Mars 2020 : l'ex-père Preynat est condamné à 5 ans de prison pour agressions sexuelles sur de jeunes scouts. JP Sautreau a recueilli les paroles de per- sonnes abusées sexuellement en France entière.
Après «Une croix sur l'enfance», livre révélation sur son drame personnel dans l'Évêché de Vendée, il est devenu le porte-parole de milliers de personnes.
Ce nouvel ouvrage présente son travail de collecte avec des témoignages crus et sur le vif de ceux dont les vies ont été brisées par des hommes d'Église.
Le nouveau récit de JP Sautreau dévoile ce qui n'avait encore jamais été fait dans un ouvrage : la parole crue de centaines de victimes d'attouchements et viols par des hommes de l'Église durant plus de trente années à travers la France.
Comme «Une croix sur l'enfance», le premier témoignage de JP Sautreau qui a bénéficié d'une importante couver- ture médiatique (journaux, radios, télés), ce livre va, pen- dant des mois, être au coeur de l'actualité. En effet, en 2021 la Commission Sauvé dont l'auteur a intégré un groupe de travail national, va rendre compte de ses travaux. Ce livre va être le premier livre témoin de ses futures révélations et réflexions. La force des témoignages rapportés va donner une très sensible chair aux futures conclusions de la com- mission. Il livre ici des centaines de terribles témoignages de victimes jusque-là enfermées dans le silence. Le premier livre était une révélation : le cri d'une souffrance solitaire et taboue, ce second livre est désormais le porte-voix de plu- sieurs générations sacrifiées.
Les révélations qui font trembler l'Église...Jean-Pierre Sautreau est âgé de 11 ans lorsqu'il entre au Séminaire de Chavagnes-en-Paillers. Ce n'est pas son choix, mais celui que ses parents et certains ecclésiastiques influents lui imposent. Il devient alors l'agneau sacrifié sur l'autel d'une Église en mal de troupes, subissant durant six longues années la solitude, la tristesse, l'humiliation et la souillure avant d'en être chassé - un échec que ses parents ne comprendront et ne pardonneront jamais.Ce témoignage brise enfin le tabou de la pédocriminalité au sein de l'Église : le récit d'une enfance volée parmi des milliers...
Quels liens y a-t-il entre le meurtre d'un inconnu dans les jardins de l'archevêché à Bourges, une agression raciste à Orléans et une série d'attaques d'agences bancaires dans la région Centre-Val de Loire ? En tentant de le découvrir, le capitaine de police Yann Bonelli croisera sur son chemin de grands trafiquants et de petits malfrats, de funèbres barbouzes et de sinistres terroristes avant de se présenter devant la porte du « Secret Défense ».
La poésie, c'est « quelque chose entre le blanc et la blessure ». D'emblée, Jean-Pierre Sautreau ne finasse pas avec l'essentiel : quand le jeu n'a de sens que si l'on ose brûler la chandelle par les deux bouts, cela signifie qu'écrire implique, comme allant de soi, la dangereuse urgence de détourner les règles et règlements de l'ordinaire existence qui « embastillent l'âme ». Le poète écrit pour « dessaisir les repères », pour construire « à chaque bouger de mot » l'impossible scénario. Et voilà que ce n'est plus du jeu ! Mieux vaut aller garer ses abattis sur la touche. Ah ! Qu'il est beau le spectacle racoleur de notre confortable « quotidien taupinière » ! Et pourtant, le poète n'en veut pas. Il est sur le terrain, solidaire des libres intempéries de la vie qui n'est pas oublieuse de vivre. Et d'écrire. En cela, J-P. Sautreau se situe dans le droit fil d'une poésie lyrique tenaillée par les disettes du vécu : Rutebeuf, Ronsard, Aragon, Éluard... Le poème exige « la patience des coeurs battants », l'enthousiasme d'avancer « sur la pointe des mots », le risque à chaque instant d'écarter « les tarots fous du bonheur » sur la table de l'amour. Ainsi, le poète nous rappelle-t-il une vérité élémentaire : « tous les mots que j'ébruite » sont autant de « sédiments de mon pas d'homme ». La poésie est de ce monde, et plus que jamais elle nous est nécessaire. J-P. Sautreau l'assume à ses risques et périls, cela « est clair, comme une première neige ». Louis Dubost
Van Gogh a brûlé sa vie pour une « diable question de jaune », frotté sa raison jusqu'à la corde pour atteindre la vibration universelle. Vincent a usé ses souliers jusqu'à l'os à la poursuite de l'astre-peinture, jusqu'à ce que ses tournesols gravitent dans notre système solaire. Depuis, notre oeil ne cesse de se réchauffer.
C'est en 1960, alors âgé de 11 ans, que le narrateur entre au séminaire.
Ce n'est pas par choix qu'il l'intègre, ce sont ses parents ainsi que les biens pensants de l'église qui lui imposent.
Le narrateur raconte alors sa solitude et la tristesse qu'il va connaître pendant six ans. Obligé de grandir trop vite et pas comme les autres enfants de son âge, ce petit garçon nous dévoile une terrible vérité...
Dans le diocèse de Luçon, des séminaristes accusent une quinzaine de prêtres de faits de pédophilie. Les faits remontent aux années 1950 et se sont étalés sur au moins trois décennies au coeur de la rurale et conservatrice Vendée.
Pendant des décennies en Vendée, sur ces terres rurales et conservatrices, un système de recrutement et de domination sur les familles exercé par l'Église fait régner la loi du silence.
Près de 4000 enfants subiront cette loi avant que ce récit ne vienne libérer la parole.
Un livre choc, violent et âpre mais nécessaire.
Peu de cités comparables à celle de Luçon peuvent s'enorgueillir d'élever en leur coeur l'un des plus beaux jardins publics de France. Il l'est par sa luxuriance végétale: ses dizaines d'essences d'arbres dont plusieurs remarquables, ses éclatantes mosaïques de fleurs, ses étonnantes géométries et sculptures topiaires. Il l'est par la richesse de ses aménagements ornementaux et poétiques: son lac, son bassin aux naïades, sa grotte, son kiosque, son orangerie, son belvédère ou son théâtre de verdure. Il l'est par l'originalité de son architecture paysagère entremêlant, avec un charme unique, jardin à la française et jardin à l'anglaise. Il l'est grâce à l'étonnant concours et à la passion de deux hommes: Pierre-Hyacinthe Dumaine son donateur et Julien David son bienfaiteur.
La peinture d'Yves Baudry est solaire. Le peintre réussi à merveille à transmettre la décomposition de la lumière grâce à une vivacité dans le geste et une déconstruction de la toile tout en contrastes et scintillances. Les textes de Jean-Pierre Sautreau qui accompagnent les oeuvres de l'artiste apportent une poésie supplémentaire à l'ensemble de cet ouvrage.