La répartition du territoire urbain en quatre codes postaux rend bien compte de la réalité historique et humaine. Avec plus de 500 documents photographiques exceptionnels et dont la plupart sont inédits, issus d'archives à cheval sur trois siècles, du XIXe au XXIe , l'auteur nous raconte l'histoire de Nissa la bella, devenue la cinquième ville de France, capitale de la Côte d'Azur. Unique en son genre, la démarche de Jean-Paul Potron retrace l'évolution de la ville, la vie intense de ses quartiers, véritables petits villages, et les spectaculaires métamorphoses qu'elle a subies au cours des années. Les faits et anecdotes ne manquent pas, rendant ce texte vivant et passionnant.

Villages perchés de l'arrière-pays, palais de la Jetée-Promenade à Nice, bugadières au bord du Paillon, cueillette du jasmin à Grasse... Il y a un siècle, ces clichés de la Côte d'Azur pris par Jean Gilletta ont fait le tour du monde. Les sites qu'il a photographiés continuent de s'imposer à nous et leurs images ont formé le regard de plusieurs générations. Éditeur, correspondant d'agences, reporter couvrant l'actualité, Jean Gilletta n'est pas seulement un talentueux preneur d'images pour l'éternité, il sait faire vivre un tirage avec son temps, le transformer avec son public. Tel un « grand reportage » sur une période charnière (1870-1930), les six cents visuels réunis ici en sont encore une fois le témoignage éloquent.

Parcourant inlassablement le pays sur son tricycle De Dion Bouton, Jean Gilletta a immortalisé la Riviera française qui venait à peine d'être baptisée « Côte d'Azur » par Stephen Liégeard. Un parfum de nostalgie émane de ces clichés magnifiques, témoignage incomparable de ce qui fut.
Les voici présentés sous la forme d'un album élégant qui n'est pas sans rappeler ceux que les Éditions Gilletta publiaient au début du XXe siècle.

Parcourant inlassablement le département des Alpes-Maritimes sur son tricycle à moteur De Dion-Bouton, Jean Gilletta a engrangé pendant soixante ans (de 1870 à 1930) des milliers de clichés de tous les lieux emblématiques de la Côte d'Azur.

Si l'on évoque Nice aux quatre coins du monde, on parlera d'un site exceptionnel, la Promenade des Anglais, et parfois également d'un bâtiment disparu, la Jetée-Promenade.
Grâce au montage financier privé d'un consortium francobelge, ce palais ouvre en 1891 et est démantelé par l'occupant allemand en 1944. Plusieurs projets de jetée ont été proposés depuis les années 1860 ; Nice en effet est la seule ville méditerranéenne septentrionale qui se développe autour du tourisme comme les cités balnéaires britanniques. Les Anglo- Saxons viennent en nombre y passer l'hiver. Aussi les villes du Midi sont autant prisées pour leurs bains de mer que pour les promenades que l'on peut y faire dans un merveilleux cadre naturel ; des investisseurs proposent des lieux de distractions comme en ont les spas et les seaside resorts.
Alors que les jetées anglaises et celles du nord de l'Europe combinent le plus souvent une estacade pour les bateaux et une plateforme surmontée de pavillons, la Jetée-Promenade niçoise offre uniquement un ensemble de salle de spectacles, casino, cercle, restaurant, salons, promenoirs. L'entrée y est payante et seuls les notables niçois et étrangers la fréquentent.
Cette société choisie y retrouve les distractions légères, les jeux, les usages mondains, le style orientalisant et éclectique.
Unique Jetée-Promenade en Méditerranée, le palais niçois bénéficie d'une position idéale au centre de l'une des plus belles baies au monde. Il s'y déroule de prestigieuses manifestations comme les batailles de fleurs qui attirent un monde fou jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
La Jetée devient un sigle touristique, une marque pour la ville de Nice. Son image lui est constamment associée sur les photos, cartes postales, réclames, souvenirs. Sa mémoire est encore vive au sein du public niçois et étranger, sa résurrection est même quelquefois évoquée.
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Parcourant inlassablement les routes et les chemins sur son tricycle De Dion Bouton, Jean Gilletta a immortalisé les paysages de l'arrière-pays. Les lacs de montagne ni les villages perchés n'ont échappé à son regard d'artiste. Voici ces merveilleux clichés présentés sous la forme d'un album élégant qui n'est pas sans rappeler ceux que les Éditions Gilletta publiaient au début du XXe siècle.

