Andersen Contes Hans Christian Andersen (1805-1875) est passé à la postérité comme l'un des grands classiques de la littérature pour la jeunesse. Pourtant, si ßatteuse qu'elle soit, cette image est nettement réductrice. La présente anthologie se propose de la compléter, voire de la corriger. On y trouvera bien sûr les contes les plus célèbres - La Petite Sirène, Le Vilain Petit Canard, La Princesse sur le pois, par exemple - qui, depuis plus d'un siècle et demi, enchantent les enfants du monde entier par leur ironie légère et par leur sens du merveilleux. Mais on y trouvera également des récits plus intimes où, sous le voile de la fiction, Andersen révèle sa conception de l'existence (Une histoire des dunes, Le vent raconte l'histoire de Valdemar Daae et de ses filles), développe ses réßexions personnelles sur la « question sociale » (Chaque chose à sa place, Le Jardinier et ses maîtres) ou dit son admiration pour le Progrès (Le Grand Serpent de mer, La Goutte d'eau). Quelle que soit la gravité du sujet, on y retrouve la même vivacité et le même humour. La présente traduction s'efforce de restituer la simplicité enjouée comme le naturel d'un style aussi proche que possible de la langue parlée.
Traduction nouvelle, préface et notes de Marc Auchet, professeur à la Sorbonne.
La petite sirène, enfin en âge de découvrir le monde au-dessus des flots, aperçoit un navire où l'on fête l'anniversaire d'un jeune prince. Une tempête survient, provoquant le naufrage. Aussitôt, la petite sirène plonge pour sauver le jeune homme et tombe éperdument amoureuse. Elle décide alors de sacrifier sa queue de poisson et sa voix enchanteresse pour prendre forme humaine...
Une princesse toute en délicatesse, une marchande d'allumettes fragile et émouvante, un soldat de plomb amoureux et courageux...
Trois contes, trois personnages très différents te racontent leur histoire !
Il était une fois une jeune femme qui voulait tellement un enfant qu'elle alla voir une vieille sorcière pour lui demander de réaliser son souhait. Quelques jours plus tard naquit d'une fleur une toute petite fille, la jeune femme la prénomma Poucette.
Une petite fille marche pieds nus dans la neige dans les rues de Copenhague. Elle craque des allumettes qui lui donnent des images de bonheur.
Perdre sa nageoire ou ses plumes, c'est danser avec la mort. Mais se dérober à cette perte c'est l'embrasser. La vie est tissée d'oubli:pour retenir une image prête à s'effacer, la petite marchande d'allumettes paiera un prix fatal.Les contes d'Andersen restituent la part tragique qui échoit à l'enfance, celle que les adultes ont appris à occulter:en se métamorphosant pour grandir, les enfants font l'expérience d'une perte irrémédiable.Épreuve que traversent la petite sirène, en cherchant à devenir humaine, et le vilain petit canard en découvrant sa parure de cygne.Plongeant dans le folklore nordique, Andersen se met à l'écoute d'une sagesse populaire immémoriale et donne à entendre la sagacité de l'enfance.Ce volume contient notamment:La Princesse au petit pois - La Petite Sirène - Le Vilain Petit Canard - La Petite Fille aux allumettes.
" Je donnerais les trois cents années que j'ai à vivre pour être personne humaine un seul jour. " Une sirène prête aux plus grands sacrifices pour vivre parmi les hommes, un soldat de plomb amoureux d'une danseuse de papier, un sapin qui voudrait voyager... Les héros des contes d'Andersen portent tous en eux le même rêve : trouver leur place dans le monde et être aimés. Mais le courage et l'obstination peuvent-ils triompher des lois du destin ?
