Intitulé « Perfomatifs », le numéro 115 de la revue Inter, art actuel nous offre un grand dossier sur l'art performance. Tout d'abord, une « phrase » héroïque de 6000 mots d'Alain-Martin Richard retrace les 35 années d'activités de cette revue qui fait la promotion des arts performatifs depuis ses débuts. Les collaborateurs Jonathan Lamy, Barbara Roland, Julie Fiala, Magalie Uhl, Michaël La Chance, Hervé Fischer, Priscilla Vaillancourt et Patricia Aubé y vont de leurs analyses et de leurs commentaires afin de susciter la réflexion. Un index du performatif - inséré en supplément dans ce numéro - contribue à dresser un portrait actuel de cette forme d'art tout en donnant des outils pour mieux le comprendre. Un document incontournable pour les passionnés de l'art performance.
Pour son édition estivale, Nuit blanche propose discussion et réflexions autour des « arts littéraires ». Il est aussi question de sexualité avec un article sur trois ouvrages consacrés à « Marie-Victorin, un frère pas comme les autres », et un sur l'essai explosif de Laura Kipnis, qui n'a pas peur des positions impopulaires, Le sexe polémique. Quand la paranoïa s'empare des campus américains. L'écrivaine méconnue mise de l'avant cette fois est la licenciée ès lettres et danseuse nue Colette Andris. Aussi un sommaire, une entrevue avec Audrée Wilhelmy, le roman Ténèbre de Paul Kawczak, un hommage de Michel Pleau à Nicole Gagné et de nombreux commentaires critiques de lecture dont, entre autres, La trajectoire des confettis de Marie-Ève Thuot, Fabliau des temps nouveau d'Antonine Maillette et Shuni de Naomi Fontaine.
Il s'agit du dossier paru dans le No 299 de la revue Liberté.
Il est de bon ton de se moquer de la contre-culture aujourd'hui. Les communes, l'amour libre, le lsd, et le patchouli, comme tous les clichés, sont en effet souvent risibles. Mais l'héritage de la contre-culture se limite-t-il bien à ces bêtises ? Et si la contre-culture avait servi, entre autres, à pointer du doigt le début de l'endormissement des révolutionnaires tranquilles? Leur lente mais sûre institutionnalisation?
Le numéro d'automne de la revue Spirale propose entre autres un dossier sur le temps du rétro; un portfolio signée Gabrielle Desgagné-Duclos de L'orchestre d'hommes-orchestres un collectif fondé à Québec, oeuvrant depuis 2002 à la croisée de la musique, des arts visuels et des arts vivants; un entretien de Ralph Elawani avec The Residents, groupe d'artistes rompu aux pastiches et aux canulars depuis 1972, autour de leur roman noir The Brickeaters et un retour par Annie Lafleur sur les 9e Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie. Dans le dossier, il est question de nostalgie, de vintage, d'analogique, bref, d'une forme de retour esthétique, d'un intérêt pour des modes, des styles, des formes de vie passée. Les collaborateur.trice.s se penchent sur la renaissance de l'analogique, le rétrogaming, les séries télés exploitant la fibre nostalgique comme Stranger Things ou Mad Men ou encore la figure de l'acteur vieillissant dans les récents Star Wars, Bladerunner 2049 ou encore Terminator Genisys.
Il est de bon ton de se moquer de la contre-culture aujourd'hui. Les communes, l'amour libre, le lsd, et le patchouli, comme tous les clichés, sont en effet souvent risibles. Mais l'héritage de la contre-culture se limite-t-il bien à ces bêtises ? Et si la contre-culture avait servi, entre autres, à pointer du doigt le début de l'endormissement des révolutionnaires tranquilles? Leur lente mais sûre institutionnalisation?
Vous trouverez également dans ce numéro un essai du réalisateur Simon Galiero sur le cinéma québécois.
Un entretien avec Marie Brassard conduit par Christian Lapointe.
Et les chroniques habituelles d'Alain Farah, Alain Deneault, Mathieu Arsenault, Jean-Philippe Payette et Robert Lévesque.
C'est à la citation « Je finirais par croire au sang » (Constance Debré, Love me tender, Flammarion, 2020) que répondent les textes de la section thématique de ce cent soixante-dix-septième numéro de Moebius. En soumettant au public cette proposition conditionnelle, les copilotes de ce numéro, Lula Carballo et Maude Lafleur, étaient portés·es par ces questionnements : qu'est-ce c'est que le sang anime, et que faut-il pour prêter foi à celui-ci? Comme iels l'écrivent dans leur liminaire, « [l]es textes ici réunis explorent un large éventail d'expériences vitales et mortifères. Certains ont su créer une douceur dans laquelle il fait bon s'abandonner, alors que d'autres se font tranchants, acérés. Ce qu'ils ont en commun, c'est d'être portés par une écriture impudique, mimant cette capacité qu'a aussi le sang de s'immiscer dans les failles et de coaguler les brèches ». En rubriques, Zéa Beaulieu-April et Ma-Au Leclerc, membres du duo La Fièvre, pensent l'interdisciplinarité et la relationnalité de la création musicale. Lucile de Pesloüan F. écrit à Annie Ernaux. À l'occasion de ce numéro, Olivia Tapiero, rédactrice en chef, a rencontré l'artiste Eruoma Awashish, qui signe la première couverture de sa résidence. Maryse Andraos débute sa résidence d'écriture, sous le thème Fondations, avec un texte intitulé « Perdre pied ». Avec des textes de : Lula Carballo et Maude Lafleur, Chloé Bragantini, Jeanne Goudreault-Marcoux, Jonathan Lamy, Marie-Hélène Racine, Frédérike Clermont, samy benammar, Geneviève Lagacé, Isabeau Guérette, Isabel Corona-Charbonneau, Stéphanie Fortin, Audrey Beaulé, Rachel Henrie et Virginia Pesemapeo Bordeleau (texte du fonds).