À l'occasion de l'anniversaire de sa naissance, une monographie exhaustive de Jean Gilletta (1856-1933). Photographe de la modernité, il était aussi le photographe paysagiste par excellence. Principal reporter de l'industrie du tourisme, il a couvert un demi-siècle de villégiature. Deux cents photographies inédites ou incontournables, et pour la première fois reproduites ici, une quinzaine de panoramiques, pièces maîtresses de sa production.

Anecdotes et souvenirs, émotion et étonnement, près de mille photographies en tout, retracent l'évolution remarquable d'une ville qui sut s'intégrer progressivement
à la France tout en restant niçoise.

Une somptueuse présentation en regard de photographies anciennes - souvent inédites - et contemporaines donne à découvrir deux siècles d'évolution des paysages de la prestigieuse capitale azuréenne.

Jamais la Riviera ne semble appartenir autant à la Méditerranée qu'ici : beauté sauvage de la campagne, magie de la mer bleue ou force minérale des cités fortifiées parlent d'emblée aux artistes. Chacun arrêté face au paysage invente, pour en traduire l'exceptionnelle lumière, un nouveau langage coloré.

Devant les sites rayonnants de la baie des Anges et de la rade de Villefranche, Ziem, Harpignies, Morisot, Matisse et bien d'autres signatures moins prestigieuses,
mais toujours sensibles et délicates, contribuent à construire les premières salles d'un musée imaginaire et personnel qu'il fera bon visiter.

Sous les pinceaux inspirés des plus grands noms et des petits maîtres savoureux, ce deuxième épisode propose une découverte de l'ouest du département. Des pionniers
romantiques aux libérateurs de la couleur, l'émerveillement des créateurs devant ces paysages demeure intact.

Depuis près de deux siècles au bord de l'eau, la Promenade des Anglais, fameuse dans le monde entier, attend cette année la consécration, le classement au Patrimoine mondial.
Amorcée en 1822 sur l'initiative du Révérend Lewis Way, pasteur des hivernants britanniques, et financée par lui dans le but de donner du travail aux autochtones dans la misère, elle fut décrétée par un acte du Consiglio d'Ornato du 26 mai 1832. Sujet de prédilection des peintres et des photographes, elle le fut aussi pour Jean Gilletta qui, au cours de sa longue carrière, en fit plusieurs clichés, souvenirs et témoins de l'évolution de ce site prestigieux, dont nous vous présentons ici un florilège.

Un florilège de photographies de Jean Gilletta, hymne à la beauté de Nice, du littoral aux collines, à travers la Belle Époque et les Années Folles.
Les voici présentées sous la forme d'un album élégant qui n'est pas sans rappeler ceux que les Éditions Gilletta publiaient au début du XXe siècle.

Nostalgie, souvenirs, les folles années 50, 60 et 70.
Nice se reconstruit, moins touchée par les destructions de la guerre que par la vétusté de certain de ses immeubles. S'impose aussi la création de nouveaux quartiers, pris sur des terrains agricoles, pour loger les rapatriés d'Afrique du nord. La prospérité, l'insouciance aussi, le boom des voitures qui envahissent les rues et les places, provoquant la mort des platanes, la réduction des trottoirs et la création de sens uniques imposant aux conducteurs de nombreux détours. Ce sont les années de jeunesse de ceux qui deviennent grands-parents ; la politique, les fêtes, la folie des bâtisseurs, les transistors et les frigidaires, tout cela se retrouve dans ce livre, répertorié avec passion, humour et sérieux par Jean-Paul Potron, historien et, surtout, remarquable écrivain et conférencier dont la plume nous restitue l'ambiance un peu kitsch de ces années qui ne connaissaient pas la crise.
De nombreuses illustrations accompagnent cette remontée dans le temps.
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