Le tome l de cette édition contient l'intégralité des contes d'Andersen, dont certains étaient inédits en français, et tous les textes qui doivent leur être rattachés. Régis Boyer s'est chargé d'établir une traduction entièrement nouvelle - une traduction, et non pas, comme souvent lorsqu'il s'agit de contes, une adaptation, ce qui va bouleverser quelques idées reçues. Le volume est illustré de 155 dessins, choisis parmi ceux qui figurent dans les éditions parues du vivant de l'auteur, et reproduits pour la première fois en France. Un tel souci de fidélité aux textes et aux images a ses raisons. Parce qu'Andersen appartient au cercle étroit des écrivains universels, ceux dont les thèmes d'inspiration sont passés dans l'irnaginaire commun, ses oeuvres sont plus célèbres qu'elles ne sont lues ; on en retient l'esprit, au prix de quelques contresens, et l'on en oublie parfois la lettre, oubliant du même coup que l'un des secrets de leur séduction doit être recherché dans la poétique : le travail qu'opère Andersen sur le langage est, en soi, créateur d'un univers où la normalité se situe délibérément dans l'invraisemblable, où l'immatériel accède à la réalité - quitte à la nier, comrne l'Ombre, dans le conte qui porte ce titre, dénie à l'Homme son droit à l'existence, où la parole, enfin, est un instrument de création du réel. Les escrocs des Habits neufs de l'empereur ne tissent que le néant mais, en prétendant fabriquer des vêtements que ne pourront jamais voir les imbéciles, ils parviennent à persuader tout un peuple que des habits de vent sont réels. Il faut un enfant - infans, celui qui n'a pas droit à la parole - pour dénoncer le scandale. Que les contes d'Andersen soient ou ne soient pas destinés aux enfants (vaste débat), la place qu'y tient l'enfance a de quoi faire réfléchir les adultes.
Le rossignol, La petite fille aux allumettes, Le vilain petit canard, La princesse au petit pois, Poucette, ces cinq contes illustrent bien la galerie attachante de personnages créée par Andersen et rendent hommage à son univers enchanteur et imaginaire.
Tous feront réfléchir ou rêver.
De magnifiques illustrations plongeront le lecteur dans ces textes immortels qui font le plaisir des petits et des plus grands.
Le diable n'en est sûrement pas à son premier tour lorsqu'il brise le miroir de la Reine des Neiges ; des milliers d'éclats de verre se dispersent aux quatre coins de la Terre. Pour Gerda, c'est le début d'un long périple au travers d'une contrée merveilleuse. Dans sa quête, elle interroge fleurs et animaux, vent et soleil, et suit la trace de Kay, son ami disparu, qu'un bout de verre a envoûté...
La Reine des Neiges est suivie de La Petite Poucette, Les Fleurs de la petite Ida, La Cloche et Les Cygnes sauvages.
Petite sirène, soldat de plomb, faux col, empereur, canard, bergère... Les héros de ces contes sont bien différents, mais presque tous doivent affronter de terribles épreuves avant de connaître un sort meilleur. Si Andersen récompense les qualités de coeur, il ne manque pas d'épingler avec humour le mensonge, le ridicule ou la vanité. Ni fées ni carrosses dans ces récits - le merveilleux s'installe dans le quotidien et le transforme pour notre plus grand plaisir.
Il arrive souvent que le diable qui dispose, comme chacun sait, d'immenses pouvoirs, s'amuse à semer la discorde sur Terre pour le simple plaisir de se réjouir du malheur des hommes. C'est à la suite d'un tour de cette sorte que la pure Gerda va parcourir le vaste monde à la recherche du petit Kay qui a disparu dans le sillage du traîneau de la Reine des Neiges, un soir d'hiver. Au cours d'un long voyage, Gerda interroge les fleurs et les oiseaux, le vent et le soleil qui, peut-être, savent où Kay a été emmené...
Andersen fut le premier surpris du succès de ses contes. Il se croyait avant tout poète, auteur dramatique, biographe de lui-même, romancier et «reporter». S'il n'y a pas lieu de tirer sa poésie et son théâtre de l'oubli où ils ont sombré, le reste de son oeuvre mérite un autre sort. Mais révèle-t-elle un autre Andersen ? Entre les contes et, d'autre part, l'autobiographie, les récits de voyage et les romans, thèmes et situations circulent. Un même principe partout : la ferveur, une même loi : dire et se dire. Andersen est une voix qui nous parle et expose "(une histoire qui voulait être contée» (S. Lagerlöf). Pour lui, la vie (notamment la sienne, celle d'un ramoneur qui n'a pas eu de bergère mais qui croit en son étoile) est un eventyr, un conte. C'est fort de cette certitude qu'il décide (dans sa vingt-huitième année !) de raconter sa propre histoire, qu'il voit comme un destin. C'est sans souci de délivrer un message esthétique ou moral qu'il écrit des romans imprégnés de romantisme ou qu'il compose, le guide Baedeker à la main et l'oeil aux aguets, les récits de voyage dans lesquels il croque sur le vif les spectacles curieux de l'Europe. Plutôt que les oeuvres d'un autre Andersen, les textes présentés ici sont les continuations du Conte par d'autres moyens.
