plus de quarante avions. Retenu prisonnier dix longues années par les Soviétiques - qui voulaient à toute force lui faire avouer que Hitler n'était pas mort mais s'était enfui en avion sous sa conduite -, il dut attendre 1956 pour publier ses Mémoires, traduits en français l'année suivante sous le titre J'étais le pilote de Hitler et réédités ici pour la première fois avec une lumineuse présentation et un solide appareil critique de Claude Quétel.
Un ouvrage original et exhaustif sur les crèches du monde entier (sans se limiter à la crèche provençale ou à la crèche napolitaine). L'éclairage d'un historien, qui explique comment les crèches, à partir de l'Italie et du Bassin méditerranéen, ont fait la conquête de l'Europe chrétienne, puis du monde entier (notamment Amérique du Sud et Afrique). Une véritable enquête sur les " créchistes " : des collectionneurs qui s'emploient à faire connaître et aimer les crèches de Noël à travers le monde.
Cette extraordinaire histoire est connue mais mal connue : Robert Capa, photographe de guerre déjà célèbre, débarque à Omaha Beach le 6 juin 1944 à 6 h 35 avec la première vague d'assaut. Il prend là les seules photos de ce moment historique. Hélas, elles seront pour la plupart stupidement perdues et les onze restantes voilées. Qu'importe ! Les voici exceptionnellement réunies ici dans un montage original et panoramique faisant revivre le film de ces événements dramatiques.
«Si ta photo n'est pas bonne, disait Capa, c'est que tu n'es pas assez près.» Capa, lui, était au plus près.
Des origines à nos jours, toute l'évolution de l'approche de la maladie mentale et de la pratique psychiatrique dans les sociétés occidentales.