Il y a bien longtemps dans un pays lointain, vivait un roi qui aimait être bien mis. Il avait un habit pour chaque heure du jour.
Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la ville. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir.
Ils proposèrent au souverain de lui confectionner des vêtements. Le roi pensa que ce serait un habit exceptionnel et qu'il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume...
Albertine met en dessin, avec beaucoup d'humour et d'impertinence, le célèbre conte d'Andersen « Les habits neufs de l'Empereur », publié pour la première fois en 1837.
Métamorphoses, sorcières, prince, dépassement de soi, les ingrédients du conte sont bien dans La Petite Sirène. Sans concession, le destin tragique de l'héroïne se poursuit inexorablement jusqu'au dénouement qui n'est pourtant pas si désespéré : la spiritualité permet d'accéder à un monde supérieur.
Andersen fait émerger la toute-puissance de l'esprit sur le corps dans la quête désespérée de l'idéal.
Thème du programme : « Le monstre aux limites de l'humain » (classes de 6e) ; « Imaginer des univers nouveaux » (classes de 5e).
Dans les jardins enchantés d'Andersen, les fleurs et les animaux parlent aux enfants, fées, elfes et lutins essaient de vivre en harmonie. Mais derrière l'aimable façade du conte de fées se dissimule souvent une satire mordante de la société et de ses travers.Dix histoires pleines de poésie et de fantaisie pour redécouvrir l'univers merveilleux des contes de notre enfance avec un regard d'adulte.
Featuring beloved characters such as the Little Mermaid, Thumbelina, and the Snow Queen, a deluxe full-color edition of Hans Christian Andersen''s classic fairytales, illustrated with stunning drawings and interactive artwork from MinaLima, the award-winning design studio behind the graphics for the Harry Potter film franchise--the perfect companion for fans of the Disney live-action film The Little Mermaid which will include a mix of songs from Hamilton ''s Lin-Manuel Miranda and Alan Menken. Nearly two hundred years after its publication in 1837, Hans Christian Andersen''s timeless fairytales continue to inspire young imaginations. This beautiful unabridged edition brings together many of the Danish writer''s favorite stories that have become literary classics, including "The Little Mermaid", "Thumbelina", "The Snow Queen", "The Princess and the Pea", "The Ugly Duckling", "The Emperor''s New Clothes", and more. The thirteen stories in The Little Mermaid and Other Fairy Tales are illustrated with specially commissioned artwork and ten exclusive interactive features including: A dial with six mermaids A Duckling transforming into a swan Mattresses that pull away to reveal a pea The Snow Queen''s palace Gorgeously designed, this keepsake illustrated edition--the fourth book in Harper Design''s series of reimagined children''s classics--will be treasured by readers of all ages for generations to come.
Andersen Le Vaillant Soldat de plomb La Petite Sirène et autres contes Que ce soit l'amour impossible d'un soldat de plomb pour une danseuse de porcelaine dans Le Vaillant Soldat de plomb, celui d'une petite sirène pour un prince dans La Petite Sirène, ou encore la mise en scène de la vanité des hommes dans Les Nouveaux Habits de l'empereur, Andersen sait avec une grande subtilité, à partir d'objets ou d'attitudes de la vie quotidienne, enchanter le réel.
Chaque conte est ainsi pour l'écrivain l'occasion de relater un parcours initiatique à travers des récits courts, merveilleusement ciselés. Ses propres obsessions autobiographiques sont transfigurées en données universelles qui décrivent, sous une forme faussement anodine, les profondeurs de l'âme humaine. Dès lors, nous comprenons pourquoi les Contes d'Andersen restent le livre le plus traduit après la Bible.
Ce volume comprend : La Princesse sur le pois, La Petite Sirène, Les Nouveaux Habits de l'empereur, Le Vaillant Soldat de plomb, Le Vilain Petit Canard, La Bergère et le ramoneur, La Petite Fille aux allumettes.
Edition de Marc Auchet.
Au sommet des montagnes suisses, au creux des grands glaciers vit la Vierge des glaces, redoutable reine des neiges immortelles. Le jeune Rudy lui a échappé de peu et, depuis ce jour, elle attend de pouvoir enfin l'étreindre pour lui donner un baiser mortel. Un conte merveilleux pour frissonner !
Redécouvrez les principaux contes de Hans Christian Andersen, véritables chefs-d'oeuvre de la littérature. Intemporels, ces récits, qui nous entraînent dans un univers merveilleux, où se mêlent tendresse, humour, émotion, parfois cruauté, continuent - encore aujourd'hui - d'enchanter nos coeurs d'enfants.
Tout au long de l'ouvrage, les moments forts de chaque conte sont mis en lumière par les peintures ou les dessins de grands artistes. Les oeuvres de Vincent Van Gogh, Eugène Delacroix, Géricault, Edgar Degas... côtoient les textes et font naître des correspondances subtiles et inédites. Ce sont aussi des artistes ayant directement travaillé sur les contes, comme William Heath Robinson ou Anne Andersen, qui sont mis à l'honneur dans cet ouvrage.
Offrant des rencontres uniques et originales, voici une oeuvre incontournable à découvrir et à partager.
Les artistes : Anne Anderson, Gustave Caillebotte, Edgar Degas, Thomas Gainsborough, Le Greco, Jean-François Millet, Auguste Renoir, William Turner, Vincent Van Gogh, John William Waterhouse...
Andersen avait la conviction que le récit de sa propre vie serait le meilleur commentaire de son oeuvre. Aussi avait-il doté l'édition de son oeuvre complète en allemand, parue en 1847 à Leipzig, d'une autobiographie, écrite et rédigée pendant son grand voyage en 1846 à travers l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie et le Midi de la France.
À part quelques coupures indispensables, quand on s'adresse à un public français moderne, cette traduction suit fidèlement le texte original du Mit Livs Eventyr. Le langage et le style d'Andersen sont, même en danois, très particuliers. Le grand critique George Brandès a dit : « Ce n'est pas du danois, c'est beaucoup plus, c'est de l'Andersen. » J'ai tenu dans ma traduction à garder autant que possible ce ton naïf, plein de charme et de poésie, qui fait du Conte de ma vie, le plus riche et le plus vivant des contes d'Andersen.
L'édition présente du Conte de ma vie se termine comme l'édition originale danoise le 2 avril 1855. De la suite (du 2 avril 1855 au 17 décembre 1867) parue après la mort du poète, je n'ai indiqué que quelques dates et quelques événements.
Ainsi commence l'autobiographie d'Andersen : «Ma vie est un beau conte, riche et heureux. Si, lorsque je n'étais encore qu'un pauvre enfant abandonné, j'avais rencontré une puissante fée qui m'eût dit : « Choisis ta route et le but de ta vie, puis selon tes dons et les lois de ce monde je te protègerai et te guiderai », mon sort n'aurait pu être meilleur, ni plus sagement ordonné. L'histoire de ma vie confirme ce qu'elle m'a appris : « Il y a un bon Dieu qui mène tout pour le mieux. »»
Hans-Christian Andersen (1805-1875) est connu dans le monde entier pour ses contes : La petite sirène, Poucette, Le vilain petit canard, La petite fille aux allumettes, La reine des neiges...
Toute sa vie, il a aussi créé d'étranges silhouettes de papier découpé.
En voici quelques-unes, extraites des collections du musée d'Odense, au Danemark, qui en recèle bien d'autres si vous êtes curieux...
En prenant comme point de départ un des contes renommés de Hans Christian Andersen, l'auteur rassemblera des textes d'autres auteurs danois moins connus du grand public.